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  • Venus pour durer

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    Comment les partis populistes de droite ont changé la politique en Europe du Nord. Par Mathias Wyssuwa, journaliste au Frankfurter Allgemeine Zeitung ♦ Le soulagement fut grand au Parti du Progrès en Norvège après l’élection de la mi-septembre. La première participation au gouvernement aurait pu être la catastrophe car cette compromission aurait pu être interprétée comme la fin de la protestation. Mais les électeurs n’ont pas puni les populistes de droite. Ils ont perdu très peu, avec 15,3%. Le parti se réjouit car il peut continuer à participer au gouvernement.

    La nouvelle question qui se pose en Allemagne depuis le succès de l’AfD n’est pas une nouveauté en Europe du Nord. Comment faire avec les populistes de droite ? Ceux-ci sont présents depuis plusieurs années dans les parlements du Danemark, de Norvège, de Suède et de Finlande. Les autres partis ont donné des réponses variées à la question. Mais il y a deux constantes : les populistes ont modifié le discours politique. Ils sont toujours présents.

    La montée du Parti du Progrès norvégien date des années quatre-vingt ; elle est due au discours sur l’immigration et hostile à l’islam. En 1989, le parti a dépassé pour la première fois 10%. Même tenu à l’écart par les autres, il a eu beaucoup d’influence. La politique des migrations s’est durcie. Puis il fut dédiabolisé, d’abord au niveau local où il a pu faire des alliances. Lorsqu’en 2006, Siv Jensen a pris la direction, il fut accepté. Jensen a réduit les aspérités et a adopté d’autres sujets. En 2013, le Parti du Progrès a fait une coalition avec le premier ministre conservateur Erna Solberg. Jensen devint la ministre des finances. Le grand parti conservateur tint des propos favorables. Lorsque la crise des réfugiés toucha le pays, presque tous les députés du Parlement demandèrent de durcir le droit d’asile. La ministre de l’intégration du Parti du Progrès joua la carte de la peur et la colère. Elle provoqua ses partenaires et fut rejetée par la gauche. Mais les électeurs l’ont récompensée.

    Le Parti du peuple danois a eu autant d’influence sans participer au gouvernement. Il a soutenu les partis bourgeois minoritaires de 2001 à 2011 puis à nouveau depuis 2015. Il a obtenu un durcissement de la politique migratoire. Il a modifié le paysage politique du Danemark comme aucun autre parti ne l’a fait dans le nord.

    Le Parti du peuple danois a bénéficié des mêmes circonstances que les autres populistes de droite des autres pays du nord. Ils ont avancé dans un domaine déserté. Le langage dominant des sociaux-démocrates ne correspondait plus à ce que les gens voyaient autour d’eux : les problèmes d’intégration des immigrés, par exemple. Les partis de la droite bourgeoise se sont centrisés car ils ont cru ainsi trouver des électeurs. A cela s’ajoute ce qui a partout aidé les populistes : la déception à l’égard des élites et la crainte de la globalisation. Un espace s’est dégagé à droite que le Parti du peuple danois a occupé sans attendre. Il est entré en 1998 au Parlement. En 2015, il est devenu le deuxième parti avec 21% des voix. Cela a non seulement conduit à durcir la politique migratoire mais cela a obligé les autres partis à venir sur le terrain des populistes en durcissant le ton à l’égard des migrants et de l’islam. On alla même jusqu’à faire une conférence de presse commune entre le président du Parti social démocrate et le Parti du peuple danois où chacun a félicité l’autre pour le travail en commun ! Au Danemark, on est heureux de dire ce qui est impensable en Suède.

    Au Danemark et en Norvège, on se moque ouvertement du politiquement correct des Suédois. En Suède, on a choisi d’isoler les « Démocrates suédois ». Mais en 2010, ils sont entrés au Parlement. En 2014, ils ont atteint 13% ; lorsque les Rouges et les Verts au gouvernement, minoritaires, ont failli ne pas pouvoir faire voter leur budget, ils ont passé l’accord de décembre pour isoler les seuls populistes. Lorsque le chef de l’opposition de droite bourgeoise Anna Kindberg Batra au printemps dernier a envisagé de coopérer avec les « Démocrates suédois », la colère se déchaîna et elle dut quitter sa présidence.

    Pourtant, le problème des relations avec les démocrates suédois doit être résolu car ils font maintenant 20% dans les sondages. Jimmie Akesson, le président, a fait beaucoup pour rapprocher son parti du pouvoir. Il a abandonné les racines racistes, du moins en apparence. Il se veut posé. Il incarne une continuité personnelle. Dans tous les pays du nord, même si cela bouge dans le parti, la progression est liée à très peu de personnes qui sont là depuis longtemps.

    C’est pareil en Finlande. C’est Timo Soini qui a fait des « vrais Finlandais » un parti important. Son résultat a quintuplé en 2011 pour atteindre 19%. En 2015, il a fait 17,7% et est entré au gouvernement. Soini devint ministre des Affaires étrangères. Mais cela n’a pas vraiment plu aux électeurs. Soini fut contesté et son successeur choisi par lui fut écarté. A la place fut élu Jussi Halla Aho connu pour ses provocations xénophobes. Le premier ministre conservateur Juha Sipila fut mécontent et le gouvernement failli sauter. Soini fit alors une scission dans son parti et sauva le gouvernement. Depuis lors, le parti des Vrais Finlandais s’est stabilisé avec un bon score. Par contre, le nouveau parti de Soini « Avenir bleu » s’est effondré dans les sondages.

    Conclusions

    1/ Les partis populistes sont apparus et ont monté en puissance autour du thème de l’immigration ;

    2/ Les alliances se font toujours avec les conservateurs. L’isolement des démocrates suédois ne leur a pas nui électoralement mais le pays n’a pas durci sa politique en comparaison avec le Danemark où les populistes font partie d’une coalition au pouvoir ;

    3/ L’exemple finlandais montre que les scissionnistes modérés sont sanctionnés par les électeurs ; un discours plus brutal, par contre, n’est pas sanctionné ;

    4/ Les populistes sont tiraillés entre des électeurs très hostiles à l’immigration et la tentation de faire des alliances avec la droite modérée. L’alliance peut donner de bons résultats comme au Danemark à condition que les modérés se durcissent sur l’immigration. Par contre, l’abandon des positions dures sur l’immigration coûte toujours cher en termes électoraux.

    Mathias Wyssuwa,
    Frankfurter Allgemeine Zeitung

    29 septembre 2017, p.8

    Traduit de l’allemand par Ivan Blot

    https://www.polemia.com/venus-pour-durer/

  • Un peu de propagande pour allonger le délai légal pour avorter ?

    Marianne raconte des histoires à faire pleurer dans les chaumières... :

    "Avec l’échographie, la médecin a pu déterminer le nombre de semaines de grossesse : 14. Soit deux de plus que le délai légal français pour une interruption volontaire. "La docteure a juste lâché : 'Ici, on ne peut rien faire si vous ne voulez pas de cet enfant. Votre seule solution, c’est l’étranger' et elle m’a dit de contacter le Planning Familial, raconte Rose. Le second coup a été très dur : j’ai réalisé que, bien que née dans un pays où l’IVG est légale, je devais passer de l'autre côté de la frontière pour pouvoir avorter".

    Avec le soutien du Planning, comme en témoignent Véronique Sahier, coprésidente du Planning Familial puis Sandrine Heckmann, directrice du Planning Familial de Pau :

    "Certaines des femmes concernées sont dans des situations précaires. Avorter à l’étranger, cela fait ressortir des inégalités très fortes, ce n'est pas normal, il faut que toutes les femmes soient égales face à l'IVG". "Parfois on est à la limite du légal. Notre objectif, c’est que les femmes puissent avoir accès à l’avortement dans de bonnes conditions, même quand ce n’est pas possible en France".

    "Même si on ne peut techniquement pas les soutenir financièrement, on les aide à mettre en place une stratégie personnelle. Ceci dit, quand il s’agit de femmes en extrême précarité, on voit ce qu’on peut faire plus directement…". 

    Tous ces arguments avaient déjà été utilisés en 2000, afin de permettre d'allonger de 2 semaines le délai légal pour avorter. Et Marianne annonce la couleur : 

    "Déni de grossesse, difficulté à faire un choix, mineures mal informées… Quels que soient les motifs, les Françaises sont 5.000 par an à recourir à l’IVG à l’étranger, en Espagne ou ailleurs. Car si la France se situe dans la moyenne européenne en matière de délai légal, plusieurs de ses voisins vont plus loin. Au Royaume-Uni par exemple, l’IVG est pratiquée jusqu’à 24 semaines de grossesse (voire plus si la vie de la femme est en jeu). Même délai au Pays-Bas, bien que les médecins n’avortent en général plus après 22 semaines. La Suède, où l’avortement est pratiqué jusqu’à la 18ème semaine (voire 22 et plus selon les situations), fait également partie de ces pays plus souples.

    Des données qui, fatalement, posent la question de la pertinence de fixer la limite à 12 semaines. "Le délai est trop court pour certaines femmes, c'est la maîtrise de leur fécondité qui est en jeu", revendique la coprésidente du Planning Familial.  [...] Pourtant, estime Marie Allibert, porte-parole de l’association "Osez le féminisme !", "une grande majorité des Français sont en faveur de l’IVG et d’un passage à un délai plus long, de 14 semaines par exemple". L'alignement sur les délais plus favorables de voisins européens fait partie des revendications du Planning Familial. [...]"

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/10/un-peu-de-propagande-pour-allonger-le-d%C3%A9lai-l%C3%A9gal-pour-avorter-.html

  • Zoom Exclusif - Jean de France : le retour de l'idée monarchique

  • Elections autrichiennes : arrêtons de crier au loup

    Par  Jean Sévillia

    TRIBUNE - Les élections en Autriche ont vu la victoire des conservateurs ( ÖVP) et la percée des « populistes » du FPÖ. Ces deux mouvements pourraient travailler ensemble. Jean Sévillia rappelle [Figarovox, 16.10] que la démocratie autrichienne ne fonctionne pas selon les critères du politiquement correct à la française. Cette tribune nous renseigne en tout cas sur la réalité de la situation politique en Autriche.  LFAR

    Un peu éclipsé, dimanche soir*, par l'intervention télévisée d'Emmanuel Macron, le résultat des élections législatives autrichiennes a provoqué des commentaires prouvant la méconnaissance ou l'incompréhension du système politique de ce pays. 

    En l'attente du dépouillement des votes par correspondance, qui sera publié jeudi, le scrutin a placé en tête les conservateurs de l'ÖVP, le Parti populaire autrichien (31,4 % des voix), suivis des populistes du FPÖ (27,4 % des suffrages), puis, au terme d'un duel très serré pour la troisième place, des sociaux-démocrates du SPÖ (26,7 % des voix, soit une différence de 25 000 voix avec les précédents, sur 4,2 millions de suffrages exprimés).

    Depuis dimanche*, le message médiatique délivré en France est que la droite conservatrice autrichienne, emmenée par le jeune Sebastian Kurz, va gouverner avec les populistes du FPÖ, ce qui signifie que « l'extrême droite » est « aux portes du pouvoir ».Or cette hypothèse est une possibilité, mais elle n'est pas la seule. Selon la Constitution autrichienne, c'est le président de la République qui nomme le chancelier chargé de former le gouvernement. Bien qu'il soit libre de son choix, il nomme celui-ci, par tradition, au sein du parti qui a gagné les élections législatives. Au chancelier pressenti, il appartient de réunir une majorité parlementaire sur son programme.Depuis 1945, sauf lors de courtes périodes, aucun parti n'a eu la majorité à lui seul, si bien que la petite République alpine est habituellement dirigée par des coalitions. Au début des années 1990, on a assisté à l'éclatement du traditionnel bipartisme autrichien (à gauche les socialistes devenus sociaux-démocrates, à droite les conservateurs devenus un centre-droit modéré et européiste) : les populistes du FPÖ, alors pilotés par le défunt Jörg Haider, ont atteint et parfois dépassé les deux grands partis, tandis que les Verts et les libéraux des NEOS complétaient la palette politique. Au terme du scrutin de 2017, si le scénario d'une coalition gouvernementale entre les conservateurs de l'ÖVP et les populistes du FPÖ parait s'imposer, il se heurte à l'engagement pris par le chef de l'Etat, Alexander van der Bellen, autrefois porte-parole des Verts, élu en 2016 contre Norbert Hofer, le candidat du FPÖ, de refuser d'investir des ministres populistes, et spécialement leur leader, Heinz Christian Strache. Le président de la République autrichienne peut avoir changé d'avis, mais rien de l'y oblige.

    Sebastian Kurz, 31 ans, actuel ministre des Affaires européennes et internationales, a pris la tête de l'ÖVP au mois de mai dernier, après une carrière éclair : responsable de la branche jeunes du parti conservateur à 23 ans, secrétaire d'Etat à 24 ans, placé aux manettes des Affaires étrangères à 27 ans. Jeune homme brillant, pressé et ambitieux, il a été comparé à Emmanuel Macron. L'analogie a ceci de vrai que c'est avec des candidats novices en politique et qui se sont présentés comme des représentants de Sebastian Kurz plus encore que de son parti que le nouveau dirigeant de la droite autrichienne a emmené à la victoire un Parti populaire autrichien qui allait de défaite en défaite depuis dix ans.A cet égard, il y a un abus de langage à qualifier de « très conservateur », comme on l'a lu et entendu çà et là, un homme qui a adopté tous les codes de la modernité, du mépris de la cravate à la distribution de préservatifs, il y a quelques années, lors de sa campagne pour l'élection au conseil municipal de Vienne. Kurz, comme Macron, a quelque chose d'un ovni politique, mais il a suivi une stratégie différente en faisant le choix non de constituer sa propre formation mais de s'emparer, avec l'ÖVP, d'un parti installé dans le paysage, et aussi de marcher sur les brisées d'un autre parti, le FPÖ, en empochant des voix sur des thèmes qui étaient naguère l'apanage des populistes : contrôle accru de l'immigration, critique du communautarisme musulman, refus de l'entrée de la Turquie dans l'Europe.

    Si Sebastian Kurz possède des chances d'être le prochain chancelier autrichien - et le plus jeune dirigeant européen -, ce n'est pas non plus acquis. Tout dépend des tractations qui vont avoir lieu dans les prochaines semaines afin de former un gouvernement rencontrant une majorité parlementaire. Reconduction, avec d'autres ministres, de la grande coalition entre les conservateurs de l'ÖVP et les sociaux-démocrates du SPÖ ? Coalition entre l'ÖVP et les populistes du FPÖ ? Ce fut le cas de 2000 à 2007, et on se souvient que les sanctions prises initialement par l'Union européenne avaient dû être levées au bout de sept mois, tant il était évident que l'Autriche restait un tranquille Etat de droit. Christian Kern, l'actuel chancelier social-démocrate, n'exclut pas non plus de discuter avec les populistes : il faut se souvenir que deux régions autrichiennes, la Haute-Autriche et le Burgenland, sont déjà gouvernées localement par une coalition SPÖ-FPÖ, illustrant le fait que la démocratie autrichienne ne fonctionne pas selon les critères du politiquement correct à la française. Tout est ouvert. Avant de crier au loup avec des mines préoccupées, les commentateurs feraient mieux d'observer la suite.  

    * 15 octobre 2017

    Journaliste, essayiste et historien, chroniqueur au Figaro Magazine et au Figaro Histoire, Jean Sévillia est un spécialiste de l'Autriche.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Pendant ce temps, la mairie de Paris peut organiser la nuit du ramadan aux frais du contribuable

    6a00d83451619c69e201bb09d25444970d-250wi.pngDe Gilles-William Goldnadel dans Valeurs Actuelles :

    "[...] Si le Conseil d'État ne sait pas pourquoi il tranche la croix, moi je sais. Pendant ce temps, la mairie de Paris peut impunément organiser la nuit du ramadan aux frais du contribuable ou contribuer à la construction de mosquées sous couvert d'espace culturel islamique sans attenter aucunement à la laïcité. On peut tolérer des prières de rue sans emprise parait-il sur le domaine public. On peut édifier des plugs anaux dans la capitale, des vagins royaux à Versailles et des statues de zoophiles sodomisant des chiens à Beaubourg sans égard pour la vue enfantine ou la gente canine."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • HALLOWEEN, OU L'INFANTILISME INDÉCENT

    Charles Demassieux Boulevard Votaire

    Halloween provient « de la célébration de Samain (nom irlandais) ou Samonios (nom gaulois), créée par les Celtes. Cette fête religieuse, conduite par des druides, se tenait à la fin de l’automne (à la fin des récoltes) et marquait l’entrée dans une nouvelle année. En Irlande et en Gaule, on craignait cette nuit de Samain, durant laquelle des esprits maléfiques pouvaient sévir. Pour éviter cette présence “noire” et éloigner le danger, les habitants allumaient des feux en plein air. Cette nuit était aussi un “entre-temps” entre le monde des vivants et des morts »(source : L’Internaute).

    Loin de moi la tentation de nier nos origines celtes et, brandissant le christianisme comme un étendard exclusif, d’en effacer toute trace de notre histoire, mais la fête dont il est question – importée aux États-Unis par les Irlandais qui émigrèrent en masse, suite à la Grande Famine ayant dramatiquement frappé leur pays en 1845 – a depuis été digérée par la machine commerciale américaine, qui l’a transformée en carnaval grand-guignolesque, dans une société, imitée à présent, par l’Europe, où la mort – et ses avatars – se voit caricaturée à outrance quand elle n’est pas tout simplement effacée par le transhumanisme, ce que Robert Redeker, venu présenter son dernier essai L’Éclipse de la mort, expliquait récemment sur la chaîne Histoire.

    De nos jours, Halloween, bien loin de constituer une expérience cathartique collective face à l’au-delà, est devenue une manifestation un tantinet puérile de l’horreur. Une puérilité que le philosophe Jean Baudrillard définissait ainsi : « Halloween n’a rien de drôle. Ce festival sarcastique reflète plutôt une soif de revanche des enfants sur le monde adulte. » On est effectivement loin de la joie de vivre exprimée au cours des traditionnels carnavals.

    Surtout, ce qui est dérangeant, avec Halloween, c’est son immédiate proximité avec la Toussaint – fête de tous les saints, « l’occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles », selon la Conférence des évêques – et, le lendemain, avec le jour des morts, où les vivants vont traditionnellement fleurir les tombes de leurs proches disparus. Nous sommes loin de cet étalage macabre inspiré par la littérature et le cinéma de genre qui a, certes, toute sa place dans notre imaginaire, mais pas à cette date, où ces sortes de démonstrations ne sont peut-être pas les bienvenues. D’autant qu’Halloween n’a plus de dimension religieuse, celle-ci entièrement étouffée par le caractère festif.

    Quitte à importer une fête américaine, optons plutôt pour Thanksgiving, qui rend grâce à Dieu pour ses bienfaits. Une célébration qu’on pourrait aussi, afin de satisfaire tout le monde, laïciser en remerciant la patrie pour ce qu’elle nous donne, malgré tout.

    Source cliquez ici

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  • QUI, EN FRANCE, A PERMIS À M. RAMADAN ET AU SALAFISME D’ACQUÉRIR UN TEL POUVOIR ?

    Lorsqu’il y a farce, le dindon n’est jamais loin, mais il existe au moins deux variétés de farceurs : celui qui fabrique sa farce, et le farceur opportuniste, celui qui se contente, mine de rien mais goulûment, d’étaler à la face du monde celle d’autrui qu’on lui sert sur un plateau. Le plateau en or massif est ici, en l’occurrence, le multiculturalisme, cheval de Troie de la farce, et qui constitue pour notre farceur cette occasion trop belle, celle qui lui permet de sillonner depuis des années l’Europe, ici conseiller pour les problèmes « d’intégration » auprès de multiples municipalités du continent, là invité sur les plateaux télé, mais toujours pourfendeur de cette Europe criminelle qui, oh scandale, accueille massivement un islam pourtant en croissance exponentielle, mais hélas sans les égards qui apparemment lui sont dus, et souffrant le martyre au moindre obstacle.

    Dans le fond, il aurait tort de se gêner, la farce 15 étoiles n’étant pas de son ressort, mais de celui d’élites européennes toujours prêtes à prostituer l’avenir de leurs si « chers » peuples à moindre coût sur l’autel de leurs infectes petites « carrières ». Agoniseraient-elles, comme dans le cas de monsieur Fillon, ils sont recasés aussi sec dans quelque entreprise d’importance et bien entendu juteuse : oublié du jour au lendemain ce feu sacré concernant l’avenir de la nation et de ce peuple pour lequel, s’ils avaient vraiment le feu sacré, ils continueraient violemment à se battre, quel que soit l’obstacle. La vérité éclate alors : ils n’en ont rien à battre, ce que leur fréquentation de Bilderberg laissait d’ailleurs entendre et présager.

    Clamant du coup, à qui veut l’entendre, que les racines chrétiennes de l’Europe sont un mensonge de plus, et que, bien sûr, l’islam est depuis toujours « de culture européenne », notre farceur opportuniste – pour en revenir à lui – étale sa farce au fil des ans. Le problème de l’Europe est un peu comme celui de la police : jamais là quand il le faudrait. Bien qu’opérant à la même tâche dans une multitude de pays européens depuis des années, il n’est perçu dans chacun d’eux que comme symptôme d’une problématique spécifiquement « locale ». Or, monsieur travaille d’arrache-pied à l’islamisation de l’Europe et, au-delà de l’Europe, à celle du monde, et rien d’autre. 

    La nouveauté, c’est que son masque d’irréprochabilité morale se fend quelque peu ces temps-ci, suite à l’affaire concernant un gros porc américain, et ayant eu pour effet salutaire de délier un certain nombre de langues. Eh bien, figurez-vous que ce Tariq Ramadan réclamant à Sarkozy, au cours d’un débat télévisé, un moratoire en France concernant la coutume consistant à battre l’épouse récalcitrante, est accusé aujourd’hui de viol par l’une de ses supposées victimes.

    Des partisans de l’intéressé – faut-il s’en étonner ? – crient, sur les réseaux sociaux, au complot sioniste. Notre victime affirme être une ancienne salafiste, et à l’entendre ici même raconter de quelle façon le sieur Ramadan essaya de la convaincre de ne pas en sortir, l’on peut conclure que le salafisme n’est en rien mauvais pour notre prédateur prédicateur. Les choses commencent ainsi à se décanter malgré, je répète, le répugnant aveuglement de nos propres politiques. Il fallait beaucoup de courage à Henda Ayari pour exprimer cette réalité : chapeau, Madame !

    http://www.bvoltaire.fr/france-a-permis-a-m-ramadan-salafisme-dacquerir-tel-pouvoir/

  • COMMENT LES PROMOTEURS DE L'ÉCRITURE INCLUSIVE NOUS MANIPULENT AVEC LEURS FAUX ARGUMENTS ?