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  • BARBEY D'AUREVILLY Un Stendhal catholique

    Monarchisme intransigeant, vivant en marge d'un siècle bourgeois. Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889) dépeint les ravages

    Les romanciers catholiques sont rares. Je parle de ceux qui le sont intégralement, irrémédiablement, et qui font du dogme l'instrument et l'armature de leur dramaturgie. Jules Barbey d'Aurevilly, qui eut pour maîtres Walter Scott et Balzac, fut à cet égard l'un des plus grands. Lamartine l'avait traité par manière de boutade de « Marat catholique qui peint l'inquisition et la guillotine en blanc ». Barbey renverse l'insulte et la tourne en compliment. D'ailleurs si l'Inquisition avait bien joué son rôle, elle nous eût peut-être épargné la Révolution et la guillotine.

    Toujours en guerre

    Ainsi était Barbey. Il avait des poses, des postures, des rodomontades, une manière de parler, de se vêtir avec des cravates de dentelle et des manchettes à la mousquetaire qui déplaisaient aux esprits communs et timorés et qui heurtaient les bourgeois et les bigots. Car il était toujours en guerre, ce diable que l'on accusait d'être et qu'il était de pied en cap et principalement dans son duel contre Satan et contre le siècle, qui parfois se confondaient, ce qui le faisait passer pour un chouan attardé ou un Lucifer blanc, certes, mais un Lucifer tout de même. Or qui croyait encore au diable et au surnaturel en ce XIXe siècle infatué de scientisme et de positivisme, à part quelques pauvres poètes comme Baudelaire, Huysmans, Bloy ou Verlaine, quelque sainte grenouille de bénitier comme Eugénie de Guérin ou Isabelle Rimbaud ou quelque jeune et novice curé de campagne ?

    Un roman n'est ni un traité de théologie ni un sermon, et un roman catholique moins qu'un autre. Car sa matière, c'est justement le Mal et le Péché, et l'un de ses personnages centraux est précisément ce diable dont les théologiens parlent assez peu et que sa tâche à lui est justement d'appréhender vivant et de débusquer du coeur de l'homme où il s'est niché, dans ses passions et ses révoltes, qu'il tord et secoue sous nos yeux épouvantés comme un noeud de reptiles. D'ailleurs le diable, Barbey, ce monarchiste ombrageux, ce légitimiste enragé, en disciple de Maistre qu'il était, l'avait déjà rencontré, non plus dans telle ou telle alcôve ou confessionnal, mais dans l'Histoire, dans la marche des sociétés et notamment dans la Révolution française. Certes, il avait, comme Bossuet ou de Maistre, une vue providentialiste de l'Histoire, et savait, comme dit saint Paul, que du mal Dieu peut tirer du bien, mais il savait aussi que les révolutions, comme les guerres, peuvent être des châtiments divins et que le diable peut être à l'oeuvre dans l'Histoire et justement dans le coeur de ceux de ses contemporains qui, tel Hugo, croyaient travailler au bonheur du genre humain.

    Car c'est peu dire que Barbey n'était pas démocrate. Il l'était si peu que pour lui une différence, non pas de condition, mais d'essence, séparait le noble du vilain. Sans doute y a-t-il quelque outrance dans certaines de ses attitudes et certains de ses mots lancés à la face de ses adversaires comme des balles de pistolet, mais ce n'en sont pas moins ceux et celles d'un homme qui a vu son drapeau, ses croyances, ses principes, ses moeurs et tout son monde craquer de part en part et qui, hormis Dieu, ne peut se raccrocher qu'à lui-même et à son aristocratisme exacerbé.

    La science du bien et du mal

    Anatole France qui goûtait la société de Barbey a parlé à son propos de « péché-sorbet ». C'était sa manière à lui de sceptique épicurien de traduire en le minimisant le pecca fortiter des héros aurevilliens. Barbey n'est pas janséniste. Il ne condamne pas l'art comme les Messieurs de Port-Royal. Il estime que le catholicisme est assez fort - qui pourrait l'être plus ? - pour supporter la peinture des passions. Cela suppose bien entendu que les hommes aient des passions (et pas seulement des pulsions, des désirs ou des velléités) et soient capables de pécher. Ce qui est une autre histoire. Le catholicisme est la science du bien et du mal. Aucun romancier n'a été plus que l'auteur d'Une vieille maîtresse et d'Un prêtre marié, le Torquemada de ses héros. L'art est assez moral quand il est tragique et qu'il inspire l'horreur des choses qu'il retrace.

    Enracinement

    Homme qui se souvenait d'un temps où les hommes étaient encore liés entre eux, surtout dans les provinces et dans les campagnes, par le lien de fidélité unissant le vassal à son suzerain et le sujet à son roi. À ce lien sanctifié par l'usage et la religion, à cet enracinement dans l'espace et le temps, à ce lien tout chevaleresque que l'Antiquité n'a pas connu et qu'on dirait presque inventé par le christianisme et pour lui, la Révolution, revenant au paganisme, substitua la loi et l'obéissance à l'État, le bulletin de vote et un contrat rédigé sur le modèle des contrats commerciaux. Un contrat écrit à la place de la parole donnée. C'est tout le sens du passage du monde chrétien et chevaleresque au monde commercial et moderne. Du même coup la Révolution abolissait le lien de filiation entre un homme et sa terre et la lignée de ses ancêtres.

    Gérard Joulié L’ACTION FRANÇAISE 2000 Du 19 mai au 1er juin 2011

    Barbey d'Aurevilly, Une vieille maîtresse, L'Ensorcelée, Un prêtre marié, Les Diaboliques, Une page d'histoire, Robert Laffont, Bouquins, 1 079 p. 29 euros.

  • DEPUIS HIER MATIN, À LYON, LES NATIONALISTES OCCUPENT UN BATIMENT EN PLEIN CENTRE VILLE : LE 1er BASTION SOCIAL EST NÉ !

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    Communiqué de presse :

    Aujourd'hui en France plus de 8,8 millions de Français vivent sous le seuil de la pauvreté, soit une personne sur sept. Entre 140 000 et 150 000 personnes sont SDF.

    L’État français est actuellement propriétaire de 78 millions de m2 dont 11 millions sont officiellement vacants (c'est à dire inoccupés), parmi lesquels 1 million de logements.

    Il aurait donc largement la possibilité d'attribuer des logements aux plus démunis de nos compatriotes. Néanmoins, celui-ci préfère s'occuper des clandestins extra-européens qui, chaque jour, déferlent sur nos côtes au mépris des Français.

    En conséquence, nous avons donc décidé la réquisition d'un immeuble abritant d'anciens logements de fonction inoccupés depuis des années et susceptibles d'offrir un toit aux nôtres. Nous proclamons par cet acte hautement symbolique l'ouverture du Bastion Social Lyon, lieu de solidarité et d'entraide.

    Nous appelons tous les Français soucieux du sort de leurs compatriotes et de l'application de la justice sociale à nous rejoindre pour nous prêter main forte directement dans ce batiment situé au 18 rue du Port-du-temple 69002 Lyon. Nous avons besoin de toutes les bonnes volontés, qui souhaitent aider les nôtres avant les autres, afin de pouvoir rénover les lieux, de nous apporter des dons alimentaires, vestimentaires ou financiers. « Nous entrons dans un temps ou les paroles doivent être authentifiées par des actes. » disait Dominique Venner.

    Avec cette occupation, nous voulons lancer un signal fort au pouvoir en place. Il est temps d'appliquer la réelle préférence nationale !

    Nous demandons donc :

    - La mise en place d'un grand plan de construction et de réhabilitation des logements, y compris des logements étudiants.
    - La systématisation de la priorité nationale pour l'attribution de ceux-ci.
    - La réquisition et la rénovation totale des batiments publics abandonnés afin que les français les plus démunis puissent avoir un logement décent.
    - La baisse de la taxe d'habitation pour les plus modestes et l'arrêt immédiat de son augmentation ainsi que sa suspension pour les étudiants les plus modestes.
    - La facilitation de l'accès à la propriété par la mise en place de prêts aidés et de micro-crédits.

    Telles sont nos propositions actuelles afin que les français puissent retrouver une dignité dans un monde moderne détruit par le capitalisme et l'ultra-individualisme.

    Nous donnons donc rendez-vous à tous les bénévoles qui souhaitent participer au projet d'aide concrète envers notre peuple au Bastion Social, 18 rue du Port-du-Temple, 69002 Lyon.

    La solidarité est une arme !

    Steven Bissuel, GUD Lyon

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Immigration et terrorisme : la Pologne appelle l’Europe à sortir de sa léthargie

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    Menacée par la Commission puis par le Parlement européen si elle persistait dans son refus d’accueillir son quota de « migrants », la Pologne a fait savoir qu’elle ne céderait pas.

    Dans un débat, mercredi, à la Diète polonaise, sur les questions de défense et de sécurité, après une motion de censure de l’opposition libérale contre le ministre de la Défense, le Premier ministre Beata Szydło a prévenu ceux dont le gouvernement avait, en 2015, accepté de prendre un quota de « réfugiés » : 

    « Nous n’accepterons aucun chantage de la part de l’Union européenne. Nous n’allons pas prendre part à la folie des élites bruxelloises ! »

    Le Premier ministre polonais a aussi lancé un appel aux Européens, en rapport avec l’immigration de masse et le terrorisme islamique qui en découle dans les villes européennes, comme à Manchester lundi soir, où un couple de Polonais a été tué par la bombe de Salman Abedi :

    « Nous avons le courage de poser la question aux élites politiques en Europe : où allez-vous, où vas-tu, Europe ? Sors de ta léthargie, car sinon tu pleureras tous les jours tes enfants ! »

    Après avoir été, aux côtés de la Hongrie et de l’Autriche, menacée de sanctions, la semaine dernière, par la Commission européenne puis par le Parlement européen si elle persistait dans son refus d’accueillir son quota de « migrants » dans le cadre du plan de relocalisation décidé à la majorité du Conseil européen en septembre 2015, la Pologne a très clairement fait savoir qu’elle ne céderait pas. Pour le chef du parti conservateur Droit et Justice (PiS/Prawo i Sprawiedliwość), qui gouverne la Pologne depuis sa victoire aux législatives en octobre 2015, l’accueil d’un important groupe d’étrangers extra-européens entraînerait une catastrophe sociale et obligerait à accepter de « réduire radicalement le niveau de sécurité [en Pologne], et pas seulement à cause du terrorisme car il y a aussi d’autres menaces ».

    Beata Szydło a, elle aussi, pointé du doigt le danger pour la sécurité nationale que représenterait l’arrivée de populations totalement étrangères culturellement, qualifiant la crise migratoire actuelle de crise majeure pour la sécurité de l’Union européenne. Le Premier ministre polonais a encore défendu la politique de son gouvernement, qui est d’aider les vrais réfugiés en Syrie et dans les pays voisins, alors que le gouvernement précédent, dirigé par Ewa Kopacz, avait au contraire fortement réduit ces aides en faveur des réfugiés au Moyen-Orient au moment même où il se vantait d’accepter d’accueillir généreusement les immigrants illégaux imposés par l’Union européenne, et surtout par l’Allemagne, qui leur avait ouvert les portes en grand en 2015.

    Pour l’opposition libérale, les propos du Premier ministre sont autant d’insultes scandaleuses à l’encontre des partenaires européens de la Pologne. Mais cette opposition libérale, proche du président du Conseil européen Donald Tusk, n’est qu’une partie de l’opposition. L’opposition à la droite du PiS (Kukiz’15, nationalistes) soutient, en effet, le PiS dans son refus d’accueillir les immigrants musulmans arrivés illégalement en Europe. Quant au leader du parti social-démocrate (post-communiste) SLD, Leszek Miller, il a lui-même violemment critiqué le manque de réaction décidée de l’Europe occidentale face au terrorisme après l’attentat de Manchester. Un manque de réaction qu’il met sur le compte de la dictature du politiquement correct :

    « Parmi ceux qui reviennent du Moyen-Orient, il y a de nombreux criminels qui devraient être en prison au lieu de se balader en Europe en percevant des prestations sociales, »

    a ainsi protesté le leader de la gauche polonaise, qui a aussi appelé à fermer les mosquées radicales, à expulser tous les étrangers soupçonnés de liens avec le terrorisme et tous les imams radicaux, et à liquider toutes les enclaves à djihadistes du continent, toutes ces zones de non-droit gouvernées par la charia où les forces de l’ordre n’osent plus aller.

    Suivez mon regard…

    http://www.bvoltaire.fr/immigration-terrorisme-pologne-appelle-leurope-a-sortir-de-lethargie/

  • Immigration : La Hongrie forme ses “chasseurs à la frontière”

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    Ces nouveaux gardes-frontières ont été institués par le Premier ministre Victor Orban et leur nom fait polémique.

    Les défenseurs des droits de l’homme y voient un sous-entendu de “chasse aux migrants”.

    Mark Kekesi, activiste du “Groupe Solidarité Migrants de Hongrie”, a déclaré : “Je crois qu’en lui-même ce nom de “chasseurs de frontière” est effrayant, j’aurais choisi autre chose.”

    De leur côté, les autorités hongroises démentent tout sous-entendu dans l’intitulé des nouvelles unités spéciales de gardes-frontières.

    Klara Kiss, vice directeur du Centre du centre de formation et d’entraînement de la police nationale hongroise, déclare pour sa part :

    Les médias peuvent tout interpréter à leur manière. Ce que nous voulons dire, c’est que ces jeunes gens vont travailler le long de la frontière, c’est cela le véritable sens.

  • Julien Rochedy : « Il y a un espace énorme à droite pour un mouvement nouveau »

    Julien Rochedy revient sur les erreurs stratégiques de Marine Le Pen. Son crédit est émoussé par le débat et elle est « piégée » par le « problème » Philippot. Il pense qu’il est temps de tourner la page car le Front national et la famille Le Pen ont fait une OPA stérile sur la droite nationale. Sur les ruines de LR et du FN, de nombreux talents travaillent déjà à l’émergence d’une nouvelle structure.

    http://www.bvoltaire.fr/y-a-espace-enorme-a-droite-mouvement-nouveau/

  • « France S .A. »

    Célébration multiculturalisme, négation de la culture française, le nouveau président annonce la couleur.  La France des français de souche et de la culture populaire sera l’une des premières victimes. Le pire, c’est maintenant.

    « Je vois les Arméniens, les Comoriens, les Italiens, les Algériens, les Marocains, les Tunisiens, je vois les Maliens, les Sénégalais, les Ivoiriens, j'en vois des tas d'autres que je n'ai pas cités. Mais je vois quoi ? Des Marseillais ! Je vois quoi ? Je vois des Français ! Des Français ! »

    Le discours de Marseille d'Emmanuel Macron n'a pas frappé les esprits que par le ridicule du braillement et le plagiat éhonté de son (ex ?) patron, François Hollande, dans cette même ville en 2012. Oui, Macron voit bien des Français, mais des Français qui revendiquent leurs origines, leurs cultures, insolubles dans celle de leur pays d'accueil, sommé par cette tirade de faire place à toutes ces « chances pour la France ». La définition même du multiculturalisme, mot que le candidat Macron aura pris soin de récuser par ailleurs dans son habituel double discours qui n'aura trompé que les (nombreux) gogos.

    Car dans cette tirade faite pour n'oublier personne, Macron aura tout de même oublié le principal, au moins numériquement parlant le Français de souche (ou de branche, mais qui se sent avant tout Français). Un oubli qui ne doit rien au hasard, tant « notre » nouveau président méprise cette catégorie qui peuple la France périphérique et qu'il a peu ou prou abandonnée à sa rivale malheureuse. En effet, l'héritier de Hollande a misé comme lui, plus encore même, sur le nouveau « peuple de gauche », façon Terra Nova immigrés, minorités ethniques, sexuelles ou religieuses, cadres bobos habitant les métropoles, bref les acteurs plus ou moins heureux de la mondialisation libérale et libertaire.

    Autant de personnes qui soit ignorent, soit méprisent (souvent les deux à la fois) notre héritage culturel et civilisationnel, qui sont les chantres, de gré ou de force, de « l'adaptation » de notre pays à la mondialisation que prône le nouveau locataire de l’Élysée. Et ceux qui refusent de plier à la marche du "progrès" sont condamnés à ne devenir qu'une communauté parmi d'autres ou à passer par pertes et profits, bref à disparaître, dans le langage managérial qu'affectionne Macron.

    Pas étonnant d'ailleurs que Michel Onfray ait pu lancer sur un plateau de télévision « Macron a séduit tous les incultes, ça fait du monde », tant la « start-up Macron » vantée par les médias, n'était que cela : quelques pros de la communication événementielle, du marketing digital, qui façonnaient, à coups d'applis et d'algorithmes, meetings et discours destinés à l'urbain zappeur façonné par le politiquement correct.

    Dans la « France SA. » qu'ils fantasment, la culture n'est au mieux perçue que comme un loisir, une marchandise. En témoigne la mesure-phare de son programme en la matière, le « Pass Culture », un crédit de 500 euros offert à tous les jeunes de 18 ans, à dépenser dans les activités culturelles de leur choix concerts, expos, achats de livres ou de contenus culturels, bref, une subvention déguisée à la FNAC, iTunes, Amazon et consorts.

    Chez Macron, le bal des ignares euphoriques

    Là, comme dans son ambition de créer un « Netflix » (service de location de films et séries) européen ou un « Erasmus des professionnels de la culture », on ne distingue guère la défense et la promotion de l'art de vivre, des arts, des traditions ou des savoirs français. Est-il besoin de rappeler que pour le président de la France, « il n'y a pas de culture française. Il y a une culture en France » et que « l’art français, je ne l'ai jamais vu » ?

    Bien des ouvriers et des employés qui sont allés passer un dimanche au Louvre en connaissent donc plus à ce sujet que l'énarque qui nous gouverne désormais... Ce n'est pourtant pas la disparition des chefs-d'œuvre de notre patrimoine artistique qui les préoccupe le plus, mais celle de leur mode de vie, hérité des Celtes, des Romains, des Grecs et de 1000 ans de christianisme. Une culture menacée par l'immigration de masse, principalement musulmane.

    Avec Macron au pouvoir, on ne saurait que trop recommander à nos compatriotes la (re) lecture du Camp des Saints, tant il prévoit d'ouvrir encore plus grand les vannes de l'immigration. Celui qui qualifie l'accueil d'un million et demi de clandestins par l'Allemagne de « fierté et de force pour l'Europe » a ainsi donné le ton de son quinquennat. Il enfonce le clou quand, en campagne à Alger (sic), il annonce vouloir « favoriser la mobilité entre les deux rives de la Méditerranée » et un peu plus tard, vouloir « créer une route de la liberté et de la responsabilité qui traverse l'Afrique jusqu'en Europe ».

    Une « autoroute migratoire », dénoncée par Marine Le Pen, dont le flot risque bien d'emporter les dernières digues de la culture française. N'évoquons même pas le volet sécuritaire (délinquance et terrorisme) de la question, ou son coût économique et social... Les classes moyennes et populaires, dans leur existence physique comme dans leur être, sont directement menacées.

    Richard Dalleau monde&vie 18 mai 2017