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Terrorisme • Après Barcelone & Cambrils : une sage et juste maxime à l'usage des gouvernants ...
Grande conférence de presse annuelle [20.11.2015]
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Espagne : les djihadistes n'avaient «pas d'antécédents terroristes»
L'enquête avance rapidement et la police découvre que l'attentat à Barcelone devait être bien plus sanglant si les terroristes étaient parvenus à leurs fins :
"La cellule terroriste semblait envisager un scénario plus sanglant encore. Les complices ont d'abord tenté de fabriquer au moins une bombe à l'aide de plusieurs bouteilles de propane et d'explosifs artisanaux dans une maison d'Alcanar, une ville à une cinquantaine de kilomètres au sud de Barcelone. Mercredi soir, cette habitation avait été soufflée par une explosion, d'abord attribuée à une fuite de gaz, faisant un mort et sept blessés. Vendredi, le chef de la police, Josep Lluis Trapero a confirmé que «les auteurs préparaient depuis quelque temps dans ce bâtiment d'Alcanar les attentats de Barcelone». «C'était un groupe dont nous ignorons le nombre exact (…). Beaucoup sont identifiés». De son côté, un magistrat de l'Audience nationale, le parquet, Javier Zaragoza, a assuré que les djihadistes n'avaient «pas d'antécédents terroristes» mais constituaient un «réseau structuré».
[...] Si les Mossos d'Esquadra, la police de Catalogne, ont confirmé détenir quatre personnes «en lien avec les attentats», au moins trois autres étaient en fuite selon une fiche de recherche diffusée vendredi. La police a d'abord longuement cherché le chauffeur de la camionnette blanche utilisée sur les Ramblas. De sources officieuses, l'homme est identifié comme Moussa O., un Marocain de 17 ans. Il aurait en fait trouvé la mort avec quatre complices dans une fusillade avec la police à Cambrils, selon la presse espagnole. Le jeune homme, résidant légal en Espagne, se serait radicalisé ces dernières années. Sur un réseau social, il avait ainsi fait part de son intention de «tuer les infidèles pour ne laisser que les bons musulmans».
Selon les derniers éléments de l'enquête, il se serait enfui des lieux en prenant le conducteur d'une voiture en otage. Une demi-heure après l'attentat des Ramblas, cette Ford Focus a forcé un barrage à la sortie est de la capitale catalane, renversant un sergent. Elle devait être retrouvée, deux kilomètres plus loin, son chauffeur mort au volant, tué de plusieurs coups de couteau. Considéré dans un premier temps comme un suspect potentiel, cet homme, qui n'avait pas été identifié vendredi après-midi, était désormais plutôt vu comme la quinzième victime du tueur.
Les deux autres fuyards ont, pour leur part, été identifiés jeudi dans la soirée. Il s'agirait des conducteurs d'une seconde camionnette, une Fiat, louée en même temps que celle abandonnée sur les Ramblas. Ce van, longuement traqué, a été retrouvé sur le parking d'un fast-food de Vic, une commune située à une cinquantaine de kilomètres au nord de Barcelone. À l'intérieur, les Mossos ont découvert la carte d'identité d'un certain Younès A., un Marocain de 22 ans. Ce dernier pourrait être accompagné d'un autre individu, Mohamed H., 20 ans. Les deux hommes habitaient les environs de Ripoll. Le ministre français de l'Intérieur, Gérard Collomb, a tout de même ordonné vendredi le renforcement des contrôles à la frontière franco-espagnole. Le dernier homme recherché est un Marocain, Saïd A, 18 ans.
Les enquêteurs, très prudents, n'ont pas confirmé d'éventuels liens, ni entre les fuyards, ni avec les personnes arrêtées. Seule certitude, l'une d'elles est Driss O., le frère de Moussa O. C'est avec les papiers de ce jeune homme que la camionnette des Ramblas a été louée. Ce Marocain de 28 ans, a été interpellé vendredi soir à Ripoll, la petite ville à cent kilomètres au nord de Barcelone où il habite. Aux policiers, l'homme a affirmé s'être fait voler ses papiers quelques jours auparavant. Il n'avait cependant pas porté plainte. Driss O., s'il n'était pas connu pour des faits en liens avec le terrorisme, était fiché après avoir effectué un mois de détention préventive en 2012 dans le cadre d'une affaire d'agression sexuelle. Le second suspect placé en garde à vue est un proche de Driss O. Ce Marocain de 30 ans a été interpellé, vendredi à l'aube, également à Ripoll. Le troisième, est également un résident de cette cité. Des perquisitions étaient en cours vendredi après-midi dans une demeure de la ville.
Le dernier djihadiste incarcéré a été appréhendé à Alcanar. Selon la police, il s'agit d'un citoyen espagnol né à Melilla, une enclave espagnole en plein Maroc. Cet homme, âgé d'une vingtaine d'années, serait l'un des blessés de la maison d'Alcanar. Il aurait lui aussi loué une camionnette.
Les policiers se concentraient en parallèle sur les cinq terroristes tués dans la foulée de l'équipée sauvage de Cambrils. Ils avaient tout d'abord lancé leur Audi A3 noire, dans les rues entourant le port de cette station balnéaire très fréquentée. La voiture avait ensuite pris la fuite, plein sud, avant d'être bloquée à un barrage de police. Les terroristes, dont certains étaient équipés de fausses ceintures explosives, sont alors sortis de la voiture pour attaquer les forces de l'ordre avec des armes blanches. Ils ont été tous abattus. Trois d'entre deux ont été identifiés. Le caractère visiblement improvisé de cette dernière attaque renforce l'hypothèse des enquêteurs. Dans leur refuge d'Alcanar, les complices souhaitaient sans doute mettre au point une ou deux bombes de forte puissance. Ils voulaient ensuite les placer dans les camionnettes louées et envoyer ces engins piégés à Barcelone. Josep Lluis Trapero a affirmé que «les terroristes souhaitaient déclencher des bombes». «L'explosion de la maison d'Alcanar a sans doute permis de l'éviter». «Ils se sont alors rabattus sur un plan B de manière désespérée.» Un plan B qui a fait 14 victimes."
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La Bataille d'Italie et le Corps Expéditionnaire Français (1943-1944)
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"Il n’y aura pas de victoire de nos idées sans l’existence d’une puissante presse alternative"
Martial Bild est interrogé par Caroline Parmentier dans Présent à propos de TV Libertés. Extraits :
"Au départ, peu de personnes pariaient sur la réussite du projet de Philippe Millau : construire et pérenniser une chaîne de télévision généraliste alternative. Plus de trois ans ont passé et les premiers beaux succès sont au rendez-vous. En mai dernier, nous avons franchi le cap des 2,5 millions de vues, rien que sur Youtube. Nous avons dépassé le cap des 100 000 téléspectateurs qui nous suivent quotidiennement sur Youtube, notre site (tvlibertes.com http://tvlibertes.com) et sur les réseaux sociaux. C’est un grand motif de fierté. Mais les chiffres ne disent pas tout… Il y a notre joie de donner la parole à des milliers d’intellectuels, d’experts, de simples citoyens sans kaléidoscope et sans fard. Il y a le plaisir d’instaurer de vrais débats et des nouveaux espaces de confrontation des idées. Et puis, il y a la satisfaction d’avoir su créer une école vivante du journalisme en formant toute une nouvelle génération de journalistes, de présentateurs, de réalisateurs, de cadreurs et de monteurs. Grâce aux efforts de son président, TV Libertés est la plus belle aventure qu’il m’a été permis de voir et de vivre ces dernières années. [...]
Nous ne sommes qu’au début d’un processus de révolte contre des médias mainstream dont les deux mamelles sont la vente de soupe et la diffusion de propagande. Depuis les Illusions perduesde Balzac, les choses semblent ne pas avoir bougé. La presse de masse, ni libre, ni indépendante, ni pluraliste, manie le mensonge, se met à genoux devant la doxa conformiste et s’accommode de ses liens avec les grandes banques ou des oligarques. Internet a totalement changé la donne. Le téléspectateur passif, convoqué pour le journal de 20 heures, le film de 20 h 30, est devenu actif, cherchant par lui-même son information et ses programmes. Les médias classiques cherchent la parade (le replay etc.) mais les gens continuent doucement de se détacher, voire de s’enfuir. C’est le cas, tout particulièrement, des 13-24 ans. Notre rôle est donc d’attirer ces populations et ces classes d’âge vers la réinformation. Pour cela, les médias alternatifs doivent produire une information vérifiée et exemplaire. Il ne s’agit pas, à notre tour, de désinformer ou de transformer la réalité. Ce serait faire œuvre de propagande. Il s’agit de donner de nouvelles clés de compréhension du monde, sans travestir ou faire preuve de manichéisme ou d’uniformité.
[...] Dès la rentrée de septembre, il y aura plusieurs nouveautés. Et tout d’abord l’élargissement de notre traitement de l’actualité avec une émission politique diffusée le samedi soir et réalisée par Elise Blaise. L’info sera donc présentée six jours sur sept au lieu de cinq jours sur sept précédemment. Nous poursuivons l’amélioration de nos programmes avec la rénovation d’émissions comme Politique Eco avec Olivier Pichon ou Terres de mission avec Maugendre et Thieulloy. Nous travaillons sur de nouveaux concepts. C’est déjà le cas avec Le plus d’éléments et ses incroyables talents mais aussi avec Julien Rochedy ou Christopher Lannes. Nous allons privilégier les formats courts. Et puis, nous allons instituer des temps de libre antenne, grâce notamment à Radio Libertés. Je reçois, chaque jour, des dizaines de courriers écrits ou électroniques de téléspectateurs qui ont un avis, souvent remarquable, sur un sujet ou un fait d’actualité. Je veux leur donner la parole. Nous voulons donner la parole à ceux que l’on n’entend jamais et qui peuvent apporter des éléments intéressants au débat. Un bel exercice en perspective. [...]"
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La Catalogne est à son tour victime du terrorisme islamique
Un communiqué de LLorenç Perrié Albanell,
président du mouvement régionaliste Resistència
Dans l’après-midi, sur les célèbres Rambles de Barcelone, une camionnette a foncé dans la foule. Le véhicule laisse dans son sillage deux morts, et 32 blessés selon les informations recoupées sur divers site d’informations.
La police catalane n’a pas hésité longtemps à qualifier cet acte odieux « d’attaque terroriste ». Nous sommes loin de la prudence pétocharde des autorités française toujours prêtes à saupoudrer à grand coup de cuillère à pot l’opinion publique avec de la poudre de « pasdamalgame ».
Seulement dans cette triste affaire les masques tombent rapidement. L’identité de l’un des terroristes est dévoilée par les forces de l’ordre : Driss Oukabir. Un passeport a été trouvé dans la camionnette qui a servi au crime.
Apparemment deux suspects armés seraient en fuite.
Comme à chaque événement du même genre, nous avons tous le ventre noué par le dégout, une pensée pour les familles, et le regard tourné vers les autorités. Ces autorités que nous dénonçons depuis des mois, des années même. Nous dénonçons leur laxisme. Nous dénonçons leur folie migratoire qui plonge aujourd’hui encore notre Europe dans le chaos.
Ce n’est pas avec des bougies, des fleurs, des discours, ou toute autre marque d’affection du même type que nous arrêterons le carnage. Non. Afficher une marque de solidarité ce n’est pas s’afficher dans la niaiserie. Afficher sa solidarité c’est résister contre la barbarie. Afficher sa solidarité c’est savoir désigner l’ennemi. Savoir c’est très bien, oser le dénoncer et le combattre c’est encore mieux.
L’heure n’est plus à liker sur facebook, allumer une bougie ou de gober des comprimés au pasdamalgame. L’heure est à la Résistance.
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I-Média#163 Charlottesville : les médias voient des nazis partout.
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BARCELONE : QUE LES COUPABLES (LES VRAIS) SOIENT ENFIN DÉVOILÉS
Ce n’est pas un attentat qui a été commis hier à Barcelone : c’est une action de guerre commise par un ennemi qui veut nous anéantir.
L’ennemi vient encore de frapper à Barcelone, où l’on compte, au moment d’écrire ces lignes, 13 morts et environ 80 blessés, dont certains très graves. Le moment est venu de dévoiler enfin les coupables – les vrais.
Et les vrais coupables, les coupables premiers, ne sont ni l’Arabe né à Marseille (un certain Driss Oukabir, déjà arrêté), ni les deux autres tués par la police, ni tout le reste de complices… et de commanditaires. Eux ne sont rien d’autre, finalement, que l’ennemi. Et avec l’ennemi qui vous déclare la guerre, les culpabilités n’ont strictement rien à voir. Les prêchi-prêcha de la moralité non plus. Les cierges qui seront bientôt allumés et les peluches qui seront déposées par les Bisounours de toujours, encore moins. Ce n’est pas un attentat qui a été commis hier à Barcelone, c’est une action de guerre commise par un ennemi qui veut nous anéantir : l’empêcher de le faire, l’abattre avant qu’il n’y parvienne, voilà notre devoir le plus simple, le plus élémentaire. Un point, c’est tout.
Or, ce n’est pas de combattre l’ennemi, c’est de l’accueillir qu’il s’agit pour les véritables coupables de notre déroute. Ce Carles Puigdemont, par exemple, président sécessionniste de la Generalitat de Catalunya (Généralité de Catalogne) qui, lorsque le sang des tués et des blessés est encore tout frais sur les Ramblas de Barcelone, a eu l’outrecuidance de déclarer, après avoir essuyé une larme : « La Catalogne a toujours été terre de paix et d’accueil. Nous ne permettrons pas qu’ils nous empêchent de l’être toujours. »
Non seulement ils accueillent l’ennemi les bras ouverts, mais voilà que lorsque celui-ci frappe, ils osent encore insister sur leur complicité coupable. Pas la moindre mise en question, pas l’ombre d’une interrogation sur l’impossibilité de la société « multiculturelle » qu’ils ont eu le rêve fou de vouloir bâtir. Et le bâtir en faisant majoritairement appel, en Catalogne, à l’immigration arabe et musulmane, de préférence aux immigrés provenant de l’Amérique espagnole, qui ont, eux, le tort de parler la langue que les séparatistes haïssent et qu’ils voudraient voir disparaître de leur territoire. (C’est, d’ailleurs, peine perdue, car la plupart des « nouveaux Catalans » venus remplacer les anciens finissent, malgré les aides considérables qui leur sont allouées, par apprendre l’espagnol. Que voulez-vous ! Six millions de personnes en Catalogne, face aux 500 millions parlant l’espagnol de par le monde, ça fait quand même une petite différence !)
C’est pour que les populations visées par les actes de guerre continuent à les considérer comme de simples attentats qu’il faut certes condamner, mais qui ne devraient nous faire tomber ni dans l’islamophobie ni dans le rejet de la fraternité multiculturelle, c’est pour cela que les autorités ont lancé ce soir des appels (inutiles, au demeurant) pour qu’on évite de faire circuler les images les plus frappantes de la tuerie. Mais les images ont circulé et circuleront. La censure n’a jamais empêché la vérité d’éclore ni les peuples de se révolter pour retrouver leur liberté et leur identité bafouées.
Javier Portella Écrivain et journaliste espagnol El Manifiesto -
Samedi 2 septembre, Riposte laïque fêtera ses 10 ans
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Stand de Synthèse nationale sur place