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  • Syrie : des rebelles anti-Assad décapitent un enfant avec un couteau

    Dans le nord du pays, non loin d’Alep, un enfant a été décapité avec un petit couteau par des rebelles opposés au régime de Bachar al-Assad. Ils ont filmé la scène et l’ont publiée sur les réseaux sociaux. Le groupe rebelle a regretté une "erreur individuelle" du bourreau.

    "Nous ne laisserons personne à Handarat !". Dans le nord de la Syrie, l’avertissement est lancé par un combattant d’un groupe rebelle opposé au régime de Bachar al-Assad. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, ces rebelles montrent un enfant, capturé quelques instants plus tôt, allongé à l’arrière d’un camion. Ils le soupçonnent d’être un enfant-soldat, combattant pour les brigades Al-Qods, un groupe palestinien pro-régime.

    L’un des combattants se saisit alors de l’enfant et commence à le décapiter à l’aide d’un petit couteau. Un acte barbare souvent dénoncé par des ONG, notamment Amnesty International. En juillet, l’organisation évoquait dans un rapport les rebelles et djihadistes syriens responsables "d’une effrayante vague d’enlèvements, de tortures et d’exécutions sommaires". Dans le viseur, notamment, le groupe islamiste Noureddine Zinki.[...]

    La suite sur Valeurs Actuelles

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Syrie-des-rebelles-anti-Assad

  • MAIS QUAND ALLONS-NOUS NOUS DEBARRASSER DE CES CANCRES-LA ?

    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Le bilan du nouvel attentat islamiste perpétré contre la France est cruel : une semaine après le drame du 14 juillet, on dénombre 84 morts, 84 innocentes victimes dont, ce qui est encore plus révoltant, comme toujours, des enfants, des petits qui n’avaient rien demandé à personne et dont la disparition restera pour leurs parents, jusqu’à la fin de leur vie, une incandescente et insoutenable douleur. Et tout ça commis au nom de l’Islam, pour punir la France de ses raids aériens contre Dae’ch, en Syrie et en Irak ?

    Rien, rien ne peut justifier une haine aussi aveugle et stupide. Ces Mahométans exaltés sont tellement bêtes qu’ils tuent aussi, aveuglement, les  leurs, comme aux terrasses des cafés Parisiens lors d’une certaine tragique soirée de novembre 2015. Et avec le culot d’un Charlatan qu’on lui connait, le Premier ministre Manuel Valls nous avertit, nous prévient, il y aura d’autres attentats, d’autres victimes. La belle affaire, n’est-ce pas le rôle premier des dirigeants de mettre en œuvre TOUS les moyens de l’Etat de droit – et au-delà ! – pour garantir la sécurité des populations ? Tout a-t-il été fait depuis la première tuerie de « Charlie Hebdo », toutes les leçons ont-elles été tirées ? On peut en douter quand on constate que pendant des semaines DURANT l’état d’urgence, des files de protestataires ont pu défiler dans les rues en masses compactes ou effilochées, et occuper le terre-plein de la place de la République à Paris, sans interruption .Non toutes les mesures n’ont pas été prises, toutes les leçons n’ont pas été tirées de ces drames répétitifs et il est pour le moins curieux de voir le sieur Sarkozy se hisser sur ses talons et proposer des mesures qu’il aurait été bien inspiré de prendre lorsqu’il était aux manettes ! Car, enfin, ce conducteur du camion « fou », ce Tunisien « dépressif » Lahouaiej Bouhlel, n’est-il pas entré tout à fait légalement en France en 2008 ? Et qui était alors le Président en exercice qui prétendait lutter contre l’immigration ? Ce camionneur d’occasion n’a-t-il pas été condamné ensuite pour de menus larcins qui auraient dû justifier une incarcération ? Nous n’avons pas la mémoire courte, et si nous constatons que par laxisme idéologique les socialistes d’aujourd’hui (1) sont incapables de mettre des gants de boxe, c’est bien le leader du parti « Les Républicains », l’UMP à l’époque, qui a supprimé la double peine . C’est-à-dire qu’un condamné étranger ayant effectué sa peine de prison n’était pas expulsé vers son pays d’origine à sa sortie de l’univers carcéral.

    ÇA COMMENCE PAR FAIRE BEAUCOUP

    La liste des crimes et attentats commis sur le sol de notre pays au nom d’Allah par des Mahométans qui ont perdu les pédales, commence à être longue : «  Charlie Hebdo », supermarché casher, voiture zigzaguant dans les rues piétonnes de Dijon, chef d’entreprise décapité, passagers du Thalys attaqués, drame du Bataclan, commissariats assaillis par des forcenés, assassinat d’un couple de policiers à Magnanville et puis là, ce tragique et terrifiant « jeu de quilles » niçois, non, ça ne peut plus durer ! Comment Manuel Valls, encore lui, peut-il s’étonner d’avoir été conspué lors de la cérémonie de recueillement organisée le lundi 18 juillet, promenade des Anglais, à la mémoire des victimes ? Huées, sifflets, injures auront accompagné son bref séjour niçois. Hollande, lui, plus prudent, -« courage, fuyons »- , avait dû s’inventer d’autres obligations protocolaires…..

    IL FAUT PASSER A LA VITESSE SUPERIEURE

    Ne stigmatisons pas, ne faisons pas d’amalgame afin de préserver le « bien vivre ensemble » qu’ils disent….Certes. Mais ces tueurs issus de nos cités ou venus du Maghreb ou du Proche Orient, sont-ils confucianistes, shintoïstes, luthériens, baptistes, méthodistes, bouddhistes, hindouistes, païens, athées ? Que nenni. Ils se recommandent tous du Prophète dont ils n’ont dû conserver que les mauvaises exégèses, et commettent leurs « joyeusetés » en proférant, en général, leur cri de guerre « Allah Akbar ». Mais sommes-nous sourds et aveugles ? Il y a de nombreux musulmans atterrés, sidérés, gênés que l’on puisse les confondre avec de tels monstres. D’autant qu’ici, en Syrie ou en Irak, beaucoup des leurs tombent aussi sous les coups des terroristes islamistes dans l’interminable conflit Chiites/Sunnites. Il ne faut pas leur tourner le dos et leur dire qu’ils doivent se ressaisir et collaborer à la traque de ceux des leurs, qui, éventuellement, pourraient encore passer à l’attaque. Les israéliens – je ne juge pas le fond du problème – sont experts dans la manière de juguler au maximum les risques d’attentats. Il y a des leçons à tirer de leur comportement et de la façon dont leurs services secrets – Shin Beth, Mossad - pénètrent, infiltrent, les réseaux terroristes. (Voire l’excellent feuilleton télévisé diffusé sur Arte « Hatoufim »). Encore une fois, il ne s’agit ici que de s’inspirer des BONNES techniques du contre-terrorisme et de ne pas se prononcer sur le fond d’un dossier géopolitique extrêmement complexe.

    L’ETAT DE DROIT PEUT-IL « SE SALIR LES MAINS « ?

    A situation exceptionnelle, riposte exceptionnelle. Dans un premiers temps, tous les suspects fichés « S » devraient être assignés à résidence ou internés. Le Président Roosevelt, je l’avais dit ici même, n’avait pas hésité en Janvier/février 1942 à interner TOUS les Japonais vivant aux Etats-Unis après l’attaque de Pearl Harbour. Les USA étaient-ils un « Etat fasciste » ? Non. Ont-ils hésité à incarcérer dans de dures conditions les assassins afghans et autres membres d’Al Qaida dans leur base de Guantanamo ? Non. Expulsons-nous les étrangers justement fichés « S » ou ayant fait l’objet d’une condamnation pénale ? Non. Refusons-nous l’entrée du territoire français aux « demandeurs d’asile » venant des zones de guerre concernées ? Non. Devons-nous prendre des gants avec tous ces gens là ? Non. Pour vaincre des bêtes au dangereux potentiel, il faut provisoirement mettre l’Etat de droit entre parenthèses – nos juristes savent suffisamment bien tricoter le droit pour nous « pondre » quelques mesures juridiques compatibles avec, in fine, les canons de la « Patrie des droits de l’homme » ! – afin que nos policiers, gendarmes, militaires et magistrats aient les coudées franches pour mener à bien leurs missions sécuritaires et répressives. Si « nous sommes en guerre » comme se complaisent à le dire les excellences qui prétendent nous diriger, alors il faut faire la guerre , avec tous les moyens de force mis à la disposition de la République et que cesse cette « clownerie » humiliante pour nos soldats, qui consiste à les faire déambuler dans les lieux publics, sans qu’ils aient l’autorisation préalable d’engager le feu ou de réduire au silence, manu militari, les « jeunes » qui viennent les importuner ou les insulter. Sans aller jusqu’à employer les mesures des militaires argentins dans leur lutte contre les Montoneros et autres dissidents gauchistes d’hier, dégradantes pour notre éthique, mais extrêmement radicales ( !), nous pouvons et DEVONS passer à la vitesse supérieure.

    ET APRES ?

    L’an prochain, à pareille époque, nous serons en principe débarrassés de la clique d’incapables qui colonise l’Elysée, Matignon, les ministères et l’Assemblée nationale. La nouvelle majorité – laquelle ? – sera-t-elle à la hauteur du rendez-vous crucial que la nation lui aura fixé ? C’est tout l’enjeu des futures élections présidentielles et législatives. En attendant, gardons-nous de toute psychose, continuons à vivre normalement, mais soyons plus imaginatifs que les terroristes, tentons d’anticiper leurs mauvais coups et restons sur nos gardes !

    (1) A noter qu’en 1956, c’est un gouvernement à dominante socialiste qui a donné les pleins pouvoirs à l’armée pour gagner « la bataille d’Alger ». Question réglée en quelques mois par les soldats du général Massu…

     
  • Trois militaires français tués en Libye (Add.)

    RIP

    Plus d'infos à suivre.

    Selon 20 minutes

    "L’infomation n’a pas été confirmée par le gouvernement. Deux soldats français auraient été tués alors qu’ils se trouvaient à bord d’un hélicoptère abattu dimanche par une milice djihadiste en Libye, selon l’agence de presse AP, citée par le New York Times (...) 

    L’attaque a été revendiquée par une milice qui se fait appeler « la brigade de défense de Benghazi (...)

    le ministère de la Défense a refusé de commenter les faits, les informations sur les forces spéciales étant normalement classées secret défense".

    Selon le Figaro

    "Cette annonce de la mort de trois sous-officiers intervient alors que le porte-parole du gouvernement français avait confirmé ce matin sur France Info la présence de forces spéciales françaises en Libye pour lutter contre les djihadistes." 

    Le communiqué de presse du ministre de la défense

    "Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, déplore la perte de trois sous-officiers français décédés en service commandé en Libye.

    Il salue le courage et le dévouement de ces militaires engagés au service de la France qui accomplissent, tous les jours, des missions dangereuses contre le terrorisme.

    Le ministre adresse à leurs familles et à tous leurs proches l’expression de ses condoléances, de sa tristesse et de tout son soutien. Il les assure de la reconnaissance de la Nation".

    Lahire

  • Dislocation de l'unité nationale

    Avant d'évoquer la situation de la Turquie(1)⇓, certes inquiétante, on se préoccupera d'abord ici de la déliquescence de la France. On peut bien déplorer, en effet, condamner, tonner contre, les huées infligées aux pouvoirs publics et d'abord à Manuel Valls par la foule niçoise ce 18 juillet. On doit cependant, d'abord, comprendre la situation dans laquelle s'enfonce la nation dans son ensemble. Triste condition que celle de la ville dont le prince est un Hollande, resté courageusement éloigné ce jour-là de la foule des victimes, rentré directement du festival d'Avignon.

    Lamentable bouffon, ce personnage, faut-il le rappeler, représente notre pays à l'étranger. Le moins que l'on puisse dire est qu'il n'en relève pas le prestige chancelant.

    Et c'est bien lui qui porte la responsabilité principale de toute l'aggravation des maux qui nous affligent. Y compris un terrorisme islamiste avec lequel en effet nous sommes en guerre.

    L'unité nationale s'était manifestée face au terrorisme depuis janvier 2015 lors de l'immense rassemblement, soutenu par le monde entier, au lendemain des attentats criminels contre les bureaux de Charlie Hebdo et l'Hyper Casher. La cohésion du pays s'était vue renouvelée en novembre face aux attaques contre le Bataclan, les bistrots de Paris et le Stade de France.

    Aujourd'hui on doit observer que cette unité civique se disloque.

    Justes ou injustes les huées de Nice ne font qu'en témoigner.

    Le fondateur de la cinquième république formula un jour la définition du rôle ingrat, dans le système qu'il avait institué, du premier ministre. Il faut, disait-il, qu'il dure et qu'il endure. Chef du gouvernement, en théorie du moins, il fait surtout fonction, dans la pratique, de paratonnerre de l'impopularité inhérente au véritable pouvoir d'État, celui du président.

    Or l'actuel monarque tout en conservant ses habits boudinés de chef d'État, intrigue, jour après jour, d'une manière proprement pathétique, en vue de son improbable réélection en 2017. Tous les coups bas lui semblent permis, à commencer par ceux qui détournent la colère légitime des gens sur son premier ministre. Il le tire vers le bas alors que les sondages le désignent en fait, aujourd'hui encore, comme son principal concurrent au sein même du créneau de gauche qu'il s'est choisi, celui d'une social-démocratie assumée pour l'un, caméléonesque pour l'autre.

    La dérive des institutions aggrave elle aussi la crise. Les conséquences du quinquennat, la mise en place des fameuses primaires faussement imitées des États-Unis, les investitures centralisées en vue des législatives, créent mécaniquement un effet de surenchère au sein de ce qui tient lieu de droite.

    <p">Au stade actuel et en lui-même cet aspect pourrait certes plaire à tous ceux qu'inquiète la récurrente tendance de la droite à se défaire de ses engagements : les rares Français qui s'intéressent encore à l'Histoire ne peuvent ignorer le malaise qui s'instaura dès 1815 entre les Bourbons restaurés et les héros de la Vendée (2)⇓. Et on trouvera le même phénomène au fil des décennies, des régimes, triste litanie des promesses non tenues et des redressements manqués.

    Hélas aujourd'hui le concours de beauté droitière qui se prépare pour l'automne reste dans le flou, sauf sur un point : ils se disent presque tous d'accord pour considérer que la France est en guerre avec l'islamisme djihadiste. Mais aucun ne semble encore en mesure de dire ce qu'il faut penser vraiment de l'islamisme. Leur guerre restera donc virtuelle, leurs armes seront chargées à blanc, et leur ambition de "déradicaliser", comme ils disent, les extrémistes, relèvera longtemps encore du charlatanisme et de la dérision.

    La cinquième république a sans doute permis, depuis 1958, en bien comme en mal, aux équipes gouvernementales de gouverner, grâce à l'impopulaire article 49-3 de la constitution. Dernier verrou avant le déluge, il ne resterait plus qu'à l'abroger et le chaos deviendrait total. On semble vouloir s'en rapprocher.

    Cette fin de cycle ne doit pas nous réjouir. Elle appelle clairement ceux que ne laisse pas indifférents le sort de la cité à penser désormais en termes de reconstruction.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. ce à quoi votre Insolent s'emploiera dans sa prochaine chronique.
    2. cf. "La Cause des Blancs" Tome IV de l'Histoire de la Vendée militaire de Crétineau-Joly ed. Trident.

    150704"La Faucille et le Croissant"
    Islamisme et Bolchevisme au congrès de Bakou

    présenté par Jean-Gilles Malliarakis
    ••• ce livre de 225 pages au prix de 20 euros port gratuit est disponible aux Éditions du Trident
    vente par correspondance 39 rue du Cherche Midi 75006 Paris tel 06 72 87 31 59

    •••On peut le commander  :
    - en ligne sur la page catalogue des Éditions du Trident en réglant par carte bancaire
    - ou par chèque en téléchargeant un bon de commande

  • Meurtres et crimes en permanence avec les djihadistes.

    Dr Bernard Plouvier

    L’avantage que les badauds tirent de l’immigration-invasion musulmane est évident : pas un jour sans ses viols, pas un jour sans un « surinage » d’Européen(nes), au nom d’allah, le tout-puissant. Rien qu’en France et pour la seule journée du 19 juillet, on relève sur les blogs du Net 4 Européens (un homme et trois femmes et jeunes filles)… pour les cas répertoriés, car on sait l’extrême discrétion des media domestiqués.

    Pour qui sait décrypter l’information des réseaux sociaux, il est évident qu’une ou plusieurs jeunes filles violées par « de jeunes lycéens » ont toute (mal)chance de l’avoir été par des fruits pourris de l’immigration africaine (noire et maghrébine), turque, syro-irakienne, afghane etc. De même, les Européens poignardés le sont généralement par d’honorables islamiques et la probabilité est de 100% quand il s’agit de femmes « surinées » en raison de « l’impudicité de leur tenue ».

    Car nos honorables islamistes, si rudes avec leurs femmes et si doués pour les viols en tournante (hétéro-, mais aussi homo-sexuels, en dépit des avis contraires du coran : l’actualité allemande, scandinave et française l’a démontré), ont des vapeurs dès qu’ils voient une cuisse tant soit peu dénudée ou une poitrine féminine un peu trop décolletée. Un seul remède pour ces puceaux du regard : le retour dans le Dâr al-Islam, bref dans leurs gourbis.

    Là où l’Européen sourit un peu, c’est lorsque sur le Net, il apprend qu’à Toulouse, Lille, Marseille ou Montpellier, c’est un honorable narco-trafiquant dévoué à l’islam, qui vient de se faire canarder à la « kala. », dans le cadre d’un « règlement de comptes ». C’est toujours plus efficace que notre Justice.

    Entre deux fiestas islamiques : soit les attentats où l’on atteint voire dépasse la centaine de morts et où l’on double le score en blessés, l’on est sûr, en Europe aveulie (et la France occupe la tête du Hit-parade de l’abjection), d’avoir sa pâtée quotidienne de tueries islamo-immigrées et de viols de même origine.

    À quand la réaction ? Parce que nous sommes encore largement majoritaires. La substitution de population ne se fera pas avant 30 à 50 ans (surtout si ces dames islamo-immigrées prennent des goûts européens en matière de fécondité). Alors, pourquoi ne pas agir dès à présent ? Militer dans un parti populiste, dit-on… avec les scores électoraux qu’ils traînent, c’est d’une efficacité douteuse, tant que l’économie ne vole pas en éclats.

    L’exemple de Béziers et de sa milice d’autoprotection est bien plus intéressant. Causer, s’indigner, militer, pourquoi pas. Agir, c’est mieux. Lorsque les gouvernants trahissent les intérêts de la Nation, celle-ci a un Droit à l’insurrection. Vis-à-vis de sa descendance, ce Droit devient un devoir.    

    http://www.hautetfort.com/admin/posts/post.php?blog_id=156504

  • Intervention de Marion Maréchal-Le Pen sur la prolongation de l'état d'urgence

  • En finir avec le règne du hashtag mobilisateur et de la résonance émotionnelle

    Par Anne-Sophie Letac

    Une très belle réflexion, dans une tribune d'hier sur Figarovox, qui confirme en termes vivants et avec profondeur ce que nous-mêmes écrivions ce 18 juillet. Anne-Sophie Letac y constate que les médias en général et davantage encore les réseaux sociaux servent de caisse de résonance aux attentats. Le risque est alors grand de suivre la « voie étroite et faussement vertueuse de l'indignation et de l'émotion collective ». Nous n'avons rien à ajouter à cette très exacte analyse. LFAR   

    En 1973, le premier film de Steven Spielberg, le thriller allégorique Duel, mettait en scène un camion semi-remorque personnifié par ses gros phares globuleux, qui poursuivait sans visage ni raison la voiture d'un voyageur de commerce au nom métaphorique, David Mann, afin de l'écraser. Mann, l'Homme, faible et sans défense, se trouvait confronté à une version déshumanisée et arbitraire du mal, dont il finissait par triompher dans une confrontation directe avec la machine, le David à la petite voiture rouge acceptant le duel et projetant dans l'abîme le Goliath de tôle et d'acier. Dans l'attaque terroriste de Nice, le camion criblé de balles et l'homme abattu ne sont en revanche qu'un triomphe piteux sur la machine aveugle, puisque le camion frigorifique, version quatre saisons et maraîchage niçois de Duel, lancé par la volonté démoniaque d'un conducteur parfaitement identifié, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, a réussi à broyer les os de 84 êtres humains. Pourtant, Duel a quelque chose à voir avec cette épouvante. Le choix du camion relève certes en partie d'un terrorisme «artisanal», d'une réponse à l'injonction de l'Etat islamique de tuer les «méchants et sales Français» de « n'importe quelle manière », y compris en les égorgeant au couteau ou en les écrasant en voiture. Mais sa transformation en machine de mort prouve aussi que le terrorisme islamiste appartient pleinement à la civilisation technologique et déshumanisante que dénonçaient Spielberg dans Duel ou Georges Lucas dans l'un de ses premiers films, THX1138. La machine porteuse de progrès retournée contre l'homme, voici ce qu'incarne l'attentat de Nice.

    Si la technologie nourrit généreusement le terrorisme, celui-ci est aussi enkysté comme un parasite dans une civilisation de l'image dont nous maîtrisons aussi mal les conséquences que celles du nucléaire. L'attentat terroriste est conçu pour être vu et filmé, ou du moins pour que ses effets le soient, et nous obéissons docilement à cette injonction implicite. Les journaux sont pleins d'images de badauds qui « smartphonent » l'horreur. Le téléphone qui filme un être humain en train de mourir ou une panique de rue pose la question morale de l'obscénité du geste, la question juridique de la non-assistance à personne en danger, mais aussi plus froidement la question de la complicité inconsciente de toute une civilisation. Le rituel d'après attentat est sinistrement bien rodé : les réseaux sociaux transmettent rapidement les informations, partagent les vidéos amateurs, les avis de recherche et autres safety check, laissant les médias traditionnels pédaler derrière. L'onde de choc se propage, générant l'effroi et son corollaire, l'empathie, la résonance compassionnelle, le règne du hashtag mobilisateur.

    En effet, la compassion est mise en scène selon un rituel qui crée, à peine les traces de sang effacées, des lieux de mémoire instantanés. L'émotion collective est canalisée par des fleurs et des bougies, des cellules psychologiques, des marches blanches. L'exigence d'immédiateté conduit au pire : les journalistes interviewent des gens qui viennent de perdre leur enfant, on emploie l'horrifiante expression « commencer à faire son deuil » associée à « se reconstruire » quelques heures après le drame, ou celui de « tragédie » (qui renvoie à une situation indépendante de la volonté humaine) au lieu de l'approprié « crime de masse ». De manière révélatrice, on confond systématiquement le choc immédiat et le traumatisme, syndrome de longue durée et imperceptible dans l'instant. Parce que c'est télégénique, les victimes se doivent d'être immédiatement « traumatisées », alors que le vrai traumatisme ne survient, que le vrai deuil ne se vit, on le sait fort bien, que des mois plus tard, dans l'indifférence générale. L'obscénité des intérêts financiers est à peine masquée : un représentant des hôteliers de Nice affirme ainsi que continuer à faire du tourisme est un acte citoyen, des experts psychiatres crédibilisent l'inanité de l'analyse instantanée. Les grandes chaînes d'information bavardent, relayant sans filtre le frère tunisien qui dédouane le meurtrier, les voisins plus sceptiques mais pas plus crédibles, ou l'avocat de l'épouse commis d'office pour la défendre.

    L'omniprésence de l'image, la cacophonie de la parole nous intiment de regarder l'événement comme on visionnerait un film d'horreur, et de le mettre à distance aussi rapidement qu'il nous a été présenté. Il ne nous laisse, si nous ne nous en défendons pas, que la voie étroite et faussement vertueuse de l'indignation et de l'émotion collective. Assuré que l'indignation est « unanime », que l'hommage est « pudique », que les badauds sont « bouleversés » et que la terreur « n'épargne pas ceux qui l'ont côtoyée » (sic), le spectateur flotte dans une téléréalité impitoyable qui empêche de nommer l'ennemi. Ainsi, encore plus téléréel que nous, encore plus immédiat, vient d'apparaître sans crier gare le fast muslim, le radicalisé à grande vitesse, qui à peine la dernière pute baisée et le dernier verre avalé, rachète instantanément sa vie par un meurtre de masse.  

    Anne-Sophie Letac

    Agrégée d'histoire, ancienne élève de l'Ecole normale supérieure, Anne-Sophie Letac enseigne la géopolitique en classes préparatoires au Lycée Lavoisier et à Intégrale. Elle anime le blog La passoire et les nouilles et tient une chronique sur FigaroVox.  

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/