Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Les amitiés d’Emmanuel Macron et Alain Juppé avec Hashim Thaçi, accusé de trafic d’organes

    Le président Emmanuel Macron ne manque pas de surprendre en recevant à l’Elysée un chef d’Etat étranger plus que controversé, le sieur Hashim Thaçi, président du Kosovo.

    La visite date du 14 mars et, curieusement, n’apparait pas à l’agenda présidentiel. C’est Hashim Thaçi qui en a dévoilé quelques clichés via les réseaux sociaux.

    Or, un rapport du Conseil de l’Europe datant de 2011 accuse Hashim Thaçi d’avoir dirigé un trafic international d’organes, de 1998 à 2000, pendant la guerre du Kosovo. Ces organes ont été prélevés notamment sur des centaines de prisonniers serbes.

    Le rapport européen stipule que « De nombreux indices concrets et convergents confirment que des Serbes ainsi que des Kosovars albanais ont été tenus prisonniers dans des lieux de détention secrets sous contrôle de l’UÇK au Nord de l’Albanie et soumis à des traitements inhumains et dégradants, pour finalement disparaître ». Les trafiquants exécutaient les prisonniers d’une balle dans la tête, les opéraient et vendaient leurs organes à des cliniques étrangères.

  • Jeunesse aux cœurs ardents : c’est ce que tu risques qui te montre ce que tu vaux

    cheyenne-588x330.jpg

    Par David L’Épée, essayiste ♦ Ce 14 mars, le nouveau film de Cheyenne-Marie Carron est sorti dans quelques salles françaises et, surtout, a été mis en vente sur le site internet de la réalisatrice. L’occasion pour David L’Épée de rédiger quelques belles lignes sur cette œuvre pour Eléments.

    Encore un film de Cheyenne Carron, me direz-vous ! Ce n’est tout de même pas de ma faute si cette dame, véritable stakhanoviste du film d’auteur, réalise plus vite que son ombre et enchaîne les longs métrages sans jamais prendre le temps de souffler !

    D’autant que chez elle la quantité (rapidité de la réalisation, longue durée des films) ne sacrifie jamais la qualité, et que j’ai au contraire tendance à penser, surtout depuis ses deux ou trois derniers films, que sa cinématographie se bonifie et qu’elle tend à atteindre un certain état de maturité – encore que le terme ne soit pas des plus appropriés pour une cinéaste qui a fait de la fougue et des idéaux de la jeunesse non seulement un des thèmes principaux de son œuvre mais aussi le moteur de son travail.

    David, un jeune Parisien issu de la petite bourgeoisie, termine ses études sans enthousiasme et sans savoir ce qu’il souhaite faire par la suite. Un peu par désœuvrement et mu par un vague sentiment de révolte sociale, il participe avec quelques amis à des braquages avant de distribuer leur butin à des nécessiteux. Impressionné un jour par l’aplomb d’Henri, un vieil homme qu’ils détroussent et qui refuse de baisser les yeux devant leur arme, il est amené à retrouver cet homme et à se lier d’amitié avec lui. Henri est un ancien de la Légion étrangère, vétéran de l’Indochine et de l’Algérie. A son contact, David trouve peu à peu sa voie et décide de s’orienter vers une carrière militaire, persuadé que « c’est ce que tu risques qui te montre ce que tu vaux ». Il part alors proposer ses services à la Légion étrangère et, au recruteur qui lui demande quelles sont ses motivations, il répond simplement : « Je veux donner un sens à ma vie » – et c’est sur cette phrase que se termine le film.

    On trouve, dans Jeunesse aux cœurs ardents encore plus que dans les précédents films de Cheyenne Carron, un heureux mélange de romantisme et de naturalisme, deux formes a priori antagonistes et difficiles à faire cohabiter et qui pointaient déjà dans La Morsure des dieux. Les chants nostalgiques de légionnaires, la flamme au soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe, la statue de Napoléon surplombant les personnages venus se recueillir dans la cour des Invalides, les entrainements physiques de la bande d’amis filmés au ralenti, l’immense poster du chevalier de Dürer affiché dans la chambre de David, le clairon dont il joue seul dans la rue nocturne, le décès d’Henri trépassant au son des tambours tandis que le spectre d’un soldat mort au champ d’honneur lui tend la main : autant d’éléments émouvants qui participent à ce qu’on pourrait appeler un certain romantisme de droite. Et pourtant, par ses choix formels, la cinéaste s’oriente plutôt vers une approche réaliste, et même naturaliste, grâce à une esthétique plutôt brute et sans filtre touchant au plus près du réel et surtout grâce à une direction d’acteurs qui, en prenant le temps et en laissant aux comédiens une certaine marge de manœuvre (du moins je le suppose), parvient à créer un vrai effet d’immersion. Les scènes de conversation sont ainsi sans doute parmi les plus réussies du film : nous ne sommes plus dans le cinéma mais dans l’authentique propos de table, la dispute ordinaire dans ce qu’elle a de plus trivial et de plus quotidien. Qu’il s’agisse des conversations de David et ses amis débattant dans un bar de la galanterie – « c’est du féminisme préhistorique ! » s’exclame un personnage –, d’un jeune homme lisant à haute voix un passage de Pasolini en étant sans cesse interrompu par une sonnerie de téléphone mobile ou d’une prise de bec un peu vive sur une terrasse avec des Algériens au sujet des vices et des vertus de la colonisation (ces dernières étant paradoxalement défendues par le même acteur qui jouait un chef djihadiste dans La Chute des hommes !), l’immersion joue à plein. Ces scènes prennent une tournure si naturelle, si spontanée, que le spectateur se surprendrait presque à élever la voix pour pouvoir placer son grain de sel dans la controverse. Je ne me souviens pas d’avoir vu au cinéma une telle maîtrise des scènes de conversation depuis Ken Loach et Robert Guédiguian, deux autres grands cinéastes naturalistes.

    Le film insiste à plusieurs reprises sur la crise de prestige de l’armée française, nous montrant des tombes militaires vandalisées ou évoquant les difficultés financières de l’institution. Entre un soldat que David rencontre à l’hôpital et qui a perdu sa jambe au combat et une scène au cours de laquelle Henri se faisant traiter d’assassin dans le métro par une jeune Maghrébine ayant reconnu sa médaille, le moral de la grande muette n’est pas au beau fixe. Cheyenne Carron ne cache pas l’affection qu’elle lui porte, même si elle fait toujours la part des choses (sauf peut-être lorsqu’elle essaie à travers un personnage de justifier, un peu sommairement, l’intervention française au Mali…) et ne tombe jamais dans le fétichisme. Cette prise en compte de la complexité est patente dans plusieurs conversations mettant en scène les amis de David ou ses parents, au cours desquelles ces derniers rappellent que le patriotisme et l’armée sont souvent deux choses bien distinctes et que les guerres sont souvent faites dans l’intérêt des affairistes plus que des peuples. Henri le sait et le déplore mais son rapport à l’armée n’est pas de l’ordre du politique, il est de l’ordre de l’humain : il ne parle pas en terme d’intérêts mais de camaraderie, de solidarité, d’esprit de corps, de sens du sacrifice.

    Jeunesse aux cœurs ardents est aussi un film sur la transmission, ou plutôt sur la rupture de la transmission. David apprend que son arrière-grand-père est mort à Verdun et que personne ne le lui a jamais dit car, comme le lui explique sa mère professeur de philosophie, « on ne pensait pas que ça pouvait t’intéresser ». Son père, pur produit de 68 qui s’occupe de marketing pour commercialiser des gels douche au parfum d’air iodé, décide un jour de mettre du rouge à lèvres pour manifester son soutien aux femmes victimes de violences, initiative qui laisse sa femme sceptique. « Je préférerais un chevalier » souffle-t-elle, à la grande déconvenue de son mari. Cela, David le sait, lui dont le t-shirt arbore une formule sans équivoque : The men love war, the women love warriors. Son père accepte le choix de son fils mais de mauvaise grâce et le jeune homme a des paroles très dures envers cet homme avec lequel il se sent « sans filiation morale ». Cette filiation, c’est Henri, un homme qui aurait l’âge d’être son grand-père, qui la rend possible en lui racontant ses souvenirs, en lui communicant son expérience, en lui présentant ses camarades de combat et en lui léguant son clairon. Comme l’explique un ami de David qui s’est tatoué cette devise sur le bras – et cela sera la conclusion de ma chronique : « Malheur à la jeunesse dont les héros sont oubliés, elle est condamnée à mourir de froid. »

    David L’Épée 16/03/2018

    Source : Blog d’Eléments

    Crédit photo : Cheyenne-Marie Carron, via Eléments

    https://www.polemia.com/jeunesse-aux-coeurs-ardents-cest-ce-que-tu-risques-qui-te-montre-ce-que-tu-vaux/

  • Un scandale fait chuter Facebook : l’affaire Cambridge Analytica

    Les actionnaires de Facebook ont perdu des millions de dollars sur les marchés boursiers, la faute à un nouveau scandale qui n’est pas prêt de se calmer.

    Le réseau social a réagi en suspendant toute activité avec Cambridge Analytica, la société qui est accusée d’avoir collecté les données personnelles de 50 millions d’utilisateurs.

    Des deux côtés de l’Atlantique, des enquêtes vont être menées. En Grande-Bretagne, un mandat va être émis pour avoir accès aux serveurs de Cambridge Analytica, filiale américaine de la société britannique, SCL (Strategic Communication Laboratories). Et il a été demandé à Facebook de suspendre sa propre enquête.

    Lire la suite

  • Faire échec aux dirigeants staliniens de la CGT

    6a00d8341c715453ef01b7c9596ef8970b-320wi.jpg

    Le 17 mars, un ami et lecteur de longue date de L'Insolent, faisait part de sa préoccupation. Il s'inquiétait de la date de la conférence que je donnerai, quoiqu'il arrive, si Dieu nous prête vie, le jeudi 22 mars, alors que, m'écrit-il, "plus aucun métro ne marchera."(1)

    Il me donnait comme référence le lien d'un site, bien significatif de l'atmosphère, "Vos nouvelles du Val d’Oise". La page d'accueil, non datée, diffuse l'anticipation qui avait circulé les jours précédents : "Pas de RER ni de métro, jeudi 22 mars. Grève SNCF du jeudi 22 mars : les conducteurs de RER et du métro s’associent avec les grévistes de la SNCF".(2)⇓

    Votre serviteur et chroniqueur répond d’abord qu'on verra bien… Si ne nous sommes que quatre, nous n’en mourrons pas… J’apporterai un jeu de cartes… La salle est réservée et elle ne nous coûte rien.

    D’autre part l'avenir n'appartient qu'à Dieu, pas aux directions du parti communiste, de la CGT et de la prétendue France insoumise. La rumeur de cette grève à la RATP est propagée par la CGT et ses amis dans les médias. Cela crée un climat. "La" grève est supposée tout paralyser. On se rapproche mythiquement de la "grève générale".

    Cependant l'annonce de ce blocage me semble un peu contradictoire avec :

    1° Les dates de la grève perlée décidée le 15 mars, par la réunion de l’Intersyndicale. Cela commence le 3 avril et cela promet de durer jusqu'au 28 juin. Merci pour les 5 millions d'usagers quotidiens du transport ferroviaire.

    2° La manif elle-même des syndicats : comment les manifestants vont-ils se déplacer ?

    Nous devrions moins focaliser, à propos de ce sujet, sur les divisions entre centrales syndicales. Les quatre principales représentées au sein de la SNCF font, en réalité, et en ce moment, front commun.(3)⇓

    Elles sont poussées par une base qui souhaite à 93 % enrayer les perspectives du rapport Spinetta.(4)⇓

    Or, désormais cette base très large est devenue, du fait même de son élargissement, moins "révolutionnaire" que "conservatrice des avantages acquis". Le premier syndicat français n'est plus la CGT, devancée par la CFDT, talonnée par l'UNSA.

    Au sein de la CGT elle-même, Martinez n'a pris les rênes de l'organisation qu'au prix d'une manœuvre obscure qui ressemblait fort à une opération des staliniens contre les réformistes.(5)⇓

    Aujourd'hui c'est précisément au sein du syndicalisme SNCF que se situe la principale force d'opposition à la ligne jusqu'au boutiste et politisée, de Martinez et de son appareil. Rappelons par exemple que Martinez s'est, par ses prises de position très politiques, assez clairement éloigné de la tradition de la CGT, même sous contrôle communiste.

    Laurent Brun secrétaire général de la CGT cheminots, plaide surtout, de son côté, pour que soit mis en avant son "rapport sur le développement du service public ferroviaire" concocté comme contre-projet conservateur du "monopole d'État".

    Soulignons ici que le même Laurent Brun lors du 51e congrès de la CGT, en avril 2016 à Marseille, avait tenu à la tribune un discours fidèle aux positions d’ouverture relative des deux précédents secrétaires généraux, Louis Viannet et Bernard Thibault. Il avait été l'un des rares à mettre en garde contre la grève générale à tous crins.

    Le congrès avait intronisé Martinez, qui avait fait siffler ces positions par ses partisans.

    Un des enjeux de la confrontation entre la réforme gouvernementale et les appareils syndicaux se situe à ce point précis.

    Il faut donc bel et bien en finir avec le legs stalinien du prétendu modèle hexagonal.

    Si l'on veut détruire Carthage, on ne doit pas céder devant son chantage.

    JG Malliarakis 

    Lien FB de l'insolent

    Apostilles

    1. dans le cadre de l'Institut d'Histoire sociale.
    2. cf. Vos Nouvelles du Val d’Oise 
    3. cf. Chronique des événements courants sur le site de l'Institut d'Histoire sociale. 
    4. cf. la Mobilettre de Gilles Dansart, spécialiste indépendant de référence pour l'actualité ferroviaire et des transports. 
    5. cf. "CGT : Quelques questions sur l'affaire Le Paon" Chronique des événements courants du 17 août 2015.

    http://www.insolent.fr/

  • De grâce, cessons d’appeler nos djihadistes des « combattants français » !, par Gabrielle Cluzel

    500px-Carte-combattant.jpg

    Appelons-les djihadistes, terroristes, islamistes… ce ne sont pas les mots qui manquent.

    Chaque métier a ses responsabilités. Le médecin a la responsabilité de la santé de son malade, et du traitement qu’il choisit pour le guérir. Le professeur a la responsabilité de sa matière, et des outils pédagogiques qu’il choisit pour la transmettre. Le journaliste a la responsabilité de l’information, et des mots qu’il choisit pour la diffuser.

    Cette responsabilité est moins grande si elle est partagée, mais immense, bien sûr, si le médecin, le professeur ou le journaliste – pour un cas donné – est seul à l’assumer.

    Disons-le, l’AFP est en situation de quasi-monopole. Ses dépêches sont dupliquées – en l’état ou vaguement bricolées, maquillées, retouchées – par un nombre incalculable de rédactions. C’est l’Évangile selon sainte Aèfpé, dogme de foi et parole de vérité.

    Alors quand, pour évoquer le procès de deux djiahdistes français jugés aux assises, l’AFP titre « deux combattants français, rentrés en 2014 de Syrie, jugés aux assises » et que cette information est relayée avec les même mots (« combattants français ») par le site du Point et de France Info, on peut légitimement se poser la question : l’AFP assume-t-elle ses – immenses – responsabilités ?

    Il y a mille façons de « fakenewser » : par action, par omission, par dissolution, par focalisation mais aussi, donc, par confusion. Confusion mentale jusque dans le champ lexical.

    Et lorsque le temps aura passé, l’AFP appellera-t-elle ces deux hommes « anciens combattants français » (avec, tant qu’on y est – logiquement, c’est lié ! -, titre de reconnaissance de la nation et petite pension à la clé) ? Si, d’aventure, ils étaient morts au combat, leurs épouses auraient-elles été qualifiées de veuves de guerre par l’AFP ? Celles-ci n’auraient-elles, du reste, pas été fondées à réclamer que l’on grave le nom de feu leur conjoint sur les monuments… des combattants français ?

    Et nul n’est choqué de constater, lorsque l’on tape « combattants français » sur un moteur de recherche, amalgame 2.0 infamant généré par ce choix de vocabulaire pour le moins douteux, que sortent aussitôt, sur la même page, intimement mêlés, ces deux hommes-là et les deux soldats tombés récemment au Mali ?

    Appelons-les djihadistes, terroristes, islamistes… ce ne sont pas les mots qui manquent. Mais, de grâce, pas « combattants français ». Prétendre – avec légèreté, inconscience, perte de sens – le contraire, c’est déshonorer ceux que l’on voit tirer de leurs vieilles mains noueuses, mais avec toujours autant de fierté, leur carte bleu blanc rouge un peu cornée, du fond de leur portefeuille usé. Leur carte de combattant français.

    Gabrielle Cluzel

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

  • Nicolas Dhuicq : "La droite est tombée toute seule dans le piège de François Mitterrand"

    Extraits de la tribune de Nicolas Dhuicq ex-LR ayant rejoint DLF et les Amoureux de la France :

    "Les derniers jours ont montré que les barons de la droite française n’étaient pas simplement les plus bêtes du monde, ils sont aussi les plus lâches ! Les réactions pavloviennes de tout l’Etat-major des Républicains aux propos courageux et de bon sens de Thierry Marini ne m’ont pas surpris… Ils m’ont atterré !

    Ces condamnations tous azimuts montrent non seulement que les Républicains ne tirent aucune leçon de leurs défaites successives mais qu’ils entendent poursuivre leur pulsion de mort politique ! Sans même prendre le temps d’écouter ce que dit Thierry Mariani, ils se sont tous précipités pour se soumettre systématiquement à la pensée unique de leurs adversaires politiques.

    Soumis à la gauche et aux tenants de l’idéologie dominante qui ruinent la France, les Républicains se trouvent de facto inaptes à représenter la majorité silencieuse des Français qui ne supportent plus d’être gouvernés par des incapables et des hypocrites qui font au pouvoir le contraire de ce qu’ils promettent en campagne électorale.

    La droite est tombée toute seule dans le piège de François Mitterrand(...) Tant pis si cette fatwa devait couper la droite du peuple français et de ses aspirations à protéger son identité, garantir la justice sociale et affirmer son indépendance nationale.

    Laurent Wauquiez prétend que la droite est de retour en 2017 mais pense recommencer la stratégie de Nicolas Sarkozy en 2007 ! En refusant d’entendre ce que Thierry Mariani affirme, ce que le parti-Chrétien-Démocrate a affirmé en rejoignant les Amoureux de la France avec Nicolas Dupont-Aignan et ce que j’ai moi-même affirmé en quittant les Républicains pour Debout la France, Laurent Wauquiez entretient un double mensonge (...)

    Tout d’abord, l’équipe Wauquiez prétend que Thierry Mariani serait une personnalité isolée. Or, au-delà des personnalités que j’ai déjà évoquées, un récent baromètre de la Sofres montrait que les sympathisants républicains étaient désormais 43% à souhaiter une alliance avec le Front National ! Par ailleurs, plus de la moitié des sympathisants hostiles à un accord ne souhaitent pas que les Républicains combattent le Front National ! Qui, au final, est isolé de sa propre base ? (...) Ce mépris des barons LR est donc insupportable (...)

    Deuxième mensonge, celui de la ligne politique. Il est grotesque d’affirmer que le Front National serait un parti d’extrême-droite ! Lors d’une émission politique de grande écoute sur France 2 pendant la primaire de la droite, Alain Juppé a été confronté par les journalistes au programme du RPR sur l’immigration qu’il avait lui-même établi. Constatant que ce programme était plus dur que celui de Marine Le Pen, Alain Juppé n’a rien trouvé de mieux à faire que de s’excuser d’avoir défendu des mesures qui pourtant d’autant plus justifiées aujourd’hui qu’il y a trente ans ! Quant au programme de Debout la France, il correspond peu ou prou à ce que devait défendre Laurent Wauquiez et son équipe s’il était sincère dans les valeurs qu’il prétend incarner (...)

    J’appelle donc tous mes amis des Républicains à cesser de vivre dans ce double mensonge et de prendre leurs responsabilités historiques pour suivre les récents succès de nos mouvements amis en Autriche et en Italie qui ont su discuter et s’allier pour gagner les élections."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Carl Lang favorable à l'abrogation des lois liberticides (Gayssot, Pléven, Perben, Taubira)

  • Quatre jours pour déclarer une Guerre froide

    La Syrie et la Russie avaient la certitude que des agents US préparaient depuis la Ghouta une attaque chimique contre la Ghouta

    Thierry Meyssan

    Quatre jours pour déclarer une Guerre froide

    La semaine qui vient de s’écouler a été extraordinairement riche en événements. Mais aucun média n’a été en mesure d’en rendre compte car tous ont délibérément masqué certains d’entre eux pour protéger la narration qu’en faisait leur gouvernement. Londres a tenté de provoquer un conflit majeur, mais a perdu face à la Russie, au président Trump et à la Syrie.

    Le gouvernement britannique et certains de ses alliés, dont le secrétaire d’État Rex Tillerson, ont tenté de lancer une Guerre froide contre la Russie.

    Leur plan prévoyait d’une part de mettre en scène un attentat contre un ex-agent double à Salisbury et d’autre part une attaque chimique contre les « rebelles modérés » dans la Ghouta. Les conspirateurs entendaient profiter de l’effort de la Syrie pour libérer la banlieue de sa capitale et de la désorganisation de la Russie à l’occasion de son élection présidentielle. À l’issue de ces manipulations, le Royaume-Uni aurait poussé les USA à bombarder Damas, dont le palais présidentiel syrien, et demandé à l’Assemblée générale de l’Onu d’exclure la Russie du Conseil de sécurité.

    Lire la suite