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  • Des millions de vues sur YouTube pour la vidéo qui énumère les mensonges d’Hillary

    La vidéo où l’on voit la démocrate Hillary Clinton changer d’avis sur plusieurs questions clés telles que le mariage homosexuel, les soins universels, ses liens avec des grandes banques et son expérience en politique étrangère engrange les vues.

    Cette vidéo diffusée sur YouTube par le dénommé Michael Johnston et intitulée «Hillary Clinton ment pendant 13 minutes sans s’arrêter» ne risque pas d’enrayer sa baisse dans les sondages d’opinion sur les critères d’honnêteté et de confiance.

    L’auteur de la vidéo qui a déjà récolté plus de 7,5 millions de vues a cru bon de préciser qu’il ne s’agissait pas d’une «vidéo pro-Trump» et a indiqué qu’il travaillait sur un projet similaire à propos du candidat républicain.

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  • L’antiracisme obsédé par les races …

    Si le concert de Black M prévu pendant la commémoration de la bataille de Verdun a finalement été annulé, c’est uniquement parce que ce rappeur s’est permis d’insulter la France. Seuls ses défenseurs, antiracistes autoproclamés, convoquent sa couleur de peau dans le débat.

    C’est ce qu’Elizabeth Lévy expose dans l’article qui suit, paru sur Causeur le 16.05. Il nous arrive de ne pas partager tous ses points de vue, même si nous aimons toujours son talent, sa liberté et son agilité d’esprit, ses analyses au scalpel. Elle aborde ici différents thèmes. Avec grande pertinence et nous sommes d’accord !    LFAR

    « Faire la fête » à Verdun, il fallait l’inventer. Et après ce sera quoi, le festival d’Auschwitz ? Rave à Austerlitz ? (E.L.)

    La première fois une tragédie, la deuxième fois une farce. Et la troisième – ou en l’occurrence la centième –, comment la qualifier ? Une énorme galéjade ? Le canular du siècle ? Je l’avoue, la nouvelle poussée de fièvre antifasciste, à propos de l’annulation du concert de Black M à Verdun, me tire des larmes de rire. À chaque nouvelle déclaration indignée pour défendre un chanteur de variété rap pour ados qui, dans sa jeunesse, chantait sa détestation de son pays de kouffars, je n’en crois pas mes oreilles : là, ils le font exprès, ça ne peut pas être sérieux. Ces gens bien habillés, de gauche (ou de la bonne droite qui n’a pas tardé à rallier cette croisade hautement comique), ne peuvent pas croire aux fadaises qu’ils débitent au kilomètre. Pour l’instant, ma préférée, c’est la ministre de la Culture qui a parlé d’ « ordre moral nauséabond », on notera une certaine recherche dans l’assemblage des mots-clés. Juste après, arrive le secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, dont on aimerait savoir ce qu’il avait fumé quand il a déclaré : « C’est  le début du totalitarisme et je dis que c’est vraiment le fascisme qui nous attend »… Mais entre Jack Lang, Christiane Taubira, Benoist Apparu et quelques autres, la compétition pour la plus grosse énormité sur le sujet est serrée.

    Faire la fête à Verdun, il fallait l’inventer

    On dirait bien que tout ce monde ne touche plus terre, en tout cas, pas celle de France, pour ne pas comprendre à quel point l’invitation du rappeur heurtait la décence commune et la mémoire des poilus, et ceci, bien au-delà du FN, et même de la droite – sauf à considérer que Natacha Polony ou Régis de Castelnau soient de droite. Beaucoup de Français de toutes origines et de tous horizons ont le cœur serré quand on évoque les soldats sacrifiés de Verdun. « Faire la fête » à Verdun, il fallait l’inventer. Et après ce sera quoi, le festival d’Auschwitz ? Rave à Austerlitz ? (Ah non, c’est vrai, on ne commémore pas les victoires…) Mais qu’en plus, on choisisse un artiste qui exprime pour son pays des sentiments aussi délicats que Black M montre en quelle estime on tient la nation que l’on prétend honorer et rassembler. Il est proprement scandaleux que la Mission du centenaire, bras armé et financier de l’Etat pour les célébrations, ait accordé 67 000 euros de subventions à un événement qui n’a strictement rien à voir avec l’histoire.

    Significativement, notre Voltaire du 9-3 n’a trouvé, pour mobiliser ses partisans, qu’un argument : « Venez, on va bien s’amuser ! ». Sans doute a-t-on eu peur d’ennuyer les jeunes gens (Français et Allemands) conviés pour leur édification, et pour incarner en quelque sorte un devoir de transmission, avec trop de discours et trop de gravité. Tout ce passé, sans la moindre touche festive, cela devait sembler atrocement ringard aux organisateurs.

    Antifas de tréteaux

    C’est une classique, plus nos antifas de tréteaux se sentent minoritaires, plus ils enragent, trépignent et insultent. Tout en rivalisant de dinguerie dans la dénonciation de la « haine raciste » qui les aurait obligés à annuler le concert, ses initiateurs se rejettent la responsabilité de l’idée les uns sur les autres. Le maire de Verdun, Samuel Hazard jure qu’elle vient de Paris, la Mission du centenaire qu’elle émane de l’agglomération du Grand Verdun et la rumeur parisienne que l’Elysée n’y est pas étranger. C’est pas moi, c’est l’autre. Face à une bronca qui ne vient évidemment pas de la seule extrême droite, ils ont prudemment – et sagement – capitulé en rase campagne mais bien sûr, ils n’assument ni l’invitation, ni son annulation. Et pour noyer le poisson de leur défaite, ils traitent tous leurs contradicteurs de fascistes. N’empêche, peut-être se sont-ils dits qu’une manif d’anciens combattants au milieu des célébrations, ce ne serait pas génial pour la photo.

    Le plus désopilant, comme me le souffle l’ami Gérald Andrieu, c’est que ces antiracistes de choc sont en réalité des racialistes primaires. Parmi les détracteurs de Black M, pas un seul n’a évoqué la couleur de sa peau. Tous se sont référés à ses chansons et déclarations. En revanche, ses défenseurs ne voient pas en lui un chanteur passible de critique, mais un Noir, et seulement un Noir – donc une victime.  Et comme ils ne voient que cela, ils croient que tout le monde est comme eux et que ceux qui attaquent Black M sont forcément des racistes. Au fait, qui est obsédé par la race ?

    La lâcheté a gagné

    En réalité, ces éructations qui visent à masquer leur défaite en rase campagne n’ont plus la moindre importance et du reste, nos résistants ne semblent pas avoir pris de mesures particulières pour combattre le fascisme qu’ils voient à nos portes (si ça devait vraiment se produire, mieux vaut ne pas trop compter sur eux). La bonne nouvelle, en plus de leur capitulation elle-même, c’est qu’ils ont réussi à démonétiser complètement les invectives qu’ils aiment le plus. Etre traité de facho, ça fait maintenant rigoler tout le monde. Et tant pis si, à Verdun, ce n’est pas le bon sens, mais la lâcheté qui a gagné. En attendant, en fait de reconquête, nos honorables gouvernants ont surtout réussi à montrer qu’ils n’avaient pas la moindre idée de qui sont ceux qu’ils gouvernent.

    Elisabeth Lévy, 17/05/2016

    Sources : Causeur.fr (16/05/2016)
    http://www.causeur.fr/black-m-verdun-antiracisme-38243.html
    LafauteaRousseau.com    (17/05/2016)
    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/05/16/black-m-la-victoire-de-verdun-vue-par-elisabeth-levy-5802711.html (17/05/2016)

    http://www.polemia.com/lantiracisme-obsede-par-les-races/

  • Journées Chouannes 2016

    Chers habitués, chers nouveaux venus sur ce site et, de manière générale, chers nouveaux tout court.

    Chaque année se tiennent les « Journées Chouannes », aux premiers samedi et dimanche du mois de septembre. Journées conviviales qui rassemble ceux et celles qui tiennent à notre beau pays, elles sont aussi l’occasion de trouver d’excellents et rares livres qui vont vous aiguiller dans la pensée politique naturelle, le bon sens et faciliteront le recoupement d’information.

    Que veut dire ce mot « Chouannes » ? Il fait référence aux Chouans, combattants lors de la grande guerre de 1789, lorsque la France a connu le traumatisme du déracinement de la Révolution, l’abandon des principes fondateurs français, l’abandon des réalités spirituelles et naturelles qui la gouvernaient jusqu’alors. Par extension, le terme « chouan » désigne aujourd’hui qui veut et agit dans le combat contrerévolutionnaire.

    En plus de conférences, de tables rondes, de nombreux stands vous attendent ainsi que certains auteurs, prêts à dédicacer leurs ouvrages.

    Le samedi soir, ce sera un débat qui sera proposé cette année.

    Voici une partie des thèmes qui seront abordés pendant ces 48h intenses en curiosités intellectuelles. En bas de page, retrouvez le programme… Plus d’éléments par ici !!!

    http://www.lectures-francaises.info/2016/05/07/journees-chouannes-2016/

  • L’histoire évolue en cycles

    En évoquant dans mon dernier article la période de 224 ans entre l’avènement de la première république (21 septembre 1792) et l’altération probable de ce système à partir de l’été ou de l’automne 2016, nombreux sont ceux qui n’ont pas saisi ce que à quoi je faisais référence.

    Idem lorsque j’ai parlé des 224 jours de différence entre la polémique de Nadine Morano débuté le 30 septembre 2015 et celle de Verdun, le 10 mai 2016.

    La découverte de Martin Armstrong

    Il s’agit simplement de la découverte capitale du conseiller financier Martin Armstrong qui a consacré des sommes colossales ces 30 dernières années pour constituer des modèles d’analyse des marchés par ordinateur relatifs aux  changements de cycle économique, etc.

    Sa découverte est très “simple”: tout ce qui existe dans l’univers est régi par des cycles et ces cycles ont Pi (3,14) pour nombre élémentaire.

    Il y a différents cycles dont celui de la guerre, du changement politique, des affaires, etc. Le cycle du changement politique s’étend sur 309,6 ans, soit 6 cycles de 51,6 ans, ce dernier étant divisé en 6 cycles de 8,6 ans. Les crises économiques sont régulées par des cycles de 8,6 ans (2008-2016 par exemple). Ces cycles continuent de se subdiviser, etc.

    Martin Armstrong n’est pas un esprit farfelu. Il a géré des fonds de plusieurs milliers de milliards de dollars et continue de conseiller de nombreux gouvernements, banques, etc. Il a régulièrement été consulté par le Congrès US et la Maison Blanche, ainsi que par le gouvernement chinois ou l’UE.

    Ce qu’a découvert scientifiquement Armstrong était su empiriquement par nos Anciens qui raisonnaient également en termes cycliques.

    Les cycles de la guerre et du changement politique

    Le 30 septembre 2015 était le “pic de confiance” dans le secteur public dans tout l’Occident. Cela veut dire qu’à partir de ce jour, le stato-socialisme entre en crise à mesure que les populations comprennent que les gouvernements sont la cause fondamentale des innombrables problèmes présents. Ce jour là, les événements qui se produisent indiquent une tendance forte. Dans ce cas : l’invasion de la Syrie par la Russie et, en France, la question suivante : “Qui est français ?” avec pour réponse “Les Blancs de religion chrétienne et de culture gréco-latine”. Cette réponse a pour conséquence inévitable une guerre ethnique et religieuse.

    Cette corrélation indique par ailleurs que la guerre ethnique et religieuse en France est liée à la guerre au Moyen-Orient et, plus largement, avec le monde musulman et la Russie.

    Il faut y ajouter le cycle de la guerre, les conflits entre états. Ces deux cycles – changement politique et guerre – convergent depuis 2014 et s’intensifient à partir de 2017. La dernière fois que ces deux cycles ont convergé, c’était à partir des années 1770, à la veille des révolutions américaine et française. C’est justement ce qui se passe en France : les deux cycles convergent pour ne plus véritablement se distinguer l’un de l’autre. Cela s’est matérialisé le 13 novembre avec l’État Islamique qui a frappé la capitale française.

    Le nombre de jours qui séparent les attaques de Charlie Hebdo (7 janvier 2015) et celles du Bataclan (13 novembre) était de 309,9 jours, soit 36 fois 8,6 jours. Ce qui indique qu’il s’agit de la même entité qui a commandé les attaques.

    Pour en revenir au premier cycle du changement politique français dont la nature “identitaire” a été portée à son insu par Nadine Morano le 30 septembre 2015, il doit se conclure le 2 août 2016. Un second cycle de 309,6 jours commencera après celui-ci, toujours sur le mode “identitaire”.

    On prêtera attention à ce qui pourrait survenir le 2 août prochain.

    Le fait que la polémique implique Verdun, le lieu d’affrontement paroxystique de la Première Guerre Mondiale, n’est pas anodin. Le fait qu’elle désigne les afro-musulmans et non pas les Allemands encore moins.

    Pour ceux qui veulent étudier les cycles évoqués précédemment et qui lisent l’anglais, voir une synthèse de Martin Armstrong en PDF.

    Pour ceux qui veulent visionner cet entretien de Martin Armstrong sous-titré en français :

     
  • Ces patrons de presse cités dans les « Panama Papers »

    Source : OJIM

    Début avril, l’International Consortium of Investigate Journalists (ICIJ), basé à Washington, révélait plus de 11,5 millions de documents confidentiels issus du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca. Des personnalités étaient citées comme ayant eu recours à ce cabinet pour créer des sociétés offshore afin de dissimuler leurs actifs. Parmi elles, des patrons de presse…

    Patrick Drahi, actionnaire de Libération, L’Express, BFMTV…

    Propriétaire d’Altice (SFR, Numéricable) et actionnaire de nombreux médias français (Libération, L’Express, BFMTV, RMC), Patrick Drahi a vu son nom repris par L’Obs et « Cash Investigation » (mais pas Le Monde…) dans le scandale des « Panama Papers ».

    Aussitôt, Altice s’est fendu d’un communiqué affirmant avoir eu recours tout à fait légalement, entre novembre 2008 et décembre 2010, aux services d’une société panaméenne. « Le groupe international Altice, que contrôle M. Patrick Drahi et qui compte aujourd’hui 262 filiales et participations dans le monde, a recouru à une société panaméenne, dans laquelle ni M. Patrick Drahi ni le groupe Altice n’ont jamais détenu, directement ou indirectement, de participation », explique le communiqué.

    Pour Altice, cette société offshore « a été utilisée sur des opérations accessoires pour des raisons de stricte confidentialité et dans des conditions parfaitement légales, sans aucune incidence fiscale, et a fortiori étrangères, de près ou de loin, à toute fin d’évasion, de dissimulation, ou d’optimisation fiscale ».

    Il faut dire que l’organigramme de l’empire Drahi est tellement complexe qu’il est difficile de s’y retrouver. Malgré tout, quelques lignes se dégagent, notamment grâce à ce graphique réalisé par Capital (voir également notre infographie).

    On peut voir que la holding Altice SA est domiciliée au Luxembourg, État fantôme à la fiscalité aussi attractive qu’opaque. « De là, plusieurs embranchements, dont l’un passe par la société Next LP à Guernesey, autre paradis fiscal, qui détient Jenville SA au Panama qui, elle même, possède Altice Média France », précise Capital. C’est dans le porte-feuille de Jenville SA que se trouvent, justement, les médias contrôlés en France par Drahi.

    Si BFMTV s’est empressée de défendre son patron et qu’Altice nie tout en bloc, l’empire Drahi offrira sans doute de nombreux secrets à qui voudra bien s’y intéresser en profondeur…

    Juan Luis Cebrian, patron du groupe Prisa (El País)

    Patron du journal espagnol El País, Juan Luis Cebrian s’est retrouvé lui aussi, mêlé à cette vaste affaire.

    Comme le rapporte le journal El Confidencial, M. Cebrian aurait pour intime Massoud Farshall Zandi, entrepreneur irano-espagnol, qui aurait utilisé les services du cabinet Mossack Fonseca pour cacher au fisc les activités offshore de la société espagnole Star Petroleum. Or cette société, dont les activités ont été cachées au Luxembourg, à Samoa ou encore aux Seychelles, est détenue à 2 % par Cebrian, assure El Confidential.

    Pire : ce dernier envisageait il y a peu d’acquérir de nouvelles parts pour près de 14,5 millions d’euros. Concernant Zandi le journal El Mundo en remet une couche : « les documents de l’enquête montrent manifestement que l’entrepreneur a été aidé par le cabinet Mossack Fonseca pour constituer des sociétés offshore aux Seychelles et aux Samoa, à travers lesquelles il contrôlait Star Petroleum, dont le siège administratif se trouve à Madrid et le siège fiscal au Luxembourg. »

    Pour Juan Luis Cebrian, « ces insinuations sont totalement fausses ». Portant l’affaire devant les tribunaux, le patron du groupe Prisa a même ordonné aux journalistes de son groupe de ne plus accueillir les journalistes des trois médias ayant rapporté l’information que sont la chaîne La Sexta, El Confidential et le site eldiario.es. Ignacio Escobar, rédacteur en chef d’eldiario.es et chroniqueur sur la radio Cadena Ser (propriété de Prisa), a d’ailleurs reçu une lettre de licenciement. « Je ne regrette rien de ce qu’a publié le journal que je dirige, malgré les conséquences. J’ai accompli mon devoir de journaliste », a-t-il commenté.

    Suite à ces révélations, une guerre ouverte fait rage dans la presse espagnole. La suite se déroulera devant les tribunaux.

    Iskandar Safa, propriétaire de Valeurs Actuelles

    Comme le rapporte Le Monde, l’homme d’affaires français d’origine libanaise a toujours aimé « être dans l’ombre des hommes de pouvoir ». Proche de la famille royale saoudienne et de Jean-Charles Marchiani, ministre de l’Intérieur sous Pasqua, il a entre autres servi d’intermédiaire pour la libération des 4 otages français au Liban en 1986.

    Grâce à ses réseaux au Moyen-Orient, il a récolté par la suite de nombreux contrats, dont un, en 2003, de plusieurs centaines de millions de dollars avec les Émirats arabes unis avec le soutien direct de Jacques Chirac. À cette période, il tisse des liens solides avec la famille royale d’Abou Dabi et crée, en 2007, il holding spécialisée dans la construction de bateaux militaires et yachts de luxe.

    « Il n’est dès lors pas incohérent de retrouver dans les « Panama papers » le nom d’Iskandar Safa associé à la gestion de deux sociétés offshore appartenant au cheikh Abdallah Ben Zayed Al Nahyane, frère du président des Emirats arabes unis et ministre des affaires étrangères », note Le Monde. D’après la base de données de la firme offshore Mossack Fonseca, M. Safa a agi au nom du cheikh dans Marshdale SA et Mainsail Holdings Corp.

    En France, ce dernier a fait l’objet d’une procédure judiciaire en 2009 : il aurait utilisé ses comptes bancaires pour verser des rétrocommissions sur la rançon des otages français au Liban. Plus tard, le juge d’instruction prononcera un non-lieu général.

    Enfin, Iskandar Safa est également actionnaire et bénéficiaire d’au moins deux sociétés offshores aux îles Vierges britanniques. Ces deux sociétés ont servi au montage financier visant à acheter les droits d’exploitation sur des champs gaziers en Pologne… Grâce à un réseau financier tortueux, Safa se retrouve ainsi mêlé, de près ou de loin, à de nombreuses sociétés et contrats dans différents paradis fiscaux, du Luxembourg aux îles Vierges en passant par les Antilles néerlandaises. Pour son avocat, en revanche, son client « revendique sa liberté de choix » et « gère ses affaires en respectant la loi ».

    Rodolpho De Benetti, propriétaire du magazine L’Espresso

    Industriel, patron de Sogefi Group et actionnaire de L’Espresso, l’un des principaux magazines italiens, Rodolpho De Benedetti a également été cité comme étant mêlé aux « Panama Papers ».

    En effet, de 1995 à 2003, celui-ci a été administrateur de McIntyre Limited, une société offshore installée aux îles Vierges britanniques, en association avec un Français spécialisé dans la finance, Antoine Bernheim. « Cette société a été fermée voilà plusieurs années », s’est-il défendu, expliquant qu’elle servait à « à gérer les anciennes économies de la famille ».

    Sommé de s’expliquer dans son propre journal, ce dernier poursuit : « Je n’ai jamais été actionnaire ou bénéficiaire économique de McIntyre. Mon nom n’apparaît qu’en tant que membre du conseil d’administration. Enfin, je tiens à souligner que je déclare tous mes revenus et que je paye mes impôts en Italie. »

    http://fr.novopress.info/201197/patrons-de-presse-cites-panama-papers/#more-201197

  • La canaille rose et verte de 2016

    La société actuelle dite postmoderne ne se propose même plus de durer. Tout n’y est orienté que vers la jouissance immédiate.

    Georges Bernanos fustigeait en 1931 de façon cinglante la « canaille dorée de 1740 ». Que dirait-il aujourd’hui alors que l’actualité se concentre sur la légitimité, ou non, de produire un concert de rap à Verdun ?

    En réalité, la société actuelle dite postmoderne ne se propose même plus de durer. Tout n’y est orienté que vers la jouissance immédiate, la satisfaction des instincts les plus bas d’un peuple humilié par des repentances incessantes, avili par la pornographie, lobotomisé par une « déséducation » nationale tyrannique, coupé de ses racines et de ses élans par un consumérisme hédoniste frénétique.

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  • Le virage idéologique du FN

    Dans L'Homme Nouveau, Joël Hautebert revient sur les propos du député européen Sophie Montel lors du banquet du Front National le 1er mai. Il révèle une petite expérience réalisée avec des étudiants :

    6a00d83451619c69e201b7c8604515970b-250wi.jpg"[...] Nous partons du principe que la pensée conditionne l’action et qu’il est probable que son expression dans le discours d’investiture d’un chef de parti, futur candidat à la présidence de la République, nous informe sur les conditions requises pour prétendre exercer le pouvoir suprême en France. Afin de s’approcher de la plus grande objectivité, il n’est pas inapproprié, dans certains cas, de se dégager de la répulsion ou de la séduction qu’exercent a priori les noms des orateurs. Nous avons testé l’expérience suivante avec deux promotions d’étudiants bénéficiant d’un minimum de connaissances en philosophie politique. Ils devaient comparer et commenter des extraits significatifs des deux discours, sans aucune indication sur l’identité des auteurs, le temps et le lieu. Le résultat fut le suivant : le discours de Jean-Marie Le Pen [lors du congrès de Tours de janvier 2011] fut qualifié de discours patriotique traditionnel, défendant l’attachement à la France charnelle. Le second [de Marine Le Pen, également prononcé lors du congrès de Tours de janvier 2011] fut qualifié de jacobin, étatiste et laïciste, émanant peut-être d’un radical de la Troisième République, en tous les cas d’une personne d’un univers mental opposé au premier. Ainsi, au-delà des mots-clefs employés par les deux orateurs (nation, France, État) deux mondes intellectuels s’affrontaient, confirmant l’analyse de Jean de Viguerie sur les deux patries, la patrie charnelle versus la patrie révolutionnaire. Si l’énoncé de l’identité de l’auteur du premier discours n’a pas surpris, il n’en fut pas de même pour le second. Ce fut même une très grosse surprise pour beaucoup.

    Comment faut-il analyser ce changement brutal ? Simple stratégie discursive ou affirmation d’une profonde mutation des références intellectuelles du mouvement et du modèle civilisationnel à promouvoir ? Les propos de Sophie Montel avalisent à nos yeux le choix de la seconde option. Le constat de l’affirmation d’un nouveau marqueur intellectuel débouche nécessairement sur l’appréciation de son objectif politique. Pour espérer parvenir au pouvoir il faut prioritairement donner des garanties, en l’occurrence démontrer son ancrage républicain, au sens idéologique du terme : « Au plan des principes, parce que cette question est centrale pour la paix publique, je répète que la République n’admettra aucune tentation théocratique. Il appartient aux fidèles de mettre leur pratique religieuse en accord avec la République. (...) nous relèverons les valeurs traditionnelles de la République française ; les véritables défenseurs de la République, c’est nous ! » (Marine Le Pen). Ainsi, avant de démontrer sa capacité à gouverner, le Front National doit d’abord conquérir son droit à gouverner. Pour y parvenir, il est passé du compromis nationaliste au sein duquel la pensée catholique avait sa place, au pacte républicain dont il est l’élément nationaliste et sécuritaire, réduisant de facto la pensée catholique à une variable d’ajustement. Dans l’hypothèse d’un clash d’envergure conduisant à un légitime raidissement sécuritaire de la population, le parti de Marine Le Pen apparaîtrait alors comme une solution politique de dernier recours, acceptable pour l’idéologie républicaine, en dépit des fortes réticences de beaucoup. C’est visiblement l’objectif poursuivi, loin d’être gagné. Il faudra sans doute que ce parti concède toujours plus de garanties... [...]"

    Michel Janva

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