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  • Dans le nouveau numéro de Terre et peuple magazine : un entretien entre Pierre Vial et Roland Hélie

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    Pierre Vial : Roland, nous nous connaissons depuis longtemps et nous travaillons ensemble d’une façon qui me paraît exemplaire car basée sur la confiance et une communauté de pensée. Tu diriges, entre autres activités, la revue Synthèse nationale, dont le titre est tout un programme puisqu’elle accueille divers rédacteurs qui, au-delà de leur profil spécifique, ont en commun leur attachement viscéral à ce que Saint-Loup appelait « les patries charnelles ». Peux-tu nous en dire plus ?

    322495870.jpgLa revue Synthèse nationale a été créée en 2006. Cela fait donc dix ans que nous nous battons pour que les différents courants nationalistes et identitaires marchent dans le même sens. Au début, ce n'était pas évident. Surtout lorsque l'on se souvient des divisions "historiques" qui existaient entre les uns et les autres. Et pourtant, lors de nos nombreux colloques et réunions, nous avons invité la plupart des organisations a se retrouver sur les mêmes tribunes et, petit à petit, les querelles du passé se sont estompées. Il en a été de même dans les colonnes de la revue. Nous ne demandons pas aux nationalistes et aux identitaires de s'unir, ni même de se rassembler, nous les invitons seulement à coordonner leurs actions. Ce qui serait déjà pas mal.

    Vu la situation dramatique dans laquelle la France et l'Europe sont plongées, pour notre camp l'heure ne doit plus être celle de la discorde mais bel et bien celle de l'offensive. "Pour une offensive nationaliste et identitaire" sera d'ailleurs le thème de notre Xe journée annuelle qui doit se tenir à Rungis, près de Paris, le dimanche 2 octobre prochain.

    Je profite de l'occasion que tu me donnes, Mon Cher Pierre, pour remercier l'association Terre et peuple, qui dès le début a compris le sens de notre démarche, pour l'aide efficace qu'elle nous a toujours apportée.

    PV : Quand je parle de Front des Patriotes, je souhaite inciter tous ceux pour qui la patrie, la « terre des pères », est la meilleure des causes, à regrouper, autant que faire se peut, leurs efforts, leurs énergies, leurs espérances. Qu’en penses-tu ?

    C'est exactement le sens de notre démarche. Jamais nos idées ont été aussi "dans le vent". Depuis des décennies les nationalistes répètent inlassablement que la politique menée par les partis du Système devait mener immanquablement à la catastrophe. Pendant longtemps, nous n'avons pas été entendus. Et aujourd'hui, alors que la situation dégénère à grande vitesse, nos compatriotes se rendent compte de la véracité de nos dires. Nous ne pouvons que nous en réjouir.

    Cela étant dit, la poussée de nos idées est beaucoup plus due à la radicalisation d'une partie de plus en plus importante des Français qu'à une quelconque dédiabolisation. Ce n'est donc pas le moment de flancher. Plus que jamais un Front des patriotes tel que tu le préconises est nécessaire. Un Front ne signifie pas une fusion mais une unité d'action.

    PV : Quelles sont, selon toi, dans le monde où nous sommes, les principales urgences ?

    Le choix est simple. D'un côté nous avons le mondialisme qui consiste à vouloir détruire toutes les identités, nationales, civilisationnelles et même sexuelles (comme on l'a vu avec la théorie du genre) afin de transformer le monde en un vaste marché aux dimensions planétaires dans lequel l'homme ne serait plus qu'un consommateur servile juste bon à enrichir les multinationales apatrides. De l'autre, nous avons les peuples qui veulent garder leurs libertés et leurs identités.

    Bien sûr, l'immigration et l'islamisation qui en découle peuvent apparaitre comme le principal danger qui menace notre civilisation. Mais il ne faut pas oublier que celles-ci ne sont que la résultante du brassage de populations orchestré par les mondialistes. Il ne suffit pas de s'attaquer au effet, il faut détruire les causes. Or, si l'on veut arrêter le grand remplacement auquel nous assistons, il faut abattre le Système qui le suscite. Le combat contre le mondialisme est, à mon avis, la priorité absolue.

    PV : Comment vois-tu l’avenir ?

    Si nous continuons le combat, c'est que nous sommes animés par l'optimisme. Nous devons en permanence éloigner de nous le désespoir qui est, en substance, le pire de nos ennemis...

    Je ne prendrai qu'un seul exemple : cette année, 2016, marque le soixantième anniversaire de l'insurrection patriotique de Budapest en 1956 contre le régime communiste qui accablait alors la Hongrie. Cette insurrection héroïque fut impitoyablement écrasée par les soviétiques en quelques semaines. Croyez-vous que les nationalistes hongrois, alors que leur mouvement était en pleine débâcle et que leur pays subissait une répression épouvantable, s'imaginaient un seul instant que, soixante ans plus tard, la Hongrie serait à l'avant garde du combat pour la résurgence européenne ? Certainement pas. Et pourtant, c'est ce qui arrive aujourd'hui.

    Dominique Venner nous a enseigné que l'inattendu était une constante en politique et Charles Maurras que le désespoir était la pire des sottises. Voilà une belle synthèse...

    PV : Merci Roland. Il est clair que nous allons continuer le combat côte à côte.  

    Le n°68 de Terre et peuple magazine

    Pour le commander cliquez ici Solstice d'été, 52 pages, 8 €

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/07/19/dans-le-nouveau-numero-de-terre-et-peuple-magazine-un-entret-5827834.html

  • Isabelle Collin - Propositions en faveur de la liberté scolaire

  • Visages de la pauvreté rurale : « Ils essaient de survivre par leurs propres moyens »

    A Maupas et à Vic-Fezensac, les bénévoles de la Croix-Rouge sillonnent la campagne du Gers à bord d’un bus pour ceux qui n’ont rien et demandent peu. Ils croisent les visages de la pauvreté rurale, accompagnés de handicaps, de tutelles, ou de maladies mal soignées.
    « Ils ne se rendent pas compte… Je ne suis pas raciste, mais faut qu’ils nous aident plus, les Français… » 
    Les fenêtres, le pull et la dentition de Paul Dupouy laissent passer les courants d’air. L’aide-ménagère qu’entendait envoyer la mairie de Maupas (Gers), elle, n’a jamais passé son seuil. Ce n’est pas à 93 ans qu’il laissera quiconque mettre le nez dans ses affaires !
    Il faut dire qu’il y en a, des petites bricoles récupérées, recyclées, empoussiérées, dans la salle à manger de son ancienne ferme au confort moderne années 1950. L’intérieur de la cheminée fait office de sèche-linge. Un transat de jardin sert de canapé, et la table plastifiée de rouge, de réfrigérateur à l’air libre où les fourmis se ravitaillent en file indienne.
    « Un moment que je vous ai pas vu… Ça va ? » Annie Dupeyron, une « jeunesse » de 75 ans, bénévole à la Croix-Rouge, est venue jusque chez l’ancien viticulteur, lui apportant un colis alimentaire et sa présence, en ce matin de la fin mai. Depuis trois mois, un camion de l’association sillonne la campagne du Gers à la rencontre de ceux qui n’ont rien et demandent peu. Il ne s’agirait pas que cela se sache…
    Paul Dupouy se contente de 700 euros de retraite agricole, ce qui a transformé en casse-tête le remplacement récent de sa guimbarde hors d’âge. « La farine… Je m’en sers pas, gardez, vous la donnerez à d’autres. Le chocolat en poudre, oui, ça, ça plaît aux petits du coin. » 
    L’inventaire des provisions ne le passionne pas. Plutôt que des spaghettis, Paul Dupouy, habitué aux haricots verts du jardin, attend une oreille bienveillante.
    Plus un seul voisin avec qui commenter le rugby 
    Pour raconter qu’il n’entend plus son téléphone. M. Dupouy n’est pas sourd. C’est la sonnerie, un petit gazouillis, comment voulez-vous ? Ces gars du foot, qui s’effondrent, maintenant, dès qu’on les frôle. Il les mime, les bras en croix. « Nous, on recevait un coup de pied, on essayait de le rendre. » Plus un seul voisin avec lequel commenter les résultats du rugby dans Sud-Ouest. « Les copains de l’école, ils sont morts jeunes, dans les 80 ans. » 
    Les nouveaux arrivants sont loin. Et pas comme ceux d’avant. Ils ne le demandent pas, mais M. Dupouy leur arrose tout de même les pots de fleurs quand ils partent à la mer. Une heure a passé, Annie Dupeyron file. Paul la salue devant l’indescriptible fouillis de sa grange. « Comme ça, au moins, j’aurai vu du monde ce matin. »
    A Maupas (200 habitants), trois personnes, toutes au moins octogénaires, bénéficient de la tournée « Croix-Rouge sur roues », cofinancée par la Fondation PSA et les collectivités locales. Le gros camion blanc se gare devant la mairie, puis une petite voiture dessert les maisons. Plus pratique dans les chemins creux. Plus discret, surtout.
    « Ils essaient de survivre par leurs propres moyens » 
    Des personnes âgées, ou des mères seules, de plus en plus: cela interpelle les bénévoles, qui décrivent les frigos vides, le liquide vaisselle qu’il faut économiser, les rares heures d’intérim, les nombreuses heures de « tondeuse » ou de ménage « au black », si les voisines veulent bien garder le petit.
    « Si on ne va pas les voir, ils ne feront pas le pas. C’est une éducation, pas plus mauvaise que celle d’aujourd’hui, ils essaient de survivre par leurs propres moyens », dit le maire de Maupas, Michel Dayman. En tenue de chasse, devant de vieilles portes reconverties en panneaux électoraux, l’élu évoque des administrés toujours plus âgés, aux retraites indigentes (« Surtout les pensions de réversion »), leur isolement, l’absence de transports en commun.
    Il y avait bien le car, à une époque, pour le marché d’Eauze. Mais c’est si vieux qu’il ne sait plus trop à quand cela remonte. Le bourg le plus proche est à 10 kilomètres, la ville à 40.
    « Les roues », comme on les appelle, coûtent moins cher à la Croix-Rouge et dévorent moins de bénévoles, surtout, qu’une antenne associative. Elles permettent de mailler ce département étendu. L’ouest surtout, où la rareté de l’activité engendre une forte précarité, et la déficience des transports un grand isolement, dès lors que la voiture devient une charge financière insupportable.
    « On est appelés de partout », s’inquiète Marie-José Lier, responsable départementale de la Croix-Rouge, qui fête ces jours-ci ses 150 ans. La demande d’aide s’accélère depuis trois ou quatre ans, et plus encore ces derniers mois. Il faudrait un deuxième camion, d’autres mains… 
    Une fois par semaine, la Croix-Rouge vient àˆ la rencontre de Paul Dupouy pour rompre l’isolement et lui amener un colis alimentaire. Une fois par semaine, la Croix-Rouge vient àˆ la rencontre de Paul Dupouy pour rompre l’isolement et lui amener un colis alimentaire.
    Dix tournées ont été dessinées après un patient repérage auprès des assistantes sociales, médecins, infirmières et autres associations. Les maires, eux, « ne sont pas toujours pressés de reconnaître qu’il y a de la précarité dans leur commune », glisse Mme Lier. Question d’image. Si « le colis fait venir », c’est finalement l’écoute qui est la plus appréciée.
    Les trois bénévoles du camion y sont formés : « Ce n’est vraiment pas un bibliobus ! Les gens qui ont peu l’occasion de parler lâchent tout devant nous, comme chez le psy. Les assistantes sociales, elles sont submergées, elles n’ont plus ce temps-là. Et puis, elles provoquent parfois un mouvement de recul. Avec nous, le rapport est différent. » 
    Avant la distribution des colis, il y a toujours un petit café-gâteaux secs. Le camion s’est garé, derrière la mairie, loin des regards, à Vic-Fezensac, bourgade gasconne à une trentaine de kilomètres d’Auch. Les bancs en bois du hall de la mairie accueillent les premières confidences des visiteurs, boisson chaude en main, avant même qu’ils ne pénètrent dans une salle qu’aucun panonceau ne distingue.
    Un deuxième bénévole y poursuit le dialogue. Quelle est leur situation administrative ? Médicale ? Ont-ils fait valoir leurs droits ? Savent-ils où trouver gratuitement des vêtements pour les enfants ? Défilent les sigles, RSA, CMU, AAH, CDD… Les humiliations, les découragements, les angoisses. Les colères, aussi.
    « C’est pas des mains de feignant » 
    « Monsieur est parti, il m’a laissée avec les deux enfants de 3 ans et 19 mois ! », jette Laetitia, 30 ans, à peine assise. Elle semble toute maigre dans un gros sweat turquoise. Comme les autres bénéficiaires, elle témoigne anonymement. « Comme il a l’AAH [Allocation adulte handicapé], on m’avait fait sauter mon RSA. Maintenant, j’ai plus rien. Ici, y a pas de travail, pas d’intérim. Rien. » 
    Et puis, confie-t-elle plus tard, l’assistante sociale appelle bien souvent pour demander comment elle s’en sort. « Est-ce qu’ils vont pas me ramasser les petits ? » Elle est venue avec son voisin, Stéphane, bientôt 50 ans, un costaud en blouson Harley Davidson qui jauge les provisions offertes. « Ils ne se rendent pas compte… Je ne suis pas raciste, mais faut qu’ils nous aident plus, les Français… »
    Trois CAP, un boulot à 2.000 euros dans la pose de caméras vidéo, quatre enfants, tout roulait jusqu’à un grave accident de moto, suivi d’un cancer et d’une pension handicapé de 771 euros. Sa femme est partie avec « un qu’a des sous ».« Au 20 du mois, il n’y a plus rien. Je me bats pour manger. Un truc de fou ! Ici, je suis regardé comme un feignant alors que j’ai toujours bossé ! »
    Il tend ses mains. « C’est pas des mains de feignant ! » Quatre ans qu’il « descend », dit-il. « Une fois, j’ai mendié mon essence dans une station-service d’Auch. Oh, putain, la honte, j’étais tout rouge. J’ai eu plus, j’ai été remplir un Caddie à Aldi et acheter des McDo pour les enfants de Laetitia. »
    « C’est la spirale du chômage et de l’isolement » 
    Et tous ces couples qui ont fui la ville, ses loyers exorbitants, parce qu’ils ne s’en sortaient pas, dans l’espoir, le fantasme, d’une vie de peu à la campagne. « Ils se retrouvent dans des logements inadaptés, à se ruiner en chauffage dans des maisons pleines de courants d’air, déplore la Croix-Rouge. Les frais d’essence triplent, ils ne trouvent pas de travail, doivent vendre la voiture, c’est la spirale du chômage et de l’isolement. Certains doivent nous demander d’amener leurs enfants à l’école… »
    Arrivent Lucile et Cyril, la timidité de leurs 20 ans, un bébé qui gigote dans la poussette. Lui « fait » un smic à la déchetterie. Mais il faut rembourser la voiture, et le reste. « On s’est plantés dans le mur. On était partis vivre à la campagne. Le déménagement, déjà, c’est la claque. Et puis la maison s’est effondrée. » Les voilà chez un oncle. Lucile sourit. « Je sais que mon fils va pouvoir manger, même si on n’a pas de sous. Franchement, je vous remercie. » Cyril, lui, a rechigné à s’extraire de la voiture. Mais il quitte la salle requinqué. « On va s’en sortir ! »
    Source

  • ÉDITORIAL de L’Action Française 2936 : LA DÉMISSION DU PAYS LÉGAL

    « Ce qui nous menace, c’est la montée des populismes » : les Français étaient dûment alertés par le chef de l’Etat en personne, au cours de son traditionnel entretien du 14 juillet, sur les dangers pesant sur eux. C’était quelques heures avant qu’une Chance pour la France « radicalisée » ne participe à sa façon à la fête nationale en déboulant au volant de son camion sur la célébrissime Promenade des Anglais, à Nice, massacrant quatre-vingt-quatre promeneurs — bilan encore provisoire à cette heure.

    Certes, Hollande avait consenti du bout des lèvres que « la menace terroriste n’est pas moins importante », mais Valls n’a-t-il pas prévenu les Français dès janvier 2015 qu’il faut désormais s’habituer à « vivre avec » ? C’est lassant de devoir toujours se répéter. Proroger l’état d’urgence après le 26 juillet ne servirait donc à rien. A minuit, le discours avait changé.

    LA COLÈRE DU PAYS RÉEL

    Le cérémonial est désormais bien rôdé. Une intervention télévisée en pleine nuit, le cheveu brossé de frais en arrière et la mine endeuillée, le soutien, y compris financier, assuré aux familles des victimes et aux blessés (après la gestion sociale du chômage, la gestion sociale du terrorisme), l’annonce de (la prorogation de) l’état d’urgence, l’appel à l’unité nationale et à des réactions dignes, puis un déplacement sur les lieux du massacre, Hollande, Valls, Cazeneuve, dans l’ordre ou le désordre, chacun courant sa longueur dans ce tiercé funèbre, avec pour seule préoccupation d’éviter tout trébuchement puisque, de toute façon, il faut s’habituer à vivre — et mourir — « avec » !

    Sauf que cela ne marche plus. Valls et les membres du gouvernement se sont fait copieusement huer par nos compatriotes, sur la Promenade des Anglais, lundi, au cours de l’hommage national. « Indigne ! », s’est exclamé notre donneur professionnel de leçons, avec le regard hébété d’un Ceausescu soudainement conspué par la foule. Le pays réel a osé contester son autorité ! Hollande a eu raison de nous prévenir : « Ce qui nous menace, c’est la montée des populismes ».

    PASSIVITÉ ET SOUMISSION

    Devant le trop-plein de cadavres, les Français ne tolèrent plus qu’on se moque d’eux. Car, pour être Churchill, il ne suffit pas de déclarer à nouveau, cette fois dans Le Journal du dimanche (17 juillet) : « Je dois la vérité aux Français : le terrorisme fait partie de notre quotidien pour longtemps ». Les larmes et le sang que Valls nous promet ne sont pas ceux que la lutte apporte avec soi : ils sont les fruits de la passivité et de la soumission, l’honneur en moins. Son seul objectif ? Réussir jusqu’au printemps 2017 à dédouaner l’exécutif des prochains carnages. Les appels à la cohésion et à l’unité nationales de Hollande sont de la même eau : entacher moralement toute critique de l’inaction gouvernementale. Une instrumentalisation politicienne du patriotisme qui donne la nausée. Le roi est nu désormais. Et la colère monte.

    Car ce sont bien les mots de passivité devant l’ennemi et de soumission aux événements qui viennent à l’esprit quand on entend Valls donner des leçons de stoïcisme au pays réel pour mieux réserver son air martial — ne sommes-nous pas en guerre ? — non pas aux islamistes présents par milliers sur le territoire national ou aux délinquants étrangers encore plus nombreux, mais à ceux qui oseraient critiquer l’action de l’exécutif. « Je ne veux pas de polémiques inutiles », a-t-il asséné. Se croit-il le vizir du nouveau sultan de Turquie pour « vouloir » ou « ne pas vouloir » ce qui relève encore, du moins en France, de la liberté d’expression et de la presse ? Quant à son autorité morale, qu’en reste-t-il avec son refus de prendre les mesures qui s’imposent en termes de fermeture des frontières, de déchéance de nationalité, d’expulsion des délinquants étrangers — le cas de Nice —, de binationalité, de réforme du renseignement et de renseignement pénitentiaire — un « plum-pudding  » pour le très compétent Cazeneuve — de traitement des radicalisés, — la calinothérapie ne suffit manifestement pas — ou de surveillance efficace des sujets à risque, sans compter les retours de Syrie ? Depuis l’affaire Merah en 2012, tous les terroristes sont des Chances pour la France. Ce n’est pas nous qui le disons : ce sont les faits.

    LA LOURDE RESPONSABILITÉ DE SARKOZY ET HOLLANDE

    Ce terrorisme islamiste sur notre sol est la conjonction d’une politique étrangère criminelle, dont Sarkozy et Hollande partagent la lourde responsabilité, et d’une immigration incontrôlée, qu’ils ont favorisée en même temps que le communautarisme islamique. Comment ne pas être indigné de voir Sarkozy, le 15 au soir, à la cathédrale de Nice, lui qui, en tant que ministre de l’intérieur, a supprimé la prétendue double peine, ce qui fait de la France un sanctuaire international pour les racailles, dont le tueur du 14 juillet, puis organisé, en tant que président de la république, l’invasion migratoire de la France et la déstabilisation de la Libye, avant de soutenir celle de la Syrie ? Faut-il rappeler qu’il a toujours publiquement regretté que la France n’ait pas participé à l’invasion américaine de l’Irak, cause directe de l’émergence de l’Etat islamique ? Est-il besoin d’insister sur ses liens, toujours actifs, avec les Etats du Golfe financeurs du terrorisme islamiste ? Hollande n’a fait que poursuivre, voire aggraver la politique entamée par Sarkozy, y compris en matière de complicité avec le Qatar ou l’Arabie Séoudite. Après tout, les islamistes faisaient du « bon boulot » en Syrie, comme l’a déclaré un jour Fabius, alors aux affaires étrangères. Le problème, c’est qu’ils ont commencé à faire du « bon boulot » aussi en France...

    Oui, le mot qui traduit le mieux cette complicité passive du pays légal avec l’ennemi, est bien celui de démission. Ou plutôt de désertion, puisque nous sommes en guerre. Empêtré dans son idéologie droit-de-l’hommiste, immigrationniste, mondialiste, ses compromissions étrangères douteuses, souvent sonnantes et trébuchantes, son atlantisme servile, sa soumission à l’hégémonie allemande — Hollande et Sarkozy solidaires de Merkel dans l’accueil d’un million de pseudo réfugiés [1] —, son indifférence au destin d’une nation à laquelle il ne croit plus, son mépris de classe du pays réel, le pays légal a démissionné, si bien que l’Etat, qu’il a confisqué, ne remplit plus sa fonction première, qui est de protéger les Français de l’invasion étrangère. Le terroriste islamiste est désormais chez lui chez nous, les zones de non-droit lui servant à se dissimuler comme les caches du désert algérien protégeaient naguère le GIA — des zones de non-droit dont la loi « égalité et citoyenneté » (sic) en cours d’examen au Parlement imposera la dissémination sur tout le territoire. Les plus grands massacres sont à venir.

    QUE VEUT LE PAYS LÉGAL ?

    Le 18 juillet 1936, il y a quatre-vingts ans, les premières troupes du général Franco débarquaient dans le sud de l’Espagne. Personne jusque-là n’avait pu mettre en cause son légalisme. Jusqu’au jour où il lui fallut choisir entre deux loyautés qui d’ordinaire se complètent mais étaient devenues antinomiques : la loyauté envers l’Etat, la loyauté envers le peuple. Depuis des mois, la république laissait massacrer les opposants, les religieux, les simples citoyens par milliers. A un moment donné, il a dû penser que cela suffisait. En décidant d’armer « le peuple » et les « milices ouvrières », la république faisait alors le choix de la guerre civile.

    Ce qui est sûr, c’est que nous n’en voulons pas pour la France. Mais que veut le pays légal ?

    François Marcilhac - L’ACTION FRANÇAISE 2936

    [1] Ce mardi 19 juillet nous apprenons qu’un bébé Merkel — un mineur « réfugié » afghan — a agressé lundi soir à la hache des voyageurs dans un train bavarois... Vérité islamiste en-deçà ...et au-delà du Rhin ! MÀJ : Ce même mardi, en France, un islamiste a agressé une mère et ses trois filles dans un village de vacances, dont les tenues lui déplaisaient… Encore un déséquilibré ?

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?EDITORIAL-de-L-Action-Francaise,10813

  • La réponse de la police de Lyon au terrorisme ? La mise en garde à vue de deux militants de Génération Identitaire…

    La police de Lyon a répondu à l’appel du patron de la DGSI : répondre au terrorisme en traquant l’ultra-droite.

    Voici le communiqué de Génération Identitaire suite à la mise en garde à vue de deux de ses militants.

    Deux militants de Génération Identitaire sont actuellement en garde à vue à l’Hôtel de Police de Lyon et seront présentés au procureur mercredi matin.

    Ils sont accusés d’intrusion et de violence sans ITT après avoir interrompu avec une banderole le Conseil de la Métropole de Lyon qui votait une nouvelle subvention d’un million d’euros pour un centre islamique (IFCM).

    Selon des témoignages de policiers scandalisés, cette affaire est directement pilotée par Gérard Collomb, qui veut faire taire les militants de Génération Identitaire. Depuis plusieurs semaines, ces derniers ont mené différentes actions pour dénoncer les subventions (tractages, banderoles…).

    Au lendemain d’un attentat islamiste qui a fait 84 morts, le Maire de Lyon monopolise donc des effectifs de police et de justice pour enquêter, interroger et perquisitionner des citoyens qui dénoncent pacifiquement l’utilisation d’argent public pour le financement d’un centre islamique.

    Ces intimidations judiciaires ne font que renforcer la détermination de notre mouvement dans ce combat contre l’islamisation subventionnée et le Maire de Lyon.

    http://www.medias-presse.info/la-reponse-de-la-police-de-lyon-au-terrorisme-la-mise-en-garde-a-vue-de-deux-militants-de-generation-identitaire/58261

  • Action AntiDaesh - Action Française Île-de-France

  • Emeutes dans le Val d'Oise : 6 gendarmes blessés

    Lu ici

    "Adama, 24 ans, est mort d'un « malaise » alors qu'il était interpellé par la police à Persan dans le Val d'Oise. Des échauffourées ont éclaté à l'annonce de son décès. Deux enquêtes ont été ouvertes.

    Deux enquêtes ont été ouvertes pour éclaircir les circonstances de la mort d'un homme d'une vingtaine d'années, décédé au moment de son interpellation dans le Val d'Oise, a-t-on appris mercredi auprès du parquet, confirmant une information du Parisien. Le jeune homme est décédé mardi en fin d'après-midi à Persan, dans le nord du Val d'Oise, «à la suite d'un malaise cardiaque» au moment de son interpellation par les gendarmes, a déclaré à l'AFP le procureur de la République de Pontoise Yves Jannier.

    Le magistrat a indiqué avoir «saisi la section de recherches et l'inspection générale de la gendarmerie» pour «éclairer» les circonstances de son décès. Adama, 24 ans, faisait l'objet d'une enquête pour extorsion de fonds, a précisé M. Jannier.

    Sitôt la nouvelle de son décès répandue, «une centaine d'individus se sont livrés à des dégradations, des incendies volontaires et des tirs à l'encontre des forces de gendarmerie», selon le directeur de cabinet de la préfecture du département du Val-d'Oise, Jean-Simon Mérandat. Selon Le Monde, ses proches affirment qu'«il a été tabassé».

    Lahire http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les 8 mesures de Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard contre l’islamisme

    Marion Maréchal-Le Pen, député (FN) du Vaucluse, et Gilbert Collard, député (RBM) du Gard, ont présenté aujourd’hui les huit « mesures parlementaires » qu’ils vont mettre en œuvre et qui devraient permettre, selon eux, de « lutter efficacement contre l’islamisme ». Les voici ci-dessous.

    Mesures Marion Collard islamisme

    http://fr.novopress.info/

  • État d’urgence : donc, on continue comme avant…

    Encore des mots, toujours des mots. Encore et toujours la même chose. On ne change pas une politique qui perd.

    Certes, le discours fut – en apparence, tout du moins – plus musclé que les déclarations de François Hollande au lendemain du massacre de Nice, ce qui en soi n’est pas une performance, convenons-en.

    Certes, dans ce discours furent évoqués ces milliers et milliers de jeunes radicalisés à travers le pays. Certes, le chaos moyen-oriental fut bien mis sur le compte des Américains et la sagesse de Jacques Chirac de ne pas se lancer dans l’aventure irakienne en 2003 y fut saluée. Certes, les mots tabous dans la bouche de François Hollande furent employés sans contorsions excessives : islamisme radical, djihadisme, salafisme. Certes…

    Certes, mais encore ? Encore des mots, toujours des mots. Encore et toujours la même chose. On ne change pas une politique qui perd. C’est ce que l’on retiendra du discours de Manuel Valls, hier soir à l’Assemblée nationale, à l’occasion du vote sur la prolongation de l’état d’urgence pour six mois. On va continuer comme avant… avant le 14 Juillet. Ce 14 Juillet où, dans l’euphorie d’un pouvoir de parade à qui il ne manquerait pas un bouton de guêtre pour ne pas faire la guerre, François Hollande pérorait et annonçait la fin de l’état d’urgence.

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