Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 51

  • Bonne nouvelle : Washington écarté des négociations du plan de paix syrien

    Pendant que les médias traditionnels se focalisaient sur le « piratage » présumé des élections américaines par des hackers russes et les sanctions prises par le président Obama en guise de dernier round, un événement plus significatif a échappé à leur radar : la rencontre organisée le mois dernier entre les ministres des Affaires étrangères de Russie, d’Iran et de Turquie, s’est conclue par un accord de cessez le feu en Syrie. A ce jour, son application  semble être en bonne voie, offrant aux Syriens, au terme de presque six années de guerre, la possibilité de reconstruire leurs vies.

    Ce que cet accord a aussi de remarquable, c’est qu’il a été conçu, signé et mis en oeuvre en dehors de toute implication du gouvernement américain.

    En réalité, la recherche d’une issue au conflit syrien par ces trois pays est le résultat d’une frustration face à l’entêtement de Washington, qui a toujours refusé de faire le tri entre les « rebelles modérés” et les groupes terroristes et a misé jusqu’au bout sur le renversement du régime syrien. Le gouvernement d’Assad et une grande partie de l’opposition ont été eux aussi partie prenante de cet accord, dont le gouvernement américain ne voulait pas.

    Les néoconservateurs et les « interventionnistes humanitaires » nous rabâchent depuis des années que les Etats-Unis ont un rôle central à jouer dans la résolution de toute crise survenant dans le monde. Nous sommes « la nation indispensable » proclament-ils, sans notre implication, le monde s’effondre. Notre crédibilité est en jeu, et si nous n’y allons pas, personne ne le fera à notre place. Les événements de la semaine dernière ont prouvé le contraire.

    Le fait est que la façon dont les Etats-Unis s’impliquent pour  « résoudre » les crises revient le plus souvent à les faire perdurer. Prenons l’exemple du conflit qui sévit depuis plus de soixante ans entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. L’intervention américaine a-t-elle apporté quoi que ce soit dans la résolution du problème ? Et que dire de nos décennies d’ingérence dans le conflit israélo-palestinien ? Les milliards que nous y avons investis en dessous de table et en actions d’ingérence nous ont-ils rapprochés de la  paix ?

    La non-ingérence dans les affaires des autres ne décrédibilise aucunement les Etats-Unis aux yeux du monde. C’est au contraire à cause de nos actes d’ingérence, de nos bombardements, de nos drones et de notre engagement en faveur de renversements de régimes que nous sommes déconsidérés. L’obstruction américaine en Syrie a contribué à la poursuite de la guerre. Pendant que les Syriens et les Russes libéraient Alep-Est après quatre années d’occupation par al-Qaida, l’administration d’Obama réclamait un cessez-le-feu. Pendant que les Syriens commençaient à regagner leurs demeures dans Alep-Est, le Département d’Etat s’évertuait à nous persuader que les Russes et le gouvernement syrien s’amusaient à assassiner des civils.

    Alors pourquoi cette obsession médiatique sur les accusations non prouvées de piratage informatique russe et sur la riposte prévisible et tout aussi absurde du président Obama ? Parce que ces grands médias sont inféodés aux interventionnistes de Washington et s’acharnent à détourner l’attention de ce qui pourrait être le début de la fin de cet interminable cauchemar syrien.

    Ils ne veulent pas que les Américains apprennent que le reste du monde peut résoudre ses crises sans que les Etats-Unis aient à jouer le rôle de gendarme. Quand il sera admis que nous n’avons pas besoin de nous impliquer dans des conflits extérieurs à notre pays, les néoconservateurs auront perdu. Espérons que cette prise de conscience sera rapide!

    Ron Paul  Traduit par Sylvie Jolivet pour Arrêt sur Info

    Source | 3 janvier 2017

    http://www.voxnr.com/7567/bonne-nouvelle-washington-ecarte-des-negociations-du-plan-de-paix-syrien

  • Table ronde « Produire et innover en France » à la convention sur l’entrepreneuriat et l’innovation.

  • Trump, les débuts d’un mandat 2.0

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie: « Avec tout le respect que je vous dois, M. le président élu, l’Amérique ne peut s’offrir le luxe d’une présidence Twitter. » C’est par ces mots que le nouveau chef de l’opposition, Charles Schumer, espère arrêter une politique qui semble bien réussir à M. Trump. On se souvient que les médias nous avaient dit que Trump avait été privé de son compte Twitter (18,8 millions d’abonnés !) les quelques jours qui précédèrent son élection.

    Depuis, le virtuose des 140 caractères ne se prive pas de ce moyen de communication lapidaire. Au travers de quelque 400 tweets qui ont suivi son élection, cela lui permet de commencer dès maintenant à diriger. Il a ainsi fait plier Ford, Général Motors, ou sur un plan plus politique, jeté un froid avec Pékin, et félicité M. Poutine. Il est probable que son arrivée à la Maison‑Blanche n’arrange pas les choses avec deux comptes Twitter officiels, @POTUS (l’acronyne de President Of The United States), 13 millions d’abonnés, et @WhiteHouse, 13,2 millions.

    http://fr.novopress.info/

  • Les contribuables devront payer une dette de 119 millions d’euros à cause du fiasco Autolib’

    Source cliquez ici

    “Une révolution urbaine “, promettait Bertrand Delanoé le 5 décembre 2011. Seulement voilà, en interne, le groupe Bolloré prévoit en réalité près de 180 millions de pertes, dont les deux tiers seront très probablement payées grâce aux impôts. Avec 131 000 abonnés, le système de voitures électriques est au point mort, comme le montre l’étude du cabinet conseil 6t, de surcroît face à la concurrence des VTC, dont les tarifs égalent presque ceux des Autolib’.

    119 millions de pertes payées par la contribuable ?

    Comme le rapporte Le Canard Enchaîné, le 22 novembre dernier, la société Autolib’ a dressé son bilan financier auprès d’Autolib’ Metropole (un syndicat mixte des 97 villes d’Ile-de-France adhérentes au “service d’autopartage”). L’annonce est fracassante : le groupe Bolloré table sur un déficit de 179 millions d’euros d’ici 2023, date de la fin du contrat.

    “La délégation de service public prévoit que les pertes soient prises en charge par Bolloré, mais à hauteur de 60 millions d’euros”, indique le Volatile. Quid des 119 millions restant ? Les mairies devront se répartir la dette en fonction d’un calcul au prorata du nombre de voitures Autolib’ installées dans leur commune. Une annonce qui affole les élus franciliens.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/01/05/les-contribuables-devront-payer-une-dette-de-119-millions-d-5894957.html

  • Défendre prioritairement la structure naturelle de la famille n'est pas une "incohérence d'ultras"

    Trouvée dans un long article d'Henri Hude consacré à Marion Maréchal Le Pen, cette phrase :

    "Les incohérences de certains catholiques ultras en politique.

    Peut-on d’abord les caractériser ? 

    Ils ont souci de la famille et de la vie, mais ils n’ont pas assez souci du travail, ni surtout conscience qu’il y a là un seul problème à deux dimensions : une de justice sociale / familiale et une de justice économique."

    Cette dialectique, que l'on peut retrouver dans un certain nombre de publications, révèle une méconnaissance profonde de la nature des principes non négociables, que le pape Benoît XVI avait pris soin de définir :

    • "la protection de la vie à toutes ses étapes, du premier moment de sa conception jusqu'à sa mort naturelle;
    • la reconnaissance et la promotion de la structure naturelle de la famille - comme union entre un homme et une femme fondée sur le mariage - et sa défense contre des tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes d'union radicalement différentes qui, en réalité, lui portent préjudice et contribuent  à  sa  déstabilisation, en obscurcissant son caractère spécifique et son rôle social irremplaçable;
    • la protection du droit des parents d'éduquer leurs enfants."

    Ces principes sont les piliers sans lesquels toute société s'écroule. Et c'est pourquoi, avoir le souci de la famille, première cellule vitale de la société, c'est aussi avoir le souci de l'équilibre social. Car l'homme n'est pas un individu isolé, et les problèmes sociaux actuels, comme le mal-logement, la pauvreté, la violence des jeunes, la drogue, etc. ne se résoudront pas avec des pansements artificiels ou étatistes. Les familles monoparentales, dont les mères isolées constituent la très grande majorité représentent la plus grande part des ménages les plus vulnérables à la pauvreté extrême. Et ce n'est pas la nouvelle facilitation du divorce qui va arranger les choses. Les problèmes économiques que connait notre pays ne se réduisent pas à leur aspect matérialiste.

    Dans le dernier numéro de L'Homme Nouveau, Marie-Pauline Deswarte, commentant la devise républicaine et ses contradictions, écrit notamment :

    "Ainsi la destruction de la morale familiale qui est entreprise depuis des décennies et, actuellement réactivée, entraîne une série de maux catastrophiques pour l’ensemble du corps social. On dépense beaucoup d’argent pour venir en aide à des enfants, des étudiants isolés, démunis. Mais on ne recherchera pas à renforcer la structure familiale traditionnelle qui a fait ses preuves au long des siècles, à lui laisser les moyens d’entretenir elle-même ses enfants et ses anciens. La société se substitue à autrui et pratique l’assistance et la distribution des revenus. Substitué à la famille, l’État devient totalitaire."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La Monarchie est-elle une grande chose morte ? (partie 2) Quand la République s'inspire de la Monarchie...

    La France vit actuellement en République : cela paraît indéniable si l'on se réfère, non seulement au titre de l’État, à son affirmation d'être une République et de sa répétition rituelle, faite d'habitudes et de commémorations qui rappellent l'histoire du régime républicain ou qui lui sont rattachées, de façon parfois abusive d'ailleurs : le cas de 1789, par exemple, pourrait bien lui être disputé, comme le feront d'ailleurs les « monarchiens » (monarchistes constitutionnels et centristes) de ce temps et les partisans du roi Louis-Philippe ensuite, les uns et les autres se référant à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen rédigée par les monarchistes Mounier et La Fayette (et dénoncée, en 1793, par les républicains Saint-Just et Robespierre...). En revanche, sa gêne (dans le meilleur des cas) à l'égard de certains événements historiques nationaux, comme la commémoration de Bouvines en 2014, est révélatrice d'une volonté de ne pas remettre en cause le mythe de Valmy, plus « républicainement correct »...

    Tous les candidats à la prochaine présidentielle font aussi profession de foi républicaine, avec quelque ambiguïté parfois, et « les valeurs de la République » sont régulièrement et automatiquement évoquées dès qu'un problème surgit, véritable « mantra » gouvernemental et politicien : il n'est pas sûr que cela soit vraiment rassurant ou suffisant au regard des défis contemporains.

    En somme, qui n'est pas républicain aujourd'hui ? Mais, en fait, il y a une confusion, voulue et entretenue depuis Jules Ferry, entre République et France, et certains qui parlent République pensent, d'abord, France, mais sans l'avouer explicitement, par peur d'être mis au ban des institutions et de toute espérance ministérielle ou présidentielle.

    Et pourtant ! La Cinquième République garde (ou renouvelle ?) la marque de la Monarchie, dans ses institutions comme dans ses pratiques, et si l'on voulait pousser plus loin, elle reprend de la Monarchie, sans l'avouer, ce qui peut lui donner quelques racines, quelques évidences, voire quelque légitimité : cela était déjà vrai avec la Troisième République qui, dans ses livres d'histoire pourtant si peu neutres et véritablement « stato-républicains », valorisaient certains aspects de feue la Monarchie d'avant 1789. Ainsi, Saint Louis n'était pas renié, ni le « bon roi » Henri IV et sa « poule au pot », le qualificatif de « bon » étant sans doute le moyen de distinguer de ses prédécesseurs et successeurs (Henri III et Louis XV étant particulièrement dévalués dans les cours de la Troisième), ceux-ci servant de repoussoirs pour montrer les « dangers » de la Royauté. Le statut accordé à Louis XIV était ambigu : si la Troisième République voulait bien en recueillir la gloire et les territoires conquis (en particulier l'Alsace, sous le joug allemand de 1870 à 1918), elle en dénonçait le Pouvoir absolu avec des grimaces de dégoût, au risque de commettre un impair sur la nature même de la Monarchie louisquatorzienne...

    La Cinquième République a été, souvent, longtemps et encore aujourd'hui si l'on écoute MM. Mélenchon et Devedjian, considérée comme une sorte de « monarchie » présidentielle ou républicaine, et son fondateur comparé au roi-soleil par le célèbre dessinateur Moisan (du Canard enchaîné). La Gauche, dans le même temps du paroissien de Colombey-les-deux-églises, manifestait pour la « défense de la République » avant que, à son tour, elle s'installe dans le trône élyséen sous les traits des deux François, MM. Mitterrand et Hollande, le premier sachant, comme le général de Gaulle, ce qu'il devait à la tradition monarchique, ce qui lui valut d'être surnommé « le dernier des capétiens », comme si, depuis, nous étions rentrés dans une sorte de « régence sans fin »...

    Ainsi, la Monarchie a-t-elle inspirée la Cinquième République : quel destin pour une « grande chose morte » supposée ! Certes, ce rôle particulier et éminemment symbolique ne suffit pas pour faire de ce qui reste une République une Monarchie pleine et entière, « à la française », c'est-à-dire royale, héréditaire, politique. En paraphrasant Pierre Boutang, l'on pourrait dire que la Cinquième est une « Semble-Monarchie » tout comme l’État républicain n'est, surtout actuellement, qu'un « Semble-État » : n'est-ce pas mieux que rien, ou est-ce encore pire, il peut y avoir débat. 

    C'est d'ailleurs cette apparence de Monarchie qui fournit à l’État actuel une certaine aura et une place particulière dans le concert des nations et de leurs relations : à l'étranger, on sait (et on voit) qui dirige, au sens politique, la France et son État, et lorsque le Chef de l’État n'assume pas son rôle de « monarque », la France paraît absente de la scène mondiale, ou trop dépendante des grandes puissances contemporaines (États-Unis ou Allemagne, entre autres). Si le Président oublie son statut particulier et que son élection n'est rien d'autre, en définitive, qu'une « acclamation » (au sens médiéval du terme) chargée d'une confiance populaire (qui peut être aussi une menace), une sorte de pacte qui rappelle le sens du sacre royal, le « pays réel » lui coupe la tête (électoralement parlant, bien sûr), en se fondant le temps d'une élection dans le « pays légal ». Ce n'est pas d'être « trop monarque » qu'on lui reproche (même si c'est souvent le discours tenu par les politiques), mais de ne pas l'être assez : de ne pas être le garant de la justice (qu'elle soit politique ou sociale, ou simplement « morale ») comme l'était saint Louis sous le chêne de Vincennes ; de ne pas être l'arbitre suprême, ou d'oublier ses devoirs d’État à l'égard du pays comme de ses citoyens...

    M. Hollande s'est voulu un « président normal », mais c'est quand il exerce (pour de bonnes ou mauvaises raisons, là n’est pas la question) son droit de grâce, d'essence royale et reliquat (selon quelques magistrats agacés) de l'Ancien régime, « survivance monarchique » selon les partisans de la République des juges, qu'il est écouté et compris, à tort ou à raison, des Français : n'est-ce pas la confirmation que la Monarchie, ou au moins son esprit, reste, d'une certaine manière, bien ancrée dans l'inconscient collectif national ?

    (à suivre)

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1364:la-monarchie-est-elle-une-grande-chose-morte-partie-2-quand-la-republique-sinspire-de-la-monarchie&catid=50:2016&Itemid=61

  • Table ronde « Soutenir les TPE et PME » à la convention sur l’entrepreneuriat et l’innovation.

  • Le SIEL présentera des candidats aux élections législatives

    De Jérôme Guéry, Délégué départemental SIEL 78 :

    6a00d83451619c69e201bb09669587970d-800wi.jpg"Le SIEL 78 vous souhaite à tous une Sainte et Heureuse année 2017. 

    L’année 2017 sera marquée par de nouveaux combats pour notre patrie, notre civilisation, la défense de la Vie, de la Famille et de notre chrétienté ainsi que par deux scrutins décisifs pour notre pays. 

    Plus que jamais, le SIEL se pose comme un pôle patriotique authentique, civilisationnel et enraciné entre des Républicains qui n’ont cessé de nous trahir et un  Front National où souffle actuellement  un esprit «  jacobin  laïcard » impulsé par Florian Philippot. Une ligne chevènementiste s’est ainsi progressivement emparée du Front national.

    Le SIEL, pour sa part, maintient le combat pour les valeurs fondatrices de notre civilisation et qui implique notamment le refus de l’invasion migratoire et d’un islam conquérant. La  remigration des populations qui refusent de se plier à nos lois et nos coutumes, l’affirmation de la culture chrétienne de notre pays, la défense de la famille traditionnelle et le respect absolu de la vie, de la conception à la mort naturelle, la liberté pour les parents d’éduquer leurs enfants, l’autorité d’un Etat respecté, recentré sur ses missions régaliennes, la protection de toutes nos libertés, dont la liberté d’entreprise sont autant de réponses qui guident notre projet politique.

    A chacun de faire preuve d’audace, de courage et de liberté. 

    Le SIEL sera à vos côtés et défendra comme il l’a toujours fait ce qui a fait la France et combattra tous ceux qui veulent la défaire.

    Le SIEL va s’engager résolument dans ces combats sans aucune concession, ni reniement. 

    C’est donc dans cette perspective, pour répondre à toutes ses inquiétudes, pour relever les défis qui s’annoncent, pour réveiller les consciences et s’émerveiller à nouveau que le SIEL 78 a d’ores et déjà fait le choix de présenter des candidats aux élections législatives de juin prochain, avec d’autres forces politiques patriotes, avec l’objectif d’envoyer au Palais Bourbon des députés pour faire entendre avec force la voix du pays réel et de la France éternelle aujourd’hui silencieuse.

    La vocation de la France est d’être une puissance forte et respectée, qui assure la prospérité de son peuple, tout en garantissant l’autorité et le rayonnement de notre pays hors de ses frontières. Ensemble, nous devons agir pour œuvrer ainsi au redressement spirituel et moral de la France

    Que cette année 2017 soit celle de la France éternelle."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Un rapport inquiétant sur les enfants enrôlés par l’Etat islamique

    Le quotidien belge Le Soir publie une longue étude sur « les enfants de Daech », d’après « un rapport édifiant dressé pour l’Unesco et l’ONU par la Fondation Quilliam » qui vient de paraître sous la forme d’un ouvrage : Les enfants de Daesh. Nous publions ci-dessous un extrait de ce dossier très étayé.

    Enfants-Daech-Livre-259x350.jpg« Le think tank britannique, qui a travaillé en profondeur sur le sujet, détaille comment l’État islamique forme une nouvelle vague de combattants à moyen terme. Et quels mécanismes l’organisation a mis en place pour s’assurer de la parfaite adhésion de ses « lionceaux » à son idéologie haineuse en leur ôtant toute chance de réinsertion à l’avenir.

    Moins coûteux et plus faciles à endoctriner car dépourvus d’idées préconçues et de croyances à déconstruire, les enfants font presque instantanément preuve de loyauté. Plus ils sont pris en charge tôt, plus ils sont faciles à façonner. « Les enfants peuvent répondre aux besoins présents du «califat», et une fois qu’ils auront grandi, ils continueront à maintenir l’existence et l’expansion de l’idéologie, assurant à ces idées une survie à long terme », relève le rapport de la Fondation Quilliam.

    En Syrie, les enfants de Daesh de 5 à 10 ans sont envoyés dans des camps religieux puis, entre 10 à 15 ans, ils poursuivent leur formation dans des camps militaires.

    Daesh prête aussi une attention particulière aux enfants issus de la région, qui n’auront nulle part où aller, et qui ne risquent pas de renouer un jour avec des origines occidentales. Une génération sacrifiée, condamnée à poursuivre son existence dans ce pays que la guerre a dévasté. « La gestion actuelle voit en ces enfants de futurs combattants bien plus dangereux et déterminés qu’eux, car ils n’auront pas été convertis à des idées radicales mais élevés au cœur de ces valeurs depuis leur naissance. Ils ont pu être exposés à des concepts religieux extrémistes dès le tout début et sont donc considérés comme «purs», et plus enclins au martyre que la génération actuelle.  »

    Drillés dès leur plus jeune âge, les enfants sont de « meilleurs » combattants que la génération actuelle. Plus brutaux aussi puisque élevés dans la violence et la barbarie ambiante. Ils sont par ailleurs souvent moins anxieux que les adultes et posent moins de questions. Ce qui en fait évidemment de bons candidats à l’attentat-suicide.

    Daesh a fait de l’exploitation des mineurs un axe majeur de sa communication. Entre 2015 et 2016, la propagande de l’organisation terroriste a montré douze enfants bourreaux et un enfant participant à une exécution publique. En septembre 2016, le Daily Mail postait sur son site la vidéo d’un petit blondinet, très probablement un Européen âgé d’une dizaine d’années, exécutant un otage à bout portant.

    Quelques mois plus tôt, Daesh avait déjà diffusé deux autres vidéos mettant en scène la mise à mort de prisonniers syriens. L’une par deux ados de 13 ou 14 ans, l’autre par un enfant identifié comme étant un jeune Français. »

    http://fr.novopress.info/202592/un-rapport-inquietant-sur-les-enfants-enroles-par-letat-islamique/