La manifestation contre la violence des migrants :
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Délit d'opinion, c'est au tour de Nicolas Dupont-Aignan
Par son courage politique, Nicolas Dupont-Aignan subit pour la première fois le quotidien d'Eric Zemmour, de Robert Ménard mais aussi de Christine Boutin ou de Christian Vanneste et avant eux de Jean-Marie Le Pen :
Le tweet en question :
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Macron arrose l’Afrique - Journal du Lundi 05 Février 2018
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La faute à qui?
Il existe au moins un large consensus chez nos compatriotes sur la nécessité de faire de l’école le lieu d’une transmission efficace des savoirs (de base) mais aussi de la sanctuariser, de la protéger des violences et des tensions qui règnent dans l’espace public. C’est en tout cas un des objectifs affichés du ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer. Il l’a redit le 1er février, à l’occasion de l’invitation faite au président du Crif, Françis Kalifat, de venir discuter au ministère. Une occasion pour ce dernier de faire passer quelques consignes et pour le ministre de dire qu’il entend également travailler avec le Crif. « Autour du FN, on doit maintenir lecordon sanitaire, ne pas faire sauter le verrou moral » affirmait il y a peu M. Kalifat et deMorale il fut question au cours de cette rencontre. M. Blanquer a souligné sur Twitter s’être entretenu avec le représentant communautaire « des principes de la République, au fondement de notre école pour transmettre des savoirs et des valeurs. L’école est le premier vaccin républicain contre toutes les haines. » Piqûre de rappel précise le communiqué du Crif « afin qu’ils (les enfants et adolescents, NDLR) apprennent à agir et à réagir en qualité de citoyens avertis. »
Les intervenants de la Licra, du Mrap, de la Ldh, de SOS racisme sont déjà les bienvenus dans de nombreux établissements, faut-il en rajouter encore dans la soumission au communautarisme…au nom de la République une et indivisible ? Certains vaccins dits républicains font peur, et pas toujours pour de mauvaises raisons, et l’Ecole républicaine ne se veut-elle pas laïque et garante d’une neutralité idéologique?… du moins si l’on écoute les discours publics des ministres successifs de l’Education dite nationale. Dans les faits les établissements scolaires n’échappent pas à la propagande progressiste, droit-de-l’hommiste, cosmopolite la plus grossière, avec ses cours d’éducation civique souvent très orientées ou encore son antiracisme (faux nez de l’immigrationnisme) militant.
Une propagande qui comme à chaque fois se fracasse sur le mur du réel, notre pays étant nommément désigné par nos voisins européens comme un contre-modèle du fait des conséquences de sa folle politique migratoire. Même en Allemagne, le parti anti-immigration AfD communique dans sa dernière campagne sur ce thème, à l’instar du député Alice Weidel qui écrit sur ses affiches que « l’Allemagne doit se protéger de toute urgence des violences qui se passent en France, et de l’ambiance de guerre civile à Calais. »
Samedi à Cottbus (Etat de Brandebourg, dans l’est de l’Allemagne), plusieurs milliers de personnes ont ainsi manifesté contre la présence et les violences récurrentes des immigrés-migrants-réfugiés-exilés après deux nouvelles attaques au couteau perpétrées par des Syriens. Une violence qui grimpe en flèche partout en Allemagne depuis la submersion migratoire initiée par Angela Merkel . Preuve du basculement de l’opinion, la contre-manifestation organisée par l’extrême gauche, historiquement puissante outre-Rhin, a fait un bide. Notons que cette mobilisation citoyenne contre l’immigration a marqué un point puisque devant les risques de dérapages, l’envoi de migrants à Cottbus a été suspendu.
De dérapage et un très sérieux, il a été question samedi à Macerata, une ville moyenne de la région des Marches, dans le centre de l‘Italie. Un jeune homme, Luca Traini, y a blessé par balles avec son revolver six migrants africains. Décrit dans les médias comme ayant des sympathies fascistes, il avait été plus prosaïquement candidat l’année dernière sur une liste pour des élections communales, non loin de là à Corridonia, sous l’étiquette de la Ligue du Nord. Le dirigeant de de la Ligue, Matteo Salvini, a réagi fermement: « Quelqu’un qui tire est un délinquant, abstraction faite de la couleur de la peau », attaque dénoncée comme on s’en doute par tous les partis italiens. Lien ou non de cause à effet, cette commune avait défrayé la chronique deux jours auparavant avec l’arrestation d’un criminel multirécidiviste, un dealer Nigérian demandeur d’asile qui a sauvagement assassiné, avant de la découper morceaux, une jeune italienne de 18 ans, Pamela Mastropietro, qui s’était échappée d’un centre de désintoxication situé à Corridonia,
Un nouveau drame qui intervient à quelques semaines des législatives en Italie, scrutées avec inquiétude par les euromondialistes, car elles seraient susceptibles de créer un véritable bouleversement, les partis eurosceptiques, populistes et anti-immigration, à en croire les sondages, étant largement favoris. Matteo Salvini a cependant rappelé que cette attaque est aussi le fruit indirect de l’invasion migratoire. « J’ai hâte d’arriver au gouvernement pour ramener dans toute l’Italie la sécurité, la justice sociale et la sérénité. » a-t-il affirmé. Mouvements patriotiques et anti-bruxellois qui, particulièrement dans ce contexte, n’ont rien à gagner à une quelconquestratégie de la tension, aux débordements, aux violences, aux provocations qui ne pourraient que conforter le système en place en effrayant les électeurs.
Bruno Gollnisch le rappelait en octobre dernier à l’occasion de succès remportés par la Ligue du Nord, les électeurs italiens connaissent le combat identitaire mené ces dernières années par la Ligue du Nord contre l’immigration sauvage, particulièrement au moment ou ils sont confrontés à une augmentation considérable des viols, des agressions violentes, des exigences communautaires. L’Italie est en première ligne face à la submersion migratoire, laquelle est aussi une conséquence de l’inféodation du gouvernement italien à la politique pusillanime menée par les instances bruxelloises dans ce domaine.
Quid de la France ? Après la série d’échecs enregistrée aux sénatoriales en septembre et lors des trois municipales partielles de décembre, les deux candidats macronistes en lice ce dimanche pour le second tour des législatives partielles ont mordu la poussière face à LR dans le Territoire de Belfort et même dans le Val d’Oise malgré la mobilisation sur le terrain du Premier ministre Edouard Philippe et du patron de LREM Christophe Castaner . Avec une abstention oscillant hier entre 74%( à Belfort) et 80% (dans la première circonscription du Val d’Oise), les soutiens du gouvernement ont eu beau jeu de dire que cette participation anémique ne permet pas de tirer de conclusions de ces deux nouveaux revers. Mais force est de constater que ladite abstention pour des partielles n’est en rien exceptionnelle…et qu’elle impacte particulièrement LREM et ses soutiens.
Une majorité présidentielle porteuse d’un programme, faut-il le rappeler, que dans ses grandes lignes les Français rejettent souvent à une très large majorité. Nos compatriotes qui refusent l’immigration massive (les mesures cosmétiques, hypocrites prônées par le gouvernement ne sont pas à la hauteur de l’enjeu), le règne du laisser faire-laisser passer peuvent- ils espérer arracher notre pays au déclin, en se contentant de voter LR ? C’est-à-dire en apportant leurs suffrages – du moins parlons-nous de ceux qui votent encore…- aux candidats du parti de la girouette Laurent Wauquiez qui refuse toute alliance, même locale, avec le FN? Posez la question c’est y répondre.
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Hommage opportun de Jacques Bainville à Charles Maurras
Timon de Phlionte disait de son maître Pyrrhon : « Je l'ai vu simple et sans morgue, affranchi de ces inquiétudes avouées ou secrètes dont la multitude des hommes se laisse accabler en tout lieu par l'opinion et par les lois instituées au hasard.»
Tel nous voyons chaque jour Charles Maurras et ceux qui auront eu le privilège d'être de ses amis auront connu son coeur intrépide.
Ils auront connu encore la lumière de son esprit. Comme Cicéron le disait de Carnéade : « Jamais il ne soutint une thèse sans la faire triompher. Jamais il n'attaqua une doctrine sans la détruire. » Ainsi Maurras aura paru pour enseigner son siècle. Ainsi de ses flèches rapides, il aura percé les « nuées ».
Dur aux erreurs, ce dialecticien invincible est indulgent aux hommes. A tous, son génie prête quelque chose de ses richesses. Leibniz ne méprisait presque rien. Maurras ne méprise personne. Le plus humble s'en va, comme le plus orgueilleux, pénétré de son intelligence et de sa bonté, parce qu'il sait, chez tous, faire jaillir l'étincelle divine. Et par là, il est encore un très grand poète.
Quand j'aurai ajouté que nul moins que lui ne tient aux honneurs et aux biens de ce monde et qu'il ne place rien au-dessus des idées, on saura que nous avons parmi nous un sage de la Grèce.
J'ai lu beaucoup d'études sur Maurras. Aucune ne m'a satisfait complètement. J'indiquerai seulement aux chercheurs qu'ils n'entendront sa pensée, qu'ils ne la cerneront et ne la pénétreront que s'ils remontent jusqu'à Dante.
Je ris beaucoup quand je vois traiter Maurras comme un monsieur ordinaire... On est prié de ne pas s'adresser au concierge mais à l'altissime.
Qu'on se rappelle aussi que le désintéressement de Maurras est absolu. C'est une de ses forces. Il ne recherche pas l'argent, pas même la gloire littéraire. Il aurait pu s'assurer une existence tranquille et agréable, et il ne craint pas de s'exposer à la prison. Quand on est un gouvernement, il est incommode d'avoir un homme pareil contre soi. Maurras ne vit que pour ses idées et on n'a aucune prise sur lui; Henri Vaugeois appelait Mauras le noûs, l'esprit pur. C'est sa définition la plus vraie.
Préface de l'ouvrage collectif Charles Maurras : Études, portraits, documents, biographies. Editions de la revue Le Capitole, Paris, 1925
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Conférence Dextra du 09/02 : Révolte DANS le monde moderne, par Arnaud Danjou
Chers amis, chers camarades,Pour cette nouvelle conférence de l'année 2018, Dextra a la joie de recevoir, ce vendredi 9 février, Arnaud Danjou, chroniquer sur Radio courtoisie, qui nous parlera d'un sujet fondamental,Révolte DANS le monde moderneNous vous attendons nombreux et ponctuels pour cette conférence.A vendredi ! -
Ouverture du procès du terroriste islamiste Salah Abdeslam en Belgique
Le procès de Salah Abdeslam doit s’ouvrir ce lundi en Belgique. Le seul survivant des commandos jihadistes qui ont attaqué Paris le 13 novembre 2015 (130 morts) sera jugé pendant quatre jours au palais de justice de Bruxelles.
Au côté d’un complice, il comparaît pour sa participation présumée à une fusillade avec des policiers le 15 mars 2016 à Bruxelles, trois jours avant son arrestation. Ce jour-là, une équipe de policiers français et belges avait essuyé des tirs d’arme automatique en perquisitionnant un logement supposé vide, dans ce qui était présenté comme un acte de routine de l’enquête sur les attentats parisiens.
Trois policiers avaient été blessés et un jihadiste algérien de 35 ans, Mohamed Belkaïd, tué en faisant face aux policiers pour couvrir la fuite de deux hommes, Salah Abdeslam et Sofiane Ayari, également présents dans la planque.
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Le courage d’une adolescente
Georges Feltin-Tracol
Depuis le 19 décembre 2017, une jeune fille de 16 ans croupit en prison pour des motifs politiques. Si elle avait été arrêtée par la police de Recep Tayyip Erdogan, de Vladimir Poutine, de Viktor Orban ou de Jaroslaw Kaczynski, toute la presse officielle hexagonale, toutes les radios et télévisions du Système, toutes les soi-disant ONG – souvent agents d’influence et de désinformation des Oligarchies mondialistes – auraient protesté, mobilisé Raphaël Glucksmann et le Botulien en chemise blanche régulièrement entarté, et organisé une intense campagne auprès de l’opinion publique afin de la libérer. Ce n’est hélas ! pas le cas parce que l’affaire concerne l’armée israélienne d’occupation en Palestine.
Issue d’une famille militante du Fatah, l’adolescente s’appelle Ahed Tamimi. Dès l’âge de 11 ans, elle s’opposait aux bidasses de Tsahal. Elle s’est pleinement engagée pour la libération de sa patrie. Ayant giflé d’une belle façon deux nervis en uniforme le 15 décembre dernier, elle risque maintenant jusqu’à sept ans de prison devant un tribunal militaire de l’occupant, soit un ramassis de magistrales badernes qui ne juge pas selon le droit, mais en fonction des circonstances. « Les-jours-les-plus-sombres-de-notre-histoire » se répètent à trois heures trente d’avion de Paris dans un silence assourdissant.
On attend toujours que le guignol d’Intouchables, défenseur des allogènes Rohingyas et grand pote d’Harvey Weinstein, soutienne Mademoiselle Tamimi et sa courageuse famille résistante. Le natif de Trappes, aujourd’hui exilé fiscal aux États-Unis, serait-il mal à l’aise devant l’allure si proche du type européen de cette vaillante adolescente ? Ahed Tamimi a les yeux clairs, de longs cheveux blonds cendrés et ne porte pas de voile.
Avec Marouane Barghouthi, 58 ans, cinq fois condamné à perpétuité et en détention depuis 2002, Ahed Tamimi représente la nouvelle résistance du peuple palestinien, celle qui entérine l’échec total des accords d’Oslo montés par Washington. Les militants palestiniens doivent dorénavant suivre un seul principe qui nous est cher : « Un peuple, une terre ! »
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°64, diffusée sur Radio-Libertés, le 2 février 2018.
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La libération sexuelle c'est l'aliénation de la femme
Normalienne et agrégée de philosophie, Marianne Durano a publié un essai intitulé Mon corps ne vous appartient pas. Elle raconte que, comme les filles de son époque, elle reçu une éducation sexuelle lambda, on l’a emmenée voir un gynéco dès la puberté, elle a perdu sa virginité relativement tôt, a pris la pilule pendant huit ans, fait des dépistages du Sida, pris des pilules du lendemain... Puis elle s'est mariée et a eu des enfants. Elle est interrogée par Adélaïde Pouchol dans l'Homme Nouveau :
"C’est seulement après mon accouchement que j’ai pu rationaliser, que j’ai relu toute ma grossesse, mon accouchement et tout mon parcours de contraception artificielle, mon parcours de jeune fille de notre temps, à l’aune de cette domination technique.
Ce terme de domination fait écho à celui d’aliénation qui revient souvent dans votre livre. Pourquoi ce terme – très marqué politiquement – et quel sens lui donnez-vous ?
Une domination, par définition, est vécue comme telle et implique que nous connaissions l’ennemi. L’aliénation, en revanche, décrit un processus qui peut être impersonnel (on peut être aliéné par une personne autant que par un système) et dont nous ne sommes pas conscients. Le mot vient d’alienus, d’où l’idée que nous devenons comme étranger à nous-même. Dans le rapport au médecin la femme se sent étrangère à elle-même, au corps qui la constitue mais qu’elle regarde comme un objet. J’emploie aussi ce mot car, lorsque je parle par exemple d’aliénation médicale, je ne veux pas dire que les femmes sont aliénées par les médecins en tant que personnes. Il ne s’agit pas d’un rapport d’individu à individu mais bien d’un système qui est aliénant, où chacun est à la fois coupable et aliéné. Car le médecin l’est lui aussi dans la mesure où le système lui impose de prendre en charge de plus en plus de demandes sociétales. [...]"
Mais 68, c'est fini.
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L’Histoire : « Des Africains au coeur de la traite négrière »
En décrivant le fonctionnement d’un port esclavagiste sur la Côte-de-l’Or au XVIIIe siècle, Randy Sparks montre à quel point les Africains ont occupé une place importante dans l’économie de la traite négrière.
Le dernier livre de Randy Sparks, professeur à l’université Tulane à La Nouvelle-Orléans en Louisiane, a pour sujet un port africain de la Côte-de-l’Or (le Ghana d’aujourd’hui) au XVIIIe siècle. Petite bourgade anonyme de nos jours – son nom contemporain est Anomabu -, Annamaboe était alors le port de traite le plus important de la côte, d’où des centaines de milliers d’esclaves furent déportés vers les Amériques. Avant de se lancer avec succès dans la traite négrière, les élites marchandes de ce port commerçaient de l’or et des céréales.
Les Britanniques, via la Royal African Company (RAC), devenue en 1750 la Company of Merchants Trading to Africa (CMTA), construisirent un grand fort, mais les Néerlandais et les Français étaient aussi entreprenants.
Les chefs locaux, d’ethnie Fante, surent habilement jouer des rivalités entre marchands européens, en faisant monter les enchères et en prenant une part active au commerce.
Les guerres qui opposèrent les Fante aux Ashanti permirent un afflux de captifs. Au début du XVIIIe siècle, la traite était deux fois plus rentable que le commerce de l’or.
En mobilisant une grande variété d’archives (lettres, documents de la RAC, mémoires du XVIIIe siècle, etc.), Randy Sparks montre de manière très convaincante comment une société créolisée naquit de la rencontre des administrateurs, soldats et négociants britanniques avec les Fante. Les enfants issus de ces unions (les « mulâtres ») étaient envoyés faire leurs études en Angleterre lorsque le père était fortuné ; d’autres trouvaient emploi comme interprète ou marin.
Du point de vue du pouvoir, c’était les Fante qui avaient la main. Les Britanniques devaient céder à leurs demandes, par exemple lorsqu’il s’agissait de faire du négoce avec qui bon leur semblait, d’accepter la monnaie locale ou de payer des redevances. Au besoin, on bloquait le fort et on expulsait les Britanniques récalcitrants. Annamaboe, « là où les Nègres sont maîtres ».
Dans le droit fil de son précédent ouvrage Les Deux Princes de Calabar (Les Perséides, 2007), racontant l’histoire de deux princes africains capturés en 1767, déportés en Dominique et en Virginie, puis qui parvinrent finalement à rentrer chez eux à Calabar (dans l’actuel Nigeria), Randy Sparks confirme avec ce nouveau livre son grand talent de conteur. Car il n’est pas seulement question du portrait d’une ville africaine occupant une place centrale dans l’économie atlantique du XVIIIe siècle, mais aussi de personnages étonnants.
Et tout d’abord John Corrantee (ou Kurantsi), le chef principal d’Annamaboe, né dans les années 1670. Commandant militaire, rusé politique, commerçant prospère d’or et d’esclaves, Corrantee était un cabocere (un « chef ») qui en impose. Les Britanniques et les Français, qui se disputaient les faveurs commerciales du cabocere, le sollicitèrent pour qu’il envoie ses enfants étudier dans leurs pays respectifs. Prudent, Corrantee envoya d’abord l’un de ses fils à Paris au début des années 1740. Le jeune prince fut reçu avec tous les honneurs, étudia au lycée Louis-le-Grand, avant de rentrer au pays.