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  • Edouard Philippe et sa “pudeur glaçante”

    hypocrites.jpgLe Parisien apprenait ce matin  à ses lecteurs que « Plusieurs membres de la famille de Théo (Luhaka)  et lui-même ont été interpellés ce mardi matin au domicile familial par les enquêteurs du SDPJ 93 et placés en garde à vue ( …)  L’enquête de la PJ porte sur le fonctionnement trouble de trois associations et sur l’utilisation de plusieurs centaines de milliers d’euros de fonds publics par le biais de contrats d’accompagnement à l’emploi (emplois aidés). À chaque fois, les salariés étaient recrutés sous contrat d’avenir par Michaël Luhaka mais n’étaient jamais payés et l’Urssaf ne percevait pas les cotisations. Sauf quand il s’agissait de proches. »Théo avait accusé des policiers de l’avoir délibérément violé avec une matraque le 2 février 2017  lors d’un contrôle d’identité   à Aulnay-sous-Bois,  alors qu’il  refusait de se faire passer les menottes… Un  rapport de la  police des polices, l’IGPN,  et une  vidéo publiée  avaient exonéré les agents  des accusations portées contre eux. Nous l’avions rapporté, François Hollande, s’était rendu  au chevet de Théo,  tressant des louanges à la famille Luhaka mais oubliant de se rendre à ceux des policiers blessés dans les manifs d’extrême gauche au même moment. Le FN  fut   alors bien  seul à apporter son soutien aux forces de l’ordre et à faire état des soupçons d’escroquerie  sur Théo Luhaka et ses proches, victimes duracisme ordinaire à en croire les bien-pensants…

    Les banlieues (plurielles) c’est pas rose, les banlieues (plurielles)  c’est morose… Une dépêche de l’AFP  relatait  la célébration lundi soir à Paris du 210e anniversaire du Consistoire israélite  en présence du  Premier ministre Edouard Philippe. Les représentants (plus ou moins autoproclamés) de la communauté juive ont multiplié ces dernières années les déclarations inquiètes sur la montée des tensions et des violences ayant pour cause première la radicalisation croissante d’une frange non négligeable de l’immigration afro-maghrébine.

    En 2012 déjà, quelques mois après l’équipée  sanglante de Mohammed Merah contre des militaires français et  les enfants d’une école juive à Toulouse,    le président du Consistoire, Joël Mergui, alors  reçu par  François Hollande,  avait déclaré  que «l’existence de milieux délinquants convertis à l’islam radical (constituait),  pour la communauté juive et nationale, une vraie menace dont la gravité et l’enjeu doivent être mesurés par tous, y compris la communauté musulmane de France. » « (Depuis 10 ans)  nous avons eu à vivre le malaise des juifs de France.  Mais nous avons choisi de ne pas céder à un nouveau mal, le mal djihadiste, déclarait hier soir M. Mergui. Quant à  « l’Agence juive, (elle)  a estimé à 45.000 – un dixième de la communauté – le nombre de juifs de France ayant fait leur aliyah l’émigration vers Israël, en une décennie, même si un recul a été constaté ces deux dernières années. Ces chiffres ne prennent pas en compte les départs vers d’autres pays, comme le Canada ou les Etats-Unis. »

    Lors de son allocution, Edouard Philippe a relayé le  manifeste contre le nouvel antisémitisme  publié  sous l’égide du neocon Philippe Val  dans Le Parisien   fin avril. Après avoir défendu  pendant des années l’immigration massive et prôné l’interdiction d’un Front National coupable à ses yeux de défendre l’identité française, M.  Val  alertait  de « l’épuration ethnique à bas bruit »  des Juifs vivant en banlieue  du fait des agressions  « de leurs concitoyens musulmans. » «  10 % des citoyens juifs d’Ile-de-France – c’est-à-dire environ 50 000 personnes – ont récemment été contraints de déménager. »

     Ainsi, le Premier ministre a-t-il également évoqué hier soir  le départ « de milliers de familles, souvent de l’est vers l’ouest de Paris, en quête de quartiers plus sûrs. Il y a un terme pudique et qui à vrai dire me glace, c’est celui d‘aliyah intérieure pour désigner ces juifs qui changent de quartiers parce qu’ils ne se sentent plus en sécurité là où ils vivaient depuis des années. »  Mais en fait  de pudeur glaçante,  M. Philippe  n’est finalement pas en reste  en taisant le lien entre la politique d’immigration à  haut débit  maintenue par la majorité présidentielle qui refuse de couper les pompes aspirantes de l’immigration et  ce grand remplacement – regroupement  familial, droit du sol, aides financières  diverses et  variées, régularisations-naturalisations massives,  laxisme dans l’attribution des visas, faible taux d’expulsion des clandestins…  Les juifs quittent ces quartiers pour les mêmes raisons que les gaulois qui fuient quand ils en ont l’occasion et les moyens  devant la transformation  de leurs quartiers en enclaves étrangères, au-delà-même des problèmes d’insécurités physiques. Est-ce donc si dur à avouer pour un chef de gouvernement de la République française? 

    En avril dernier, dans  un dossier consacré  à l’implantation salafiste sur notre sol, Valeurs actuelles faisait état d’une note (du 22 juin 2016) du Service central de renseignement territorial  (SCRT) qui  pointait une augmentations du nombre de mosquées salafistes  de 170% entre  2010 et 2016et citait l’universitaire spécialiste du djihadisme  Romain Caillet.  « Un musulman qui  vit seul au milieu de Français de souche, disait-il,  va s’adapter naturellement. Quand il  vit dans un quartier  où il appartient à la majorité, il n’y a a plus aucun intérêt. » Une évidence, note Bruno Gollnisch,  qui peut s’appliquer à d’autres communautés étrangères extra-européennes (et pas forcément musulmanes),  mais   qui ne doit pas conduire les tartufe au pouvoir depuis des décennies à disperser l’immigration  sur l’ensemble du territoire pour la rendre (provisoirement) plus indolore mais à inverser  drastiquement les flux migratoires. Dans l’intérêt  de TOUS les Français.

    https://gollnisch.com/2018/06/05/edouard-philippe-et-sa-pudeur-glacante/

  • ALAIN DE BENOIST : « LE PRINCIPAL ENNEMI DU NOUVEAU GOUVERNEMENT ITALIEN ? LES MARCHÉS FINANCIERS ET LES TECHNOCRATES EUROPÉENS ! »

    Avec la constitution, en Italie, d’un nouveau gouvernement reposant sur l’alliance de la Ligue et du Mouvement 5 étoiles, respectivement représentés par Matteo Salvini et Luigi Di Maio, tous deux nommés vice-Premiers ministres, assistons-nous à un nouvel épisode de ce « moment populiste » dont vous dessiniez les contours dans l’un de vos récents essais ?

    Malgré la tentative de coup d’État légal du président Mattarella qui, s’arrogeant des droits que la Constitution italienne ne lui accorde pas, et avant de se raviser devant le tollé soulevé par son attitude, a tenté le 27 mai de mettre son veto à la constitution de ce nouveau gouvernement pour complaire à la Commission de Bruxelles et aux marchés financiers, les représentants de la Lega et du Mouvement 5 étoiles sont arrivés au pouvoir. Les sondages montrent qu’ils ont l’appui d’une nette majorité du peuple italien, auquel ils affirment vouloir « redonner la parole » tout en rompant dans pratiquement tous les domaines (immigration, austérité, revenu de citoyenneté, système fiscal, etc.) avec la vulgate dominante. Il est évident que l’élection d’une majorité souverainiste et « anti-système » en Italie, pays fondateur du Marché commun et troisième économie de l’actuelle Union européenne, est un véritable coup de tonnerre. C’est, en effet, ce type d’événement que laissait prévoir mon livre Le Moment populiste.

    Cela dit, il suffit d’examiner dans le détail la composition du nouveau gouvernement italien pour constater que ce n’est pas, à proprement parler, un gouvernement populiste. Ce qu’on peut dire, en revanche, c’est qu’il s’en rapproche. Giuseppe Conte, le nouveau président du Conseil, n’a en tout cas pas éludé la question : « Si populisme, a-t-il dit, signifie être capable d’écouter les besoins des personnes, alors nous le revendiquons ! »

    Quelles sont les chances de ce gouvernement « anti-système » de parvenir à mettre en œuvre avec succès sa politique ?

    Les obstacles seront évidemment nombreux, soit qu’ils viennent de l’inexpérience relative des nouveaux gouvernants, soit qu’ils tiennent à l’irréalisme de certaines de leurs propositions, soit encore qu’ils résultent de rivalités ou de divergences de vues entre la Ligue et le mouvement 5 étoiles qui, pour être l’un et l’autre opposés au « système », ne sont néanmoins pas d’accord sur tout et s’adressent aussi à des électorats socialement et géographiquement différents (la Ligue étant surtout implantée dans le nord et 5 étoiles dans le sud).

    Mais le principal danger viendra, bien sûr, des marchés financiers et des technocrates de l’Union européenne qui, comme cela s’est déjà passé en Grèce, feront tout ce qui est en leur pouvoir pour faire capoter le programme de ce nouveau gouvernement. On se souvient de la petite phrase de l’Allemand Günther Oettinger, commissaire européen au Budget, assurant que « les marchés financiers vont apprendre aux Italiens comment voter ». Et aussi de l’article du Financial Times qualifiant Salvini et Di Maio et, avec eux, leurs 17 millions d’électeurs de « barbares » (Salvini répliquant aussitôt : « Nous préférons être des barbares que des domestiques. »). On voit mal, dans ces conditions, les instances européennes accepter l’annulation de tout ou partie de la dette publique italienne, comme le réclame le nouveau gouvernement…

    Reste, aussi, à dissiper quelques équivoques. Le nouveau gouvernement affirme, ainsi, que la Russie est « à percevoir, non pas comme une menace, mais comme un partenaire ». Mais comment pourra-t-il combattre les sanctions prises contre la Russie alors qu’il a aussi confirmé son « appartenance à l’Alliance atlantique, avec les États-Unis comme allié privilégié ». Le nouveau gouvernement va-t-il, par exemple, refuser les nouvelles bombes atomiques B61-12 que les États-Unis se préparent à déployer en Italie contre la Russie ?

    Cet événement est, en tout cas, une pierre de gros calibre jetée dans le jardin d’Emmanuel Macron. Et à l’échelle de l’Europe ?

    C’est en effet une très mauvaise nouvelle pour Emmanuel Macron, qui a tout misé depuis son élection sur une relance de la construction européenne. Or, l’Union européenne est, aujourd’hui, prise dans une véritable dynamique de désintégration. L’Italie se dote d’un gouvernement à l’exact opposé de toutes les orientations macroniennes au moment même où, en Allemagne, l’ère Merkel est en passe de s’achever, où l’Espagne, qui vient elle aussi de changer de gouvernement, continue à se débattre dans le psychodrame catalan, où le populisme gronde en Autriche, en Slovénie, au Danemark et ailleurs, où la Grande-Bretagne n’en finit pas de négocier les conditions de son Brexit et où le groupe de Visegrád a quasiment fait sécession par hostilité aux diktats européens en matière migratoire.

    Cette érosion des partis institutionnels au profit des mouvements « populistes » est le résultat de trente ans de frontières ouvertes, de délocalisations et de déclin des classes moyennes. Marcel Gauchet écrivait récemment que « le clivage actuel est celui de la France sans avenir contre la France pour laquelle l’avenir n’est pas un problème ». Ce diagnostic peut se transposer aisément à toute l’Europe, au point que l’on peut se demander si les prochaines élections européennes ne révéleront pas une quasi-majorité d’eurosceptiques. Ce serait alors le début de la fin.

    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

    Intellectuel, philosophe et politologue

    Revue Eléments

    http://www.bvoltaire.fr/principal-ennemi-nouveau-gouvernement-italien-marches-financiers-technocrates-europeens/

  • Syrie, Deraa: la Russie met en garde les USA

    Les Etats-Unis protègeraient les terroristes d’Israel, Daech et Al-Nosra

    À peine quelques heures après que Washington a annoncé qu’il n’hésiterait pas à abattre les forces syriennes si elles lançaient une offensive contre les terroristes à Deraa, la Russie a réagi.

    Le vice-président de la commission des affaires étrangères au sein de la Fédération de Russie, Vladimir Jabarov, a affirmé que les militaires US devraient éviter tout recours à des « mesures sévères » contre l’armée syrienne.

    Cité par l’agence de presse RBC News Agency, M. Jabarov a mis en garde les États-Unis contre toute attaque contre l’armée syrienne, soulignant qu’un tel comportement était « totalement inacceptable ».

    « Les Américains ont déjà eu recours à la force contre l’armée syrienne. J’espère qu’il n’y aura pas d’action imprévisible contre l’armée gouvernementale syrienne. En tout cas, il est nécessaire d’éviter la confrontation », a déclaré le responsable russe.

    « La Russie écoute toujours les bons conseils. Si cela vise vraiment à réduire les tensions, nous écouterons peut-être. Je pense que la Russie, grâce aux données fournies par ses services de renseignement ainsi que les services de renseignement et les agences gouvernementales de la Syrie, va analyser la situation et tirer des conclusions pertinentes », a-t-il dit.

    Jabarov répondait aux menaces formulées ce vendredi par le département d’État américain, qui a mis en garde le gouvernement syrien contre toute offensive visant les terroristes de Daech et d’al-Nosra à Deraa.

    La porte-parole du département d’État, Heather Nauert, a déclaré que les États-Unis infligeraient au gouvernement syrien une riposte cinglante si cette offensive venait à avoir lieu.

    « En tant que garants de cette zone de désescalade avec la Russie et la Jordanie, les États-Unis prendront des mesures fermes et appropriées en réponse aux violations du régime d’Assad », a-t-elle déclaré.

    L’armée syrienne a massé ses troupes dans le Sud en prévision d’une vaste offensive que craint plus que toute autre chose Israël, principal bénéficiaire de la présence des terroristes takfiristes dans le Sud syrien, près de ses frontières.

    parstoday.com

  • JEAN-PAUL GOURÉVITCH : « L’OPINION PUBLIQUE EUROPÉENNE A BASCULÉ VERS UN REJET MAJORITAIRE DES MIGRANTS ÉCONOMIQUES »

    Le gouvernement italien, par la voix de son ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, refuse d’accueillir les bateaux transportant des migrants sur ses côtes. Analyse au micro de Boulevard Voltaire de Jean-Paul Gourévitch, spécialiste des migrations, auteur de l’ouvrage Les véritables enjeux des migrations.

    Le nouveau gouvernement italien formé suite à la victoire de Matteo Salvini et du mouvement cinq Étoiles semble en passe d’appliquer ce pour quoi il a été élu, une politique migratoire avec une tolérance zéro.
    Qu’en est-il aujourd’hui ?

    Il faut d’abord rappeler dans quel état le nouveau gouvernement italien a trouvé la situation des migrants.
    L’Italie dépense chaque année environ 4,5 milliards pour les migrants en situation irrégulière, 170.000 de ces migrants sont dans des camps d’hébergement. Les expulsions n’ont concerné que 6500 personnes. On comprend donc très bien que le nouveau gouvernement italien veuille réagir face à cet état de fait.
    J’analyse la position de Matteo Salvini comme une sorte de triple signal. C’est d’abord un signal envoyé aux migrants qui sont en Italie pour leur dire : « si vous restez, vous allez être renvoyés ».
    C’est un deuxième signal envoyé aux migrants qui voudraient rejoindre l’Italie, ceux qui partent des côtes africaines et notamment des côtes libyennes, pour leur dire : »vous n’êtes pas les bienvenus en Italie ».
    C’est un troisième signal envoyé au gouvernements de l’Union européenne pour leur dire : « Nous prenons nos responsabilités, à vous de prendre les vôtres ».

    Seront-ils en mesure d’appliquer cette politique ?

    C’est d’abord de la communication. Quelle est l’efficacité de ce discours ?
    En ce qui concerne les migrants en Italie, ils vont aller dans un autre pays, notamment en France. Une des conséquences les plus importantes de ce type de discours sera le renforcement de la migration irrégulière vers la France. En France, il y a des associations toutes prêtes à les accueillir et une certaine bienveillance de la grande majorité des médias vis-à-vis des migrants irréguliers.
    En revanche, l’effet est nul vis-à-vis de ceux qui quittent les côtes africaines. Ils n’empêcheront pas des migrants économiques de se dire que l’Europe est quand même deux fois moins peuplée et dix fois plus riche que leur pays et que par conséquent l’immigration est une chance pour eux.
    Vis-à-vis des dirigeants européens, il y a un problème. L’Europe n’a pas de politique migratoire. Elle court toujours derrière l’événement. Elle n’anticipe pas. Les tentatives de contrôles aux frontières et les hotspots mis en place au Niger et au Tchad ne concernent pas les migrants économiques. Ils savent très bien que s’ils passent par les hotspots, ils n’auront pas de visas de séjour pour entrer en Europe.

    On sait que l’Italie était la porte d’entrée des migrants venant par la Méditerranée via notamment la Sicile et Lampedusa.
    Vont-ils désormais passer par l’Espagne qui a renversé son gouvernement conservateur au profit d’un gouvernement socialiste plus europhile ?

    Il y a trois grandes routes migratoires.
    La première que vous venez de citer est la route migratoire qui part de la Libye et parfois de la Tunisie pour aller vers la Sicile, Trapani ou vers Lampedusa. Visiblement, le gouvernement italien veut fermer cette route.
    La deuxième route est celle qui part du Maroc pour aller vers l’Espagne, parfois par les Canaries, parfois par les Baléares et peut-être un jour par la France. Celle-là n’est pas fermée.
    La troisième route est la route terrestre qui passe par la Turquie. La Turquie tente de contrôler ses flux migratoires, mais les considère comme un atout dans sa manche pour faire plier l’Union européenne. Les premiers passeurs se sont installés sur la Mer noire pour essayer de faire passer de la Turquie vers la Bulgarie ou la Roumanie un certain nombre de migrants en situation irrégulière dans des pays où il n’y a pas de contrôles réels aux frontières.

    L’Italie a voté pour un gouvernement plutôt populiste, plutôt conservateur et eurosceptique et au même moment l’Espagne faisait le chemin inverse.
    Cela traduit-il quelque chose en Europe ?

    Non, je ne crois pas. Les deux élections dont vous parlez sont des élections à majorités faibles. Le gouvernement italien est un gouvernement bicéphale avec le mouvement cinq Étoiles d’un côté et la Ligue de l’autre. Ils ont néanmoins pris une position commune sur l’immigration. Luigi Di Maio a tout même parlé des « taxis de la mer ». Tout en étant situé nettement plus à gauche que la Ligue, on voit très bien qu’il veut lui aussi contenir l’immigration clandestine.
    D’autre part, en Espagne, le gouvernement socialiste a pour l’instant une très faible majorité. Je ne pense pas que cela reflète véritablement l’opinion publique.
    En revanche, tous les sondages montrent que l’opinion publique européenne a basculé depuis deux ou trois ans vers un rejet majoritaire des migrants, et notamment des migrants économiques, même si la position est plus souple vis-à-vis des réfugiés politiques.

    http://www.bvoltaire.fr/lopinion-publique-europeenne-a-bascule-vers-rejet-majoritaire-de-migrants-economiques/

  • Pèlerinage 2018 : le 36e pèlerinage vu par les Américains

    Le reportage vidéo du chapitre "Our Lady of Guadalupe"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Matteo Salvini plébiscité pour son courage politique, par Pierre Malpouge

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    « La ligne dure paie », a lancé Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur et du gouvernement Ligue-M5S. Après avoir refusé au navire humanitaire Aquarius de jeter l’ancre sur les côtes italiennes et de débarquer les « migrants » qui se trouvaient à son bord, et malgré les rodomontades bien-pensantes et hypocrites des dirigeants européens, à commencer par celles d’Emmanuel Macron, la droite nationale italienne suscite un raz de marée plus que favorable dans l’opinion de la population du pays.

    Ainsi, selon un sondage, 80 % des Italiens, soit l’immense majorité de la population, soutiennent les actions de Matteo Salvini sur la question de l’immigration et sa décision de fermer les ports italiens aux bateaux « récupérateurs » de migrants.

    Par ailleurs, toujours selon ce sondage, environ 30 % des Italiens ont une position radicale et voudraient que tous les migrants soient rejetés. Seuls 20 % des Italiens seraient prêts à accueillir les migrants sans discrimination.

    Mgr Malle, l’évêque de Gap, menace Matteo Salvini de « l’enfer », mais cette politique de fermeté, plébiscitée par le peuple italien, et aussi par la quasi-totalité des organes de presse italiens, est un énorme succès politique pour le leader de la Ligue. Un succès salué notamment en France par le Rassemblement national (ex-FN).

    La complicité de certaines ONG

    Par la voix de Julien Sanchez, ce parti assure qu’« on aurait pris la même décision que Salvini. Accueillir une immigration supplémentaire est irresponsable. On doit maîtriser nos frontières ». Et une partie des Républicains et le parti Debout la France (DLF) ont emboîté le pas au RN. Le porte-parole de Debout la France, Damien Lempereur, invité mardi sur le plateau de RT France, a salué la décision de Matteo Salvini en déclarant que « contrairement à toute la bien-pensance, nous pensons que c’est le bon signal qu’il fait envoyer ». « La solution, a-t-il ajouté, n’est pas d’accueillir toujours plus [de migrants] mais d’aider à développer l’Afrique. » Le porte-parole de DLF a précisé que les pays européens n’avaient pas « vocation à accueillir tous les clandestins qui se dirigent vers nos côtes avec la complicité parfois un peu douteuse de certaines ONG ».

    En renvoyant dans leur but le diktat franco-allemand et la dictature de Bruxelles en matière d’accueil de toute la misère du monde, l’Italie, par l’intermédiaire d’un Matteo Salvini, droit dans ses bottes et homme fort du nouveau gouvernement italien (soutenu par le numéro un hongrois Viktor Orbán et par le chancelier autrichien Sebastian Kurz), annonce la couleur et montre ainsi le chemin à une Europe irresponsable et incapable d’apporter une solution commune et crédible au flux migratoire actuel. Un chemin mais également un message à l’attention des migrants qui dorénavant vont devoir éviter de débarquer ou tenter de débarquer sur les côtes italiennes.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans Présent daté du 14 juin 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Le discours de la méthode

    rassemblement-national-300x169.pngLe peuple italien a gagné son premier bras de fer contre  Bruxelles: l’économiste du FMI  Carlos Cottarelli qui entendait sur ordre former un gouvernement technique a  donné sa démission à  Sergio Mattarella qui s’est finalement soumis à la vox populi. Le risque de séisme était trop fort, le président de la République  a finalement validé et accepté le 31 mai la composition du nouveau gouvernement de coalition Ligue/M5S, avec à sa tête le Premier ministre Giuseppe Conte. Une  équipe gouvernementale  qui devra impérativement, dans le régime parlementaire italien, gagner la confiance et bénéficier de l’appui des députés… Elle se compose de deux vice-présidents et de 18 ministres dont sept appartiennent  au M5S et sept à  Ligue.  Notamment son dirigeant, notre camarade Matteo Salvini (Vice-président du Conseil des ministres et Ministre de l’Intérieur), ou encore Lorenzo Fontana, ministre pour la Famille et le Handicap, très attaché à la défense de la famille traditionnelle et à une politique d’accueil de la vie.  Deux  conditions essentielles  selon lui,  pour lutter contre le grand remplacement des Italiens et des Européens…

    En octobre 2016, sur le  site du Point, le politologue spécialiste es FN, Nicolas Lebourg  pointait les convergences de vues existant entre les différentes formations nationales présentes en Europe : « rejet de l’immigration extra-européenne » et de l’islamisme, « revendication d’une démocratie plus directe face à une Union européenne post-démocratique », refus des « mesures anti-russes » et de la diabolisation de Poutine…  « Marine Le Pen a pris le leadership de l’extrême droite en Europe » notait-il et il citait à l’appui de sa démonstration  son confrère Gilles Ivaldi  : « le FN est devenu une boussole de l’extrême droite européenne. Les partis européens alliés du FN ont copié la stratégie de dédiabolisation de Marine Le Pen tout en conservant leurs spécificités locales (…)  par exemple (…) l’AfD en Allemagne, parti de la droite, s’est radicalisé pour être plus proche du FN. En Europe, c’est une tradition de se copier entre partis d’extrême droite. »

    Ce qui est surtout de tradition, c’est de coller l’étiquette d‘extrême droite aux  mouvements d’opposition nationale. Pour le reste il est dans l’ordre des choses,  du moins pour une formation ayant de hautes ambitions,   de tenter de rassembler le plus largement possible au delà de son camp. Bref sans s’aliéner son noyau dur, d’entraîner dans son sillage, d’agréger d’autres familles électorales partageant des constats communs, afin de mener idéalement  ses idées au pouvoir.  C’est au nom de cet objectif que la direction du FN avait invité les adhérents frontistes à se prononcer en faveur du nouveau  nom de Rassemblement National, ayant pour vocation de matérialiser concrètement cette volonté là.

    Les résultats des votes  ont été communiqués par Marine lors du Conseil national élargi qui s’est tenu le 1er juin à Lyon dans une ambiance chaleureuse.   Les 53% d’adhérents qui ont répondu à la question posée se sont prononcés  pour le nouveau nom de Rassemblement National à  80,81%. Le RN conserve cependant  la flamme tricolore frontiste, témoin historique des années de lutte et de sacrificesContrairement au Parti communiste français qui a gardé son nom mais a jeté aux orties en 2013  la faucille et le marteau, un  logo trop lourd à porter;   ou  à feu le RPR transformé en UMP puis devenue en un dernier avatar  le parti Les Républicains, qui a  abandonné la croix de Lorraine jugée trop passéiste ( trop en décalage avec  l’euro-atlantisme ). En gardant notre Flamme nationale, nous maintenons nous  un emblème fort identifié par tous les Français.  Un  repère,  un symbole lumineux de résistance aux forces obscures du mondialisme,  gage de changement dans la continuité…

    Ce changement de nom a affirmé Marine vendredi, « ferme un chapitre de l’histoire de notre Mouvement national ouvert il y a un peu plus de 45 ans.  Mais c’est pour mieux en ouvrir un autre qui, je le crois, ne sera pas moins glorieux »,  au moment ou un   peu partout sur notre continent  les « peuples européens  se réveillent. » Ce n’est pas un secret,  Bruno Gollnisch n’était pas convaincu par la nécessité d’abandonner la marque FN :   « tactiquement, ce serait une erreur de changer de nom », « je crois que ce n’est pas un hasard si les marques Dior, Louis Vuitton, L’Oréal sont tellement attachées à leur marque et la défendent bec et ongles (…). Une marque peut focaliser les hostilités, mais elle focalise aussi la fidélité (…).  Le changement de nom du FN ne me parait pas une priorité, bien moins en tout cas que la nécessité pour notre Mouvement d’approfondir nos réflexions, notre programme face aux grands défis et questions du monde contemporain. »

    Cela étant nuançait-il,  « je ne suis pas nominaliste.  Le Front National est un instrument au service de la France. Si le FN devait s’appeler autrement demain, je ne m’attacherais pas l’étiquette mais à la substance. En revanche, si le Front National devait abandonner ses convictions, il cesserait de m’intéresser comme tel même s’il conservait le nom et la flamme. » Il précisait aussi  que  « si dans l’avenir, il y a une novation importante dans la vie politique de notre pays, si nous devons donner le signe fort de quelque chose d’autre, on (pourrait envisager ce changement de nom). Après tout, quand j’ai été élu député en 1986, un certain nombre de mes collègues élus et moi, à l’initiative de Jean-Marie Le Pen, l’ont été dans un cadre qui n’était pas explicitement celui du Front National puisque c’était celui du Rassemblement national… ».

    Rassemblement National qui,  joignant le geste  à la parole,  a tendu la main à Nicolas Dupont-Aignan dès la veille de son baptême officiel   par le biais d’une lettre ouverte écrite par Marine. La présidente du RN lui propose leur présence  aux   deux dernières places d’une liste  commune aux élections européennes de 2019. Liste fédérant toutes les bonnes volontés pour peser plus fortement dans la balance, contrer plus efficacement les euromondialistes.  Alliance   qui a été gage de succès en Autriche, en Italie, en Hongrie :  « Partout l’esprit de rassemblement, la volonté de dépasser les divergences mineures ont prévalu pour rendre possible ce qui était martelé comme étant impossible.» « Je te propose en conséquence de nous rencontrer dans les plus brefs délais afin de travailler à une charte commune qui établira les priorités et les mesures essentielles pour transformer l’Union européenne en une Europe des Nations, des coopérations et des libertés. »

    Invité hier  de l’émission Dimanche en politique sur France 3, le président de DLF a accueilli assez tièdement  cette  proposition d’alliance: « Je prends mes responsabilités et je ne vais pas me dérober. Je dis à Marine Le Pen très clairement que sa proposition, même si ça part peut-être d’une bonne intention, n’est pas du tout à la hauteur de l’enjeu historique qui est devant nous (…). C’est une question de cuisine politicienne qui ne m’intéresse pas (…). Elle m’a écrit une lettre que j’ai lue dans la presse (…).  Une lettre alors que son bureau est quasiment juste en face du mien à l’Assemblée nationale. J’aurais aimé qu’elle vienne m’en parler, mais qu’importe la forme. » « J’ai entamé une action, il y a un an, les Amoureux de la France. Nous, on veut une démarche sérieuse, on part du projet. Une fois que ce projet sérieux sera élaboré (avant l’automne)  je l’enverrai à tous les responsables politiques qui disent combattre M. Macron et l’abandon de la France: Marine Le Pen, Laurent Wauquiez. » «Mme Le Pen, à ce moment-là, j’espère qu’elle aura travaillé de son côté, qu’elle aura clarifié sa position, parce que je ne la connais pas, sur l’euro notamment. J’espère que M. Wauquiez aura clarifié sa position et je leur dirai unissons-nous tous ensemble. »

    Et peut-être pour   que sa réticence ne soit pas perçue comme de la pusillanimité ou de la frilosité, M. Dupont-Aignan a ajouté: «Personne ne fera passer, et notamment aux yeux des électeurs du Front National, que je puisse être un diviseur, parce que, s’il y a un type qui a été courageux, qui a franchi le pas, c’est moi. En revanche, ce n’est pas parce que j’ai franchi le pas, que j’ai été d’une loyauté parfaite, que j’accepterai de partir aux européennes sur un programme bancal, pas clair. »

    On peut juger le verre à moitié plein ou à moitié vide mais notons pour notre part que Nicolas Dupont-Aignan qui en toute logique, entend marquer son territoire et peser dans la recomposition à venir,  a laissé clairement  la porte ouverte à un accord, à une  alliance avec les nationaux. Rassemblement  qu’il entend comme nous élargir à tous les électeurs, élus , cadres souverainistes, eurosceptiques et antibruxellois attachés à l’identité française, notamment ceux   qui  gravitent encore dans l’orbite de LR.

    D’autant qu’à écouter  celui dont Marine entendait faire son Premier ministre en cas de victoire à la présidentielle, les points d’accord, y compris dans la méthode, nous l’avons vu, sont évidents. Invitée du  Grand Jury sur RTL et LCI,  Marine Le Pen  a précisé la clarté et la cohérence de sa démarche. Point de mauvaise cuisine:  « les manœuvres politiciennes, ça aurait été si nous étions allés tous les deux dans mon bureau à l’Assemblée, ou dans le sien, pour discuter des places de ceci, de cela. » Et de  rappeler qu’elle avait   « entendu (M. Dupont-Aignan)  dire qu’il fallait tous nous mettre autour d’une table pour parler du fond. Et compte tenu du peu de temps qu’il nous reste, c’est le moment de le faire. C’est ce que je lui ai proposé de faire par l’établissement d’une charte.» « (J’ attend)  avec grand intérêt de voir le projet Nicolas Dupont-Aignan », sachant que  «l’euro faisait partie des sujets communs de la présidentielle. »

    L’enjeu est trop décisif, il en va du devenir de la  France française qui va se jouer définitivement dans les deux décennies à venir, pour que nous puissions imaginer que cette nécessaire recomposition politique autour d’un projet national, alternatif,  puise achopper sur des querelles d’égos, des considérations boutiquières, la paresse intellectuelle, la soumission aux ligues de vertu. Les Français les plus lucides, nos amis Européens, tous ceux qui par le monde attendent encore de grandes choses de notre pays,  ne nous le pardonneraient pas.  A chacun des prendre ses responsabilités, en toute conscience, ici et maintenant, l’Histoire ne repasse pas les plats. 

    https://gollnisch.com/2018/06/04/le-discours-de-la-methode/

  • Les ONG, ces négriers des temps modernes

    La fondation Gefira a enregistré pendant 2 mois les déplacements des bateaux des différentes ONG récupérant des immigrés. Ces ONG vont chercher les migrants au plus près des côtes libyennes. Aucune intervention n'a lieu en pleine mer...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L'Italie, problème ou solution de l'Europe ?

     L'Italie ferme ses ports à l'Aquarius, le bateau qui porte secours aux migrants

    Par Eric Zemmour

    Le Figaro magazine dans sa dernière livraison [8.06] a publié cette chronique d'Eric Zemmour qui pose les vraies questions et y apporte de justes réponses. A preuve cette interrogation : « Un pays peut s'inquiéter de la révolution « populiste » italienne : c'est l'Espagne. Qui va remplacer Lampedusa ? Cadix ? Malaga ? ». Au soir où nous écrivons, il semble que ce devrait être Valence... Alors, une révolution populiste, bientôt, en Espagne aussi ?  LFAR

    La situation en Italie est révélatrice de tous les atermoiements de l'Union.

    « Le bon temps pour les clandestins est fini ; préparez-vous à faire les valises.» Le patron de la Ligue, Matteo Salvini, a le sens de la formule qui fait mouche. Ce n'est pas un hasard s'il a choisi le poste de ministre de l'Intérieur, laissant à ses alliés du mouvement M5S les ministères sociaux. À ce poste, on peut encore montrer qu'un État déterminé a les moyens d'agir. Encore faut-il qu'il le soit.

    C'est toute la question posée par l'affaire italienne. Celle de la légitimité démocratique est derrière nous. Elle s'est réglée par un compromis à l'italienne: les vainqueurs des élections ont renoncé à « leur » ministre des Finances europhobe ; le président de la République italienne et les milieux européens de Bruxelles qui le soutenaient ont renoncé à empêcher une majorité «populiste» de gouverner. 

    « On croit toujours en France que l'immigration est un phénomène qu'on ne peut maîtriser, une sorte de fatalité qu'on doit subir. C'est faux »  Éric Zemmour

    Désormais, c'est à Salvini de jouer. D'abord parce que l'immigration fut le thème qui l'a porté au pouvoir. Ensuite parce qu'il doit montrer qu'il peut expulser massivement les clandestins (il a promis 500.000 renvois) et arrêter la déferlante migratoire sur les côtes italiennes. Salvini s'en est déjà pris aux ONG qui, sous couvert d'humanisme, sont les complices des passeurs. Il devra utiliser la marine italienne non pour sauver les migrants mais pour les arrêter, voire détruire leurs barques. Il devra enfin tenir tête aux juges européens qui ne manqueront pas de dénoncer des pratiques contraires aux « droits de l'homme ». Osera-t-il ? Il devra aussi faire pression sur les pays de l'autre côté de la Méditerranée - Tunisie, Maroc et, au-delà, les autres pays d'Afrique pour qu'ils reprennent leurs ressortissants. Au temps de Ben Ali en Tunisie et de Kadhafi en Libye, ces pays bloquaient les migrants pour qu'ils ne se déversent pas sur l'Europe - preuve que c'est possible. L'Algérie n'hésite pas à renvoyer brutalement les migrants qui essayent de s'installer chez elle.

    On croit toujours en France que l'immigration est un phénomène qu'on ne peut maîtriser, une sorte de fatalité qu'on doit subir. C'est faux. Les mouvements démographiques sont une guerre qu'on veut gagner ou qu'on accepte de perdre. Comme le note l'historien Pierre Vermeren, le milliard de Chinois pauvres n'a jamais débarqué dans le Japon riche parce que l'État japonais s'est organisé pour qu'il en soit ainsi. Aux États-Unis, depuis l'arrivée de Trump, l'immigration venue du Mexique s'est beaucoup réduite.

    Emmanuel Macron et les dirigeants de l'Europe répètent que chaque nation ne peut rien faire seule et que la question migratoire ne pourra être résolue qu'ensemble. C'est exactement l'inverse. Ensemble, les Européens ont prouvé qu'ils ne font rien. Les États qui l'ont décidé ont bloqué toutes les routes migratoires - la Hongrie en est le meilleur exemple. Et la Pologne montre qu'il est possible d'accueillir une immigration choisie: ils ont accepté des Ukrainiens et refusé les musulmans. Un pays peut s'inquiéter de la révolution « populiste » italienne : c'est l'Espagne. Qui va remplacer Lampedusa ? Cadix ? Malaga ? 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html