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Verdun : l’affaire du rappeur Black M., une provocation d’État
Programmer Alpha Dialo, alias Black M, rappeur africain musulman d’origine togolaise, membre du groupe Sexion d’Assaut, aux célébrations du centenaire de la bataille de Verdun le 29 mai ne fut nullement de la part du maire de cette ville, Samuel Hazard, une gaffe, une erreur de casting, mais un choix délibéré de provocation, avec l’aval de l’Élysée. Il a dû reculer et annuler le concert devant l’énorme mobilisation des protestataires sur les réseaux sociaux. Il pense à sa réélection.
L’erreur d’analyse de Pascal Bruckner
Pascal Bruckner dénonce à juste titre l’idée complètement saugrenue d’organiser un concert de rap à Verdun :« aux grandes douleurs, il faut de la grande musique » (Le Figaro 21–22/05. 2016). Il accuse le festivisme, la superficialité, l’esprit de confusion nihiliste de notre époque : « on ne célèbre pas la bataille de Verdun dont le poids symbolique est immense avec une musique de variété. Convertir le tragique en festif est le péché originel de la gauche depuis Mitterrand. Ce gouvernement est, hélas, insensible. Il n’a pas vu l’outrage fait à la mémoire française qu’était cette invitation de Black M. » Mais bien sûr que si, il l’a vu, naïf Pascal Bruckner qui n’avez rien compris !
Bruckner commente : « et pour rajouter la sottise à l’aveuglement, voilà qu’il crie au fascisme face à l’annulation du concert ». En réalité, il n’y a ni sottise ni aveuglement ! Seulement un plan lucide bien préparé, déjà depuis longtemps. Il s’inscrit dans la volonté de saper, d’ébranler, de dessouder comme on arrache une dent l’idée de patrie française ethniquement enracinée et celle de mémoire historique nationale. Nos voisins européens connaissent le même problème mais avec moins de gravité. L’affaire de Verdun n’est qu’un épisode d’une entreprise globale qui passe aussi par la démolition de l’Éducation nationale et l’encouragement de l’immigration invasive. Essayons de comprendre cette affaire.
Un test pour voir jusqu’où ira la tolérance de l’opinion
Au départ, il y a ce rappeur d’origine togolaise qui a produit des ”chansons” non seulement antifrançaises mais aussi antisémites et homophobes, s’en prenant aux « youpins » et aux « pédés ». Mais les péchés capitaux de racisme, d’antisémitisme et d’homophobie sont parfaitement pardonnés aux Noirs et aux musulmans en général, qui bénéficient d’un privilège d’exemption leur permettant de cracher à leur guise sur les Juifs, les homos, les Blancs, la France, les femmes, etc..
Dans les paroles de ce Noir islamisé, on note l’expression : « France, ce pays de kouffars » (”méprisables mécréants” en arabe) ; ainsi que l’appel au meurtre des homosexuels :« Je crois qu’il est grand temps que les pédés périssent ». Dans le morceau « Le ghetto s’exprime », on remarque l’expression : « baiser cette conne de France ». Sans compter les incessantes allusions hostiles aux « youpins », c’est-à-dire aux Juifs.
Ce Black M., rappeur africain raciste anti-Français, musulman antisémite, « lui, et pas un autre, avait été choisi pour donner un concert à l’issue de la cérémonie internationale, en présence de François Hollande, d’Angela Merkel et de 4.000 jeunes venus de toute la France et des seize Länder allemands » remarque Solange Bied–Charreton (Valeurs actuelles, 19–25/05/2015). Le maire de Verdun, Samuel Hazard, avait, dès 2014, recueilli l’approbation de François Hollande, au cours d’une visite à l’Elysée, pour faire venir le rappeur. Il s’agit d’une provocation préméditée. Validé par François Hollande, ce choix hallucinant de M. Hazard n’est pas le fruit du hasard. Il ne s’agit ni d’une bourde ni d’une erreur de casting, mais d’un choix volontaire, d’un test. Oui, le pouvoir a voulu tester la capacité de résistance de l’opinion à une énormité, à une provoc qui franchit la ligne jaune.
D’autant que l’autre scandale était le coût du concert au bénéfice du rappeur ”franco”–togolais : 150.000 €, dont 67.000 payés par la Mission du Centenaire. Le test provocateur a été négatif : le maire a reculé et annulé le concert sous la pression des protestations dans les réseaux sociaux. Mais, obstiné, Hollande voulait quand même le maintenir ! En promettant une protection de la police (« mettre les moyens ») cette même police qui a ordre de ne pas protéger les habitants de Calais des exactions et agressions des clandestins. Cerise sur le gâteau : pour tenter de faire rétablir son concert, le rappeur ”franco”–togolais a sorti ce gros bobard : un de ses aïeux, ”tirailleur sénégalais”, aurait combattu à Verdun. Pourquoi pas à Alésia ?
L’oligarchie vertueuse contre le peuple pécheur
Intéressantes sont les réactions scandalisées du pouvoir et de l’oligarchie à l’ampleur de ces protestations populaires sur les réseaux sociaux. Mme Azoulay, ministre de la Culture, évoque, en langue de bois, le « retour d’un ordre moral nauséabond » et une « capitulation devant le FN » – alors que ce dernier ne fut pas à l’origine de la fronde sur Internet. (1) Le secrétaire d’État aux Anciens Combattants a osé parler de « préfiguration du fascisme ». Le maire de Verdun, toujours inspiré et furieux de l’échec de sa provocation, a évoqué un « déferlement de haine et de racisme » et a justifié son projet au nom d’un « éclectisme de commémoration ». Quant à l’éléphant trotskiste Cambadélis, patron du PS, il a dénoncé : « la police de la pensée du FN, de Ménard et des réacs Républicains ». Le magazine L’Obs, organe officiel de l’idéologie dominante, a déploré : « une victoire de la fachosphère ».
Autrement dit, refuser qu’un Noir musulman antifrançais, antisémite et homophobe, insulte la France et soit payé 150.000€ pour chanter ses inepties à Verdun au centenaire de la bataille, ce serait du racisme et du fascisme. On marche sur la tête ? Non : on est dans une logique étatique de sidération, de culpabilisation, de destruction de l’identité nationale très bien organisée. Avec son volet culturel et son volet migratoire et démographique (voir autre article de ce blog sur l’ethnocide français et européen).
Robert Ménard, Maire de Bézier, a, lui, compris la manœuvre : « cette idée d’un concert de rap est bien le reflet d’une réécriture de l’histoire de France que met en place l’idéologie de gauche depuis des années sous la pression des lobbies immigrés ».
Samuel Hazard a confié au Figaro : « Black M. représente la diversité de notre pays, c’est l’artiste préféré des Français en 2016, il est adulé par les jeunes ». Précision sur ce mensonge : il n’est nullement l’ ”artiste préféré des Français”, mais, comme il est Noir, militant musulman, antifrançais et antisémite, il est effectivement adulé par les jeunes arabo-musulmans et afro-musulmans. C’est pour cela qu’il a été invité à Verdun par ce collabo 2.0 de Samuel Hazard après autorisation de François Hollande.
Hélas pour eux, le peuple de souche, par l’intermédiaire des réseaux sociaux, a résisté et a fait reculer cette alliance des lobbies immigrés, des islamiques et de l’oligarchie étatique et médiatique collabos, dans cette petite affaire de Verdun mais tellement symbolique. Dans la guerre civile ethnique qui s’annonce, il faut savoir que le peuple, le vrai, aura comme ennemi l’appareil d’État et ses alliés. L’État – de concert avec les médias officiels– est en conflit avec le peuple originel ; il veut démontrer sa ”fermeté”, non pas contre les envahisseurs mais contre les résistants. L’État contre la Nation.
(1) Les protestations ont été notamment relayées par site de Boris Le Lay, militant breton, réfugié politique au Japon car condamné à deux ans de prison ferme en France par contumace pour des prétendus délits de propos racistes.
http://www.gfaye.com/verdun-laffaire-du-rappeur-black-m-une-provocation-detat/
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Fin des quotas laitiers : Philippe Loiseau dénonce cette politique criminelle (26/05/16)
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L’antisémitisme de l’extrême gauche prospère dans le silence des médias
Les dérapages antisémites de l’extrême gauche ne sont pas nouveaux mais semblent se multiplier, le dernier en date ayant eu lieu à Béziers lors d’une manifestation organisée par SOS Racisme et encadrée par le service d’ordre de la CGT, pour s’opposer au Rendez-Vous de Béziers organisé par Robert Ménard.
Cette manifestation, sous couvert « antiraciste », a tout de même réuni des adeptes de la quenelle,un membre du service d’ordre de la CGT pour qui « un bon juif est un juif mort » ! (voir le communiqué du Crif) ou encore une militante « antiraciste » elle aussi adepte de la quenelle et bien connue pour son soutien aux manifestations pro-palestiniennes. Cette dernière information a été découverte par le site de ré-information Fdesouche mais reprise dans aucun média, hormis par le CRIF dans un communiqué.
On se souvient aussi de l’affaire de la profanation du cimetière juif de Sarre-Union, très vite étouffée dès lors que les suspects et leurs accointances avec l’extrême gauche furent révélés par un article du Monde (ci-contre), mais aussi de l’agression de deux hommes de confession juive par des colleurs d’affiche du NPA un certain 1ermai 2015, qui avait donné lieu à un assourdissant silence dans les médias…
Manuel Valls a dénoncé il y a quelques jours un certain islamo-gauchisme en visant tout particulièrement Clémentine Autain, conseillère régionale Ile-de-France du Front de gauche, pour ses connivences avec les Indigènes de la République et l’islam radical. Celle-ci a menacé de porter plainte contre Manuel Valls, elle ne l’a toujours pas fait…
Cet antisémitisme, exprimé par des slogans de haine antijuive, s’était déjà tristement manifesté lors des nombreuses manifestations pour Gaza en 2014 à Paris et dans certaines villes de la banlieue Nord de Paris, auxquelles participaient de nombreux élus de gauche et d’extrême gauche. Tous sourds ?
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Responsabilisation écologiste.
La cause écologiste est la grande oubliée de cette année 2016 après une COP 21 pleine de promesses et vide d'actes concrets, et elle ne jouera sans doute pas un grand rôle dans la détermination électorale de la prochaine présidentielle, surtout si Nicolas Hulot n'y participe pas et que Mme Duflot n'obtient pas (sauf manœuvre de la droite républicaine) les signatures d'élus nécessaires à toute candidature. Tout comme elle est la grande perdante de l'actuelle confrontation autour de la loi El Khomry... Bien sûr, il y a le référendum prochain du 26 juin sur le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, mais il ne concernera que les électeurs de Loire-Atlantique et n'aura sans doute guère d'impact sur la suite des événements, chaque camp annonçant sa décision de ne pas respecter le résultat du vote s'il ne leur est pas favorable : échec programmé de la démocratie, et pas seulement locale !
Et pourtant ! Jamais la cause écologiste n'a été aussi nécessaire et les échéances aussi proches sur le plan environnemental, mais qui, dans le monde politique ou dans la société, s'en soucie ? Même les participants à « Nuit debout » ne semblent guère motivés par le sujet, certains n'ayant pas hésité à chasser de leur lieu de rassemblement le seul philosophe médiatique à se préoccuper de la cause animale et à écrire (et parler) contre le système de concentration bovine initié par la ferme des mille vaches, c'est-à-dire Alain Finkielkraut.
De plus, la semaine dernière, la « pénurie » de carburant a montré à l'envi combien il est illusoire de demander aux consommateurs de refréner leur voracité énergétique, ceux-ci se précipitant vers les stations d'essence pour remplir des réservoirs parfois déjà presque pleins, comme s'ils avaient peur de manquer de leur dose quotidienne de pétrole : d'ailleurs, c'est cette ruée qui semblait parfois confiner à une panique irraisonnée qui a véritablement transformé la prédiction de pénurie en... pénurie ! Le quotidien breton Ouest-France évoquait une multiplication par cinq de la consommation à la pompe dans certains endroits, preuve de cet emballement dément.
Sans une responsabilisation de la population, la protection et pérennisation d'un environnement naturel favorable à l'homme et à la biodiversité restera un vœu pieux, pourra dire celui qui est seulement démocrate. Mais le royaliste ira plus loin et rappellera que sans un État digne de ce nom et conscient des devoirs des sociétés et des limites de notre planète, rien ne sera possible, concrètement. Un État lui-même responsable, non seulement devant les hommes du présent mais aussi devant les générations à venir...
Mais cet État, qui ne doit pas être obsédé par l'immédiateté ni par quelque popularité électorale (dont on sait que, souvent, elle ne dure que le temps que vivent les roses et que fanent les promesses), ne peut être « seulement démocratique » : il lui fautcette forme monarchique qui inscrit le politique dans la durée et la continuité, et cette spécificité royale qui fait du souverain un « père » soucieux de la santé et de l'avenir de sa famille, et qui s'effacera, le jour venu, devant son héritier en lui transmettant l'héritage préservé et, éventuellement, agrandi et embelli. C'est cet État qui, lui-même hautement responsable devant l'histoire et les familles, pourra responsabiliser autrui, citoyens comme entreprises, autant par l'exemple que par la promotion d'un modèle de société « enraciné »...
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Attaques contre la famille : un déni d'écologie humaine
Tugdual Derville est interrogé dans Le Figaro, suite à la parution de son dernier livre, Le temps de l'Homme , pour une révolution de l'écologie humaine. Extrait :
"[...] La famille représente l'écosystème de base. Quand l'homme naît, il ne débarque pas dans la nature mais en premier lieu dans une culture, qu'on nomme maternelle, et qui commence par une culture du soin et de l'amour. Cet écosystème familial est à l'origine de toute société. Le village est une famille de familles. Le «pays», au sens de territoire de proximité, est une famille de familles de familles… Notre nation met à l'honneur le beau mot de «fraternité» dans sa devise: il manifeste combien le lien familial est la référence première de toute vie en société. Je ne nie pas qu'il puisse également être un lieu de souffrance.
Aujourd'hui, malgré les fragilisations qu'elle a subies, la famille résiste: encore 70 % des Français mineurs vivent avec leurs deux parents. C'est un repère plébiscité par les français: 80 % considèrent qu'un enfant a besoin, pour son meilleur épanouissement, de vivre avec son père et sa mère. Il n'est pas juste que les politiques érigent en modèles équivalents certains types de configurations issues d'une rupture ou d'un deuil toujours douloureux. La séparation des parents reste une source de souffrance pour tout enfant. Najat Vallaud-Belkacem peut bien dire le contraire, en laissant entendre devant des collégiens que le divorce ne les fait plus souffrir… C'est un déni d'écologie humaine.
Comme Lionel Jospin, il faut rappeler que l'humanité est faite d'hommes et de femmes. C'est cette parité fondamentale qui est à défendre. En Grande-Bretagne, il est désormais légal de concevoir artificiellement un enfant à trois parents, l'enfant d'un homme et de deux femmes, dont l'une «donne» son ADN mitochondrial. On casse un repère anthropologique structurant. La parité homme femme, que les déconstructeurs veulent abolir, doit être protégée dans l'engendrement.
La compulsion libertaire a engendré beaucoup de souffrances familiales, en ridiculisant notamment la fidélité sexuelle. Elle reste pourtant une valeur précieuse pour la majorité des français. Mai 68 a consacré la précarité affective, surtout au dépens des femmes et des enfants, laissant accroire que ses formules adolescentes comme «jouir sans entraves» ou «il est interdit d'interdire» libéraient. En réalité, la régulation des désirs, même les plus légitimes, est indispensable pour instaurer une société de confiance, de sécurité et de protection des faibles.
Je montre dans Le temps de l'Homme jusqu'où va la logique des déconstructeurs qui n'hésitent pas à plaider pour que sautent les «derniers tabous sexuels» de l'inceste à la zoophilie. Au fond, c'est l'abolition de tous les repères, l'arrachage de toute les racines et la liquéfaction de la société qu'il faudrait acter. La révolte anthropologique est légitime. [...]"
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Une université d’été pour les jeunes patriotes !
La formation est essentielle pour comprendre le monde qui nous entoure. Et il est difficile et périlleux de se la procurer soi-même.
Or, le mouvement Renouveau français (une organisation politique sérieuse, avec d’excellentes idées) propose sa traditionnelle Université d’été (où règnent moralité et bonne ambiance), qui pourra légitimement intéresser certains de nos jeunes lecteurs (ou des lecteurs connaissant des jeunes) :
« Le programme sera riche et des personnalités qualifiées interviendront (auteurs, conférenciers, etc., tels que Marion Sigaut, Thibaut de Chassey…). Participation de délégations étrangères. »
Une bonne occasion de franchir le cap du virtuel, de rencontrer d’autres jeunes partageant les mêmes aspirations, et de profiter d’une formation politique et historique de qualité !
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Ne jamais capituler face aux bolcheviks
En 1920 un vieux médecin russe réfugié en France, aujourd'hui oublié, le disait déjà : "la Révolution, c'est une psychose à répétition".
Depuis bientôt un siècle les psychotiques répètent, parfois dans le vide, parfois dans le sang, les mêmes actes, les mêmes grimaces ou les mêmes crimes, tout en prétendant toujours faire du neuf avec les mêmes vieux matériaux. La violence vient d'eux, mais ils prétendent exercer le monopole du droit de la dénoncer. Ne sont-ils pas supposés incarner le "camp de la paix"?
À noter que plus de 350 blessés chez les forces de l'ordre, cela ne semble émouvoir ni les politiciens ni les journalistes et cela laisse impunie la prétention de dénoncer une violence… "policière"
Le conflit actuellement en cours a démarré le 9 mars.
Pendant quelque trois mois la CGT aura professé pour doctrine qu'elle exigeait le retrait pur et simple d'un texte qui, entre-temps, a été discuté et copieusement amendé au parlement, au point de le rendre méconnaissable et probablement contre-productif par rapport à la nécessaire réforme du marché du travail.
À Marseille, du 18 au 22 avril, le 51e congrès de la CGT n'a pas seulement confirmé à la tête de la centrale le secrétaire confédéral Martinez : elle a également avalisé une ligne nettement plus à gauche, plus violente, nettement plus bolchevique pour tout dire, que celle vaguement ondoyante d'un Thibault ou de la direction du PCF.
Le 28 avril le Martinez se rend place de la République pour dialoguer avec les Nuit-debout. Il y reçoit un accueil mitigé. Reprenons ici le compte rendu du "Monde" : "La foule ricane, l’adhésion n’est pas immédiate. « Je me réjouis de participer à l’assemblée générale », lance-t-il." (1) Les staliniens et léninistes d'appareil ont toujours eu du mal avec les électrons gauchistes. Ils ont même inventé le concept pour stigmatiser leurs tendances à désobéir.
Le 29 mai Martinez déclare avoir reçu la veille un coup de fil du Premier ministre : "C'est quand même mieux quand on se parle, c'est ce qu'on dit depuis plusieurs mois. " Non, assure-t-il désormais, "il n'y a pas de bras de fer" entre lui et Manuel Valls.
Le 30 mai confronté à Laurent Berger son homologue à la tête de la CGT, Martinez affirme souhaiter "rouvrir des négociations avec le gouvernement sur l'article 2 de la Loi."
Le 1er juin il déclare : "Si le gouvernement, demain, dit 'on discute', il n'y a plus de grève. Que chacun prenne ses responsabilités."
Que s'est-il donc passé dans la dernière semaine de mai ?
Il serait bien hasardeux d'attribuer au gros ramollo Hollande une tenue de route un peu ferme : en réalité c'est la société française, ce sont les travailleurs eux-mêmes qui ont commencé à dire non aux mots d'ordre d'enfumage lancés par la CGT.
En fait, discrètement, le pouvoir a cédé sur une affaire essentielle pour la CGT : ce qu'on appelle le "statut" du cheminot, en cours de renégociation dans le cadre d'un nouvel accord d'entreprise et d'une convention de branches. Le ministre des Transports est allé si loin dans les concessions que le patron de SNCF-Mobilité – l'entreprise de transport – Guillaume Pépy, habituellement fort "consensuel" a menacé de démissionner, sans, toutefois, donner suite à sa colère.
Car les manifestations n'ont jamais fait le plein. On a cherché à faire peur aux Français avec la pénurie d'essence : les queues interminables aux pompes ont été occasionnées cette semaine-là, dans certains départements, précisément par la panique et non par le blocage des raffineries ; les pompistes en effet ont vendu entre 3 et 5 fois plus d'essence qu'à l'accoutumée. La grève des centrales nucléaires fut agitée 24 heures comme un faire-peur, etc. Et comme toujours les médias ont répété ce que disait l'AFP… Mais au bout du compte, rien n'a vraiment suivi. Les Français ne semblent pas encore mûrs pour le type de révolution genre "socialisme bolivarien" auquel aspirent tous les petits Martinez.
Ceux-ci demeurent dangereux et il convient toujours de s'en prémunir mais plus dangereux encore sont ceux qui leur ouvrent les portes, ceux qui les ménagent dans les médias, ceux qui guignent leurs suffrages en vue des élections de 2017.
N'oublions pas non plus le jeu très trouble de FO, dont on discerne mal aujourd'hui les objectifs spécifiques par rapport à ceux des staliniens de la CGT.
Le peuple français doit leur dire non mais il n'a pas besoin pour cela des mauvais négociateurs capitulards de la classe politique.
(1) cf. "A Nuit debout, les syndicats reçoivent un accueil mitigé".
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Boris Le Lay face au précipice économique: « préparez-vous ça va secouer, les confrontations seront identitaires »
Boris Le Lay estime que la loi travail est insignifiante dans l’effondrement monétaire qui se prépare et qui va entrainé la fin de tout ce que nous avons connu dans un gigantesque chaos. Dés début juin, l’État emprunte pour régler les salaires des fonctionnaires et poursuit ses dépenses non budgétées… L’achat de la paix sociale des « enclaves ethniques et religieuses », par l’État ne pourra plus être assuré qui va entrainer des explosions sociales et des conflits en cascades selon des lignes de fractures identitaires. Pourquoi les européens ne font plus d’enfants? Parce qu’ils n’en ont plus besoin pour assurer leur vieillesse, voilà la rançon des retraites… Au niveau international des États, notamment en Europe, seront happés… Ce sera le prix à payer pour une renaissance.
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La géopolitique : doctrines et praxis (entretien avec Pascal Gauchon)