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  • Robert Steuckers à la Diffusion du Lore

    LORE-RClivre-steuckers.jpg

    Robert Steuckers,

    La révolution conservatrice allemande,

    28 euros.

    LORE-celtiques-couv.jpg

    Robert Steuckers,

    Pages celtiques,

    15 euros.

    LORE-Fascisme-français.jpg

    Armin Mohler / Robert Steuckers,

    Généalogie du fascisme français,

    12 euros.

    Ces trois titres sont disponibles auprès de la "Diffusion du Lore":

    www.ladiffusiondulore.fr

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • TOLÉRANCE ZÉRO : MENNEL IBTISSEM ABANDONNE THE VOICE ! ALLÉLUIA !

    mennel.png

    Ainsi que nous l’imaginions dans un précédent papier, le management de TF1 a bien été pris de sacrés maux de tête. Se retrouver – parce que la prod de « The Voice » n’a pas fait son boulot correctement – avec une candidate qui a soutenu une thèse conspi sur l’attentat de Nice, a tweeté « Les vrais terroristes, c’est notre gouvernement », entre autres errements, ça devenait intenable.

    Il faut une tolérance zéro à l’encontre de ceux qui se positionnent un tant soit peu aux côtés des ennemis de la France. Même lorsque le coupable est une jolie fille aux yeux verts d’innocence. Rien ne doit nous troubler dans ce combat fondamental : il ne faut rien laisser passer.

    Sihame Assbague, l’amuseuse publique co-organisatrice des camps interdits aux Blancs, éructe sur Twitter. Racisme ! Racisme ! Racisme ! Et pose la question : « Qu’est-ce que ça dit de ce pays ? »

    La réponse est simple et plutôt belle : ça dit que ce pays est indéfectiblement solidaire de ceux qui meurent sous les balles des islamistes. Ça dit que ce pays ne supportera jamais qu’on se range du côté de la cinquième colonne qui tue, écrase, démembre les enfants de France. Ça dit qu’il y a, à la tête de TF1, des personnes responsables qui refusent de donner en exemple à la jeunesse une pauvrette en dérive qui retweete Barakacity et Dieudonné, aussi talentueuse soit-elle pour chanter.

    Les activistes s’étouffent, offusqués : « Si vous êtes allés vérifier ses tweets, c’est parce qu’elle portait ses cheveux couverts. » Well, il se trouve que les thèses conspi sur les attentats fleurissent assez peu (euphémisme poli) sur les comptes Twitter des membres du Bottin mondain. C’est comme ça. On n’y peut rien. C’est pas de notre faute.

    Quant à crier au racisme en réaction à l’éviction d’un télé-crochet d’une Française blanche aux yeux verts, c’est tellement ridicule qu’on ne fera qu’en rire. Grassement. À la franchouillarde.

    Il faut rester vigilants. Untel porte un regard biaisé sur les attentats qui ensanglantent la France, l’autre pleurniche « Oui, enfin, regarde la Palestine… », un troisième chouine « Tu sais, naître dans les banlieues… », un quatrième trouve d’autres excuses, un cinquième des raisons, un sixième des motifs… jusqu’au prochain attentat, jusqu’aux prochains enfants déchiquetés devant leurs parents, jusqu’aux prochains corps démembrés sous les roues d’un camion conduit par une ordure hurlant qu’Allah est grand.

    Il faut rester intolérants devant toute expression de solidarité – aussi infime soit-elle – envers ceux qui veulent importer en France leur loi qui n’est pas celle de la République. Qu’ils essaient par les armes, par le viol ou même par le soft power, il faut qu’ils sachent qu’ils trouveront toujours devant eux, faisant barrage, des dizaines de millions de Français fidèles, sûrs, vigilants.

    La bonne nouvelle, c’est que, désormais, même s’il se déguise, le serpent qui siffle ses mensonges, ses insinuations malsaines et ses offenses aux familles de France est immédiatement reconnu et circonscrit.

    Vous chantiez ? Eh bien, taisez-vous, maintenant !

    http://www.bvoltaire.fr/tolerance-zero-mennel-ibtissem-abandonne-the-voice-alleluia/

  • Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray [II]

    Nous poursuivons la publication d'une série qui devrait faire date ; qui forme un ensemble à lire en entier : une étude de Pierre Debray parue en novembre 1985 dans le mensuel Je Suis Français, sous le titre Une politique pour l'an 2000. La lecture de ces textes expliquera aux lecteurs qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFAR

    1ère partie : l’Homme Masse

    L'homme masse ou le triomphe de Démos

    Au XIXème siècle, la division du travail se développe. Un militant syndicaliste, Griffuelhesn constate, en 1900, qu'autrefois« l'ouvrier cordonnier prenait la peau telle qu'elle sortait de chez le tanneur et confectionnait la chaussure prête à porter ». A sa place 24 ouvriers spécialisés, travaillant sur 24 machines, réalisent les 24 opérations qu'il effectuait, d'où un gain considérable de productivité mais aussi une perte d'intérêt pour le travail. Le système Taylor, qui décompose les gestes accentue cette évolution. Peu à peu les ouvriers hautement qualifiés, qui demeuraient des artisans, sont éliminés, à l'exception de quelques régleurs, au profit de manœuvres, formés sur le tas, qui répètent mécaniquement un seul mouvement.

    Au plan social l'avènement de l'ouvrier spécialisé, l'O.S., aura des conséquences décisives. Le professionnel n'était pas un prolétaire. Il avait conscience d'être propriétaire de son métier. Son savoir-faire lui donnait l'illusion d'être irremplaçable. Rien de semblable avec l'O.S., réduit à un travail parcellaire, d'où toute réflexion, toute initiative sont bannies. Il doit exécuter rapidement, interminablement le geste élémentaire qui s'enchaîne à ceux de ses voisins. Pour lui le travail devient l'accessoire et le désagrément de la vie, oubliant les gestes créateurs de l'artisan et du paysan, l'homme simple « appendice de la machine » setransforme en robot et ce n'est pas un hasard si ce mot vient du tchèque « robota » qui signifie travail forcé. Luckas, un philosophe marxiste, parle de « réification ». L'ouvrier n'est plus qu'un objet manipulé par un bureau d'études. Le corps à corps avec la matière du professionnel, cette « poésie des choses, s’évanouit, tout rapport, entre la qualité du produit et le travail disparaît. Il ne reste que le nombre d'heures passées à l'atelier, une quantité infiniment divisible en gestes stéréotypés.

    Le processus de massification ne se limite pas à l'usine. Il s'étend à tous les domaines de l'activité humaine. La guerre cesse d'être un affrontement d'hommes. Au guerrier se substitue le conducteur de machines qui anéantit indistinctement militaires et civils. La mort elle-même perd son visage. Elle frappe au hasard, destin indéchiffrable. L'urbanisation, qui construit des mégapoles, enchevêtrement inextricable de blocs, de tours, d'autoroutes, dont le dessin, même vu d'avion, paraît incompréhensible, abolit les solidarités de voisinage. Les habitants se juxtaposent, sans se connaître. Le Corbusier ne réduit-il pas la maison à une « machine à habiter », jeu de mécano qui juxtapose des plaques de béton préfabriquées ou rien n'accroche le regard, en deçà du beau et du laid, sans autre critère que fonctionnel. Tout se massifie, jusqu'au loisir qui transforme les« vacanciers », en jonchées de corps nus, jusqu'au plaisir sexuel, codifié en recettes par le taylorisme de la jouissance, jusqu'à l'art qui se détourne de l'objet, faisant éclater l'espace, le morcelant en taches ou en lignes.

    Tout se réduit à des statistiques. Même les opinions se pèsent. Un homme politique n'existe que par sa cote de popularité. La masse gomme toute singularité. Elle engendre le conformisme, expression psychologique de la désagrégation des rapports sociaux. Il faut faire comme l'autre puisque l'autre n'est personne. La massification entraîne la déshumanisation. L'on prétend parfois que la mort de Dieu a provoqué celle de l'homme. C'est l'inverse qui s'est produit. Le sentiment religieux suppose une démarche personnelle. Dieu étant le Tout Autre, il faut pour le reconnaître que subsiste l'altérité. Dans un monde où les êtres humains, devenus interchangeables, choses parmi les choses, manipulées à l'usine par le bureau d'études et hors de l'usine par les « médias », la publicité, la propagande, le divin se dissout. Cependant le conformisme conduit à l'individualisme. La masse est semblable au sable, dont chaque grain est à la fois identique aux autres et séparé d'eux. Le repli sur soi permet de s'abstraire d'un monde où tout n'est qu'abstraction, d'où l'importance que prend le corps. Seul, son corps permet à l'individu de fonder sa différence. Le mot clé d'une société massifiée n'est-il pas le « look », l'apparence. Seule l'apparence distingue l'individu.

    Les trente ans — 1945-1975 — que M. Jean Fourastié nomme les trente glorieuses le furent sans doute par la prodigieuse accumulation de richesses qu'elles créent, du moins dans les pays industrialisés. C'est oublier trop facilement les dégâts qu'elles provoquèrent : urbanisation rapide et improvisée, destruction des valeurs spirituelles et morales, dissolution de toutes les structures sociales, la famille, la cité et même la nation. Le processus de massification, commencé au XIXème siècle, préparé idéologiquement au XVIIIème par Rousseau s'est accéléré, provoquant la crise générale que nous traversons. Mais voici que par un retournement prévisible, la masse devient l'obstacle au progrès technologique. On n'a plus besoin d'elle. Dès l'instant que l'homme se transformait en appendice de la machine, le robot électronique ou la machine automatisée devaient se substituer à lui. Il n'était qu'un pis-aller. On lui imposait des mouvements machinaux parce que l'on ne savait pas encore construire des machines plus fiables, insensibles à la fatigue, à l'ennui, à la revendication qui prendrait sa place. La masse est de trop. Chassée du processus de production elle se dilue en chômeurs, des hommes sont renvoyés à la casse, à la façon des machines dont on n'a plus l'usage. Mais les dégâts demeurent et d'abord les deux traits fixés dans la conscience collective, le conformisme et l'individualisme. Comment construire une société post-industrielle, c'est-à-dire une société ou seul un petit nombre d'hommes sera occupé à la production des biens quantitatifs, avec des travailleurs formés et déformés par le processus de massification ? D'autant que les infrastructures, les mégapoles en particulier, subsistent et sont autant d'obstacles au progrès. Nul n'a le droit d'espérer qu'une guerre fasse table rase et pourtant, plus que la rivalité des deux « grands » la nécessité de se débarrasser des obstacles au progrès est grosse d'un conflit mondial. Tout le monde ne peut pas comme Néron mettre le feu à Rome pour se donner les moyens d'une reconstitution.  •  (A suivre - A venir : « Le communisme en Europe : fatalité d'un déclin »)

    Illustration ci-dessus : Pierre Debray au rassemblement royaliste des Baux de Provence [1973-2005]

    Lire l'article précédent ...

    Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray [I]

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Les questions environnementales en France, en 2018. Position et propositions d'un royaliste.

    Les questions environnementales sont-elles moins négligées en ce début de quinquennat que lors du précédent ? L'abandon décidé par l’État du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes apparaît, au moins, comme une bonne nouvelle, même si l'agrandissement de l'actuel aéroport de Nantes-Atlantique, qui n'est pas nécessaire (au contraire de la rénovation et du réaménagement de la piste et de l'aérogare elles-mêmes déjà existantes et vieillissantes) si l'on en croit le spécialiste de l'aéronautique Michel Polacco, risque bien de se traduire, là aussi, par une forte contestation pour de justes raisons écologiques liées, entre autres, au lac de Grand-Lieu, espace ornithologique protégé, au titre de réserve Natura 2000, « la plus protectrice des normes écologiques, de niveau européen » comme le souligne Marianne dans sa dernière édition. Ne serait-il pas alors temps de repenser le modèle aéronautique français, puisque l’État peut y jouer un rôle, à la fois d'incitateur, d'arbitre et de soutien, aussi bien législativement que financièrement, mais aussi son redéploiement territorial en France même, sachant qu'il y a déjà trop d'aéroports dans notre pays, et que le réseau ferroviaire, y compris celui des lignes à grande vitesse, a sans doute aussi son rôle à jouer dans la recomposition territoriale ?

    Dans la lutte contre le réchauffement climatique et les diverses pollutions qui affectent notre territoire (et bien au-delà), le bilan reste fort mitigé pour l’État, même si la parole présidentielle s'oppose fortement à ce climato-scepticisme qui, trop souvent, cache des motivations plus économiques qu'autre chose, et qu'elle s'engage, publiquement, à aider certains pays africains à surmonter les effets de l'élévation du niveau de la mer, comme au Sénégal. Il faut tout de même noter que M. Macron revient de loin et que sa « conversion » écologique apparaît bien récente (mais pourquoi pas, après tout ?), sans négliger le fait que l'attitude de M. Trump à l'égard de l'environnement a offert une opportunité au président français de se poser comme « le » promoteur mondial de la lutte contre le réchauffement climatique : un effet d'aubaine qui, en fait, ne dit pas grand-chose de la véritable pensée environnementale du locataire de l’Élysée.

    Dans le même temps, les grands projets, du moins ceux qualifiés « d'inutiles » (ou de dangereux, pour certains) par les défenseurs de la nature, ne sont pas remis en cause, du centre d'enfouissement de déchets nucléaires à Bure au contournement autoroutier de Strasbourg, du grand complexe touristique de Roybon au complexe commercial d'EuropaCity à Gonesse, dans la région parisienne : or, chacun à leur manière, ils sont caractéristiques d'une forme de développement économique qui, sans doute, mérite d'être remise en cause, voire contestée, ne serait-ce que pour des raisons environnementales et paysagères mais aussi financières, au regard des surcoûts ou des efforts financiers qui risquent d'être demandés en dernier ressort aux contribuables, quand les pouvoirs publics, au nom de « l'attractivité des territoires », s'en mêlent, pour des raisons qui ne sont, disons-le crûment, pas toujours honorables ni honnêtes...

    Quant aux questions de préservation de la biodiversité (animale comme végétale), elles ne sont pas vraiment abordées ni pensées, si ce n'est de façon marginale, par l'actuel gouvernement : pourtant, la situation n'est guère réjouissante, et la baisse inquiétante du nombre de moineaux et d'hirondelles dans nos contrées (jusqu'à 80 % en une vingtaine d'années en région parisienne) comme celle des abeilles et autres pollinisateurs, ainsi que la disparition d'une partie de la petite flore (16 % des espèces végétales en Bretagne depuis les années 1960), devraient inciter l’État et les acteurs publics locaux à réagir, par une politique intelligente et pérenne de revitalisation rurale et de « redéploiement paysager ». Cela peut se faire de diverses manières, mais une volonté affirmée de l’État et des institutions régionales, communales, professionnelles (industrielles comme agricoles), soutenues par des associations et des citoyens motivés, peut changer la donne. Mais, ne nous leurrons pas : l'exemple viendra d'en haut, même si nombre d'initiatives viennent d'en bas ! Et il faudra affronter nombre de résistances dans une société de consommation individualiste peu habituée à considérer son cadre de vie autrement que sous l'angle d'un confort climatisé parfois peu compatible avec les équilibres environnementaux.

    J'avoue ne pas sentir dans notre société monter une mobilisation véritable sur les questions environnementales, si ce n'est dans quelques secteurs très minoritaires de l'opinion publique, principalement dans les marges de celle-ci : cela est certes regrettable mais il faut en tenir compte, et l’État se doit de penser une stratégie sur le long terme, qui concilie Bien commun environnemental et activités économiques locales (régionales et nationales, en lien, parfois, avec le mondial, sans que cela soit une absolue obligation...) quand, aujourd'hui, le préjugé d'une opposition entre économie et écologie reste dominant, à tort si l'on prend en compte la parenté entre les deux notions qui, toutes deux, se doivent de revenir à leur source commune : « l'oïkos », en grec ancien, c'est-à-dire la « maisonnée », cet espace qui protège les familles et les accueille, leur fournit « le gîte et le couvert », les réchauffe et les motive... 

    Concilier économie et écologie est-il possible en République, même cinquième ? Essentiellement, et quels que soient la bonne volonté et les efforts des uns et des autres, je ne le crois pas. La logique de toute démocratie, quand elle n'est pas accordée à une Monarchie royale qui en limite l'instabilité essentielle par une continuité incarnée de la magistrature suprême de l’État, oppose plus qu'elle ne compose, en ce domaine plus encore qu'en d'autres.

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1482:les-questions-environnemtales-en-france-en-2018&catid=52:2018&Itemid=63

  • EUDES BAUFRETON : « L’AUGMENTATION DE LA CSG EST UNE AUGMENTATION D’IMPÔT QUI TOUCHE PRINCIPALEMENT LES RETRAITÉS ! »

    Eudes Baufreton, de Contribuables associés, s’oppose avec la plus grande vigueur à l’augmentation de la CSG : celle-ci retire du pouvoir d’achat aux retraités, quand nombre d’entre eux sont déjà écrasés. Il rappelle que ce sont eux qui ont bâti la France dans laquelle nous vivons, et suggère plutôt de réduire les dépenses publiques en traquant les gaspillages. La pétition que Contribuables associés a lancée rassemble déjà plus de 60.000 signatures.

    Pourquoi Contribuables associés s’oppose à l’augmentation de la CSG ?

    Nous sommes contre l’augmentation de la CSG, parce que c’est, une fois de plus, une augmentation d’impôt. En plus, elle est catégorielle puisqu’elle touche principalement les retraités. En effet, du côté des salariés du privé, il y a une baisse des charges salariales. Et du côté de la fonction publique, cette augmentation a été compensée par la suppression d’une autre taxe. Avec cette dernière, les fonctionnaires ne gagnent rien et ne perdent rien.

    En revanche, pour les retraités, le bât blesse, c’est une augmentation importante. On a expliqué que cette augmentation allait se compenser par la suppression de la taxe d’habitation. On peut l’entendre, mais dans ce cas, comment vont faire les communes, les communautés de communes ou les collectivités, de manière générale, puisqu’elles n’ont, par ailleurs, pas réduit leurs dépenses. Il faudra bien trouver ailleurs l’argent qu’elles n’encaisseront pas avec les taxes d’habitation. Il y aura donc, probablement, une autre augmentation d’impôts ou une taxe locale. Même si nous n’en avons pas encore les détails, mathématiquement parlant, ce n’est pas possible autrement.
    L’augmentation de la CSG est une mauvaise idée. Retirer du pouvoir d’achat aux retraités pour en redonner aux salariés est une encore plus mauvaise idée. C’est une injustice flagrante et nous la dénonçons chez Contribuables associés.

    Contribuables associés a lancé, à ce sujet, une pétition. Combien de signatures avez-vous recueillies, à ce jour ?

    En quelques semaines, la pétition a recueilli plus de 60.000 signatures.
    Au-delà de cela, je voudrais faire part des témoignages de retraités que nous recevons chez Contribuables associés.
    Certains d’entre eux sont écrasés. 50 euros peuvent parfois représenter un plein de courses. Il leur faudra faire des choix drastiques.
    Je voudrais quand même rappeler que nos retraités sont ceux qui ont bâti la France dans laquelle nous vivons aujourd’hui. Il faudrait respecter le fruit de leur travail et de leurs efforts. Si l’effort doit être collectif et national, cela commence d’abord par la réduction des dépenses publiques. Il n’y aurait, ainsi, pas besoin de sacrifier des catégories au détriment d’autres catégories. Réduisons les dépenses publiques en commençant par dénoncer les gaspillages. Nous avons fait, dernièrement, un concours des pires ronds-points de France pour mettre en lumière les gaspillages dont font preuve certaines collectivités. Commençons par cela !

    Finalement, ce sont les contribuables qui continuent de supporter les errements budgétaires de l’État…

    Tout à fait. Et il faudrait que les élus le comprennent. J’ai entendu Valérie Pécresse, dernièrement, nous parler de la taxe sur les touristes. Chacun y va de sa taxe.
    Le contribuable paie l’augmentation de taxes une fois sur son plein d’essence, l’autre fois par l’augmentation de la CSG, sur les revenus, sur le simple Livret A, sur les pensions de retraite, les impôts, etc.
    Les Français n’en peuvent plus des taxes. Il faut comprendre, à un moment, qu’il faut réduire les dépenses publiques. Il y a de la bonne dépense publique et il y a, aussi, beaucoup de mauvaises dépenses publiques.
    Et il faut, aujourd’hui, dénoncer cette dépense publique qui gâche la vie des Français.

    http://www.bvoltaire.fr/laugmentation-de-csg-augmentation-dimpot-touche-principalement-retraites/

  • L’affolant maquis des associations subventionnées, par Francis Bergeron

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    9048-20180210.jpgLe renouvellement des conseils de prud’hommes, en 2018, a été l’occasion de voir arriver de nouveaux conseillers, et de constater que le secteur dit de « l’économie sociale » représente à présent un énorme pan des entreprises françaises. Cette « économie sociale », ce sont les associations dites « loi de 1901 », des associations qui n’ont en principe aucun but mercantile.

    La France compterait 1 340 000 associations. Le premier problème que posent ces associations, c’est qu’elles vivent, pour beaucoup, de subventions. Le « chiffre d’affaires » du secteur représente 38 milliards d’euros. Il emploie 1,8 million de salariés, soit 10 % des salariés du privé. Dans la mesure où ces associations vivent d’aides publiques (ministères, régions, départements, municipalités…), ou de versements de particuliers en déduction fiscale, on devrait les additionner statistiquement aux fonctionnaires.

    Ces associations, vivant de subventions, sont à la merci d’un changement dans leur distribution. Et quand une mairie ou un ministre veut fermer le robinet, nous sommes alors confrontés au chantage à l’emploi. D’où la pérennité d’associations qui n’ont plus d’utilité.

    Autre problème, soulevé à l’occasion du renouvellement des prud’hommes : dans certaines villes, les représentants des salariés peuvent être CGT et les représentants des employeurs… également ! Eh oui, la CGT est aussi un employeur, avec ses centaines de permanents !

    Le conseil général du Val-de-Marne (communiste) produit une liste de 24 pages d’associations subventionnées. Cela doit représenter plus d’un millier d’associations. Parmi elles, les inévitables courroies de transmission des mouvements de gauche (SOS Racisme, etc.), et d’improbables groupes Palestine-Solidarité de Valenton ou d’associations pour l’art kanak. Les anciens combattants de la FNACA et de la Fédération des déportés de la résistance existent dans la moindre des communes et sont toutes subventionnées, alors qu’il n’y a plus d’anciens déportés ou d’anciens combattants vivants, ou en tout cas en état de porter le drapeau.

    Mis en examen pour escroquerie en bande organisée

    Beaucoup parmi les plus grosses associations ont des frais de gestion et de collecte de dons très importants, parfois proches de la moitié de leur budget total. C’est par exemple le cas de Greenpeace (44 %), d’Amnesty International (40 %). Vous croyez aider les prisonniers politiques ou contribuer à sauver la planète ? Pour 40 ou 44 % de vos dons, cela sert à gérer les dons et… à faire de la publicité, pour que, l’année suivante, les dons soient encore au rendez-vous.

    Il y a enfin des associations dont les dirigeants ont été mis en examen pour escroquerie en bande organisée. On se souvient de l’Association de recherche pour le cancer : en 2000, son président avait été condamné à quatre ans de prison ferme, 2,5 millions de francs d’amende et 200 millions de francs de dommages et intérêts. Ce qui donne une idée des détournements. Mais dans le même genre, on trouve Agir pour les enfants du monde, l’Association Mère Térésa pour les enfants (sans rapport avec mère Teresa !), etc. Les escrocs font appel aux ressorts de la compassion pour solliciter les braves gens. Des certifications et des audits se développent dans ce secteur, mais le maquis des associations est gigantesque et, bien souvent, il enserre la vie sociale du pays d’une véritable gangue gauchisante.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

    https://fr.novopress.info/209530/laffolant-maquis-des-associations-subventionnees-par-francis-bergeron/

  • Fonction publique : peut-on la réformer ?

    6a00d8341c715453ef01bb09f09e31970d-320wi.jpgUne légende urbaine prête au chef de l'État le désir de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires. Et, de façon tout à fait naturelle, le pays s'apprête à une confrontation entre, d'une part, les lecteurs de Courteline qui trouvent les ronds-de-cuirs trop nombreux et ceux pour qui le service a conservé le prestige qu'évoquent les Mémoires de Saint-Simon.

    Et comme nous ne vivons ni sous le règne de Louis XIV ni sous la Troisième république, il peut relever du bon sens de partir de quelques réalités inhérentes à ce débat.

    Le 31 janvier au terme d’un comité interministériel, Édouard Philippe et Gérald Darmanin ont annoncé travailler, pour leur part à un plan de départs volontaires.

    Cette idée tant soit peu originale ne manque pas d'interpeller, y compris par sa fraîcheur.

    Sans doute le gouvernement imagine-t-il qu'elle pourrait paraître plus acceptable, par l'idéologie gauchisante, que la méthode qu'avait suivie la fameuse RGPP (2007-2012) sarkozyste. À l’époque on cherchait à jouer arithmétiquement sur les départs en retraite.

    Ce programme fut certes entaché de certaines erreurs. Nous les avons dénoncées en leur temps. Il ne fallait pas raboter les fonctions proprement régaliennes, de défense, de justice, de police. Bien au contraire, leur part dans la dépense publique pouvait, et aurait dû, précisément être renforcée à la hauteur des besoins, grâce à la remise en cause du périmètre de l'État. Cela me paraissait tellement évident que je ne l'ai pas assez souligné alors.(1)⇓.

    Il est hélas encore temps puisque, par exemple, personne n'ose plus parler de chèque scolaire et encore moins de libre choix de la protection sociale.

    On a voulu créer la surprise en annonçant vouloir discuter avec les organisations syndicales d’un plan de départs volontaires.

    On va hélas se heurter à un triple problème.

    Le premier tient à la complexité de ce qu'on appelle fonction publique, laquelle s'est beaucoup différenciée, comprenant, par exemple des établissements publics à caractère administratif. Les uns, les EPA sont supposés relever du droit public et du fonctionnariat ; les autres à caractère industriel et commercial, les EPIC sont plus ou moins assimilés au droit privé. Mais la frontière reste poreuse.

    Le surnombre des agents de l'État, de ces établissements, des collectivités territorial n’échappe à la conscience de personne. En moins de 20 ans, du 31 décembre 1996 au 31 décembre 2014, l'évolution des effectifs devrait impressionner. Ceux de la Fonction publique proprement dite, État et Ministères sont passés de 4,8 millions à 4,3. Ils avaient culminé à 5,1 en 2005, avant les effets de la RGPP. Diminution apparente car, partout ailleurs, ils ont augmenté. Le nombre des personnels des établissements publics nationaux à caractère administratif est ainsi passé de 160 000 à 480 000, multiplié par 3. Ce qu'on appelle fonction publique territoriale et des collectivités territoriales est passée de 2,2 millions à 3,3 millions et les établissements publics locaux à caractère administratif de 210 000 à 480 000. La prétendue fonction publique hospitalière, est toujours citée en argument. Or, elle ne bénéficie d'aucune des caractéristiques du fonctionnariat. Rappelons simplement que la carrière moyenne d'une infirmière ou d'une aide soignante dure seulement en France de 5 à 7 ans, compte tenu d'une pénibilité aussi évidente que mal reconnue. Mais puisqu'on veut considérer l'hôpital comme une réalité étatique, dans la mesure où, indirectement ses recettes sont assurées par la sécurité sociale, elle-même gouvernée par l'administration des Finances on notera que son périmètre est passé de 880 000 employés à 1,2 million. Au total on est passé de 4,6 millions d’agents publics à 5,4 millions.

    Ce poids quantitatif à lui seul génère une difficulté à résoudre le problème qu'il pose puisque plus de 5 millions de familles et d'électeurs se trouvent naturellement prédisposés à refuser toute réforme.

    Dur labeur par conséquent que cet hypothétique plan gouvernemental ouvert comme une pochette-surprise le 31 janvier.

    Mais le principal obstacle découle de la rigidité idéologique du système. Nous en visiterons les bases dans une prochaine chronique.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  À lire en relation avec cette chronique :
      Le petit livre publié en 2012 par votre serviteur"Pour une libération fiscaleen réponse à Piketty. Ce livre est à commander en ligne aux Éditions du Trident, sur la page catalogue ou par correspondance en adressant un chèque de 20 euros aux Éditions du Trident, 39 rue du Cherche-Midi 75006 Paris.

    http://www.insolent.fr/

  • Pour Maurras et Céline, ils sont très courageux. En revanche pour les islamistes d'aujourd'hui...

    Lu dans Minute :

    Capture d’écran 2018-02-08 à 20.59.32

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html