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  • Primaire de la droite : Bon débarras !

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    « Le 7 mai 2017, je sifflerai la fin de la récréation », disait Sarkozy vendredi car, à cette date-là, il sera de nouveau président de la République et on allait voir ce qu’on allait voir ! Le 20 novembre 2016, ce sont les électeurs de la droite et du centre qui ont sifflé la fin de sa carrière politique. C’est la première bonne nouvelle de la campagne présidentielle de 2017. Bon débarras ! Encore qu’il faille se méfier du personnage, il nous a déjà fait le coup du retrait de la vie politique en 2012, mais il est y revenu pour sauver la France sans que celle-là pourtant le rappelle.

    Animal politique qu’on disait redoutable en campagne électorale, il s’est lourdement trompé en se focalisant sur Juppé, car il a bien travaillé… en faveur de François Fillon, pour lequel il a tiré les marrons du feu. Ses critiques sur la molle alternance juppéiste, son pacte avec Bayrou, sa complicité avec la gauche, ont été entendues mais, au lieu que cela lui profite, Fillon en a engrangé le bénéfice. Les électeurs ont pensé qu’avec ce dernier, on avait un opposant apparemment aussi déterminé que l’ancien président sans que le débat politique soit hystérisé par un personnage incontrôlable.

    Tout ça pour que l’ex-chef de l’Etat appelle à voter pour son ancien Premier ministre, dont il disait récemment : « Je décidais les réformes, Fillon les appliquait. » Cela pendant cinq ans ! C’est le « renouveau » dans la continuité, du sarkozysme sans Sarko ou retour vers le futur, et même plus loin que cela puisque Fillon aurait une politique à la Thatcher, ce qui ne nous rajeunit pas.

    Personne n’avait vu François Fillon venir, ni les sondeurs, ni les experts, ni les politologues et encore moins les journalistes, surtout avec un succès de cette ampleur. D’où la « grosse surprise », comme aux Etats-Unis avec Trump. Il paraît que tout ce beau monde ne pouvait rien voir puisque tout se serait décidé ces dix derniers jours à cause d’électeurs volages dont la versatilité serait une seconde nature. Ils en ont convaincu Alain Juppé qui se dit maintenant que, si on peut gagner 20 points, voire plus, en quelques jours, alors moi aussi je peux refaire mon retard sur mon rival en une semaine ! 

    Bien entendu, les mêmes politologues médiatiques et journalistes qui n’avaient pas vu venir Fillon affirment avec assurance que Juppé est déjà fichu : ils sont incorrigibles. Certes, ce ne sera pas facile, surtout flanqué de NKM, qui le déporte sur sa gauche alors que l’électorat républicain est de plus en plus à droite. Au point que des orphelins de Sarkozy lorgnent désormais vers Marine Le Pen qui fera, elle, ce que leur champion n’a jamais eu l’intention d’accomplir.

    Jusque-là, il était admis par la presse et les politologues que le vainqueur de la primaire de la droite et du centre serait le prochain président de la République. Le succès-éclair de Fillon dans la dernière ligne droite infirme ce qui était énoncé comme une évidence par nos ineffables experts électoraux. Cela, on l’imagine, fait naître quelque espoir à l’Elysée où l’on est au trente-sixième dessous. D’ici que Hollande se voit comme un nouveau Fillon…

    Guy Rouvrais

    Article et dessins paru dans Présent daté du 22 novembre 2016

    http://fr.novopress.info/201891/primaire-de-la-droite-bon-debarras/#more-201891

  • "François Fillon peut bloquer l'accès du second tour de la présidentielle à Marine Le Pen"

    L'ancien conseiller de Marine Le Pen aux questions internationales, qui a voté Nicolas Sarkozy au premier tour, votera François Fillon au second :

    "Je voterai pour lui au second tour. Et ce, d'autant qu'il y a une convergence totale entre mes analyses et ce que dit François Fillon sur la nécessité de travailler avec la Russie et de remettre sur la table nos relations avec les monarchies sunnites du Golfe à cause de leurs ambiguïtés vis-à-vis du totalitarisme islamique. 

    François Fillon peut-il battre Marine Le Pen? Peut-il vraiment récupérer l'électorat populaire auquel s'adresse le FN? 

    François Fillon peut bloquer l'accès du second tour de la présidentielle à Marine Le Pen. Il est capable d'attirer à lui une partie des voix de droite qui votent aujourd'hui Front national par dépit et par déception des Républicains qui ne portaient pas une ligne assumée. Aujourd'hui, François Fillon a éteint l'espace politique de ce que l'on appelait la "droite hors les murs". Il l'a comblé spontanément. Il est pleinement le candidat d'une droite que j'appelais de mes voeux en quittant le Front national, c'est-à-dire une droite de gouvernement crédible et assumée, réformatrice sur le plan économique, gaullienne sur le plan international et attachée à certaines valeurs sur le plan de la famille.

    Je pense que François Fillon peut récupérer tout un tas de personnes qui se sont tournés vers le Front national et qui sont inquiets sur la question de l'identité et de la civilisation et qui, comme moi à l'époque, sont allés au Front à cause de leur inquiétude face à l'islamisation de la société. Ces gens ne se retrouveront pas dans plusieurs choses au FN dont le logiciel, au fond, est un socialisme nationaliste, sans jeu de mots. Le Front national est dans le déni de la mondialisation.  

    Chez Fillon, on ne nie pas la réalité de la mondialisation, on veut adapter la France à la mondialisation."

    La gauche l'a bien compris et c'est pourquoi elle charge François Fillon de tous les maux assénés ordinairement à l'"extrême-droite", alors que François Fillon a été un député et un ministre modèle de la droite molle depuis 35 ans. Ce qui donne à la gauche une chance aujourd'hui compromise, en affaiblissant le FN, d'accéder au second tour.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le contrôle du langage

    La tentative des gouvernants de contrôler le peuple en contrôlant le langage n’est pas nouvelle. Petit rappel historique.
    La nouvelle est tombée sur BFM : dans certains collèges et lycées, le « tchip », ce petit bruit de succion qui rendrait fou des professeurs, est maintenant réglementé. 
    Là où le bât blesse, c’est que ce fameux tchip, « concentré de dédain », a été rendu populaire par nulle autre que Madame Taubira. Elle l’avait en effet utilisé pour qualifier ses détracteurs, le rendant populaire au point de devenir habituellement utilisé par les adolescents 
    Je ne m’attarde pas sur l’incongruité d’interdire à certains l’usage d’une onomatopée permise à d’autres sans donner le sentiment d’une liberté d’expression à géométrie variable. En effet, chaque langue forge d’une façon particulière la vision du monde de ceux qui l’utilisent. On voit ce que l’on dit. Je prends l’exemple de l’anglais qui différencie le sheep (dans le pré) du mutton (dans l’assiette). 
    Nommer est une décision humaine intelligente, la première étape de la pensée scientifique et de la pensée tout court. Nommer, c’est distinguer, classer, mettre en ordre le monde, le comprendre et le modifier. C’est, plus simplement, prendre le pouvoir. Il s’agit donc d’une arme redoutable qui peut servir à libérer, magnifier ou à l’inverse, réduire en esclavage, insulter, lancer des propagandes, exclure. 
    Le contrôle du langage est donc important pour nos dirigeants qui sont censés avoir conscience de l’impact des mots. D’ailleurs, mus par une éthique souvent contestable, ils usent et abusent constamment de cette arme dans les promesses qu’ils nous font, les injonctions dont ils nous menacent, les pseudo-vérités qu’ils nous assènent, les visions délirantes de la société dont ils veulent nous convaincre. 
    Il n’est pas innocent dans ce contexte de remplacer un mot par un autre véhiculant une vision différente. Ainsi la « secrétaire » devient « assistante », une « femme de ménage » une « technicienne de surface », un « instituteur » se transforme en « professeur des écoles ». La réforme des programmes scolaires et son lot de remplacements ridicules comme substituer « nager » par « se déplacer de manière autonome dans un milieu aquatique profond » en est également une illustration édifiante. 
    La tentative des gouvernants de contrôler le peuple en contrôlant le langage n’est pas nouvelle : si les Serments de Strasbourg en 842 sont considérés comme le plus ancien document écrit en français, la France jusqu’au 17ème siècle était multilingue (langue vulgaire et latin), ce qui posait problème notamment dans l’assise du pouvoir administratif et judiciaire. Il était indispensable d’unifier la nation autour d’une langue. C’est ainsi que l’ordonnance de Villers-Cotterêts a permis d’entamer ce processus : 
    Article 110 : afin qu’il n’y ait cause de douter sur l’intelligence des arrêts de justice, nous voulons et ordonnons qu’ils soient faits et écrits si clairement, qu’il n’y ait, ni puisse avoir, aucune ambiguïté ou incertitude, ni lieu à demander interprétation. 
    Article 111 : et pour que de telles choses sont souvent advenues sur l’intelligence des mots latins contenus dans lesdits arrêts, nous voulons dorénavant que tous arrêts, ensemble toutes autres procédures, soit de nos cours souveraines et autres subalternes et inférieures, soit de registres, enquêtes, contrats, commissions, sentences, testaments, et autres quelconques actes et exploits de justice, soient prononcés, enregistrés et délivrés aux parties, en langage maternel français et non autrement. 
    Richelieu a créé en 1635 l’Académie française afin, selon les termes de Marc Fumaroli, de « donner à l’unité du royaume forgé par la politique une langue et un style qui la symbolisent et la cimentent ». Ainsi, l’article 24 des statuts précise que « la principale fonction de l’Académie sera de travailler avec tout le soin et toute la diligence possibles à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences ». 
    La révolution française a accolé l’idée de nation à la langue pour amener un sentiment d’identité nationale, confirmant le processus qui a été encore accentué par Jules Ferry (l’école obligatoire) et le concept de laïcité. 
    Il est par contre notable de constater que le pouvoir politique a laissé à une institution indépendante, pendant des siècles le soin d’enregistrer, d’établir et de régler l’usage du français. Depuis les années 1970 cependant, le gouvernement, toutes tendances politiques confondues, essaie régulièrement d’étendre son pouvoir en régulant la langue française. 
    Sous Pompidou (Pierre Messmer Premier ministre), a décidé de lutter contre l’invasion ou la prédominance anglaise. À partir de 1972, des commissions ministérielles de terminologie et de néologie sont constituées pour désigner, au besoin créer, des termes français pour éviter un mot étranger. Ces termes s’imposent alors à l’administration. Ainsi baladeur remplace walkman par exemple. 
    Sous Valéry Giscard d’Estaing (Chirac Premier ministre), en 1975, la loi dite « Bas-Lauriol » rend l’emploi du français obligatoire dans l’audiovisuel, le commerce et dans le monde du travail. 
    Toutes ces dispositions n’empêchent pas l’anglais d’être LA langue. Au cours des années 1990, la gauche décide de renforcer l’ensemble législatif. 
    Sous Mitterrand (Bérégovoy Premier ministre), un nouvel alinéa est ajouté, le 25 juin 1992, à l’article 2 de la Constitution : la langue de la République est le français. 
    La loi du 4 août 1994, dite « loi Toubon » tente d’élargir les dispositions de la loi de 1975 relative à la primauté des termes francophones face aux anglicismes. Elle reconnait le droit de s’exprimer et de recevoir, et l’obligation de rédiger toutes les informations en français. Il est intéressant de noter que le Conseil constitutionnel l’a beaucoup allégée, estimant que l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen interdisait à l’État de déterminer le vocabulaire à utiliser par les médias ou les personnes privées dans l’ensemble de leurs activités. La loi ne peut intervenir que pour les personnes morales de droit public et les personnes de droit privé dans l’exercice d’une mission de service public (article 5 de la loi). 
    Sous Chirac (Juppé Premier ministre), le décret du 3 juillet 1996 met en place une nouvelle commission générale de terminologie et de néologie. L’accord de l’Académie française devient indispensable pour que les termes d’enrichissement « recommandés » soient publiés avec leurs définitions au Journal Officiel. La prédominance de fait de l’Académie se trouve ainsi confirmée par le droit. 
    La tentative de féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres est une illustration assez marquante de cette volonté de légiférer à tout va. Il a en effet été décidé, dans les années 80, de lutter contre le sexisme dans la société grâce aux mots. 
    Ainsi sera créée une « commission de terminologie relative au vocabulaire concernant les activités des femmes » pour que « la féminisation des noms de professions et de titres vise à combler certaines lacunes de l’usage de la langue française dans ce domaine et à apporter une légitimation des fonctions sociales et des professions exercées par les femmes ». 
    L’Académie française, non consultée, fait part de ses réserves et indique, arguments à l’appui, que la féminisation risque d’aboutir à un résultat inverse et créer dans la langue une discrimination entre les hommes et les femmes. Elle en profite pour contester enfin le principe même d’une intervention gouvernementale sur l’usage, jugeant qu’une telle démarche risque « de mettre la confusion et le désordre dans un équilibre subtil né de l’usage, et qu’il paraîtrait mieux avisé de laisser à l’usage le soin de modifier ». 
    Une circulaire du Premier ministre Jacques Chirac recommandera, en 1986, de procéder malgré tout à la féminisation, mais cette circulaire ne sera pas appliquée. 
    En 1997 (Présidence Chirac- Gouvernement Jospin), certains ministres du gouvernement préconiseront pour leur compte la forme féminisée « la ministre », ce qui provoquera une nouvelle réaction des immortels. 
    Dans une circulaire du 6 mars 1998, le Premier ministre Lionel Jospin, constatant le peu d’effet du texte de 1986, propose malgré tout d’imposer la féminisation « dès lors qu’il s’agit de termes dont le féminin est par ailleurs d’usage courant ». Il charge alors une commission générale de terminologie et de néologie de « faire le point sur la question ». Le rapport de la commission en octobre 1998 rappelle qu’une intervention gouvernementale sur l’usage n’est pas recommandée et ne sera pas suivie d’effet. 
    L’incident qui a eu lieu à l’Assemblée nationale il y a peu de temps est assez symptomatique de tout cela. 
    Tout est dit : légiférer la langue de manière aussi directe est juste une perte de temps et d’énergie. Pour influencer les esprits, il faut le faire plus subtilement, ce dont ils ne se privent d’ailleurs pas. 
    Un exemple édifiant est celui d’un morceau de tissu pouvant cristalliser des positions racistes en fonction du nom qui lui est donné et de l’interprétation qui en est faite. 
    Nous nous dirigeons vers une sombre période. Je repense au livre de George Orwell, 1984, dans lequel était décrit le lien entre le contrôle des mots, de leur définition et signification et le contrôle de la pensée réelle du peuple. Il suffit d’observer l’évolution des définitions dans le temps, qui finissent par perdre leur substance, et donner une autre interprétation 
    Restons vigilants ! Nous nous attachons à défendre nos libertés, principalement la liberté d’expression, face à un État qui ne pense qu’à les grignoter, au motif de faire notre bien. Ne nous laissons pas prendre la première d’entre elle, qui est celle de penser.

  • De la Dissidence à la Résistance

    Conclusions de Jean-Yves Le Gallou au 2e Forum de la Dissidence de Polémia

    forum-conclusion-JYLG.jpg♦ Comme Hugo en 1825, il nous faut faire la guerre aux démolisseurs, la guerre aux déconstructeurs.

    La dissidence c’est refuser l’inacceptable. – La dissidence c’est s’insurger contre l’inacceptable.

    La dissidence c’est contester les autorités. – Ces ministres, ces préfets, ces juges qui s’attaquent à ce qu’ils devraient protéger : le patrimoine immémorial de la France. Son peuple, sa culture, ses paysages.

    Recevant Jean Foyer qu’il venait de nommer Garde des Sceaux, le général de Gaulle lui a dit : « Souvenez-vous de ceci : il y a d’abord la France, ensuite l’Etat, enfin, autant que les intérêts majeurs des deux sont sauvegardés, le Droit. »

    Aujourd’hui ce qu’on appelle l’Etat de droit – qui n’est que la dictature des juges – est une arme contre l’Etat, contre la France et contre la liberté d’expression. Contestons les juges !

    Quand les juges condamnent Eric Zemmour, Renaud Camus, Pierre Cassen et tant d’autres, ils ne rendent plus la justice au nom du peuple français mais au nom de la destruction des libertés et de l’identité française.

    Aujourd’hui l’Etat ne fait plus la France, il l’a défait. L’Etat est devenu un instrument au service de l’invasion de la France quand il finance des mosquées, subventionne des associations antinationales et reloge des étrangers clandestins, coupeurs de routes et incendiaires, dans le plus grand mépris de l’équité et de la démocratie.

    Oui, il faut se placer dans une logique de dissidence, de résistance !

    Oui, il faut mettre en cause les acteurs les plus actifs de l’islamisation et de l’invasion !

    C’est pour cela que nous envisageons de créer un prix Papon pour récompenser les collabos les plus actifs de l’immigration invasion.

    Les candidats sont d’ores et déjà nombreux.

    Voici les premières candidatures :

    – Le préfet du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio, qui a réprimé les patriotes comme le général Piquemal, protégé les coupeurs de route, justifié les incendies volontaires dans la jungle par « une tradition venue des pays d’origine des migrants » – et qui, pour finir, est allée s’assurer en Bretagne que tout se passait bien pour ses petits protégés. On en a tondues pour moins que ça !

    – Le préfet d’Ile-de-France, Jean-Louis Carenco, qui annonce l’installation dans sa région de 69 foyers de « migrants », c’est-à-dire d’étrangers illégaux, c’est-à-dire d’envahisseurs. Et, pour se faire bien comprendre, il ajoute : « Ils gueulent ? Je m’en fous », montrant ainsi son mépris pour les élus et les citoyens. Voilà un homme qui mériterait d’être accueilli partout où il passe par des conduites de Grenoble.

    – Sans oublier le conseiller d’Etat immigrationniste Thierry Tuot, apôtre de la régularisation de tous les clandestins et promoteur du burkini sur les plages.

    Voilà des gens qui ne devraient pas connaître le repos !

    Mais la dissidence, c’est l’affaire de tous, c’est donc votre affaire.

    C’est à vous d’agir dans votre village, dans votre rue, dans votre quartier, à l’école de vos enfants.

    C’est à vous de ne pas accepter l’inacceptable ! C’est à vous de refuser le halal, les mosquées, les foyers de clandestins, les subventions aux officines politiquement correctes, les manifestations de propagande du lobby homosexualiste, les aberrations de la théorie du genre, les éoliennes. C’est à vous de dénoncer les juges, les préfets et les maires qui promeuvent l’invasion, saccagent notre patrimoine et détruisent tous les repères.

    Comment ? C’était précisément l’objet de ce Forum de la Dissidence : légitimer les actions de contestation mais aussi fournir aux contestataires les armes juridiques et pratiques de leurs actions.

    Vous avez écouté nos intervenants. Vous pouvez aller sur leur site. Il n’y a pas d’excuse à l’inaction.

    Allons plus loin : entreprises, associations, syndicats, administrations ne peuvent faire leurs mauvais coups que parce qu’ils les cachent avec la complicité des médias.

    Il nous faut, il vous faut faire émerger les faits dérangeants ; débusquer les petits privilèges des tenants du politiquement correct ; dévoiler les projets d’implantation de foyers de « migrants » ; faire connaître leurs exactions cachées ; dénoncer les subventions scandaleuses.

    Nous avons besoin de lanceurs d’alerte : soyez des lanceurs d’alerte ! Informez les médias alternatifs !

    Révoltez-vous !

    Jean-Yves Le Gallou 19/11/2016

    http://www.polemia.com/de-la-dissidence-a-la-resistance/

  • Journal du Mardi 22 Novembre 2016 : International / Vers une croissance partagée ?

  • 2017 : l’année de l’erreur de perspective ?

    Bernard Plouvier

    C’est entendu : les prophéties ne se réalisent jamais. Du moins celles des experts, car les réflexions inspirées par le pur bon sens se révèlent rares fausses.

    Il semble que la votation primaire de la Droite molle-Centre marécageux, qui a tourné au plébiscite, soit corrélée à une orientation purement économique du débat politique pour les deux élections de 2017… et cela représente une grave erreur de perspective.

    Le refus de l’économie globale, la fin de l’épidémie de délocalisations d’entreprises, la sortie française de l’euro et le retour à une saine politique de défense des intérêts de la Nation, dans le cadre d’échanges valeur contre valeur, ne se feront pas tant que le monstre hyper-libéral restera tout-puissant. C’est une évidence.

    Certes, penseurs et politologues annoncent, une décennie après, l’autre la « fin » (variante : la « mort ») du capitalisme multinational, mais le pseudo-moribond reste extraordinairement valide et même puissant, ne serait-ce qu’en créant ses monnaies à volonté, grâce à la complicité de politiciens qui jouent aux apprentis-sorciers de l’extension continue des Dettes d’État, selon la recette rooseveltienne bien connue.

    Le monstre ne commencera son agonie que le jour où l’on amortira les Dettes en sacrifiant l’épargne populaire. On peut imaginer que les Nations spoliées s’insurgent… sauf si une guerre civile ou internationale les a émasculées au préalable (comme ce fut le cas de la France du Directoire, convalescente des massacres de la Terreur et du génocide vendéen, ou du Reich de Weimar, à l’issue d’une guerre cataclysmique).

    L’économie politique risque d’occuper la première place du débat électoral, avant les deux tours de la présidentielle où, selon une forte probabilité, Marine Le Pen sera gagnante au 1eret perdra face à François Fillon au second, par réédition du réflexe de crétinisme national de 2002.

    Les Français se seront trompés de perspective. Ce n’est pas l’économie – en dépit de la désertification industrielle française et du chômage de masse – qui devrait être la question cruciale, mais celle de l’immigration mahométane.

    Dès le XIVe siècle, l’Europe fut débarrassée du césaro-papisme, soit de l’insane prétention des papes à diriger les affaires temporelles autant que les spirituelles. Au XVIIe siècle, le cardinal Robert Bellarmin reconnaissait que les souverains étaient seuls maîtres du jeu politique (cela incluait le roi ET son peuple) et que les pontifes n’avaient qu’un rôle de garde-fou pour les questions de morale publique.  

    L’islam est la plus totalitaire des religions actuelles, car cette foi en est restée au plus Haut-Moyen Âge dans sa conception de la vie publique : la foi l’emporte sur l’organisation de l’État. Plus exactement, en vertu du slogan : « Pas de contrainte pour la foi », lorsque la majorité d’un peuple est musulmane et que le pouvoir politique est faible, les ulémas, mollahs, imams etc. dictent leur interprétation de la Charî’a (si malléable) aux politiciens qui ne sont plus que des pantins.

    Obama, le crypto-islamiste, a réussi ce tour de force de renverser les dictateurs laïcs un peu partout en zone sunnite, les chiites l’ayant fait en 1979 en Iran. De leur côté, les multinationales du Gaz et du pétrole ont beaucoup encouragé l’implantation de régimes à forte tonalité islamique en pays touraniens, où l’on flatte le racisme local et l’espérance d’instauration d’un Empire touranien, étendu de la Turquie au Turkestan chinois.

    L’Europe (hors la Russie) compte une soixantaine de millions de musulmans, dont le sixième en France. Nombre de musulmans émigrés d’Afrique, du Proche- et du Moyen-Orient se comparent aux compagnons du prophète qui durent émigrer de La Mecque – où l’on ne voulait plus de leur agitation sectaire – pour Médine. Pour eux, l’émigration est le prélude d’une conquête.

    Plutôt que de pérorer sur la fin du capitalisme, alors que l’on y reste solidement accroché par le seul fait de continuer à jouer la comédie au Parlement de Strasbourg et de se plier aux ukases des pantins du gouvernement de Bruxelles, manipulés par les financiers et les négociants cosmopolites, il serait bon de placer en première place des soucis majeurs le péril islamique et, tout naturellement, de soulever la question du retour en masse des immigrés-réfugiés-envahisseurs dans leurs continents d’origine.

    La Ve République agonisante protège et favorise - par de folles dépenses et le principe illégal de la discrimination positive – une minorité qui, lorsqu’elle sera devenue majorité, imposera le totalitarisme mahométan. L’équation : islam = État risque fort de se transformer de façon bien plus dramatique en devenant : la religion est supérieure à l’État.

    C’est la question fondamentale à envisager. L’intendance suivra, comme disait De Gaulle.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Bernard Antony : Débat sur « l'islam, la république, la France ».