Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Il y aurait 23 000 djihadistes potentiels au Royaume-Uni !

    Chard-djihadistes-Royaume-Uni-600x476.jpg

    8871-20170531.jpg« Le Royaume-Uni abrite 23 000 djihadistes », titrait samedi le Times. Jusqu’ici, les autorités faisaient croire aux Britanniques qu’il y avait environ 3 000 djihadistes potentiels dans leur pays, dont 500 faisant l’objet d’une enquête active des services chargés de la sécurité intérieure (MI5). Mais après l’attentat de Manchester, commis par un ressortissant britannique d’origine libyenne qui avait été suivi par le MI5, l’on apprend que ces 3 000 djihadistes sont en fait ceux qui font l’objet d’une surveillance active et que ce nombre correspond en fait aux capacités de surveillance du MI5. Quand un nouvel individu doit être incorporé à ce lot, il faut en transférer un autre dans le lot des 20 000 ne présentant plus qu’un « risque résiduel ».

    Aussi bien Salman Abedi, 22 ans, revenu de Libye peu avant de commettre le massacre de Manchester, que Khalid Masood, 52 ans, qui a volontairement écrasé des piétons avec sa voiture et a poignardé un policier devant le palais de Westminster en mars, faisaient partie de ces 20 000 djihadistes potentiels ne présentant plus qu’un « risque résiduel ». Depuis l’attentat-suicide de Manchester du 22 mai qui a fait 22 morts et 116 blessés (dont 19 très graves), parmi lesquels des enfants et des adolescents, la police britannique a procédé à une vague d’arrestations et quatorze hommes sont toujours détenus sur des soupçons de liens avec l’entreprise macabre du musulman Salman Abedi.

    Parmi les personnes arrêtées, le cousin de Salman Abedi qui s’était déjà distingué en regrettant sur les réseaux sociaux qu’Hitler ne soit plus en vie pour brûler les juifs.

    Cela pourrait être pire, rassurent les autorités britanniques, puisque cinq projets d’attentat terroriste ont été déjoués entre l’attaque de Westminster et celle de Manchester. Certes, mais à l’instar des autorités françaises, les autorités britanniques font preuve d’une grande légèreté. C’est ainsi qu’elles laissent courir libres les djihadistes qui reviennent des zones de combat comme la Libye ou la Syrie. C’est encore une fois le Times qui a forcé la ministre de l’Intérieur Amber Rudd à reconnaître que la loi votée en 2015 pour permettre de bloquer provisoirement le retour des citoyens britanniques ayant lutté aux côtés des islamistes à l’étranger n’avait été à ce jour utilisée que pour un seul djihadiste.

    Pourtant, un sondage YouGov conduit après l’attentat de Manchester pour le Sunday Times montre que 55 % des Britanniques souhaiteraient que ces combattants musulmans jouissant de la nationalité britannique soient interdits de retour.

    Olivier Bault

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 31 mai 2017

    https://fr.novopress.info/206033/il-y-aurait-23-000-djihadistes-potentiels-au-royaume-uni/

  • Ne pas laisser les femmes entre le marteau d’un féminisme radical et l’enclume d’un islam radical

    Gabrielle Cluzel est interrogée dans l'Homme Nouveau à propos de la nouvelle secrétaire d'État à l'égalité entre les hommes et les femmes, Marlène Schiappa:

    "La nouvelle secrétaire d’État à l’égalité entre les hommes et les femmes, Marlène Schiappa, envisage de verbaliser le sexisme par la police de sécurité quotidienne que prévoit le Président Macron. Qu’en pensez-vous ?

    Il faut d’abord noter que Marlène Schiappa – à l’instar d’à peu près toutes les féministes ayant pignon sur rue – est restée silencieuse durant plusieurs jours après l’affaire du harcèlement dans le quartier de La Chapelle Pajol. Face à l’insistance des réseaux sociaux et l’étonnement manifesté dans les médias par certains politiques, elle s’est même sentie obligée de se justifier sur Twitter : « je ne suis pas commentatrice de l’actualité, je conduis des politiques publiques. J’agis d’abord et je communique après ».

    Préconiser de faire verbaliser le sexisme par la police n’est pas une réponse si élaborée qu’elle mérite trois ou quatre jours de préparation, si ? Passons. Pour être positif, on peut dire que c’est quand même moins surréaliste que d’élargir les trottoirs, comme le suggère Caroline de Haas. Mais c’est l’archétype du vœu pieux. Vous imaginez la situation, concrètement ? Un harcèlement par définition, n’est pas une agression caractérisée, c’est une phrase obscène lancée en passant, un geste déplacé, un frôlement insistant… Il faudrait un policier derrière chaque femme pour réussir à constater l’infraction ! Et si en plus, les policiers sont des femmes, comme cela est souvent le cas avec la police de proximité… qui va fliquer les flics ? Soyons sérieux, les policiers peinent déjà à intercepter les auteurs d’agressions violentes voyantes et objectives commises devant de nombreux témoins, comment pourraient-ils verbaliser un mot graveleux glissé l’air de rien ?

    On remarquera au passage que la gauche, qui n’est pas censée être l’amie de l’ordre et de la répression, dégaine « le flic » à tout propos. À chaque problème – qu’elle a généralement créé – son policier. Une « task force » pour tout.

    Je crains par ailleurs, eu égard à la grande confusion mentale ambiante, que cette coercition, sans réflexion de fond sur les causes du problème – l’arrivée massive d’une population allochtone dont le regard sur la femme est bien différent du nôtre, ce qui ne peut être sans conséquence pour la condition féminine sous nos latitudes – mène vers toujours plus de féminisme fondamentaliste, ce féminisme absurde qui ne fait pas la différence entre le petit compliment galant – « vous avez une jolie robe, mademoiselle » remontant le moral à l’étudiante qui vient de rater ses partiels – et l’injure dégradante qui salit.

    Un compliment n’est pas une insulte, c’est une lapalissade. Brel et Ronsard ne sont pas des délinquants. Quand le ton est gentil et poli, il suffit de dire merci, et voilà, c’est fini. Cela n’a rien à voir avec du harcèlement. Sauf que les féministes mélangent tout.

    Vous avez remarqué, d’ailleurs, que quand Jean-Pierre Elkabach dit d’Aurélie Philipetti qu’elle est une très jolie femme, il est traité de sexiste, mais que lorsqu’Emmanuelle Cosse dit d’Emmanuel Macron qu’il est beau, personne ne pipe mot. À ce train-là, seuls les hommes auront bientôt la petite joie d’être complimentés sur leur joli minois… Les femmes auront tout gagné. [...]

    Que faudrait-il faire aujourd’hui pour mettre en valeur le rôle et la place des femmes dans la société ? Quel est cet autre féminisme que vous préconisez dans votre livre, Adieu Simone ?

    Ne pas laisser les femmes entre le marteau d’un féminisme radical et l’enclume d’un islam radical, l’un ayant fait, d’ailleurs, le lit de l’autre. Cet autre féminisme n’usurperait pas son suffixe. Car si le perfectionniste aime la perfection, le syndicaliste aime le syndicat, etc., le féminisme – tel que nous le connaissons, héritier des théories de Simone de Beauvoir – n’aime pas la femme. Il n’aime pas ses qualités propres et ce qui la caractérise. Il ne cherche qu’à la changer. Comme un conjoint pervers narcissique qui prétend faire le bien de son épouse en l’accablant de reproches sur ce qu’elle est et de recommandations autoritaires sur ce qu’elle devrait être. Améliorer la condition féminine, c’est donner à la femme un cadre de vie pour évoluer en sécurité et être respectée. Où elle ne sera ni harcelée, ni reléguée, ni bafouée, ni niée dans son identité. Vous voyez, il y a du pain sur la planche."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Quand Macron explique que Russia Today est un organe de propagande.

  • Face au FN, LR prêt à faire élire le candidat d'En Marche

    François Baroin, chef de file LR pour les législatives, marche dans les pas de François Fillon. Il a prôné lundi "le désistement" en cas de victoire possible du FN en marge d'un meeting en Loire-Atlantique.

    "Cette question, elle est tranchée depuis très longtemps. Et naturellement, tout sera mis en oeuvre au niveau national pour éviter ce genre de choses". "Je souhaite d'ailleurs que la réciproque soit vraie du côté d'En Marche comme du Parti socialiste. Les désistements devront faire partie de l'entre-deux-tours des législatives".

    Voilà qui répond à la demande du juppéiste Gilles Boyer, candidat dans les Hauts-de-Seine. Une stratégie suicidaire pour LR, mais qui permet, in fine, de rebattre les cartes. Il reste à savoir combien seront les courageux LR qui refuseront cette consigne absurde.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Ras le bol, de leur ram(a)dam !

    La ville de Paris est prête à dépenser une petite fortune pour la rupture de leur jeûne, enfreignant la laïcité et la loi de 1905.

    De Trudeau à Hidalgo, ils en ont plein la bouche, et la ville de Paris est prête à dépenser une petite fortune pour la rupture de leur jeûne, enfreignant sans frémir, et ce, depuis plusieurs années, la laïcité et la loi de 1905 sur laquelle est censé être basé notre « vivre ensemble » – une expression inconnue avant l’arrivée massive de l’islam.

    Alors, en avant, pardon, en marche pour le ramadan, dont s’empare avec le plus grand plaisir la grande distribution, quand ce n’est pas la RATP, et toutes les chaînes de télévision et de radio, pour nous annoncer en fanfare le début de cette pratique imposée il y a quatorze siècles par Mahomet et qui, en fait, n’est que la transposition sans modération de notre carême chrétien et, avant lui, du jeûne juif institué par Moïse pour demander pardon à Yahvé des fautes qu’il aurait pu commettre.

    Je dis « sans modération » car est-il humain d’empêcher tout un peuple de croyants de se désaltérer en plein désert et sous un soleil ardent ? Et puis, que veut dire ce jeûne qui, dès la nuit tombée, permet de s’empiffrer comme jamais. N’est-il pas barbare d’imposer cette diète même parfois aux enfants, qui ne doivent pas boire une seule goutte d’eau ? J’ai vu au fin fond du Maroc de jeunes garçons effondrés, épuisés en plein midi, obligés d’attendre le crépuscule… et cela pendant un long mois.

    Le carême chrétien est plus charitable, moins coercitif et secret. C’est une décision personnelle du croyant. Inspiré par les quarante jours et quarante nuits de jeûne que Jésus s’est imposés dans le désert du Sinaï, le carême est un temps de prière sans l’ostentation islamiste qui oblige le voisinage musulman à ne pas boire ni manger du lever au coucher du soleil sous peine, dans certains pays, d’emprisonnement ou de fouet et, chez nous, dans les banlieues, de sévères représailles. Rappelons, d’ailleurs, que Jésus-Christ n’a jamais demandé à ses disciples de jeûner.

    Pour l’islam, il en va tout autrement.

    Le ramadan, l’un des cinq piliers de l’islam, est obligatoire. Il impose une période de rupture avec la vie quotidienne, un temps de partage aussi, dont l’aumône est le principal devoir. Très peu pratiqué jusque dans les années 90, le ramadan s’est peu à peu imposé dans nos pays européens jusqu’à bouleverser certaines habitudes et traditions séculaires. Devenu l’un des phénomènes les plus communautaristes qui soient – le plus visible avec le port du voile -, le ramadan est encouragé par nos hommes politiques qui se rendent ainsi complices du changement de nos sociétés. À l’heure où ces lignes sont écrites, Emmanuel Macron ne s’est pas encore manifesté auprès de ses ouailles musulmanes, comme l’avait fait Hollande. Est-ce un bon signe ? Il ne s’est d’ailleurs pas plus manifesté pour nous souhaiter de bonnes fêtes de l’Ascension, l’une des fêtes essentielles pour les catholiques.

    Si vos voisins pratiquent ce jeûne, vous avez dû vous habituer au tapage nocturne, au ramdam que la rupture de jeûne amène, avec des soirées qui se prolongent tard dans la nuit, entre pratiquants. Le ramadam, francisé, est synonyme de vacarme, barouf ou boucan…

    Mais nous devons tout de même, nous, les chrétiens, faire notre mea culpa, car combien d’entre nous respectent notre carême millénaire, face à ce milliard et demi de musulmans qui, sur toute la planète, s’obligent à cette pratique religieuse d’un autre temps ?

    http://www.bvoltaire.fr/ras-bol-de-ramadam/

  • Le poids des mots (maux)

    Les médias tressent leurs louanges  après les premières sorties diplomatiques du président Macron, rendez-vous internationaux contribuant à lui donner rapidement une stature, à fournir de belles images, de belles photos aptes  à créer de l’allant dans les urnes aux législatives. Pourtant du sommet de l’Otan au G7, rien de concret, aucune décision à mettre au crédit du nouveau président n’a été enregistrée, là ou le maître du monde Donald Trump a imposé ses objectifs, son calendrier, ses thèmes et son tempo. Pareillement, Vladimir Poutine est apparu hier à Versailles sûr de lui, nullement ébranlé par les critiques que lui auraient adressé M. Macron et n’a rien concédé sur les dossiers sensibles, notamment sur le maintien de l’Etat sous sa forme actuelle en Syrie. Les deux hommes ont en tout cas voulu une rencontre cordiale, partagent la même volonté de nouer de meilleures relations entre la France et l’UE d’un côté et la Russie de l’autre. M. Macron serait plus un pragmatique qu’un idéologue affirment certains observateurs, autre façon de dire qu’il préfère contourner l’obstacle quand il est trop difficile plutôt que de buter dessus… A noter les mots aimables du président russe, lors de la conférence de presse qu’ils ont tenu conjointement hier,  sur Marine Le Pen et le FN. En réponse à une question d’un journaliste,  M. Poutine a précisé qu’il était normal de recevoir la présidente du FN, «d’autant plus qu’elle a toujours prôné un développement des relations avec la Russie». Il a précisé  qu’il ne jugeait pas comme infondé les considérations du FN sur « l’identité des peuples européens et la souveraineté des pays européens ».

    Le nouveau gouvernement français qui se voulait l’incarnation d’une République exemplaire est cependant rattrapé par les affaires après les révélations du Canard Enchaîné sur un très proche d’Emmanuel Macron, le socialiste Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des territoires, à propos d’un dossier remontant à 2011. À Brest,  les Mutuelles de Bretagne , dont M. Ferrand est alors le directeur général,  avaient loué des locaux appartenant à sa compagne, Sandrine Doucen, à la tête d’une SCI  «dénommée Saca, qui (n’avait) pas encore d’existence légale, et qui (n’était) même pas encore propriétaire des surfaces qu’elle (proposait) à la location».  Celle-ci aurait créé urgemment sa SCI puis obtenu  un prêt bancaire correspondant  à la totalité du prix des locaux car elle disposait « d’un locataire dont les revenus étaient garantis ». Les Mutuelles auraient ensuite financé la rénovation des bâtiments, pour un montant de 184.000 euros. En six ans, la valeur des parts de la SCI a été multipliée « par 3.000 ».

    De son côté, dans Le Parisien, «Un avocat mêlé à cette affaire, Alain Castel (…) a déclaré que la promesse de vente du bien incriminé a été signée par Richard Ferrand et comportait une condition suspensive, liée à un bail à venir des Mutuelles de Bretagne et à la composition d’une SCI. Il s’étonne aussi que Richard Ferrand n’ait pas fait acheter l’immeuble par la mutuelle puisque le bien a largement fructifié avec les travaux. Et enfin, il se demande si le contrat liant les Mutuelles de Bretagne à la SCI de la compagne de Richard Ferrand a été soumis à un commissaire aux comptes, comme prévu par le Code de la mutualité en cas de conflit d’intérêts. » Pour autant, malgré la demande émanant de LR, le parquet national financier (PNF) ne compte pas pour le moment se saisir du dossier et ouvrir une enquête préliminaire comme ce fut le cas pour le candidat Fillon.

    Le magistrat honoraire et président de l’Institut de la parole, Philippe Bilger,  qui ne ménage pas ses compliments à l’égard des premiers pas d’Emmanuel Macron dans son costume de président,  met en  garde: «Malheur aux personnalités, même les plus proches de (M. Macron), qui l’obligent ou l’obligeront à quitter la perfection de cette ligne en l’enlisant, lui ou son Premier ministre, dans une cuisine de mauvais aloi.» «Tôt ou tard, Richard Ferrand payera une rançon. Qu’Édouard Philippe, en service commandé, ait été tenu de développer en sa faveur une défense convenue à cause d’une affaire immobilière au fort investissement conjugal mais apparemment licite est un accroc dans un univers qui se piquait de constituer un modèle et qui, avec les mille précautions d’usage qui conviennent, ne sera plus perçu comme tel. Un détail qui, précocement, dégrade un peu le tableau de maître, du maître.»

    Des critiques ont fusé aussi à l’encontre Marlène Schiappa secrétaire d’État à l’égalité femmes-hommes qui,  dans le passé,  expliquait comment obtenir des congés pathologiques après une maternité. et se livrait à d’étranges raisonnements: « L’article 1er de la loi de 1905 prévoit que la République, disait-elle,  ne reconnaît ne salarie ne subventionne aucun culte. Ni plus ni moins. Interdire le voile, c’est reconnaître le voile comme signe religieux, donc reconnaître une religion. Interdire le voile à l’école est donc contraire à la loi de 1905 (…), interdire aux femmes voilées d’accompagner les sorties scolaires de leurs enfants relève ni plus ni moins de l’islamophobie». Toujours au nom de la laïcité (?)  elle se prononçait pour l’arrêt des émissions religieuses du dimanche sur le service public. « Dans une vidéo sur You Tube pour la Fondation Jean Jaurès datant de septembre 2016, elle explique  : La diffusion sur France Télévisions – qui est une télévision publique financée en très grande partie par l’argent public -, des messes et différents programmes religieux (…) est une infraction à la laïcité (…). C’est de la théologie et c’est finalement la promotion du fait religieux et de l’oppression des femmes. »

    D’une aberration l’autre, comment ne pas relever  la déclaration de Jean-Luc Mélenchon, captée de son plein gré par un reportage de l’émission Le quotidien et diffusée mercredi 24 mai. Le conducator de la France Insoumise passant devant une église flanquée d’une statue de Jeanne d’Arc (c’est aujourd’hui le cinq-cent quatre-vint-sixième  anniversaire de son supplice), explique à une jeune militante issue de la diversité (selon la phraséologie en vogue): «Ah ! Regarde-la cette folle! Elle entendait des voix, faut quand même pas oublier ça ! Comme elle est complètement givrée, elle arrive, nanani nanan, et ils disent ça tombe bien, on va aller à Orléans pour mener la lutte. Elle, elle arrive, et sans s’occuper de rien, ni de personne : A l’assaut ! Les hommes de guerre, qui sont là, ils disent Mais c’est pas possible».

    Personne n’est obligée de penser que Jeanne fut une sainte, et libre à chacun de croire ou de ne pas croire en la geste johannique ou en une religion donnée.  Cependant même sous la très laïcarde troisième république, à défaut d’être honorée, Jeanne était respectée par les Hussards,  en tant qu’héroïne de la nation, symbole de la résistance nationale. Jeanne est un mythe, de ceux dont se nourrissent les peuples, une figure de notre Histoire dont l’importance, la  résonance, va bien au-delà de la stricte et scrupuleuse réalité de son action qui peut toujours être débattue, comme tous les faits historiques, par les historiens et les esprits libres.

     Jeanne appartient à notre mémoire constate Bruno Gollnisch,  à l’émouvante imagerie notre roman national dont elle jalonne le cours comme Roland à Roncevaux, Saint-Louis rendant la justice sous un chêne, la bravoure du chevalier Bayard, les triomphes du Roi Soleil, Bonaparte au Pont d’Arcole, le sacrifice de nos poilus ou l’héroïsme d’un  d’Estienne d’Orves.

    Monsieur Mélenchon, politicien madré, intelligent, homme du verbe, connait le poids des mots.  Tourner en ridicule aussi gratuitement Jeanne d’Arc quand on est une personnalité politique en campagne, qui fait profession de patriotisme, d’un certain souverainisme vis-à-vis de Bruxelles et des puissances d’argent,  est très révélateur. Cela en dit long sur son  surmoi grand-oriental et  trotskiste, sur un courant politique qui aime peut-être une république universelle et hors-sol, mais qui a la détestation de la France dans ses gènes.  Certes il n’est pas le seul mais nous ne l’oublions pas.

    https://gollnisch.com/2017/05/30/le-poids-des-mots-maux/

  • La Chapelle-Pajol : l’aveuglement des élus sur le choc des cultures

    Pour Céline Pina, l’ambiguïté du positionnement des élus sur le cas de la Chapelle-Pajol révèle leur incapacité à défendre les libertés fondamentales des femmes lorsqu’elles sont remises en cause.

    Dans une tribune publiée sur Figarovox, Céline Pina évoque notamment un conflit de valeurs qui se déroule sous nos yeux, mettant en scène des représentations du monde différentes, dont l’une n’a pas sa place en France. Extraits :

    L’envahissement et l’occupation des espaces publics par des hommes jeunes, désoeuvrés, migrants ou clandestins font peser sur les femmes une chape de plomb: regards concupiscent, sifflets, harcèlements, insultes, à tel point que sortir de chez elles ou traverser cet espace pour se rendre au travail est devenu un calvaire. Elles sont nombreuses à témoigner, comme elles l’ont fait pour l’article du Parisien. Au-delà des trafics et deals qui sont monnaie courante depuis des années, elles dénoncent une pression qui s’exerce sur les femmes et ne cessent de monter depuis un peu plus d’un an.

    L’indifférence du gouvernement face à ces atteintes lourdes portées à la liberté des femmes, sujet manifestement on ne peut plus annexe, vaut incitation à continuer à contester notre modèle social par le biais de la restriction de la liberté des femmes, puisque pour éviter de regarder en face les soubassement culturels et cultuels qui expliquent ce qui se joue sur les trottoirs de La Chapelle, la machine à minimiser les faits et à nier le réel fonctionne à plein.

    A Pajol, c’est un conflit de valeurs qui se déroule sous nos yeux, mettant en scène des représentations du monde différentes, dont l’une n’a pas sa place en France: celle qui refuse l’égalité et la liberté à la femme à raison de son sexe. A refuser de s’attaquer aussi à cette dimension du problème, certains élus favorisent ainsi tous les amalgames en donnant l’impression qu’ils refusent de trier le bon grain de l’ivraie. Le tri n’étant pas fait, la méfiance s’étend alors sur l’ensemble d’une population. Le pire c’est sans doute la condescendance que cache cette attitude qui signifie en creux que nos libertés publiques et notre égalité ne sauraient être désirables ou accessibles à ces populations, trop frustres pour pouvoir les comprendre.

    La Chapelle-Pajol : l'aveuglement des élus sur le choc des cultures http://bit.ly/2rzlcTr 

    Photo published for La Chapelle-Pajol : l'aveuglement des élus sur le choc des cultures

    La Chapelle-Pajol : l'aveuglement des élus sur le choc des cultures

    FIGAROVOX/ANALYSE - Pour Céline Pina, l'ambiguïté du positionnement des élus sur le cas de la Chapelle-Pajol révèle leur incapacité à défendre les libertés fondamentales des femmes lorsqu'elles sont...

    lefigaro.fr
  • NOUVEAU : LA BROCHURE DE LA DISSIDENCE FRANÇAISE !

    Découvrez la nouvelle brochure de présentation de la Dissidence Française, en cliquant sur l’image ci-dessous !