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L’EMPEREUR CALIGULA (12-41 AP. J.-C.) | 2000 ANS D’HISTOIRE | FRANCE INTER
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Les véritables enjeux des migrations – de Jean-Paul Gourévitch
Source : Boulevard Voltaire – “Les véritables enjeux des migrations – de Jean-Paul Gourévitch”
Énième ouvrage d’un expert devenu incontournable sur la question, railleront certains esprits chagrins qui, par cet aveu, montreront surtout qu’ils n’ont guère lu cette nouvelle étude de Jean-Paul Gourévitch. Pour clore le bec à ses dénigreurs aigris, l’on ajoutera que la problématique des migrations est, par définition, inépuisable, tant elle est mouvante et contingente et ne peut, scientifiquement, se fixer définitivement et immuablement dans le marbre des livres, fussent-ils des succès de librairie.
Avec la clarté pédagogique et le regard distancié qu’on lui connaît, Gourévitch ne se borne pas à rappeler – et aussi à actualiser – les habituelles données chiffrées en la matière, mais offre au lecteur une vue élargie du phénomène migratoire qui sera au XXIe siècle ce que les totalitarismes que l’on sait furent au XXe.
L’ouvrage, paru en début d’année, souhaite, dans le contexte de l’élection présidentielle, informer le citoyen pouvant se trouver égaré au milieu des « déclarations fracassantes, des promesses, des amalgames et des controverses dans lesquelles il est malaisé de se reconnaître ». Dont acte. L’auteur s’empresse même de « ne pas conclure » et invite fortement l’électeur à se défier tant de « l’information alternative [qui] n’est pas automatiquement véridique du seul fait qu’elle est alternative » que de « la classe politico-médiatique qui vous déverse ses informations chloroformées et ses analyses tiédasses ». Du Gourévitch pur jus qui, en dépit des procès d’intention qu’on a pu lui faire, à droite et à gauche, chez les mondialistes ou les souverainistes, dans le camp des « patriotes » comme dans celui des européistes, a toujours martelé son souci de se maintenir au-dessus de la mêlée. C’est ce qui le rend aussi insaisissable idéologiquement que parfaitement cohérent et à l’aise dans une démarche se voulant réellement impartiale.
Partant, l’on retrouvera, dans une formule plus condensée, les chiffres, analyses, commentaires et prospectives déjà substantiellement exposés dans Les Migrations pour les nuls (First, 2014), véritable somme encyclopédique en un domaine où la saine politique cède trop facilement le pas à la vaine polémique. On se souviendra, par surcroît, que l’opus fut littéralement éreinté par les grands médias comme par l’Université.
L’intérêt du livre de Jean-Paul Gourévitch est, précisément, de n’occulter aucune facette de ce phénomène total des migrations européennes et internationales. On en veut pour preuve la bonne quarantaine de pages consacrées à l’expatriation, autre point aveugle des politiques migratoires publiques marquées d’un « relatif désintérêt », lors même, souligne-t-il, que « l’expatriation représente pour l’État, c’est-à-dire les contribuables, un coût sensiblement analogue à celui de l’immigration ».
Par ailleurs, l’auteur tient pour « indiscutable » « l’accroissement en valeur absolue et en pourcentage de la population d’origine étrangère » tout en relevant, d’une part, les marges d’erreur des instituts officiels tels que l’INED ou l’INSEE, d’autre part, l’absence dommageable des statistiques ethniques. Ainsi, « n’est-il pas dangereux de casser le thermomètre quand on analyse un état de santé ? », lance, un brin ironique, notre chercheur qui, non sans avoir indiqué que « les immigrés seraient, fin 2016, autour de 8 millions, soit 12 % de la population », considère, nonobstant, que, le solde migratoire de l’immigration légale se situant aux alentours de 150.000 personnes annuelles, « nous sommes loin du grand remplacement [puisque] les quelque 15 à 22 % de la population d’origine étrangère résidant en France ont été constitués sur plus de trente ans ».
Au lecteur, effectivement, de juger. Les yeux grand ouverts.
Aristide Leucate
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Bouffon Ier et Jeunot Ier : au service de qui ?
Bernard Plouvier
On le sait : le premier passe avec grand plaisir le sceptre au second, qui doit poursuivre les « actions » du quinquennat échu.
L’honnête citoyen s’étonne, le 10 mai, à l’occasion de l’ultime conseil des ministres, d’ouïr l’ensemble des journalistes & politologues, unanimes à vanter la mesure-phare du quinquennat : l’allègement massif des charges patronales… un observateur attentif aurait pu croire que la–dite mesure était la stimulation de l’immigration mahométane et son corollaire, les attentats djihadistes. Mais, soit : allègement de la fiscalité des entreprises, il y eut et même largement.
L’on vivrait dans un monde merveilleux, si cette diminution de revenus fiscaux pour l’État, cette diminution de dépenses pour les entreprises s’étaient traduites par des créations d’emplois ou une baisse des prix à la vente.
Hélas ! Le chômage atteint des records inédits et nul n’a vu de baisse – sauf pour les prix des produits pétroliers, ce dont on ne peut créditer, même avec la plus plate déférence, le sieur Hollande et son équipe de pantins ministériels qui passeront à la postérité comme ayant été les plus nuls de l’histoire de France depuis le règne du triste Charles VI (Jeanne d’Arc étant la mascotte de tous les partis, aussi bien de Macron-démagogue que de sa concurrente, il est bon de rappeler que la France s’est parfois trouvée dans des situations lamentables, mais que c’est par eux-mêmes, exclusivement, que les Français se sont tirés de l’ornière où ils s’étaient embourbés).
Une grave question se pose : au service de qui Hollande et consorts du Parti soi-disant « socialiste » ont-ils roulé ? La réponse est évidente : au service des entrepreneurs et de leurs actionnaires.
Le Président Macron, formaté dans la haute finance, peut-il « rouler pour le peuple » ? C’est une bête question !
Il y a un an, nul ne pensait à ce ministre ultraréactionnaire de l’économie, qui ne cherchait qu’à faire plaisir aux employeurs, en « assouplissant », en dérèglementant, etc. En un peu plus d’un semestre, le grand capital lui permet de mettre sur pied un Parti et de gagner haut la main une élection, grâce à la mise à disposition de tous les media… et l’on voudrait nous faire croire que ce serait pour le peuple ?
Les media sont le nouveau Jupiter des légendes antiques : ils aveuglent et rendent stupides ceux qu’ils veulent manipuler. Dans la défunte URSS, alors que tout manquait sauf la trinité marxiste - terreur, propagande et vodka -, le slogan était : « Nous forgeons un avenir radieux ». La seule différence entre le totalitarisme globalo-mondialiste et le stalinien réside dans l’abondance des jouissances matérielles des victimes.
Français, vous avez triomphalement élu Macron-capital, consommez donc (de préférence à crédit, c’est excellent pour les institutions financières) et continuez d’écouter journalistes et politologues… jusqu’à ce qu’un jour, la République de Franchiaoui soit gouvernée selon les merveilleux principes de la charî’a. Ainsi, vos descendants seront encore plus stupides et plus facilement manipulables que vous !
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Immigration : Le Grand débarquement - Journal du jeudi 11 mai 2017
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Gilbert Collard: « Pour nous, la question de l’euro, c’est terminé »
Le député Front national ne veut plus entendre parler de la question de l’euro dans le programme du parti, jugeant que le « peuple a fait son référendum dimanche dernier ». Une façon d’égratigner le défenseur de la sortie de la monnaie commune et vice-président du parti, Florian Philippot, pointé du doigt par de nombreux cadres depuis la défaite au second tour de l’élection présidentielle.
(…) BFM TV
http://www.fdesouche.com/852099-gilbert-collard-pour-nous-la-question-de-leuro-cest-termine
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Macron pourra-t-il rester à l’Elysée après les révélations de Wikileaks ?
Le combat était par trop inégal. Nous avons eu beau, jusqu’au bout, avec nombre de sites patriotes, dénoncer la réalité de l’imposture Macron, démontrer qui était derrière cette créature, en face, le rouleau compresseur, constitué de la caste, élites mondialistes, journalistes de propagande, juges partisans, officines patronales, bureaucraties syndicales, artistes d’Etat, imposteurs se disant antiracistes, et combien d’autres qui, durant des mois, ont repris le numéro de la « Bête Immonde » qui allait ruiner la France.
Maxime Lepante a publié six vidéos exclusives, qui ont fortement circulé dans toute la France, et bien plus largement. Toute notre équipe rédactionnelle, et d’autres contributeurs, ont multiplié les textes de qualité, pour ouvrir les yeux aux Français. Mais quand nous avions 50.000 visiteurs par jour (ce qui fait trois fois plus avec les « partage », en face, ils avaient leurs outils de propagande, qui touchent des millions de téléspectateurs. Ils avaient leurs journaux de propagande, financés à 30 % par le contribuable, pour distiller la haine contre Marine Le Pen, en permanence.
La netteté du score ne doit pas dissimuler le fait que cette élection n’a pas été du tout régulière. Fillon a été exécuté dès le lendemain de sa victoire aux primaires, par un véritable coup d’Etat médiatico-judiciaire dont il ne s’est jamais remis. Au service de Macron.
Quant à Marine Le Pen, elle a été l’objet d’un harcèlement permanent de journalistes agressifs qui lui ont pourri nombre d’interviews, et ont multiplié les saloperies et les commentaires malveillants à son encontre. Il n’y a rien d’étonnant à ce qu’elle ait terminé la campagne très fatiguée, tellement le traitement qui lui a été infligé jusqu’au bout n’avait rien à voir avec la complaisance dont a bénéficié le candidat d’En Marche.
Tout a été bon pour ce régime qui soutenait Macron de toutes ses forces pour fausser le résultat : Bulletins de vote de Marine massivement déchirés, absence de bulletins, 500.000 électeurs (près de 2 %) inscrits en deux lieux, curieuses absences de votes blancs dans certains bureaux, inscriptions massives d’immigrés sur les listes électorales, banderoles anti-Marine déployées sur des mairies, ou sur la Tour Eiffel, multiplications de provocations et d’agressions des Femens et des gauchistes, sans parler, bien évidemment, du lynchage permanent de la candidate patriote, à comparer avec la complicité des journalistes avec Macron…
Les journalistes lui ont fichu une paix royale sur ses 3 millions d’euros disparus, l’hypothèse de son compte caché aux Iles Caïman. Les juges, socialistes, ont été aussi prompts à vouloir interroger Fillon et Marine, que serviles vis-à-vis du candidat du système.
Lors de tous ses meetings, avec des effets surjoués, Macron n’a jamais caché son objectif : éradiquer les militants patriotes, contre qui il appelle ouvertement à la violence, multipliant les références historiques les plus mensongères et les plus ordurières pour justifier ses propos.
C’est donc le candidat des mondialistes et des musulmans qui est élu président de la République par le vote de 20 millions de crétins, qui ont livré le pays à un président immature et superficiel, qui ne sera que le pantin de l’oligarchie financière, de Merkel, et de l’Union européenne. C’est la victoire de la coalition des antipatriotes contre la France. L’élection de Macron est un suicide français, une véritable catastrophe pour notre pays. Marine proposait des référendums, il va gouverner par ordonnance, pour briser le modèle social français. Honte à tous les lâches qui, contrairement à Nicolas Dupont-Aignan, ont placé leurs petits intérêts particuliers au-dessus de la nécessaire défense de notre France, et sont restés bien planqués.
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Nous avons « bolchévisé » l’appareil militant maurrassien
Christian Bouchet : Cher Sylvain Roussillon, pourriez-vous nous expliquer ce que fut la Génération Maurras, dans quelles circonstances se créa-t-elle et qui en furent ses participants ?Sylvain Roussillon : Le terme Génération Maurras est une appellation générique, qui a été utilisée a posteriori pour identifier la flambée militante qu’à connu le mouvement d’Action française (RN – Restauration nationale) de la fin des années 1980 jusqu’en 1992.La mort de Pierre Juhel, le fondateur de la RN, a semblé sonner la fin du mouvement d’Action française. Pour beaucoup, son successeur, Guy Steinbach, fait d’avantage figure d’exécuteur testamentaire que de successeur. La RN ne s’est en effet toujours pas relevée des blessures infligées par les différentes scissions et départs qui ont rythmé la vie du courant maurrassien depuis une dizaine d’années : la majorité des étudiants et plusieurs personnalités avec la Nouvelle Action française de Bertrand Renouvin, les activistes parisiens et provençaux notamment qui, en réaction, créent avec Bernard Lugan, un éphémère Comité royaliste pour un ordre nouveau qui ira précisément se fondre au sein du mouvement Ordre nouveau, la quasi-totalité des sections et fédérations de province fédérées par Guy Rérolle au sein de la Fédération des unions royalistes de France et, juste après le décès de Juhel, une ultime scission, née en Normandie, entraîne le départ de quelques dizaines de « néo-légitimistes » qui fonderont la Garde blanche.L’université d’été 1982 de l’AF, le Camp Maxime Real del Sarte, est une catastrophe sur le plan de la faiblesse des effectifs mobilisés (une dizaine de militants) et le mouvement semble alors à l’agonie.Pourtant, des embryons de sections fonctionnent à Rouen, Bordeaux, Besançon et à Rennes autour de Jean-Philippe Chauvin. Par ailleurs, la RN reçoit le ralliement du Mouvement royaliste français un mouvement né des débris de la FURF et d’une dissidence des amis de Renouvin, le COPCOR. Le principal apport du MRF consistant en son groupe étudiant de Paris II-Assas, le Cercle Jacques Bainville.C’est dans ces conditions qu’une section voit le jour en 1983 à Dijon. Lycéen à l’époque, j’en fus le fondateur et le promoteur, rassemblant péniblement des individualités et des énergies éparses. Notre force fut très probablement à l’époque d’avoir été presque complètement coupés des instance nationales et de tout autre groupe. Cet isolement nous autorisa un développement original, tant sur le plan intellectuel que sur celui des pratiques politiques. Isolés et sans moyens, nous fûmes obligés de trouver seuls les ressources humaines, matérielles, financières et militantes qui nous manquaient. Laissés sans consigne du « national », sans instruction, sans directive, et assez peu désireux d’en recevoir il faut l’avouer, nous avons mis en pratique un empirisme organisateur à notre sauce.En l’absence d’un journal étudiant, nous avons ainsi pu créer le nôtre dès 1984, Le Feu-Follet. Certes nous y développions des thématiques maurrassiennes et d’AF, mais nous découvrions ensemble Evola, Guénon, von Salomon, Junger, Niekish, José-Antonio, Sorel, le cercle Proudhon, Gramsci, les situationnistes…Doté d’un local que nous financions grâce à une cotisation volontaire récupérée auprès des lycéens et étudiants qui bossaient durant leurs vacances, disposant de notre propre matériel d’impression, sponsorisés parfois par quelques anciens qui appréciaient manifestement cette indépendance, nous n’avons pas tardé à engranger les succès. Les grèves étudiantes et lycéennes qui éclatèrent en 1987 notamment, nous pûmes constater les progrès réalisés en quelques années : aucun des trois plus grands lycées de Dijon, Carnot et Montchapet (publics) et Notre-Dame, ne rejoignit le mouvement. La gauche fut défaite en fac de Droit, en Médecine et, après un sévère affrontement physique, en Pharma. Nous nous payâmes même le luxe de contre-attaquer en Lettres. Lors des élections universitaires qui suivirent immédiatement ces incidents les listes Action française étudiante enlevaient plus de 20% des suffrages en fac, avec des pointes en Droit, Médecine, Pharma et Histoire et même un étonnant 2,76% (compte tenu de l’étiquette et du profil de la spécialité) en Psycho… -
Vive l'Europe : Oleg, le libre païen & Daniel Conversano (mai 2017)
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Pierre Vial salue le départ de Marion Maréchal Le Pen
Un communiqué de Pierre Vial,
Président de Terre et peuple
Ainsi Marion quitte un FN devenu une boutique électorale comme les autres, un panier de crabes où se bousculent les arrivistes et où, pour être bien vu, il faut être dépourvu de toute conviction forte (ou, encore mieux, l’avoir abandonnée comme une tunique de Nessus).
Marion, évidemment, a raison. D’autant que beaucoup de gens ont confiance en elle et que cette confiance va se maintenir. Ce qui lui permettra, le jour où elle le souhaitera, de pouvoir compter sur un capital de fidélités permettant de construire quelque chose. Une espérance existe. Nous sommes un certain nombre à vouloir la faire vivre.