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La conférence d'Alban d'Arguin demain à Vervins fait du bruit : un grand article dans l'Aisne Nouvelle
Le débat de l’éolien n’a pas fini de faire tourner les têtes. D’un côté, des investisseurs toujours plus généreux et convaincants avec les élus locaux. De l’autre, d’irréductibles Thiérachiens qui défendent une ruralité et un paysage sans artifice. Entre deux, des habitants qui s’interrogent sur le bien-fondé de cette énergie tellement propre. Alban d’Arguin devrait demain soir apporter bon nombre de réponses aux questions que se posent les habitants de ce territoire, chaque jour un peu plus encerclé par des mâts pouvant atteindre 150 mètres de hauteur.
Le conférencier est l’auteur d’Éoliennes, un scandale d’État, publié il y a un an. Le livre qui se veut être un réquisitoire connaît un certain succès. Il apporte beaucoup d’éléments de réponses sur cette énergie qui brasse du vent. « L’éolien est en train de défigurer le pays », explique l’auteur. Ce dernier n’était absolument pas prédestiné à devenir un spécialiste de l’éolien.
Sept mois de recherche
C’est une expérience personnelle qui l’a amené sur ce chemin. « J’ai vu apparaître un projet à 600 mètres de ma maison et à l’époque, je n’avais aucune objection vis-à-vis de cette implantation à condition que visuellement ça ne gêne pas le paysage. Au final, une association s’est montée et on a réussi à stopper ce projet de six éoliennes. J’ai creusé le sujet pour mieux comprendre les origines du plan de l’éolien », détaille avec précision l’auteur. En 7 mois, Alban d’Arguin a collecté et recoupé de nombreuses informations sur le sujet en France mais aussi en Allemagne ou en Espagne.
Dans son ouvrage, tout y passe : la corruption des élus, le réchauffement climatique, la baisse du marché de l’immobilier ou les conséquences sur la santé. Pour l’auteur, « la santé des riverains à proximité des éoliennes est un scandale d’État et ce sont les gens qui souffrent qui payent eux-mêmes les éoliennes à travers la CSPE, la Contribution au service public de l’électricité. J’ai regardé sur ma facture, cette taxe représente un quart de la totalité de la facture qu’on est tous obligé de payer et comme si cela ne suffisait pas, l’État remet une taxe sur la taxe en imposant 20 % de TVA. »
800 élus invités vendredi soir
Devant la prolifération des projets de parcs en Thiérache (Tupigny, Macquigny, Sains-Richaumont ou La Neuville-lès-Dorengt…), Bruno Dekkers, membre de l’association SOS danger éolien, est à l’origine de cette invitation. « C’est un ami de longue date et je l’ai invité pour que les gens sachent et qu’ils se réveillent. Je lance un appel au bon sens. Il faut pouvoir freiner certains dossiers. »
Le collectif a invité 800 élus de l’Aisne. Reste à voir qui viendra entendre et animer le débat.
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Conférence le vendredi 9 février, à partir de 18 heures, à la salle polyvalente de Vervins.
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Les valeurs populistes comme résistance au narcissisme
On le pressent, une fois ce diagnostic établi, la solution proposée par Lasch n’a rien de bien « transgressif », en apparence du moins. Lasch propose simplement de retrouver le sens des limites. Sur ce point, il convient cependant de ne pas se méprendre. Que l’individu doive retrouver le sens des limites n’a jamais signifié pour Lasch l’impératif de rétablir par la force l’autorité qui châtie et punit aveuglément. C’est ici que des « conservateurs droitiers » tels qu’Alain Finkielkraut ou Pascal Bruckner cessent de de pouvoir se référer sans mauvaise foi à Lasch. La permissivité et la peur du conflit d’une part, l’autorité qui ne sait qu’interdire d’autre part, forment pour Lasch deux faces d’une même médaille. A moins que les normes éthiques, suggère-t-il dans Le Moi assiégé, ne s’enracinent dans une identification émotionnelle avec les autorités qui les font respecter, elles n’inspireront rien de plus qu’une obéissance servile.En réalité, aux yeux de Lasch, un ordre humain conforme aux idéaux révolutionnaires d’égalité, de liberté et de décence ne semble possible que si les individus cultivent la modestie face à la vie, la loyauté dans leurs rapports et un esprit général de gratitude. Or, cette culture-là, Lasch pense la trouve dans le fonds de valeurs du populisme américain, dont il recompose les origines et les luttes du XIXe au XXe siècle dans Le Seul et Vrai Paradis. Alors que sous l’impulsion d’intellectuels experts en politologie tels que Dominique Reynié le « populisme » en est venu aujourd’hui à incarner une sorte de peste politique, remettant prétendument en question par son appel racoleur au peuple les fondements de la démocratie parlementaire, l’insigne mérite de l’ouvrage Le Seul et Vrai Paradis est de rendre au populisme sa vigueur critique et révolutionnaire face aux promesses du progrès capitaliste.Dans une enquête de grande ampleur, qui évoque notamment le radicalisme chrétien d’Orestes Brownson (1803-1876), le transcendantalisme de Ralph Waldo Emerson (1803-1882), le mouvement de résistance non violente de Martin Luther King (1929-1968), en passant par le socialisme de guilde de George Douglas Howard Cole (1889-1959), Lasch met en évidence tout un gisement de valeurs relatives à l’humanisme civique, dont les Etats-Unis et plus largement le monde anglo-saxon ont été porteurs en résistance à l’idéologie libérale du progrès. Il retrouve, par-delà les divergences entre ces œuvres, certains constances : l’habitude de la responsabilité associée à la possession de la propriété ; l’oubli volontaire de soi dans un travail astreignant ; l’idéal de la vie bonne, enracinée dans une communauté d’appartenance, face à la promesse de l’abondance matérielle ; l’idée que le bonheur réside avant tout dans la reconnaissance que les hommes ne sont pas faits pour le bonheur. Le regard historique de Lasch, en revenant vers cette tradition, n’incite pas à la nostalgie passéiste pour un temps révolu. A la nostalgie, Lasch va ainsi opposer la mémoire. La nostalgie n’est que l’autre face de l’idéologie progressiste, vers laquelle on se tourne lorsque cette dernière n’assure plus ses promesses. La mémoire quant à elle vivifie le lien entre le passé et le présent en préparant à faire face avec courage à ce qui arrive. Au terme du parcours qu’il raconte dans Le Seul et Vrai Paradis, le lecteur garde donc en mémoire le fait historique suivant : il a existé un courant radical très fortement opposé à l’aliénation capitaliste, au délabrement des conditions de travail, ainsi qu’à l’idée selon laquelle la productivité doit augmenter à la mesure des désirs potentiellement illimités de la nature humaine, mais pourtant tout aussi méfiant à l’égard de la conception marxiste du progrès historique. Volontiers raillée par la doxa marxiste pour sa défense « petite bourgeoise » de la petite propriété, tenue pour un bastion de l’indépendance et du contrôle sur le travail et les conditions de vie, la pensée populiste visait surtout l’idole commune des libéraux et des marxistes, révélant par là même l’obsolescence du clivage droite/gauche : le progrès technique et économique, ainsi que l’optimisme historique qu’il recommande. Selon Lasch qui, dans le débat entre Marx et Proudhon, opte pour les analyses du second, l’éthique populiste des petits producteurs était « anticapitaliste, mais ni socialiste, ni social-démocrate, à la fois radicale, révolutionnaire même, et profondément conservatrice ».Après avoir exposé avec le narcissisme et le populisme deux registres de valeurs et deux visions de la société humaine, Lasch en a finalement appelé à la résurgence de la critique sociale, en posant une question fondamentale : « La démocratie mérite-t-elle de survivre ? »Renaud Garcia, « Christopher Lasch, le culte du narcissisme » in Radicalité, 20 penseurs vraiment critiques -
Election présidentielle russe: Bruno Gollnisch décrypte et répond présent
Le show Macron se déplaçait avant-hier en Corse pour délivrer un message jupitérien de fermeté sur les principes républicains. La mise en scène fut soignée par son service marketing (de presse): c’est un dialogue parait-il impromptu entre le président de la République interpellé dans une rue d’ Ajaccio par la femme d’Yvan Colonna, assassin du préfet Erignac (le 6 février 1998), qui a permis à Emmanuel Macron de délivrer pour les télévisons de belles images et un beau dialogue empli d’humanité et en même temps intransigeance sur les valeurs. Non il n’y aura pas d’amnistie des prisonniers dits politiques, oui leur retour sur l’île de Beauté est envisageable… L’avenir de la Corse est dans le « giron républicain » a proclamé M. Macron. « J’espère que la République ne faiblira jamais en Corse », a déclaré Dominique Érignac, lors de hommage rendu à son mari. Au mot république nous préférerions celui moins désincarnée, moins administratif, plus enracinée et plus signifiant de France, car c’est bien de cela dont il s’agit. Il n’est pas anodin que celui-ci soit désormais toujours remplacé par celui-là dans la bouche des dirigeants du Système... Bruno Gollnisch rappelait en effet dans sa toute récente vidéo actualité que le renforcement électoral en Corse ces toutes dernières années d’un courant autonomiste, séparatiste, voire indépendantistes avait pour cause, non pas unique, mais principale, une question jamais abordée, le tabou des tabous, à savoir une immigration massive en provenance du continent africain dont la République ne protège pas plus la Corse que les autres provinces françaises. Cette même république pourtant si sourcilleuse et intraitable quand il s’agit de hurler au loup contre l’opposition nationale et qui s’est de nouveau beaucoup agitée pour faire lever l’immunité parlementaire des élus frontistes, pour des peccadilles, comme c’est le cas cette fois encore pour notre collègue Steeve Briois.
D’un paranoïa l’autre? BFM TV rappelait hier les propos tenus mardi par le secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson, qui a averti que «la Russie devra faire face à des conséquences si elle intervient dans les élections de mi-mandat aux Etats-Unis (…). Le mois dernier, le directeur de la CIA, Mike Pompeo, avait averti qu’il s’attendait à ce que la Russie essaie d’interférer dans les élections de 2018 comme elle l’a fait selon des agences de renseignement américaines dans l’élection présidentielle de 2016 » ce que le Kremlin comme Donald Trump nient catégoriquement.
Si « l’équipe du procureur spécial Robert Mueller et deux enquêtes parlementaires cherchent à établir si la Russie a interféré dans l’élection présidentielle pour aider Donald Trump à battre Hillary Clinton », d’ores et déjà le département américain du Trésor a publié fin janvier un rapport dans lequel on trouve les noms d’environ 200 personnalités (politiques et hommes d’affaires russes) jugées proches de Vladimir Poutine. Un rapport qui pourrait être utilisé pour punir Moscou de son ingérence supposée qui aurait à elle seule permis la victoire de M. Trump, quand bien même Mme Clinton , certes détestée par l’Amérique profonde, était soutenue à l’époque sans ambiguïtés par 95% des gros médias américains… Mais ce doit être un détail sans importance et de peu de poids face à la monstrueuse ingéniosité et perfidie des hommes de main du Kremlin capables de manipuler les votes de centaines de millions de braves et naïfs électeurs américains …
« Ce n’est pas la première fois nous subissons des manifestations d’agressivité » a déclaré le secrétaire de presse ( porte-parole) du président de la Fédération de Russie, Dmitri Peskov. Il a dénoncé la méthode utilisée consistant à travers ce rapport à « potentiellement détériorer l’image et la réputation » des dirigeants de société et politiciens de son pays; rapport qui s’apparente également à une « tentative directe et évidente d’influencer les élections », en l’occurrence la présidentielle qui se déroulera en mars. A dire vrai, les dresseurs de liste du département américain du Trésor ne devraient guère influer sur les opinions des électeurs de la Sainte Russie. Soixante-quatre candidats sont en lice le 18 mars pour gagner le fauteuil de la présidence, course électorale dans laquelle, selon les sondages, Vladimir Poutine, candidat à sa propre succession, est très largement favori, en l’absence de challengers de poids.
Le Figaro rapporte en tout cas que « la principale figure de l’opposition, l’avocat russe Alexeï Navalny », inéligible après avoir été condamné l’année dernière « à cinq ans de prison avec sursis pour une affaire de détournement de fonds remontant à 2009 », « appelle au boycott de l’élection présidentielle. » « Avocat de formation, il s’est fait connaître par ses fortes prises de positions contre le Kremlin. Il a également créé la Fondation Anti-Corruption (FBK) en 2011. Il est devenu la figure la plus importante de l’opposition russe. Ancien membre du parti Iabloko, dont il a été évincé en 2007 en raison de sa proximité avec des ultra-nationalistes, et après avoir tenu des propos racistes, il est à la tête du Parti du Progrès depuis 2012. »
« Ces élections ne sont pas des élections, et mon rôle va maintenant consister à expliquer que cette procédure, qu’ils qualifient d’élections, consiste de fait à renommer Poutine ». Il a déclaré vouloir convaincre les gens qu’il est impossible de reconnaître ces élections ou ce régime», soupçonnant Vladimir Poutine qui brigue un quatrième mandat, de vouloir devenir « empereur à vie. »
M. Navalny affirme aussi avoir prise ses distances avec une autre opposante sérieuse à M. Poutine, « Ksenia Sobtchak ( candidate du parti Initiative citoyenne, NDLR) , fille de l’ancien maire de Saint-Pétersbourg Anatoly Sobtchak, qui fut le mentor politique de Poutine. Ancienne présentatrice de télévision, elle a rejoint les rangs de l’opposition en 2011 (…). Navalny ( considère) sa candidature comme un plan du Kremlin, qualifiant la jeune femme de caricature de candidat libéral. »
Une dépêche de l’agence Tass semble au moins donner partiellement raison à Alexeï Navalny sur ce dernier point puisque Ksenia Sobtchak y est décrite comme « proche de l’actuel président Vladimir Poutine dont la candidature a d’ailleurs été saluée par le Kremlin.» Et ce, malgré un programme divergent puisque cette jolie jeune femme prône une république parlementaire, ou encore un rapprochement avec l’Otan et l’Union Européenne, toutes choses dont elle a fait état lors de sa toute récente visite aux Etats-Unis.
Signalons encore que malgré les accusations de tricheries et de manipulations relayées, suscitées par des officines, des ONG clairement anti russes, à commencer par celles financées par George Soros, jamais les observateurs étrangers envoyés dans le passé pour contrôler le bon déroulement du scrutin n’ont fait état de fraudes téléguidées par le pouvoir. Bruno Gollnisch a d’ailleurs accepté la demande des autorités russes le sollicitant pour veiller à la bonne exécution de l’élection présidentielle. « J’ai donné mon accord aux autorités russes pour partir à Moscou le 18 mars en tant qu’observateur étranger. Je dois aller dans plusieurs bureaux de vote pour observer le scrutin et veiller à la pluralité des candidatures et à la sincérité du vote» a précisé le député frontiste.
Dans les faits nous savons, exception faite de la Suisse, qu’il y a au moins autant de trucages et de verrouillages dans les élections dites démocratiques des pays occidentaux (à commencer par la France) qu’il y en a en Russie présentée sans cesse comme une éternelle autocratie. Alors il se peut que Vladimir Poutine soit un démocrate tempéré, mais comme le notait Bruno Gollnisch « c’est surtout l’assomption de la Russie, sa grandeur retrouvée sur la scène internationale, le sursaut national et identitaire russe qui expliquent que ses dirigeants actuels soient traînés dans la boue. Les plus sévères aujourd’hui à l’égard de la Russie sont souvent ceux qui ont longtemps nié l’existence du goulag, la nature totalitaire du communisme et la menace de l’impérialisme soviétique. Pendant 74 ans, les communistes ont piétiné les libertés et les solidarités les plus élémentaires, allant jusqu’à obliger les enfants à dénoncer leurs parents. Il n’est pas étonnant qu’au sortir de ce cauchemar, la démocratie russe ne soit pas encore parfaite. »
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Appel à l'union de tous les patriotes pour les élections européennes
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L'Action française va intensifier sa présence en ligne
Suite à cessation de parution de L’Action Française 2000, Philippe Mesnard, dernier rédacteur en chef répond à Philippe Vilgier dans Présent :
"[...] Les raisons financières sont les principales. La PRIEP, société éditrice du journal, dirigée par Marielle Pujo, dont le dévouement a été inlassable, est arrivée à la conclusion qu’investir à fonds perdus dans le journal n’avait plus tellement de sens à l’heure où la presse écrite connaît une crise mondiale et où les habitudes de lecture se modifient radicalement. Certes, des esprits chagrins ont pu regretter que le journal ne devienne pas un reliquaire maurrassien. D’autres ont apprécié que L’Action Française 2000 soit curieuse de tout, traite intelligemment d’écologie, d’espace, de nouvelles technologies, bref du futur tel qu’il se dessine : l’Action française explore, elle ne fait pas œuvre de miniaturiste nostalgique. Bien sûr, je regrette que tout le royalisme français n’ait pas réussi à se donner un seul organe de presse… et que ce soit le nôtre ! Mais l’essentiel est que la pensée royaliste soit vivace.
L’Action française a toujours voulu être un mouvement politique et un journal. Privée de ce dernier, l’AF ne risque-t-elle pas de perdre une part importante de son influence intellectuelle ?
Permettez-moi d’en douter quand on voit la manière dont l’AF et Maurras sont sur toutes les lèvres. L’Action française forme des militants et des intellectuels depuis plus d’un siècle, ses principes, qu’il s’agisse de nationalisme intégral ou d’empirisme organisateur, ont structuré des dizaines de mouvements, ont influencé les politiques de tous bords. Ce n’est pas cet ultime avatar de la disparition de L’Action Française 2000 qui va d’un coup effacer cette influence de l’esprit des nationalistes, des souverainistes, des intellectuels. Tous les bons esprits vont continuer à puiser dans Maurras et l’AF. [...]
Le mouvement d’Action française, qui vient de lancer sa maison d’édition (avec une réédition de Maurras), va par ailleurs intensifier sa présence en ligne, avec son site et ses réseaux sociaux, et des colloques sont programmés. J’anime un journal sur Radio Courtoise. Bref, le mouvement, qui est distinct du journal, va développer ses propres canaux et ne se prive sans doute pas de réfléchir à un support imprimé. Mais je ne voudrais pas préjuger ni de l’avenir de la PRIEP ni des décisions que prendra le Secrétaire général."
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Clandestins à Calais où comment l’insécurité entrave l’économie locale
L’entreprise Rivet&Verbogh située à Calais, est spécialisée dans la mécanique générale, et emploie une vingtaine de personnes. Problème, l’entreprise est située dans la zone des dunes où l’Etat Français à installé les toilettes et les douches pour les clandestins. Les dommages collatéraux sont nombreux : portail et grillage arrachés, vols de pièces métalliques, voitures cabossées.
Le chef d’entreprise se désole :
En terme d’image, c’est mauvais. Les clients comme certains fournisseurs ne veulent plus venir […] Ils sont là à longueur de journée, jouent au foot ou au cricket au milieu de la rue, la nuit ils dorment dans des tentes dans le bois à côté, les CRS n’interviennent même plus. Quand il y a des bagarres, on doit attendre que ça se calme pour travailler »
Excédé, il a, avec d’autres chefs d’entreprise locaux, rencontré le préfet du Pas-de-Calais vendredi dernier. Ils demandent notamment a être indemnisés et réclame plus une plus grande fermeté judiciaire.
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ANTHOX VS MACARIO: L'AVENIR DE YOUTUBE EN QUESTION
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Les négociations autour du Brexit risquent de faire voler en éclats l’UE
C'est ce que pense non pas un eurosceptique mais Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne. Juncker a aussi déclaré que
« les industries économiques, les multinationales ont essayé de convaincre leurs gouvernements respectifs d’acquiescer à telle ou telle proposition britannique, et à la fin, nous aurons plusieurs extras, plusieurs exceptions qui feront de l’Europe un bazar. »
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LE RENOUVEAU DE LA CORSE FRANÇAISE ?
L’hommage au préfet Claude Érignac est un témoignage émouvant de la blessure sacrée de notre République meurtrie et de la douleur d’une honte venue salir une Corse terre de civilisation. Le devoir de mémoire de notre génération condamne la barbarie imbécile d’une répugnante lâcheté. Les nationalistes assassins du préfet l’ont abattu dans la nuit par derrière en n’ayant pas osé regarder en face le visage de leur victime livrée à ses concitoyens en toute confiance. Ces êtres ignobles et leurs complices doivent maintenant se regarder eux-mêmes et juger leur monstrueux comportement. Ceux, notamment élus, qui ont eu la grossière impudence de fuir l’hommage et d’insulter la mémoire d’un mort se sont disqualifiés. Les élus de la région de Corse sauront-ils gagner en sérénité et en respectabilité en exprimant publiquement l’émotion de tous les citoyens insulaires pour condamner une telle folie meurtrière ?
Le sang versé par le préfet est le prix du devoir assumé jusqu’au sacrifice suprême. Il a donné sa vie, comme il avait fait don de sa force, de son temps, de son intelligence, de sa vie familiale pour le bienfait de la population qu’il servait en confiance au nom de la République. Son exemple est celui de l’État serviteur de la nation, ouvert à tous, face aux manœuvres de ceux qui utilisent les pires moyens pour conquérir le pouvoir pour eux-mêmes.
La position solennellement exprimée par le président de la République a été bienvenue et réconfortante. La ferme détermination de l’État s’oppose enfin aux palinodies et aux reculades des gouvernements dont la faiblesse a pu contribuer aux drames de cette île. En préalable, le dialogue républicain impose désormais que les élus de Corse rendent compte de l’exercice des compétences décentralisées confiées par la nation et des crédits publics octroyés par le contribuable national.
Dans la conjoncture actuelle d’un monde incertain et dangereux, la répétition indécente de revendications provocatrices destinées à faire reculer l’État et la multiplication des menaces et des insultes aux pouvoirs publics nationaux ne sont plus acceptables. Il est temps d’abattre les masques d’une corsisation qui cache le démon d’un racisme antifrançais et d’une fantasmagorique déclamation infantile d’indépendance. L’essentiel, pour les responsables régionaux, est d’apporter les preuves de la performance, de l’efficacité, de la mobilisation de tous pour le développement de l’immense potentiel de l’île.
Avenir pour ses habitants et chance pour la France, la Corse détient les clés de son propre destin. Elle est faite pour le bonheur alors qu’elle a été entraînée et dévoyée pendant de trop longues années par le culte de la mort qui conduit au malheur collectif.
Aux sources d’une nouvelle Corse, il convient de développer les ressources naturelles et humaines, les valeurs insulaires, les vertus familiales et morales, et de promouvoir l’environnement, l’insertion dans l’Europe, le rayonnement de la civilisation méditerranéenne. Désormais, au lieu de palabres, il faut fixer le cap dans un esprit de vérité et de réalisme et susciter l’idéal propre à enthousiasmer la jeunesse et à dissiper les miasmes d’un orgueil mal placé.
À ce prix, le charme incomparable de la vie insulaire, la culture et le patrimoine naturel, l’accueil d’universitaires et d’experts de haut niveau, l’expérience scientifique de la mer, la civilisation méditerranéenne, voilà les atouts du renouveau vivifiant d’une Corse d’en haut.
La Corse, dans ses épreuves et ses ambitions, illustre la perte de l’esprit et de la foi dans les valeurs vitales, mais, peut-être, préfigure aussi le destin d’une nouvelle France, appelée à se libérer comme la Corse de nos démons, l’enfermement sur des intérêts à court terme et l’assommoir de l’ambiguïté.
Pace è salute ne doit pas être un murmure dans le vent. Jean-Jacques Rousseau aurait-il eu raison de dire : « J’ai quelque pressentiment qu’un jour cette petite isle étonnera l’Europe » et bien sûr notre France ! Espérons que ce sera par l’intelligence. Mais qui sera digne de prendre les commandes de l’avenir ? Au travail !