- Page 16
-
-
Une brève appréciation sur Robespierre par Bruno Gollnisch
ACTUALITÉ DE LA TERREUR
Il y a deux semaines, le magazine « Le Point » m’a demandé, comme à quelques autres personnalités politiques, d’exprimer en environ 1000 signes une appréciation portant sur Maximilien de Robespierre, l’une des principales figures de la Révolution française. Pour des raisons tenant sans doute aux contraintes de mise en page, Le Point, à qui je n’en veux nullement, et que je remercie ici d’avoir pensé à moi, n’a guère extrait qu’une phrase de chaque contribution. Encore dans mon cas est-elle tronquée, ce qui nuit un peu à sa compréhension. On trouvera ici l’in extenso de ma (modeste) contribution initiale.
ROBESPIERRE
La veille de cet article, j’étais à Montfort L’Amaury. Dans l’église, une plaque apposée sur un pilier rappelle le souvenir d’ « Ursule Thierrier, épouse de Pierre Taupin, mère de 5 enfants », ici baptisée en 1755, « guillotinée devant sa demeure à Tréguier (Côtes du Nord) le 15 floréal an II (4mai 1794) pour avoir recueilli des prêtres catholiques ». Sans ce modeste rappel, ce ne serait qu’une victime inconnue de plus parmi celles que firent Robespierre et ses amis de sinistre mémoire : Carrier à Nantes et ses noyades, Couthon à Lyon et ses ruisseaux de sang , Fouché, Barère, etc.
En réclamant la mort de Louis XVI, non pas en raison de ce qu’il avait fait, mais en raison de ce qu’il était, Robespierre est l’inventeur de la responsabilité « objective » des supposés contre-révolutionnaires. La terreur en découlait nécessairement. Il est aussi responsable de l’inversion du langage, qui délivre le bourreau de tout scrupule. En cela il est le précurseur des totalitarismes modernes, dont plusieurs ne manqueront pas de se réclamer de lui. Lénine, Staline, Pol Pot, etc. Puisque le but de la Révolution est censé être le bonheur de l’Humanité, les réticents s’excluent de cette humanité. On proclame l’avènement de la liberté pour toutes les idées… sauf celle que l’on désignera sous le nom de fanatisme. De la même façon qu’aujourd’hui les « déviants » du Mondialisme sont taxés de « discours de haine, racisme, xénophobie », lesquels ne sauraient être considérés comme des opinions, mais comme des délits.
Victime de ses complices, Robespierre est mort de la mort qu’il avait infligée à tant d’innocents, et cette fin est une manifestation de la justice immanente. Mais le poison qu’il a répandu subsiste. Comme le dit Mme Rolland en montant à l’échafaud « Oh Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! ».
Bruno Gollnisch
https://gollnisch.com/2017/08/21/breve-appreciation-robespierre-bruno-gollnisch/
-
Prière à la mairie d’Oldham : Le double message de l’imam qui salue en réalité le djihadiste mort à Manchester
Suite à la publication par mes soins d’une vidéo montrant le maire musulman d’Oldham (Manchester), Shadab Qumer, imposer le récit d’une prière islamique par un imam lors du conseil municipal de la ville, les gens ont découvert avec stupéfaction la rapidité avec laquelle l’ennemi infiltre les institutions des états ouest-européens, même à l’échelle locale.
Cette vidéo est un désastre en termes de communication, tant pour la gauche pro-musulmane que pour ses alliés musulmans. Il suffit pour s’en convaincre de lire les réactions stupéfaites des gens. Le journal d’extrême-gauche 20 Minutes a bien tenté, maladroitement, de se livrer à une intoxication en forme de “désintoxication”, rien n’y fait : tout le monde a vu ce qu’il fallait voir. Plus d’un demi-million pour ma seule page Facebook et bien plus par la suite puisqu’elle est reprise ailleurs.
Je veux maintenant revenir sur un point crucial : la symbolique occulte qu’utilisent les islamistes et qui leur permet d’envoyer un message de mobilisation à leurs troupes tout en subvertissant leur ennemi. C’est-à-dire ici les Blancs de religion chrétienne ou agnostiques.
Cette vidéo a été filmée le 12 juillet 2017, deux mois après l’attentat-suicide commis par un djihadiste à Manchester, le 22 mai. Officiellement, comme s’en flatte 20 Minutes, il s’agit de rendre “hommage” aux victimes :
Dans la vidéo complète, qui est disponible sur le site de la ville, on entend la prière de l’imam, qui prie pour « se souvenir de ceux qui ne sont plus avec nous ». Une allusion aux victimes de l’attentat de Manchester, mais aussi à celles de l’attentat survenu au London Bridgeet à celles de l’immense incendie de la tour Grenfell à Londres. Après la prière, Shadab Qumer invite à respecter une minute de silence en leur mémoire.
Posons-nous d’abord cette question très simple : est-il normal qu’après chaque attentat, il y ait toujours plus de manifestations de religiosité islamique en place publique et de discours expressément islamophiles de la part des autorités ? Non, bien sûr. Le réflexe humain le plus naturel, guidé par l’instinct de conservation, est de s’éloigner de la source de la menace.
Or, plus la violence islamique se manifeste, plus les médias et les politiciens vantent les mérites de l’islam et de ceux qui s’en revendiquent.
Alors, pourquoi ? Que se passe-t-il ?
Eh bien c’est très simple : le terrorisme fonctionne.
-
Chronologie des Civilisations ( Partie 1 ) - Les Chroniques d'Arcana #9
-
Terrorisme : l’inaction des dirigeants de l’Union européenne
Dénoncée par Nigel Farage, ancien leader de l’UKIP et chef de file de la campagne pour le Brexit, dans un entretien sur Fox News. L’inaction des dirigeants de l’Union européenne est responsable de la poursuite des actions terroristes dans l’UE revendiquées par l’Etat islamique. Ils se contentent d’affirmer leur « solidarité » face au terrorisme, « mais pas une seule fois nous n’entendons un seul dirigeant de l’Europe proposer quelque solution politique que ce soit ».
« Ils sont toujours dans le déni parce qu’ils sont tellement gênés par le fait qu’ils sont à la racine de tout cela ». « Il y a un lien direct et une relation entre le nombre de personnes de religions et de cultures différentes que vous faites entrer et le nombre d’attaques terroristes ».
Nigel Farage a rappelé que l’Europe centrale et orientale est à l’abri des attaques terroristes de l’Etat islamique, car les gouvernements s’opposent aux quotas de migrants que tente de leur imposer Bruxelles. La Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie refusent d’accueillir les migrants islamiques d’origine africaine et proche-orientale qui réussissent à pénétrer dans les pays frontaliers de l’Union – Italie, Espagne, Grèce…
Les Britanniques ont choisi le Brexit pour des raisons de protection et de sécurité :
« En réalité, nous voulons contrôler nos frontières, non parce que nous en avons contre tel ou tel, mais parce que nous croyons avant toute chose au contrôle sensé des frontières. » « On peut dire que l’Union européenne a payé le prix politique fort à travers le Brexit ».
-
Les vérités d’Elon Musk sur l’effondrement démographique de l’homme blanc
Le milliardaire Elon Musk, PDG de Tesla et de SpaceX avec des ambitions pour la planète Mars, garde les pieds sur Terre ! Il vient de publier un tweet prémonitoire en juillet 2017 à propos de la population mondiale et de ses inquiétudes quant à l’effondrement de la natalité de l’homme blanc ! Elon Musk ne fait que reprendre d’une façon médiatique les thèses de La Peste blanche (Gallimard, 1976) du grand historien et démographe Pierre Chaunu.
Que dit Elon Musk ? La propagande anti-populationniste fait croire d’une façon malthusienne aux Occidentaux qu’il ne faut plus faire d’enfants car la planète a trop d’enfants ! Mais le drame, nous dit Musk, c’est qu’« au Japon, dans la plus grande partie de l’Europe et en Chine », la natalité « atteint seulement la moitié du taux de remplacement des populations ». Musk nous met en garde en nous disant que « tout cela va s’effondrer. Cela ne peut pas tenir debout. Le taux de dépendance sera trop élevé. Le nombre de personnes à la retraite par rapport aux producteurs nets sera trop élevé. Le filet de Sécurité sociale ne pourra pas tenir. » Alfred Sauvy avait aussi, depuis longtemps, remarqué qu’en matière démographique, « les pays riches se mettaient à la diète sous prétexte que les obèses habitaient la maison voisine ».
Il n’y a, en effet, comme a pu dire Jean Bodin, « de richesses que d’hommes ». Et selon Winston Churchill, « il n’y avait pas de meilleur investissement que de mettre du lait dans le biberon des enfants ». Valéry Giscard d’Estaing nous a aussi mis en garde tout en ouvrant malheureusement avec Simone Veil la boîte de Pandore de l’avortement : « S’il y a une décadence possible de l’Occident, c’est la démographie. » Quant à Michel Rocard, il ne disait pas autre chose, mais sans jamais, lui non plus, prendre des mesures concrètes adéquates : « La plupart des États d’Europe occidentale sont bien en train de se suicider, de se suicider par la démographie, sans même en avoir conscience. »
Le recours à l’immigration avec l’impossibilité de « vivre ensemble » au lieu de relancer la natalité des populations de souche européenne est une imbécillité, un acte de haute trahison, depuis quarante ans, des dirigeants de l’UMPS, Macron inclus. Le taux de fécondité des populations européennes en France est de 1,6 enfant par femme, soit nettement en dessous du taux de remplacement à l’identique des populations qui est de 2,1 enfants par femme, tandis que celui des populations immigrées extra-européennes est de 3,4 enfants par femme.
Il importe donc en France, d’une façon urgentissime, de mettre fin à l’immigration extra-européenne, de relancer le taux de natalité avec des mesures fiscales, sociales et des allocations familiales substantielles, de juguler et de mettre fin à l’avortement criminel scandaleux (payé par la Sécu) de 200.000 bébés par an, de retrouver et de défendre les valeurs sociétales traditionnelles de la famille qui ont fait la grandeur de l’Europe, bref, tout le contraire de ce que croit le technocrate financier libéral Macron des « entreprises jeunes pousses », mais sans enfants en chair et en os et avec une grand-mère divorcée comme épouse !
L’Europe ne représente plus, aujourd’hui, que 10,3 % de la population du monde, contre 25 % en 1900. La population de l’Afrique passera de un à deux milliards d’ici à 2050 et le Nigeria pourrait alors dépasser la population des États-Unis ! C’est donc à l’Afrique seule de baisser son taux de natalité, pas à l’Europe qui doit se défendre manu militari face à l’invasion programmée.
Elon Musk a 1.000 fois raison ! En Russie, Poutine, lui, a mis en place immédiatement des allocations financières substantielles à la naissance et honore à nouveau les familles nombreuses traditionnelles. L’avortement n’est plus à la mode et le taux de fécondité de 1,3 enfant par femme, en déclin accéléré sous Eltsine, est déjà remonté à 1,8 !
ÉconomisteLien permanent Catégories : actualité, géopolitique, international, lobby, magouille et compagnie 0 commentaire -
"GPA reconnu en France" Ludovine de La Rochère s'exprime sur CNews le 5 juillet 2017
-
Quand le sage désigne la lune…
Les Etats-Unis détiennent le triste record du nombre d’ homicides et des violences au sein des pays occidentaux, mais il y a des décès plus médiatiques que d’autres. C’est le cas avec la mort d’une militante d’extrême gauche tuée à Charlottesville (Virginie) le 12 août. Un drame intervenu lors d’une contre-manifestation organisée par la nébuleuse antifa, notamment des membres des Black Lives Matter, organisation très trouble financée par le sinistre George Soros, contre un rassemblement dénonçant la campagne visant à déboulonner les statuts du (populaire) général Lee. Rassemblement au sein duquel, c’est vrai, étaient aussi visibles avec leurs panoplies folkloriques quelques militants-provocateurs de groupuscules extrémistes, des suprémacistes blancs. Héros confédéré de la guerre de sécession, Lee est (était?) une figure suffisamment consensuelle -les amateurs s’en souviendront- pour que Général Lee soit le surnom donné à la voiture flanquée du drapeau sudiste (une Dodge charger 1969) dans la série télévisée à succès des années 80, Duke of Hazzard (Shérif fais-moi peur) qui voyait les deux cousins de la famille Duke au volant de leur bolide faire la nique au shérif du Comté de Hazzard dans l’Etat de Géorgie… Sud profond ou non, il est établi que le général Lee était tout sauf une brute sanguinaire pétrie de haine raciale comme l’ont rappelé fort justement Pierre Terrail sur boulevard voltaire ou encore un communiqué de l’Agrif.
Invité de RTL matin la semaine dernière, Bruno Gollnisch a été interrogé sur cet incident dramatique de Charlottesville. Il a refusé de hurler avec les loups, de se servir de ce drame pour débiter les poncifs habituels, accabler Trump qui a eu le front de condamner toutes les violences d’où qu’elles viennent, ou de ressasser les formules incantatoires sur les abrutis de petits blancs et autres red neck qui n’ont pas voté pour Hillary Clinton… « Je condamne évidemment le meurtre. Je le condamne de la façon la plus claire qu’il soit »; pour autant « quand on connaît les faits, l’initiative des violences a appartenu aux contre-manifestants » a noté le député frontiste. « Mais je ne suis pas là pour arbitrer les conflits ethniques ou politiques extrêmement violents aux États-Unis», « J’essaye d’éviter à la France les problèmes que connaît la société multiculturelle, multiethnique et multiconflictuelle des États-Unis ! ».
L‘amalgame est paraît-il un travers qui touche tous les mauvais esprits qui osent rappeler le lien entre immigration de peuplement et échec de l’assimilation, développement de foyers islamistes et de cellules djihadistes dans toute l’Europe. La Finlande dans la ville de Turku avec une attaque au couteau le 18 août et, pire encore, l'Espagne la veille à Barcelone avec un véhicule fonçant dans la foule, viennent d’en payer le prix fort. Les adversaires de l’opposition nationale et les progressistes de tout poil ne s’en privent pourtant pas. Bel exemple en date, la compilation commise par Cécile De Sèze , «journaliste RTL », qui apprenait à ses lecteurs sur le site de la station qu’une même infamie, les mêmes relents nauséabonds de la bête immonde relient les défenseurs de la mémoire du général Lee à Charlottesville et les partisans Américains, Européens, Français de la République arabe syrienne, du maintien au pouvoir de Bachar-el-Assad.
« Selon le politologue Ziad Majed, spécialiste de la Syrie – et militant antinational de gauche ce qui n’est pas précisé ici, NDLR- (Bachar el-Assad) représente une figure, il est devenu le modèle de cette extrême-droite occidentale (…). Cette frange pense alors, selon le politologue, que le régime en place impose l’ordre et la stabilité face à des indigènes de couleur, de race inférieure. L’extrême droite française est aussi concernée (…) lors de la campagne présidentielle, Marine Le Pen avait déclaré dès le début du conflit syrien que contribuer à la chute de Bachar el-Assad, c’est permettre à l’EI de gouverner la Syrie. » Quant à Jean-Marie Le Pen, il « louait déjà les qualités de l’héritier syrien (…). Précédemment, il avait également regretté le temps où Kadhafi était à la tête de la Libye ou avait encore soutenu Saddam Hussein. (…). Sylvain Crépon, spécialiste de l’extrême droite française et chercheur à Sophiapol -lui aussi un sociologue juge et partie clairement marqué à gauche, NDLR- , explique qu’à la fin des années 1980, le Front National s’est posé comme défenseur de l‘Occident chrétien face au communisme. Quand le communisme s’est effondré, il a fallu trouver une nouvelle stratégie internationale et puiser dans les pensées de groupes qui développent la pensée du différencialisme culturel et s’opposent au métissage ».
Ce mélange d’approximations, de raccourcis biaisés, de mauvais fantasmes, de duplicité intellectuelle et de simplisme bêta prêterait presque à rire s’il n’y avait pas encore quelques lecteurs de bonne foi pour prendre pour argent comptant ce type d’élucubrations. Mais ce qui est une incontestable réalité dont il faut se réjouir, c’est le recul constant de l’Etat Islamique sur le terrain en Irak comme en Syrie ces derniers mois. Une République arabe syrienne qui est en passe, fort du soutien déterminant de ses alliés, de gagner la bataille de sa survie face à l’hydre islamiste.
Une dépêche de l’AFP rapportait notamment que si «6 millions de Syriens restent déplacés à l’intérieur du pays alors que plus de 5 millions ont trouvé refuge à l’étranger », « l‘Organisation internationale des migrations (OIM) a déclaré le 14 août que plus de 600 000 Syriens qui avaient quitté leur foyer en raison de la guerre, étaient rentrés chez eux entre janvier et juillet 2017 (…). En 2016, la moitié des retours avait eu lieu dans le gouvernorat d’Alep, et selon l’OIM, des tendances similaires ont été observées en 2017. La libération d’Alep en décembre 2016 et sa reprise aux terroristes de Daesh, ainsi qu’à d’autres forces rebelles djihadistes par les forces de l’armée syrienne, appuyées par l’aviation russe, a joué un rôle crucial pour le retour des déplacés au sein de la deuxième ville du pays. »
Il faut aussi le noter, un certain nombre de vérités sur le conflit syrien finissent aussi par affleurer même dans les médias relayant habituellement la doxa officielle… et certaines hautes autorités morales ont été contraintes de lâcher du lest vis-à-vis de la propagande officielle. C’est (en partie) le cas de Carla Del Ponte, ancienne présidente du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) et membre jusqu’à une date toute récente de la Commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie, qui a annoncé le 6 août qu’elle allait en démissionner. Dans le journal helvétique Blick, Mme Del Ponte confie : « Je ne peux plus être dans cette Commission qui ne fait absolument rien ». « Au début il y avait le bien et le mal. L’opposition du côté du bien et le gouvernement dans le rôle du mal », et si le gouvernement syrien affirme t-elle a « perpétré de terribles crimes contre l’humanité », désormais « tous en Syrie sont du côté du mal ».
Sur le site de RT Michel Raimbaud, ancien ambassadeur de France, estime que Mme Del Ponte « est loin d’adopter une approche équitable à l’égard de Bachar el-Assad et de son gouvernement, reprenant les poncifs ou mensonges des révolutionnaires et de leurs parrains occidentaux ou islamistes. Il est étonnant que cette femme de haut vol soit si obtuse, après six ans et demi d’une tragédie dont la véritable nature, les mobiles et objectifs, sont affichés par les agresseurs de la Syrie avec tant de cynisme (…). Je suis frappé de constater que madame Del Ponte, membre d’une commission onusienne censée être impartiale, partage apparemment sans réserve la position des responsables et intellectuels occidentaux. Elle est venimeuse concernant Bachar el-Assad, chef d’un Etat agressé, qui défend la souveraineté, l’intégrité et l’indépendance de son pays ; elle est aveugle et sourde face aux voix venant de Syrie. »
Reste que Mme Del Ponte admet cependant dans son entretien dans la presse suisse que «l’opposition (au gouvernement de Bachar el-Assad) n’est désormais composée que d’extrémistes et de terroristes ». Une prise de conscience (partielle) dont elle fit également preuve en admettant l’utilisation de gaz sarin par les terroristes islamistes en Syrie en 2013. Quelques années auparavant , en 2008, dans un livre coécrit avec Chuck Sudetic, un américain d’origine croate, Carla Del Ponte, avait aussi pris à rebrousse-poil le discours dominant en accusant les chefs Albanais duKosovo, les islamo-mafieux de l’UCK, de s’être livrés, entre autres monstruosités, au trafic d’organes prélevés sur des prisonniers serbes. Certes, à l’époque où elle poursuivait de sa vindicte les méchants serbes, relevait alors Bruno Gollnisch, Mme Del Ponte était « une vraie pasionaria dans sa traque et sa condamnation acharnée des patriotes serbes et croates alors que demeure une impunité plus que douteuse des criminels de guerre et mafieux bosniaques ou albanais. »
D‘impunité il est encore question aujourd’hui affirme Michel Raimbaud quand il souligne que Carla Del Ponte « n’évoque aucunement l’urgence de traduire devant les tribunaux tous ceux qui, en Occident ou en Orient, dans les cercles d’influence et les rouages de l’Etat profond de leurs pays respectifs, ont conçu, financé, soutenu, armé les opérations de déstabilisation, de destruction et de mise à mort en Syrie comme tant d’autres pays. » Nous savons en effet que l’élimination de la République arabe syrienne avait été planifiée et décidée par des commanditaires d’un tout autre calibre que les décérébrés sanglants des milices islamistes qui occupent le devant de la scène médiatique. Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt…
-
Une voiture a foncé sur plusieurs abri-bus à Marseille
Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, islamisme, magouille et compagnie 0 commentaire -
ON REGARDE BARCELONE… ET ON OUBLIE SAINT-DENIS !
1 lance-roquettes anti-char, 3 pains d’explosif, 2 fusils à pompe, des munitions de 12 et 9 mm, 40 kg de résine de cannabis, des gyrophares et des gilets pare-balles.
C’était jeudi dernier, le 17 août, le jour où le fascisme islamiste a frappé sur les Ramblas de Barcelone et à Cambrils, monopolisant totalement l’attention et les médias.
L’horreur une fois encore, la folie criminelle, la guerre civilisationnelle, mais surtout les images qui font vendre, l’immédiateté des reportages qui n’en sont pas, « l’information en continu » qui ne s’attache qu’au spectaculaire, à l’émotion qui fouaille les ventres et les cœurs mais se garde bien de parler à la tête.
En réalité, dans ces moments de pseudo-communion, l’information n’existe simplement plus. La réflexion encore moins. Ça évite d’établir entre les faits des liens qu’on pourrait juger « dérangeants ». Ainsi a-t-on passé sous silence ou presque la saisie qui a eu lieu ce jeudi 17 août à Saint-Denis, en banlieue parisienne, dans la cité Jacques-Duclos qu’on dit gangrenée par le trafic de drogue, en omettant que celui-ci est aussi le terreau où prospèrent les islamo-délinquants.
Ont donc été saisis, nous dit Le Parisien : un lance-roquettes antichar et trois pains d’explosif tolite, deux fusils à pompe, des munitions de calibre 12 et 9 mm, 40 kg de résine de cannabis, de l’argent liquide, des gyrophares de police et des gilets pare-balles. Deux hommes de 30 et 40 ans ont été mis en examen et écroués pour trafic d’armes et de stupéfiants.
Le bailleur, Plaine Commune Habitat, qui gère cette cité (et plus de 18.000 logements sur le département), écrit dans un communiqué avoir « à maintes reprises » alerté la préfecture sur « la situation grave » de cette cité, loin d’être un cas isolé à Saint-Denis. L’un de ses gardiens, récemment embauché, a été entendu dans cette affaire et l’on rappellera qu’un camion en provenance d’Espagne et transportant 500 kg de cannabis avait été intercepté par les douanes en novembre dernier alors qu’il entrait dans un local municipal de Saint-Denis…
On peut, certes, se rassurer en feignant de croire que crime organisé et terrorisme sont des univers distincts, mais tout démontre le contraire. Nos terroristes « français » sont, sans exception aucune, des individus passés par la délinquance et le banditisme, et les jeunes qui se radicalisent en prison n’y sont pas arrivés en se trompant de porte avec les cours du soir.
L’arsenal saisi jeudi n’était peut-être destiné qu’à attaquer des fourgons blindés ou faire exploser des guichets bancaires, mais rien n’est moins sûr. Et même dans cette hypothèse, on sait que l’argent des trafics finance le terrorisme de par le monde.
Saint-Denis, l’une de ces cités radieuses de la France communiste d’après-guerre, est aujourd’hui un véritable abcès, un membre gangrené de la République française. C’est là que s’est achevée la cavale de Chakib Akrouh et d’Abdelhamid Abaaoud après les tueries des terrasses et du Bataclan en novembre 2015. Là où Salah Abdeslam, l’organisateur et dernier survivant du commando, avait déposé ses troupes à l’entrée du Stade de France.
Un Salah Abdeslam qui conserve son mutisme face à la justice et dont le retour dans l’actualité n’intéresse curieusement pas les médias français, à l’exception du journal Ouest-France qui a rapporté l’information publiée par le quotidien hongrois Magyar Idök. On savait, à ce jour, qu’Abdeslam avait rapatrié depuis Budapest les trois auteurs de la tuerie du Bataclan qui arrivaient de Syrie. On apprend, aujourd’hui, qu’il aurait en fait rapatrié treize personnes en tout, des terroristes « infiltrés dans la zone Schengen par la frontière entre la Hongrie et la Serbie, dissimulés parmi les flots de migrants ». Mais le plus gênant, qui explique sans doute ce silence pudique des médias, c’est que « le réseau pourrait aussi avoir profité de l’assistance involontaire des nombreux bénévoles qui venaient en aide aux migrants : Salah Abdeslam a séjourné à deux reprises dans l’appartement d’un membre d’une organisation humanitaire ».
Mais, chut ! En France, on ne critique pas les ONG.
http://www.bvoltaire.fr/on-regarde-barcelone-on-oublie-saint-denis/