«Le plus grand des malheurs pour un siècle ou pour un pays, c’est l’abandon ou l’amoindrissement de la vérité. On peut se relever de tout le reste ; on ne se relève jamais du sacrifice des principes.»
In. Panégyrique de saint Hilaire (prononcé dans la cathédrale de Poitiers, le 19 janvier 1873).
Notre appellation :
Le nom de saint Martial est invoqué pour honorer un évêque, apôtre des Gaules, qui est en particulier celui de l’Aquitaine depuis la ville de Limoges. Notre saint en chef, car il est à l’Aquitaine ce que saint Denis est au Royaume de France et à l’Île-de-France, ora pro nobis !
Et le terme de Phalange évoque l’idée d’unité, comme le fait d’être unis comme les cinq doigts de la main, mais également multiplicité, ce qui contient une vocation militante, celle même de constituer un véritable faisceau d’énergie. Ce mot n’est pas sans rappeler le Phalangisme espagnol de José-Antonio Primo de Rivera, ou encore le mouvement de la Contre-Réforme Catholique de l’abbé fascisant Georges de Nantes.
Notre emblème :
L’emblème est repris sur celui de la section nationale française de Deus Vult. Une fleur de lys (royaume de France) alliée au Sacré-Cœur de Jésus (royaume céleste). La fleur de lys noire originelle a été changée en jaune pour coller avec les couleurs aquitaines et ibériques du jaune et du rouge. Au passage, il faut dire que les blasons provinciaux historiques sont toujours à préférer aux logos régionaux, n’ayant quant à eux, aucune référence charnelle en plus de ne pas être très esthétiques.
Notre devise :
«Pro Deo, Pro Familia, Pro Patria» (pour Dieu, la famille et la Patrie). Elle incarne ce qui fait notre bien charnel supérieur. Honorant le premier et le quatrième Commandements des Tables de la Loi «Tu honoreras le Seigneur ton Dieu» & «Honores ton père et ta mère» ; le fait d’honorer la patrie étant le prolongement du second. Dans la lignée de saint Augustin disant «Aime tes parents et plus que tes parents ta patrie, et plus que ta patrie aime Dieu seul». Une devise contre révolutionnaire, utilisée en latin, afin de se montrer gardien de l’héritage de la Rome impériale, que portent fortement les terres du sud-ouest (patrie romane) ; en plus de celui de l’Église catholique (romaine également). Bien que ça ne soit pas tout à fait la devise pétainiste, il n’est point omis l’importance du travail, ressource suprême de la patrie et des Français. La patrie est d’ailleurs cet assemblage de familles françaises élargies qui constitue notre nation. Tout se tient !
Notre geste :
Le salut brandi. Pour éviter toute ambiguïté, il est issu du mouvement scout et s’effectue : bras droit tendu, avec les trois doigts mis en avant (symbole christique évoquant la Sainte Trinité). Il s’agit d’une main ouverte, une main de justice et d’honnêteté adressée à tous nos membres. Un symbole d’unité et d’amitié fraternelle donc, en opposition avec le poing tendu de haine (communiste) ou de encore la main cachée dans la veste (franc-maçonne).
Notre hymne :
Le chant de section est «Se canto», ce beau chant datant de l’époque médiévale est en langue d’oc, composé par le seigneur et chasseur ibérique Gaston III, véritable troubadour dans l’âme. Cela ne nous empêchera pas d’utiliser en chœur les chants de tout le répertoire scout, militaire, nationaliste ou royaliste pour autant.
Notre historique :
Nous reprenons le territoire de l’Aquitaine actuelle selon le regroupement des régions du début d’année 2016 pour raison pratique, en restant parfaitement lucides, quant à la vile volonté des politiques démocrates qui était d’éloigner de la population, les postes de pouvoir de chacun des conseils régionaux précédemment plus proche de cette dernière.
Au travers de nos articles, nous faisons l’éloge de cette province d’Aquitaine dans son caractère historique et dans ce qu’il a de bon, pour un minimum de fierté provinciale, ce qui n’empiétera pas sur le fait d’être fièrement Français et Européen (n’est bon Européen que celui qui est bon Français et n’est bon Français que celui qui est bon Provincial).
L’Aquitaine est une province conservant encore un grand terroir, qui bénéficie de rapprochements culturels et métrologiques avec l’Espagne par ses frontières, passé à de multiples reprises sous contrôles anglais, sinon franco-anglais. Et bien sûr, reliée non sans honneur, à la France éternelle depuis la mort de Richard Cœur de Lion et les conquêtes (et appropriations territoriales) par nos rois de France, dont Philippe Auguste et par Saint-Louis ; quand le royaume des Francs mutait alors en royaume de France !
Le Limousin est une région plus indépendante, en partie à différencier de l’Aquitaine historique, et à prendre dans sa version accomplie, c’est-à-dire accouplée à la Marche, l’ancienne province sœur qui fait office de frontière avec le Pays d’Oïl (Nord de la France).
La région est, à notre grand regret, vieillissante et fortement déchristianisée, essentiellement à cause d’une forte emprise maçonnique et socialo-marxiste depuis deux siècles (et même protestante lors de la Réforme). La franc-maçonnerie sous la IIIe république y a osé l’effacement du catholicisme, puis au XIXe siècle, l’accueil favorable des sophismes du socialisme, de l’anarchisme et du communisme n’ont pas arrangé les choses. Ajoutons à cette partie sombre, la rude mentalité paysanne du coin, qui donne parfois au Limousin le surnom d’être une «Corse en plein centre de la France». Point positif malgré lui et qui ne durera qu’un temps, le communisme étant très peu accueillant (tout comme dans l’ancienne Europe de l’Est), il s’agit de la dernière ville à avoir subi les afflux migratoires massifs en «Gaule».
Paradoxalement, la capitale départementale Limoges est historiquement une capitale religieuse dans le Midi, le Limousin en général est d’ailleurs qualifié de «terre de saints» durant la glorieuse période médiévale, et restait un passage obligé des comtes de Toulouse reliés au Languedoc (capitale politique) ; pendant que Bordeaux fait toujours office de capitale économique dans le coin. Deus Vult Lémovice en avant ! (pour reprendre le nom de la tribu gauloise fondatrice du Limousin).
Notre principe :
Provincial : identitaire de sorte à exalter ce qui est local, sans pour autant nier le socle national. C’est-à-dire sans être ni séparatiste, ni uniformisateur. Le problème de l’occitanisme, en plus de son origine gauchiste, est qu’il mène aux doubles erreurs du régionalisme séparatiste antifrançais et à l’uniformisation de tout le Pays d’Oc ; ce qui en vient à nier les différences régionales. Dans le Septentrion il existe des mouvements similaires, menant à un schéma d’opposition binaire, entre de deux blocs sans grands fondements (du Nord et du Sud), que nos rois ont unifiés à travers l’histoire. Le régionalisme séparatiste est né de son extrême opposé, le jacobinisme étatiste (républicain et centralisateur) qui écrase les provinces ; les deux restent cependant des leurres.
Un type de néo-fédéralisme qui reviendrait à une féodalité ne serait pas acceptable non plus, car ce serait revenir à des sources de conflits permanents (entre duchés et comtés), des oppositions systématiques. Nous ne ferons pas le jeu de la Nouvelle droite néo-païenne qui reprend ce principe fédéral antinational. Nous respectons les provinces historiques comme étant reliées à l’entité nationale avec une simple autonomie culturelle et non politique (souvent indépendantiste).
Nos deux références premières sont, Golfiers de Lastours, le croisé participant à la conquête de la Terre Sainte ; et le duc Eudes d’Aquitaine de la Reconquèsta méridionale sur les sarrasins mahométans (origine de la Reconquistaespagnole). Il importe d’abord agir à son échelle : pour la reconquête de l’Aquitaine et par là de la France, et pourquoi pas, de l’Europe !
National : la nation est le cercle qui réunit toutes les communautés familiales dans un même destin. Pour ça, en sommes, il faut avoir la famille, les amis, les voisins, la province (département et région), la patrie et Notre-Seigneur au cœur. Le groupe est national dans ses résolutions, social et corporatif dans son état, jeune d’esprit et chrétien dans l’âme. Et pour se donner un corpus doctrinal, la pensée thomiste est recommandée à la lecture et à l’appréhension. Nous travaillons a ce que la France soit dirigée par une élite aristocratique, celle de l’intelligence, nationale et catholique ; et que la population blanche française soit au cœur de nos attentions.
Tout en défendant chacune des composantes de la nation en particulier : de la religiosité (catholique traditionaliste, comme seule Religion de Vérité et possibilité de Salut) et de la race (au sens de lignée et biologique bien comprise), car il nous faut l’aimer avec fierté et justesse, sans l’idolâtrer ou la diviniser comme l’enseignait S.S. Pie XI.
Défendre notre héritage commun, en résumé, c’est essentiellement être : celtique racialement, hellénique spirituellement, romain religieusement et franc politiquement.
Européen : la phalange n’est pas hostile à l’idée du rétablissement d’un Saint-Empire, comme il existait sous saint Charlemagne, afin de retrouver son unité chrétienne via une croisade des fascismes, ce qui ferait peser à nouveau le Vieux Continent dans le monde, entre l’état étasunien et russe (qu’il soit soviétique ou non !).
La vocation impériale, c’est être partisan d’une sorte de «fédéralisme européen» composé d’États-nations centralisateurs, et parce que non démocratique, décentralisateur tant qu’il est bon de déléguer les tâches à des échelons inférieurs de la société (provinces et corporations par exemple). Tout en étant soucieux de la conservation ethnique de nos différents peuples d’Europe. Ça n’est ni faire le jeu du fédéralisme de l’Union européenne ni celui des États-Unis d’Amérique qui caricature le principe (comme le mondialisme caricature le catholicisme), que de repenser la France dans sa mission civilisatrice et spirituelle, se réalisant par sa vocation d’enseignement et de formation des intelligences et des âmes (comme une nouvelle Athènes pour Rome) ; et que de vouloir à nouveau un Saint-Empire romain germanique pour la France et l’Europe continentale. Nous sommes avant tout Européen de civilisation, blancs et chrétiens, et non de nation.
Universel : défendre nos intérêts en vue du bien commun de tous, nos familles qui font notre lignée et la patrie comme bien supérieure, certes, mais aussi dans le respect de celles des autres qui sont autant l’expression de la richesse humaine.
Universel et donc catholique (antimoderniste évidemment). Le but supérieur étant de mener le combat pour la foi et être garant de l’Ordre naturel. Dieu est premier servi, ce qui implique de tout instaurer dans le Christ, mais encore faut-il revenir en politique sur la loi de 1905 afin de réconcilier l’État et la Religion en redonnant toute sa place à l’Église. L’intérêt général est sans doute de retrouver la suprématie européenne sur le monde, et concernant le renouvellement d’un Empire français, via un retour à la présence française en Afrique toujours d’actualité (en restant parfaitement lucide sur le fait que la vocation des populations allogènes -extra européennes- et de quitter notre sol pour retrouver leurs terres que cela plaise ou non, c’est une question de survie populaire).
En conclusion nous sommes par notions identitaires et par principe de suppléances : universel, européen, nationaux, provinciaux, et même communaux. Nous avons la volonté de défendre cet ensemble de fondements humains et divins, qui prendra l’aspect d’une monarchie (royale ou de principe) débarrassée du libéralisme et du socialisme, tous deux matérialiste et destructeur pour l’âme humaine.
Notre militantisme :
Le militantisme peut se traduire par diverses actions classiques de mouvement : des cours de sport de combat, des chants groupés, des bivouacs en nature, des collages, des visites du patrimoine, des réunions-conférences, des rédactions d’articles, etc.
L’association de fait est métapolitique, c’est-à-dire politique, mais hors système (donc en dehors de la démocratie électoraliste), tout en restant généraliste, c’est-à-dire en traitant de tout : culturel, politique, religieux, etc. L’alliance des exercices manuels, sportifs, intellectuels et spirituels y est fortement recommandée à l’instar de la règle monastique de saint Benoît. Notre combat passe par la reconquête des esprits, de notre peuple, ce qui ne nous fait pas omettre non plus, l’idée de reconquérir les institutions, cause de notre décadence dans l’état actuel des choses.
À la fois cercle d’amitié, association culturelle et groupe politique, la Phalange s’oppose au régime libéral, démocratique et capitaliste ; gangréné par la franc-maçonnerie et le judaïsme sioniste, messianique et shoahtique. Revendiquant à la fois le sérieux et l’humour dans ses productions, et jeune dans l’esprit, ce qui n’implique pas l’âge et n’empêche pas la sagesse ; toujours dans l’idée de remettre à l’honneur cette âme qui brûle.
La Phalange compose une structure locale (comme il en existe d’autres, et dont le centre militant ici est sur Limoges), au sein de Deus Vult France, alliée aux structures étrangères et européennes du même nom, toutes ralliées sous une même bannière : celle du Christ Roi des Nations.
Contact
«Grouper des êtres, agir sur eux, ou plus exactement imaginer avec eux, organiser sa troupe avant de s’élancer à la conquête du monde.»
In. Notre cher Péguy.
Source
http://reconquetefrancaise.fr/lancement-de-la-phalange-saint-martial-en-aquitaine/