VIDÉO – À la suite du vote de l’article 7 par le Parlement européen, Budapest veut se défendre contre «les attaques perpétrés contre le pays». Dans une courte vidéo, le pouvoir hongrois met à nouveau en garde Bruxelles.
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Élections en Bavière : revers historique des alliés de Merkel, les populistes entrent au Parlement régional
EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Le parti patriote Alternative pour Allemagne (AfD) obtient 11% des voix, d’après les sondages des chaînes publiques ARD et ZDF, nous apprend France Info.Le parti conservateur CSU, allié incontournable de la chancelière allemande Angela Merkel, a subi, dimanche 14 octobre, un camouflet aux élections régionales en Bavière. Elle perd sa majorité absolue au Parlement régional face à l’essor des Verts et de l’extrême droite.
Certes, l’Union chrétienne-sociale, “parti frère” de la CDU d’Angela Merkel, arrive en tête avec 35,5%, mais ce résultat a tout d’une débâcle, car le parti domine cette région depuis 1950. La CSU perd quelques 12 points par rapport à 2013, sa majorité absolue et va être obligée de chercher une alliance inconfortable avec une ou plusieurs autres formations.
L’AfD en troisième position
Autre mauvaise nouvelle pour Angela Merkel, l’autre membre de sa coalition gouvernementale, les sociaux-démocrates du SPD, subissent une gifle avec 10% des voix. Les gagnants du scrutin sont les Verts, avec 19%, et l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), le parti patriote anti-Merkel et anti-migrant qui obtient 11% des voix, au coude-à-coude avec les Freie Wähler, des conservateurs indépendants (11,5%). Les libéraux du FDP (5%) ferment la marche.
Rien pour rassurer la chancelière allemande donc, d’autant que son propre parti, la CDU, doit faire face à un scrutin tout aussi ardu le 28 octobre en Hesse. Ces deux scrutins, “affecteront la politique nationale et, en conséquence, la réputation de la chancelière”, a déjà prévenu, vendredi, le président de la chambre des députés et vétéran respecté de la CDU, Wolfgang Schäuble.
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Charles Millon : Les communes peuvent être de véritables laboratoires pour une politique au service du bien commun
Charles Millon est bien connu des lecteurs du Salon Beige pour son engagement politique. Député mais aussi ministre de la Défense dans deux gouvernements d’Alain Juppé de mai 1995 à juin 1997, il a été élu Président du Conseil régional de Rhône-Alpes et maire pendant vingt-quatre ans de la ville de Belley.
Fondateur du réseau de l’Avant-Garde, il est à l’origine d’une formation pour les candidats aux municipales.
Il a répondu aux questions du Salon Beige.
Monsieur le Ministre, pourquoi pensez-vous qu’il faille s’investir dans ces élections qui auront lieu en 2020 ?
Avec l’élection d’Emmanuel Macron, notre pays a signé pour cinq nouvelles années de déconstruction. La situation peut sembler sans issue mais à l’échelle locale, il est possible de reconstruire des communautés de destin, comme Gustave Thibon les définissait. Si à l’échelle nationale, nos élites politiques ne partagent plus matériellement ni spirituellement une existence commune, le maire, lui, est soumis aux mêmes risques et poursuit les mêmes buts que ses électeurs. Il vit dans une sorte de coude à coude quotidien avec eux. Les communes peuvent être donc de véritables laboratoires pour mettre en place une politique au service du bien commun.
Les élections de 2020 sont une très belle opportunité pour permettre à une nouvelle génération politique de s’emparer des rênes de plusieurs dizaines de communes, d’acquérir ainsi, une expérience et une légitimité politiques pour, pourquoi pas, un jour prendre les rênes de notre pays !
Cet été, l’opinion publique a été alertée par le nombre important de maires qui préfèrent démissionner. Cette situation ne révèle-t-elle pas les difficultés croissantes d’un tel mandat ?
Il est vrai que, depuis l’élection d’Emmanuel Macron, 386 maires ont démissionné. C’est un chiffre record dont la tendance depuis 2014 ne cesse de s’accélérer. Une des raisons principales de cette situation est le sentiment des élus locaux d’être méprisés par l’Etat. Il faut aussi ajouter la contribution croissante des finances locales aux politiques publiques nationales et plus récemment la loi NOTRE, portant sur la nouvelle organisation territoriale.
Il est vrai que la responsabilité des maires est devenue plus difficile ces dernières années mais cela ne doit pas faire oublier que le maire est un homme aux quarante métiers, soit autant de possibilités d’agir pour améliorer la vie de ses concitoyens. Je pense à ce jeune élu, Philibert Marquis, conseiller municipal dans la ville Belley, que j’ai administrée pendant plus de vingt ans, je pense à son enthousiasme. Architecte, il a mis ses compétences au service de sa ville : actuellement, il réfléchit à la reconversion des bâtiments de l’ancien hôpital.
Mais être maire ou même simplement conseiller municipal demande certaines compétences. Tout le monde ne semble pas fait pour assumer cette responsabilité.
Je ne suis pas du tout d’accord. Chacun d’entre nous doit être acteur de la reconstruction de notre pays et la bataille municipale doit concerner tout le monde. Habiter un territoire, ce n’est pas simplement y vivre, c’est aussi contribuer à son développement, à sa vie sociale… Si nous sommes mus par la volonté que le bien commun régisse la France, alors nous avons le devoir de nous mobiliser pour ces élections.
Regardez, en 2014, une toute petite poignée d’anciens militants de La Manif Pour Tous a été élue aux fonctions municipales. Ces militants n’étaient pas d’anciens piliers de la vie politique, ils ne dépendaient pas des systèmes d’allégeance des partis politiques. Pourtant, ils ont, à ce jour, un bilan peu connu mais incroyable. L’une a mis en place des patronages laïcs dans sa ville, tandis que l’autre a travaillé à la mise en place d’une préparation au mariage civil. Un autre exemple est celui de Robert Ménard qui a instauré une mutuelle municipale dans sa ville de Béziers, la quatrième ville la plus pauvre de France ! Croyez-vous qu’il était un spécialiste de l’assurance maladie ? Le travail de ces quelques élus montre qu’à l’échelle locale, il n’est pas nécessaire d’être un expert dans tel ou tel secteur pour réaliser des actions publiques utiles.
Avec l’Avant-Garde, vous organisez une formation pour les candidats aux municipales. N’est-ce pas contradictoire ?
Ce n’est pas parce qu’il n’est pas nécessaire d’être un expert qu’il ne faut pas se préparer. Mener une campagne et la gagner demandent d’être assuré dans ses convictions, dans ses fondements anthropologiques pour porter un programme qui soit cohérent. Les candidats doivent aussi acquérir des techniques indispensables comme apprendre à parler en public, constituer son équipe, user des médias, des réseaux sociaux… On ne peut s’improviser dans une campagne électorale : il y a une temporalité à respecter et une réflexion stratégique à avoir. L’objectif de notre formation est donc d’accompagner les candidats, les membres de leur liste et les membre de leur équipe de campagne sur toute cette démarche afin qu’ils soient des candidats crédibles. Mais s’engager dans la bataille des municipales ne s’arrête pas au soir des élections. Une fois élu, il faut pouvoir administrer, mettre en place ce qui a été énoncé. L’autre objectif de cette formation est donc de préparer les candidats à leurs responsabilités.
Concrètement, comment se déroulera cette formation ?
La formation se déroulera sur six week-ends d’octobre 2018 à septembre 2019, du samedi matin au dimanche milieu d’après-midi, afin de faciliter le retour des participants venus de province. C’est une formation qui s’adresse à tous tant que les participants partagent notre vision du bien commun, une vision fondée sur la pensée personnaliste. La question des étiquettes politiques ne nous intéresse pas. D’ailleurs, c’est un problème mineur pour les élections municipales. En effet, à l’exception des très grandes villes, chaque commune a son équilibre politique propre, loin des équilibres nationaux.
Nous avons réuni une trentaine d’intervenants : des élus, des journalistes, des politologues, des experts des collectivités territoriales… pour une formation à l’ensemble de enjeux : la construction d’un projet pour sa commune, la préparation de la campagne et la gestion de la commune.
Pour toute information, les lecteurs du Salon Beige peuvent prendre contact avec France Andrieux : france.andrieux@lavant-garde.fr
Quel serait le conseil principal que vous adresseriez à un lecteur du Salon Beige qui serait tenté par l’engagement électoral dans sa commune ?
Si vous vous souhaitez devenir maire ou conseiller municipal, c’est parce que vous avez le désir d’être au service des habitants de votre territoire. Il est fini le temps où l’ambition politique suffisait à justifier un mandat électoral. Aujourd’hui, les Français ont besoin de cohérence et d’engagement. La priorité est donc que vos lecteurs acquièrent une légitimité en se mettant dès aujourd’hui au service de leurs concitoyens. Il faut qu’ils se rendent utiles, qu’ils se retroussent les manches et agissent dans les lieux où les habitants se sentent négligés, abandonnés. En 2020, les Français n’éliront que les candidats qui auront su être crédibles par des actions menées pour la population et non pour leur notoriété personnelle.
Calendrier de la formation :
- 20-21 octobre 2018 : La commune, un territoire d’action politique
- 1er-2 décembre 2018 : La commune, des électeurs à convaincre et mobiliser
- 26-27 janvier 2019 : La commune, une collectivité territoriale à administrer
- 30-31 mars 2019 : La commune, une communauté à construire et préserver
- 15-16 juin : 2019 : La commune, un territoire à faire aimer
- Septembre : 2019 : Bilan de la formation : initiatives et témoignages d’élus.
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Merkel pédale dans la choucroute – Journal du lundi 15 octobre 2018
Union Européenne / Merkel pédale dans la choucroute
C’est un revers sans précédent pour les alliés de la chancelière allemande. En Bavière, la CSU a perdu plus de 12 points pour atteindre péniblement les 37 %… Le plus mauvais score depuis 1950. L’AfD, de son côté, fait son entrée au Parlement régional.Union Européenne / Brexit au point mort
Société / Voiles islamiques : retour en force
Social / Force ouvrière : le syndicat big brother
Déjà dans le creux de la vague, c’est un nouveau coup dur pour le syndicalisme français. Les révélations de fichage des cadres de Force Ouvrière plongent le syndicat de Pascal Pavageau au fond du trou…Serveur TVL
Lien dailymotion
https://www.tvlibertes.com/2018/10/15/26257/merkel-choucroute-journal-lundi-15-octobre-2018 -
Seconde partie de la matinée de dimanche à Rungis
Vincent Vauclin, Président de la Dissidence française
Valentin, responsable du Bastion social
Gérard Orget, Président du CIDUNATI francilien
Gabriele Adinolfi, Projet Lansquenets
Juan-Antonio Lopez Larrea, El Cadenazo de Barcelona
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Politique-Eco n°187 avec Pierre Jovanovic : Europe, faux monnayage et vol en bande organisée
Olivier Pichon reçoit le journaliste économique Pierre Jovanovic pour évoquer la menace de faillite sur les banques européennes et le cas de la France et de l’Italie bientôt au régime grec.
1) Les banques européennes menacées de faillite
– Une déclaration de Mario Draghi président de la BCE
– Depuis 2008, l’argent des contribuables a servi à renflouer les banques en pure perte
– Les frais bancaires illégaux : un vol en bande organisée.
– Quand les banques “bidonnent” leurs bilans
– L’épicentre de la nouvelle crise pourrait être en Europe
– Rien n’a changé depuis 2008
– Les élites dans le déni de réalité, la crise pourrait venir cette fois de l’Europe2) La France et l’Italie au régime grec ?
– Quand Mario Draghi vient à Paris en catimini, que craint-il ?
– La réponse italienne au chantage de la BCE, Armageddon !
– L’oligarchie européenne cherche à faire peur aux épargnants italiens
– L’Italie a le choix entre le spread et le peuple !
– Salvini versus Tsipras
– Moscovici pathétique bonimenteur sur la Grèce
– L’Italie, l’euro, l’Europe : une explosion en chaîne possible
– Les retraités dépouillés en France comme en Grèce
– Macron voleur et menteurhttps://www.tvlibertes.com/2018/10/15/26248/pierre-jovanovic-europe-faux-monnayage-vol-bande-organisee -
Constitution de la Ve République, la seule vraie question
La rhétorique sur les bienfaits de cette constitution fleurit en cet anniversaire des 60 ans et, la classe jacassante (politiques et journalistes) s’en va déclinant ses mérites qui sont certains, mais dans une très grande fausseté historique et institutionnelle.
« Tout le monde il est gaulliste » aujourd’hui
Y compris ceux qui furent les opposants les plus radicaux à De Gaulle, mais c’est ainsi que s’écrit l’histoire, les historiens savent bien qu’après Waterloo les Français étaient unanimes à rejeter l’empereur et que la légende napoléonienne prit corps bien après (Béranger et Victor Hugo en furent les propagandistes). Aussi bien le meilleur de Napoléon fut-il sans doute les réformes institutionnelles et financières plus que l’empire. Mutatis mutandis, il en va de même pour De Gaulle. On a retenu que la Cinquième assura la stabilité et la continuité des pouvoirs publics à l’inverse de la Quatrième qui connut plus de gouvernements que d’années de vie. Mais l’histoire est écrite par les vainqueurs et on oublie l’œuvre économique non négligeable de cette république, c’est elle aussi qui prépara la force de frappe française (avec les Israéliens) dont De Gaulle fut le chantre. Aussi bien cette république Quatrième du nom finit ses jours sur une crise financière doublée d’une crise « coloniale » mais la Cinquième en ce domaine n’a rien à lui envier menacée comme elle l’est dans ses dettes et ses déficits, par la remontée des taux d’intérêt et par la crise migratoire queue de comète coloniale s’il en est. De Gaulle nous fit donc une constitution hybride, une monarchie élective avec l’élection du président au suffrage universel direct, un régime parlementaire corrigé de présidentialisme. C’est ainsi que les crises parlementaires n’affectent pas le pouvoir et même la cohabitation permet une relative continuité. Voilà pour la théorie.
La constitution n’est plus dans la constitution
Les politiques oublient, dans leur hommage empressé à la dite constitution, qu’ils ont néanmoins contribué largement à en amoindrir la portée. Le « régime des partis » triomphe, et les coups de canifs donnés au texte sont innombrables au point d’en changer l’esprit. Au premier rang, le mandat présidentiel à cinq ans une erreur majeure due « au gaulliste » Jacques Chirac, la correspondance entre législatives et présidentielle en est une autre et le Premier ministre n’est plus que le collaborateur de l’Elysée. Le Palais reste le lieu du pouvoir certes, mais un pouvoir seul dont l’appui des médias et de la finance ne suffit pas à donner une légitimité démocratique. Qui parlait de l’exercice solitaire du pouvoir ? Le référendum est désormais banni en ces temps de « populisme », une institution pourtant voulue par De Gaulle.
Par ailleurs l’Europe, son oligarchie non élue et ses lois ont pris le pas sur la souveraineté française, chacun ventant hypocritement la Constitution en oublie les principes fondateurs sur la souveraineté populaire. Enfin le préambule moraliste et général de la Constitution de 58 reprenant celui de 46 permet au Conseil constitutionnel de battre en brèche la défense de la souveraineté lui ôtant de fait toute légitimité. Un parlement d’amateurs, une garde rapprochée squelettique en est le reflet, ainsi voit-on la difficulté du Président à trouver un ministre de l’Intérieur. La loi sur la transparence oblige à une longue enquête sur l’impétrant ministre et paralyse l’action gouvernementale.
La vraie question
On nous répète à l’envie que la Constitution protège le Président mais qui protègera le peuple français contre le Président ? Là et la vraie question après le calamiteux quinquennat de Hollande avec l’invraisemblable gouvernance macronienne et ses chimères mondialistes et immigrationistes, son impuissance à sortir des ornières budgétaires, ses fantaisies sociétalistes, la vraie question est là : la stabilité et la continuité des pouvoirs publics est-elle une vertu quand elle s’exerce au détriment du peuple français de sa souveraineté, de son identité, de sa survie ? La réponse est dans la question.
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La matinée de dimanche à la 12e Journée de Synthèse nationale (1ere partie)
Présentation de la journée par Roland Hélie
Intervention d'Hugues Bouchu, Président des
Amis franciliens de Synthèse nationale
Intervention de Jean-Claude Rolinat,
écrivain, collaborateur à Synthèse nationale
Emmanuel Albach, auteur de Beyrouth 1976, des Français
aux côtés des phalangistes et du Grand rembarquement
Suite (2e partie de la matinée) dans la journée
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Jean-François Touzé : « La réinformation c’est la résistance à la bien-pensance. »
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Lorient : même le maire socialiste s’inquiète de l’insécurité provoquée par les clandestins
Le sujet de l’immigration est un tel tabou en France, que le constat du maire de Lorient mérite d’être relevé. Car, si le lien entre invasion migratoire et insécurité galopante paraît une évidence, rares sont les élus qui osent transgresser volontairement la chape de plomb idéologique qui pèse sur la liberté de parole dans notre pays.
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