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Éric Zemmour : « Après le théorème d'Archimède, voici le théorème d'Hidalgo »
La saleté à Paris et la multiplication des rats devient un problème politique pour la maire de Paris. « Et si Anne Hidalgo faisait l'inverse de ce qu'on demande à un édile ? », s'interroge Éric Zemmour. [RTL 1.02]. En quelques mots brefs et lucides, Zemmour dresse d'Anne Hidalgo un portrait exact : « Elle a conservé de son engagement socialiste, un sectarisme idéologique à toute épreuve, d'antiques réflexes de classe ...» A noter que Zemmour dit le maire de Paris - et non la - comme il convient lorsqu'on entend défendre la langue française. LFAR
Résumé RTL par Éric ZemmourOn apprenait jadis à l'école le théorème d'Archimède. On devra désormais y ajouter le théorème d'Hidalgo : « Toute politique conduite par le maire de Paris donne des résultats exactement inverses à l'objectif proclamé.»
Anne Hidalgo défend la pureté de l'air, et les Parisiens ont la pollution. Anne Hidalgo promet la propreté, et les Parisiens ont la saleté et les rats. Anne Hidalgo promet la rigueur de la gestion, et les Parisiens ont l'explosion du nombre des fonctionnaires. -
Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray [I]
Nous commençons aujourd'hui la publication d'une série qui devrait faire date ; qui forme un ensemble à lire en entier : une étude de Pierre Debray parue en novembre 1985 dans le mensuel Je Suis Français, sous le titre Une politique pour l'an 2000. La lecture de ces textes expliquera aux lecteurs qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000. Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies. LFAR
1ère partie : l’Homme Masse
Dans « l’Avenir de l’Intelligence », au début du XXe siècle Maurras annonce l'avènement d'un « âge de fer » où « l’homme sera livré à la force pure ». L'hégémonie de la société marchande conduira à l'avilissement de l'intelligence. Ce qui n'a pas de prix, l'œuvre de l'esprit, devra en recevoir un. Sa qualité se déterminera par la quantité de livres vendus. Plutôt que de s'en tenir à des déplorations moralisantes, Maurras cherche la cause et la trouve dans la révolution industrielle.
UNE PROPHETIE DE CHARLES MAURRAS
Certes Ruskin avait déjà compris que l'évolution de l'art est liée au mouvement général de la société mais Maurras, s'il refuse l'admiration béate du machinisme, ne partage pas le mépris des esthètes pour le progrès des techniques. En soi, il lui parait bienfaisant. D'ailleurs c'est un fait et les faits «se moquent de nos sentiments et de nos jugements auxquels ils échappent, par définition ». La science, la technique « sont innocents de la faute qu'on leur impute. Elle ne vient pas d'eux mais de l'ordre mauvais sous lequel ils sont nés »
N'empêche que l'Intelligence rencontre « son adversaire définitif dans les forces » que libère la révolution industrielle. Plutôt que de les canaliser afin qu'elles servent au bonheur des hommes « l’ordre mauvais » les laisse se répandre et tout dévaster. Un fleuve indompté emporte, dans sa fureur nos pauvres biens. L'intelligence, livrée au flot qu'aucune contrainte ne limite, est nécessairement vaincue « par la masse supérieure des richesses » que procréent les « forces industrielles ». A son tour, elle est massifiée. Toute la stratégie de Maurras va donc consister à recruter des bâtisseurs, pour édifier, avec lui la digue. Il s'efforcera de réaliser « la fédération solide et publique des meilleurs éléments de l'Intelligence avec les éléments les plus anciens de la nation », l'Eglise, l'armée mais aussi toutes les aristocraties, celles du sang et celles du monde ouvrier. Maurras s'intéresse autant aux anarcho-syndicalistes, qui défendent la propriété de leur métier, qu'à l'antique noblesse d'épée, ces hobereaux, enracinés dans la communauté villageoise. A ses yeux, ils sont de la même race. Maurras ne désespère même pas « d'atteindre et gagner quelques-unes des citadelles de l’argent » puisque « diviseur et divisible à l'infini » rien n'interdit de le diviser contre lui-même.
Vers 1910, Maurras fut sur le point d'aboutir. La première guerre mondiale, qu'il avait tenté d'éviter, deviendra inéluctable en 1914 lorsque la victoire électorale d'une gauche hostile à la loi de trois ans, qui permettait de prévenir l'invasion, eut convaincu le grand état-major allemand que la guerre serait fraîche et joyeuse. Elle faillit l'être. L'on oublie trop que sans la victoire de la Marne, qui fut tenue, sur le moment, pour un miracle, et qui l'était dans une certaine mesure, Paris eût été pris. La France aurait-elle pu se ressaisir ? Nul ne le sait. En luttant sur le front de l'Intelligence, Maurras contribua à sauver la nation mais aussi la République et la jeunesse d'Action Française, fauchée dans les premières batailles, sur un sol mal défendu, avec lui et à son appel. La fédération ne devint, de nouveau concevable, qu'en juin 40, fruit amer et déjà gâté du désastre de nos armes.
Maurras ne s'était jamais dissimulé le caractère aléatoire et « les difficultés de cette entreprise ». Elle relevait du pari, mais comme pour celui de Pascal la mise semblait dérisoire, comparée à l'enjeu. « Exposée à périr, sous un nombre victorieux, la qualité intellectuelle ne risque rien à tenter l’effort ».
Pourtant la révolution industrielle n'était pas entrée dans sa phase de maturité. « L’avenir de l’intelligence » date de 1905. L'ingénieur Taylor ne publiera qu'en 1907 ses « études sur l'organisation du travail dans les usines », qui introduiront la production en grandes séries, et la « grande grève » de Renault, qui consacre la défaite de l'aristocratie ouvrière n'aura lieu qu'en 1911. Il n'en est que plus remarquable que Maurras décrive au présent, comme si c'était déjà réalisé, le processus qui conduira à l'avènement, un demi-siècle plus tard, de la société de consommation. Tout est annoncé en une phrase : « les développements de l'industrie, du commerce et de l'agriculture, sous l'impulsion de la science et du machinisme, l'énorme translation économique qu'ils ont provoquée, l'essor financier qui en résulte, l'activité générale que cela représente, l'extension de la vie, la multiplication et l'accroissement des fortunes, particulièrement des fortunes mobilières ».
La prophétie de Maurras s'est accomplie. Il suffit de considérer les mœurs de l'édition. Le livre est devenu un produit. Un jeune romancier ne trouvera des lecteurs que s'il passe à la télévision dans l'émission « Apostrophes ». Qu'il présente bien, parle avec onction, qu'il plaise, le succès est assuré. Mais le sort de la France se joue de la même façon. Si M. Mitterrand devint président, il le dût pour une bonne part à son agent de publicité, qui avait trouvé le bon slogan. Il fallait rassurer les Français. Ce fut « la force tranquille ». Avoir du talent, les dons nécessaires pour gouverner importe moins que bien « se vendre », mot affreux qui ravale l'artistique ou le politique au rang de la prostituée. Rien là néanmoins que d'inévitable, dans une société que son évolution porte à imposer la quantité. Partout, la massification des activités humaines se développe. La production de masse engendre la consommation de masse, la consommation de masse les « Mammouths » qui, écrasent, sinon les prix, du moins le petit commerce. L'ouvrier qualifié s'efface devant l'O.S., la couturière disparaît au profit du « prêt à porter », le vendeur est chassé des « libre-services ». Le travail est disqualifié, et la nature dévastée. Pourquoi l'art et la politique auraient-ils été épargnés ? A la production de masse, à la consommation de masse correspondent, de nécessité, la culture de masse et la démocratie, fondée, comme l'a si bien saisi Tocqueville sur l'irruption de la masse dans l'histoire. Fourastié présente les décennies 45-75 comme les trente glorieuses. Ce furent les trente hideuses, la décomposition de l'art, de la religion, de la morale, de la cité même.
Comment une école de pensée qui se donnait pour objectif de renverser le processus, en réalisant l'alliance des aristocraties, celles de l'intelligence, du sang, de- la terre et du peuple, aurait-elle eu, pendant les trente hideuses la moindre chance de se faire entendre ? Nos critiques semblaient aller contre le mouvement général des idées, des mœurs et des techniques. La démocratie, expression politique de l'ère des masses, remplaçait les structures hiérarchiques d'un pouvoir qui distribuait les hommes en fonction de leur qualité, par la comptabilité mécanique d'une quantité de suffrages indifférenciés. Est-ce par hasard si ces progrès accompagnèrent ceux des forces industrielles ? Que valaient les arguments de la raison contre la puissance brutale des rois barbares de l'or et de l'acier, du dollar et du pétrole ? Il convenait d'être démocrate, par un acte religieux d'agenouillement devant le Nombre, idole d'une société marchande, sinon on devait être parqué dans une réserve d'indiens. Voici que la démocratie atteint sa perfection puisque pour mériter de gouverner un grand pays industriel, il faut s'assurer le concours du meilleur « publicitaire », en un temps où le pouvoir se conquiert comme un marché, selon les méthodes du commerce de masse.
Au moment où s'opère un prodigieux retournement, qui s'annonce chez nous mais se manifeste, dans toute sa force, aux Etats-Unis par le retour, sur le devant de la scène, du patriotisme, de la morale, de la religion, notre critique de la démocratie cesse d'être le fait de marginaux. Elle devient une nécessité historique. Cela doit se démontrer. En effet, pour la plupart des Français, être démocrate va de soi. Les tares du système sautent aux yeux. Nul ne songe plus à les contester. Afin de s'en accommoder, il semble qu'il suffise de répéter, comme un exorcisme, la formule fameuse de Churchill : « La démocratie est un mauvais régime mais tous les autres sont pires ». Quels autres ? Le nazi et le bolchevique, bien sûr. Mais ne s'agit-il pas précisément de démocraties à l'état pur, sans mélange de parlementarisme ? Rousseau l'a démontré, une fois pour toutes. Il n'est de gouvernement vraiment démocratique que s'il exprime la volonté générale. Celle-ci ne se divisant pas, seul un parti unique, composé de citoyens vertueux, qui ont renoncé à poursuivre leurs intérêts particuliers, l'incarne. Robespierre en était conscient. La République étant une et indivisible, il expédiait à la guillotine les républicains qui prétendaient se constituer en factions, donc qui cherchaient à instituer la pluralité des partis.
Les pays anglo-saxons puis, à leur imitation, l'Europe occidentale ont tenté de tempérer, par le parlementarisme, la démocratie, dont tout le monde sait maintenant qu'abandonnée à sa logique elle conduit, de nécessité, au totalitarisme. Il fallait concilier deux principes qui s'opposent ; la liberté et l'égalité. Tocqueville a expliqué que l'entreprise était pratiquement impossible. Pour établir le règne de l'égalité il convient de restreindre la liberté et, si possible, de l'abolir puisque les « élites » s'en servent afin de défendre leurs intérêts particuliers. A l'inverse la liberté tend vers la loi de la jungle, l'oppression des faibles par les puissants, au mépris de l'intérêt général. D'où l'opposition entre une droite libérale et une gauche égalitaire qui dégénèrerait en guerre civile, s'il n'y avait la recherche permanente d'un compromis de type centriste. Dans la pratique la droite fait la politique de la gauche, quand elle est au pouvoir. Plus idéologue, la gauche tente de faire la sienne puis, devant le risque de casser le pays en deux, prend peur et adopte la politique qu'aurait dû faire la droite, si elle avait été conséquente. Cette inversion des rôles, qui transforme en faux semblant notre vie politique, aboutit, en période de crise, à la neutralisation mutuelle du libéralisme et du socialisme. Le système ne fonctionne qu'à condition de respecter la règle d'or posée par un politicien bien oublié, Henri Queuille : la seule manière de résoudre les problèmes c'est de ne pas les poser.
La véritable question n'est pas de savoir si la démocratie est un bon ou un mauvais régime. Les discussions académiques sur « le contrat social » présentaient un certain intérêt au XIXe siècle, en un temps où le débat restait théorique. Pas plus que les autres régimes, elle n'est descendue toute armée du ciel des idées. Elle n'est pas fille de Rousseau mais de la machine à vapeur. Il n'est besoin que de consulter son acte de naissance. Elle n'apparaît, sous sa forme moderne, qui n'a rien de commun, que le nom, avec sa forme antique, illustrée par Athènes, vers 1830, au moment où la seconde révolution industrielle, celle du charbon et de l'acier bouleverse, par le développement du chemin de fer la géographie sociale. Ses progrès coïncident avec ceux de la grande industrie. Totalitaire, dans l'Allemagne nazie ou en Union Soviétique, faussement libérale aux Etats-Unis et en Europe occidentale, elle s'impose irrésistiblement et universellement. Même les tyrans africains se dissimulent sous son masque. Nul n'ose gouverner s'il n'a reçu l'onction du suffrage universel. Tocqueville pourtant a dévoilé sa véritable nature. Elle n'est que l'expression politique de la massification de la société. Le règne de l'égalité ne constitue qu'un accident historique, la soumission de toutes les activités humaines aux forces industrielles. A la différence de Tocqueville, Maurras avait compris que cette évolution n'avait rien d'irréversible. Elle pouvait être enrayée et elle faillit l'être, alors qu'il était temps encore. Aujourd'hui la démocratie est devenue un frein au progrès matériel lui-même. Elle disparaîtra mais après quelles convulsions, quelles régressions ? Mieux vaut détruire le barrage qu'elle oppose désormais à la révolution technologique avant qu'il ne saute de lui-même. Assurément, il n'est pas question de verser dans le déterminisme historique. La machine à vapeur et le moteur à explosion n'ont pas engendré la passion de l'égalité. Ils ont transformé une pulsion irrationnelle en une nécessité économique.
(A suivre - A venir : « L'homme masse ou le triomphe de Démos »)
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Les femmes allemandes se rebellent contre les violences des migrants
Les Allemandes lancent leur #MeToo contre les violences faites aux femmes par les migrants !
Les alarmes de poche, qu’on peut acheter pour se défendre, ont une puissance de 120 décibels. C’est le nom que ce nouveau mouvement de femmes en Allemagne a choisi pour alerter l’opinion sur les viols et les meurtres qu’elles subissent en provenance des étrangers.
La vidéo a été visionnée plus de 60 000 en cinq jours, et a généré plus de 800 commentaires. Dans le film, neuf jeunes femmes accusent les pouvoirs publics de ne rien faire pour les protéger :
« Nous ne sommes pas en sécurité quand nous allons courir, quand nous sortons, quand nous revenons tard. Vous le savez, vous avez ouvert les frontières et nous en sommes le prix. Mais nous ne sommes pas des esclaves, pas des trophées de guerre. »
Francesca de Villasmundo
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Un système judiciaire et policier en pleine crise
Chacun peut constater l’absence d’autorité flagrante dans notre République. Le faux principe de l’origine électorale de toute autorité n’en finit pas de produire ses conséquences délétères : comme la République nie la véritable autorité (celle qui vient de Dieu), ses représentants n’ont d’autre ressource que de diviser pour régner et asseoir leur pouvoir. C’est ainsi qu’on envoie, pour dégager les prisons en grève, les gendarmes mobiles qui houspillent les gardiens sous le regard goguenard des détenus.
En fait la situation est tragique et notre président fait semblant de ne pas voir les pompiers assaillis dans leurs interventions sur les lieux des incendies, les médecins des urgences qui ne peuvent plus effectuer leurs missions que sous bonne garde et un pays au bord de la guerre intérieure.
La justice elle-même, accablée de tâches et surtout croulant sous une avalanche de textes contradictoires qui protègent le criminel autant si ce n’est plus que ses victimes, est par définition inapte à faire régner l’ordre qui dépend essentiellement de la police et de la gendarmerie (la justice a une action essentiellement réparatrice). Or les chefs de l’une comme de l’autre n’ont pas l’autorité nécessaire pour rétablir un ordre de plus en plus problématique.
Rappelons que, pour la seule année 2016, 14 gendarmes et 2 policiers ont perdu la vie dans leurs missions et que 9 846 d’entre eux ont été blessés plus ou moins grièvement.
Pour les Français qui ont la mémoire courte, évoquons simplement le cas des deux CRS blessés à Paris lors des défilés des syndicats ouvriers du 1er mai 2017, dont l’un a été brûlé au 3e degré pour avoir été arrosé d’essence enflammée.
Le sort des gardiens de prison n’est pas meilleur : 4 000 agressions environ se sont produites chacune des dernières années et leur vie est en danger tous les jours. Sans compter les prises d’otages du personnel (une dizaine par an).
En outre, entre les détenus, il y a des rixes qui oscillent autour de 8 000 par an et qui vont jusqu’au meurtre (six en 2016).
L’explication par la surpopulation carcérale n’est pas suffisante, même s’il y a 69 714 détenus pour seulement 59 165 places en décembre 2017 (cf. Prisons françaises ? L’état des lieux, Atelier Fol’Fer).
Les dernières agressions du personnel pénitentiaire à Borgo, Mont-de-Marsan, Tarascon, Grenoble-Varces et surtout celle de Vendin-le-Vieil ont démontré l’inanité des moyens employés et la veulerie des syndicats politisés incapables de discerner les causes du désordre.
Au quartier d’évaluation de la radicalisation (QER) de Fleury-Mérogis, on est très fier d’indiquer qu’on bénéficie de l’aide d’un iman pour répondre aux questions et objections de ces islamistes dont certains ont fait des études supérieures et qui ont appris par cœur le Coran et connaissent la sounna et les hadiths. Mais que répondre à des gens qui n’ont pas peur de la mort dans un pays dont la législation pénale est à ce point énervée qu’elle a aboli par une règle constitutionnelle la peine capitale (article 66-1 de la Constitution de 1958 et protocole additionnel n° 6 à la Convention européenne des droits de l’homme) ?
Ce sont donc les gardiens de prison, les policiers et les gendarmes qui risquent leur vie, et le gouvernement est incapable de les protéger, par sa politique délibérée de désarmement face à un ennemi déterminé.
Article repris du quotidien Présent
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La chanteuse voilée quitte The Voice
Suite à la révélation de sa proximité avec la mouvance islamiste, la chanteuse Mennel Ibtissem annonce sur Facebook quitter l'émission "The Voice".
Les copies d'écran de ses délires sont sur FDesouche.
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Patrick Gofman invité de Fréquence Camisole sur Radio Libertés
L'émission Synthèse d'hier ayant été reportée au début mars, nous vous proposons d'écouter l'émission Fréquence Camisole avec Patrick Gofman.
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001 Les 10 plus célèbres Sites Gallo Romains
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Manifestations agricoles dans le sud-ouest de la France
FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Avant-hier la totalité du périphérique toulousain était bloqué, tandis que des barrages de ballots de paille, de pneus en feu, de tracteurs et de bennes agricoles étaient disposés aux entrées des villes d’Agen et de Marmande.Les protestations démarraient à Montauban dans le Tarn-et-Garonne le 24 janvier dernier, un millier d’agriculteurs avaient ainsi bloqué des axes routiers de leur région. Le mouvement a depuis grossi, bloquant des autoroutes et même un convoi de l’airbus A380.
Aux alentours de 17 heures, alors que Toulouse était totalement isolée, une délégation composée de syndicalistes et d’élus était reçue au ministère à Paris.
Pourquoi ces manifestations ?
L’objet du courroux de nos agriculteurs : une réforme européenne menaçant d’amputer leurs revenus. L’Union européenne demande à la France de revoir la carte des zones défavorisées. Celle-ci détermine le versement de l’indemnité compensatoire de handicaps naturels hors montagne qui répartit près d’un milliard d’euros aux agriculteurs concernés. Pour faire des économies, l’Europe souhaite donc diminuer ces aides, donc réduire cette carte de handicaps naturels, éjectant ainsi 500 communes. Les agriculteurs concernés estiment que sans les indemnités européennes, leurs exploitations ne seront plus viables, puisqu’ils perdraient entre 8000 et 10 000 euros par an.
Avant-hier en fin de journée, la ville de Toulouse se débloquait : nos agriculteurs ont-ils obtenu ce qu’ils exigeaient ?Une modification du projet de la carte de répartition des aides a été actée : moins de communes seraient concernées par la baisse des aides ; Pour la suite, cela reste à voir…
Pour José Bové, député européen et ancien syndicaliste paysan :
La PAC ne protège pas, on ne fait que réguler la disparition des éleveurs. La vraie question est de savoir comment vont se négocier les futurs accords internationaux et l’importation massive de viande d’Argentine ou du Brésil.
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Reprendre le contrôle des zones de non-droit
Par Ligne droite, rassemblement de Français engagés pour une droite nouvelle
Parmi les nombreuses formes que prend l’insécurité dans notre pays, les cités sensibles sont sans doute les plus préoccupantes en raison de l’accumulation des actes délictueux ou criminels qui y sont commis, mais aussi parce que c’est clairement l’autorité, voire la souveraineté, de l’État français qui y sont bafouées. Aussi Ligne droite estime-t-elle indispensable que notre nation reprenne le contrôle des zones de non-droit.
Les lois de la République bafouées
Dans ces quartiers qui portent bien leur nom, les lois de la République n’y sont en effet plus appliquées. Et pour cause, les services de l’État n’y pénètrent plus que très difficilement. La police, quand elle doit s’y aventurer, y entre en force. Les pompiers et autres services publics voient leurs véhicules régulièrement caillassés. Même les médecins y sont parfois agressés.
Autant dire, dans ces conditions, que les voyous y règnent en maîtres. Ainsi le trafic de drogue dispose au sein de ces cités d’un terrain privilégié pour s’y développer presque au grand jour. Les bandes y sont nombreuses et agressives et la grande criminalité y trouve là ses appuis et ses auxiliaires. Quant aux habitants ordinaires, ils doivent subir des nuisances et des incivilités de toutes sortes ainsi que des vols et des agressions qui rendent leur vie quotidienne particulièrement éprouvante.
Les femmes qui ne respectent pas la tenue musulmane traditionnelle sont par ailleurs soumises à un harcèlement incessant. Car, dans la plupart de ces cités, l’islam est aussi très présent et, à bien des égards, très menaçant. Beaucoup de ces zones de non-droit ont pu être qualifiées par des experts de califats localisés, c’est-à-dire d’enclaves islamistes que les djihadistes et autres aspirants terroristes utilisent comme zone de refuge, de protection et de soutien, selon le modèle de Molenbeek, la commune tristement célèbre des environs de Bruxelles.L’unité de la nation menacée
Aussi ces zones de non-droit posent-elles un problème majeur. La République ne peut en effet pas tolérer que des portions de son territoire ne soient plus soumises à ses lois. L’accepter, ce serait d’abord faire l’aveu d’une faiblesse honteuse qui ne pourrait qu’inciter les voyous à aller toujours plus loin dans le défi aux autorités. Mais ce serait aussi remettre en cause le principe de l’unité de la République et s’engager sur la voie du communautarisme, voire de la partition de fait du territoire.
Des solutions qui ne règlent rien
Le Système l’a bien senti qui, au cours des dernières décennies, a tenté plusieurs initiatives pour esquisser des solutions au problème. Il y a eu la rénovation urbanistique consistant à détruire les tours pour bâtir des immeubles plus à l’échelle humaine. Mais, si ces opérations apportent en effet un mieux-être aux habitants les plus tranquilles, elles ne règlent nullement le problème des cités. Car celui-ci est lié aux racailles qui y résident et non aux murs qui les abritent. Nos gouvernants ont aussi imaginé de faire massivement appel à des animateurs en tout genre, relayés par des associations richement dotées et aidés de policiers de proximité. L’idée, qui est d’amadouer, d’éduquer et d’encadrer les voyous, a là aussi trouvé ses limites car, pourvoyeuse de beaucoup d’argent et de nombreux avantages, l’initiative a été en quelque sorte absorbée par le milieu des délinquants qui a pris ce qu’il y avait à prendre sans améliorer vraiment la situation.
Le pouvoir à l’État, pas aux mafieux
Ligne droite estime en conséquence que le moment est venu de changer de méthode et de recourir à l’autorité. Pour cela, les pouvoirs publics doivent comprendre qu’il s’agit pour les délinquants de ces quartiers d’une question de pouvoir et de rapport de force. Celui qui sera obéi est celui que l’on respecte parce qu’il est le plus fort et qu’il a de ce fait le pouvoir. Dès lors, la question est simple : qui a le pouvoir dans les cités : le mafieux, l’imam ou le préfet ? Pour rétablir l’autorité de l’État dans ces zones de non-droit, la seule solution est donc de lancer des actions de force pour y imposer à nouveau et durablement le pouvoir des représentants de l’État.
Des opérations de remise en ordre
Concrètement, l’idée consiste à effectuer des opérations spéciales de remise en ordre, au cours desquelles le quartier ciblé est investi par d’importantes forces de police qui s’y installent à demeure et en contrôlent les entrées et les sorties. Présentes au moins pendant trois mois, elles ont pour mission de permettre à tous les services de l’État de normaliser la situation. Les clandestins et les délinquants étrangers sont interpellés et aussitôt expulsés. Les trafiquants sont arrêtés et incarcérés. Des fouilles systématiques sont effectuées pour y découvrir les caches et saisir la drogue et les armes. Les fauteurs de trouble sont mis à l’écart et les étrangers parmi eux voient leur permis de séjour supprimé. Les familles indésirables sont reléguées hors de la cité. La liste des locataires est revue pour, le cas échéant, rééquilibrer la population des résidents en offrant des logements à des familles sans histoire au détriment des locataires à problèmes.
Une aide pour les quartiers apaisés
À l’issue de l’opération, le quartier est confié à un réseau serré de gardiens appartenant à un corps supervisé par l’État et recrutés parmi les jeunes retraités sous-officiers de l’armée. Formés à gérer les situations à risque par des méthodes psychologiques ou par le recours à la force, ces gardiens qui seraient présents nuit et jour auraient pour mission de gérer les incivilités et d’éviter que les trafics ne se reconstituent. Ils seraient au quotidien les représentants permanents de la puissance publique. Une fois apaisés, les quartiers en question pourraient alors bénéficier d’une assistance sociale privilégiée chargée d’aider les jeunes à trouver une formation ou un emploi, à favoriser l’animation de la vie locale et à susciter l’intégration à la nation française.
Une loi d’exception
L’opération de reprise en main des cités serait légalement encadrée par une loi spéciale dérogatoire du droit commun. La situation étant exceptionnelle, elle justifierait en effet des mesures hors normes. Les cités seraient ainsi prises en charge les unes après les autres et gageons que ces manifestations d’autorité contribueraient progressivement à rétablir sur le terrain le rapport de force légitime, celui grâce auquel ce sont les voyous qui ont peur de la police et non l’inverse.
Ligne droite 08/02/2018
https://www.polemia.com/reprendre-le-controle-des-zones-de-non-droit/