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  • L'État central, les maires et les taxes

    6a00d8341c715453ef022ad398e3b5200d-320wi.jpgLe conflit s'envenime. Les pouvoirs locaux, en l'occurrence ceux des municipalités, se sentent légitimement bafoués par les oukases de l'État central. Ainsi, le 12 octobre une nouvelle protestation était publiée par l'Association des maires de France. Représentant 36 000 communes toutes tendances confondues, elle donne la mesure de l'exaspération. Les élus locaux n'acceptent plus ce qu'elles dénoncent comme une campagne de dénigrement. Car le Ministère des Finances lui-même incapable de présenter un budget équilibré juge bon d'orchestrer une campagne de désinformation

    La question des finances locales ne constitue qu'un champ de bataille dans le contexte d'un contentieux plus large et plus grave. Elle reflète de façon cruciale le sentiment éprouvé par les régions d'être tenues à l'écart de toute décision par les ministères et les bureaux parisiens.

    Ainsi, l'opinion peut-elle bel et bien mesurer le degré d'illusion qui accompagnait à l'évidence la promesse, au fond grotesque et irresponsable, de supprimer la taxe d'habitation.

    On se souvient de la démarche non moins démagogique qui avait permis à Hollande de gagner en 2012. Au moins le discours du Bourget du 22 janvier 2012 dénonçait-il, avec éloquence, la finance pour ennemie du candidat socialiste. La finance : c'est-à-dire personne en particulier.

    La fameuse taxe à 75 % sur les très hauts revenus avait été annoncée cette année-là le 27 février. Elle avait entraîné dès le 1er mars une protestation des professionnels du sport spectacle. Elle allait provoquer divers remous dans l'univers des plus gros contribuables. Mais elle séduisit sans doute les électeurs de gauche les 22 avril et 6 mai. Elle joua par conséquent beaucoup dans l'essor d'un politicien longtemps tenu, jusque-là, pour aboulique et insignifiant, surnommé Monsieur 3 %. Votée par la nouvelle majorité, elle allait cependant être censurée le 29 décembre par le méchant Conseil constitutionnel. Entre-temps Hollande avait été élu.

    Difficile d'imaginer que les mentors du candidat Macron en 2017 n'aient pas cherché une astuce de même nature. Et, certes, leur nouvelle trouvaille rencontra, du point de vue électoral, un succès analogue à celui de sa devancière.

    Malheureusement les choses ne pouvaient pas se reproduire à l'identique. Le mécanisme d'une suppression réservée à 80 % de la population a déjà commencé d'entraîner des conséquences logiques, aberrantes et inquiétantes.

    Le seul effet pratique aboutit à combiner la perte de ressources directes qui en résulte pour les communes avec la baisse de la DGF, c'est-à-dire de la dotation globale de fonctionnement reversée par l'État central, alors qu'au contraire on avait promis la compensation… Le résultat pour le plus grand nombre de communes moyennes entraîne une asphyxie financière allant très au-delà de la simple compression des dépenses.

    Perdre 5 % de ses recettes par an est gérable. Perdre, en un an, 30 % ne peut pas se gérer par un simple durcissement de la rigueur dans le contrôle.

    Soulignons aussi qu'en matière de diminution de la fiscalité locale une piste immédiate, parmi d'autres, n'a pas été envisagée, celle de la suppression d'un prélèvement totalement inutile pour les citoyens, la redevance de 139 euros au profit de ce qu'on appelle l'audiovisuel public… un bon 10 % de la taxe d'habitation…

    À un tel coup de force de l'État central, il ne pouvait être remédié que de deux manières : soit diminuer radicalement, et en une seule année, les services de toutes natures que les mairies assurent ; soit, solution adoptée par 6 000 communes françaises, augmenter la taxe, pour ceux qui la payent, l'année même où on prétendait l'abolir.

    La communication gouvernementale aggrave encore le dossier en mettant précisément les 6 000 maires en accusation, espérant dans deux ans capitaliser un courant dégagiste, comme on dit aujourd'hui, en faveur du parti macronien dont l'implantation locale actuelle est quasi nulle. Cette évidente arrière-pensée se heurtera au rejet par l'opinion du président lui-même et de son présidentialisme arrogant.

    On peut présumer même que cette erreur se payera cher.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • Ce n’est qu’un début continuons le combat!

    soleil-levant.jpgHier  se déroulaient les élections régionales en Bavière… et la terre a tremblé.  La toute puissante  CSU bavaroise (Union Chrétienne Sociale), parti conservateur allié historique de la CDU d’Angela Merkel, membre de la fragile coalition gouvernementale mise sur pied par la chancelière, n’a  pas obtenu  la majorité absolue…pour le seconde fois seulement depuis 1962. Avec 37% des voix, la CSU dévisse d’une dizaine de points par rapport au précédent scrutin de 2013. Les discours musclés et très critiques vis-à-vis de Mme  Merkel   de la CSU , et notamment de  l’actuel   ministre de l’Intérieur  Horst Seehofer qui en est membre, n’ont pas empêché l’hémorragie électorale.  Les Verts bavarois qui ont fait campagne sur le climat et l’éducation, au positionnement très éloigné des thématiques gauchistes habituelles des grünen,   réalisent  une belle percée. Ils se classent second  avec près de 18% des suffrages (17,8%). Les sondages avaient prévu ce bon score et ne s’étaient  pas non plus  trompés sur celui deAlternativ für Deutschland (Alternative pour l’Allemagne, AfD), l’autre grand gagnant de cette élection qui, avec 10,6% des  suffrages,  fait son entrée au parlement régional. Le parti eurosceptique et anti-immigration  talonne les Freie Wähler, les conservateurs bavarois indépendants (11,6%). La défaite en revanche se révèle  cuisante  pour  les alliés de gauche de Mme Merkel au sein du gouvernement, les socialistes-sociaux-démocrates du SPD qui passent sous la barre des 10% (9,5% des voix) et pour  les Libéraux du FDP  qui arrivent en dernière position avec (5%).

    Une véritable humiliation pour  le SPD qui  a perdu 21 points en 5 ans, et un sévère avertissement pour  la CSU qui ce dimanche a été grignotée  symétriquement sur sa gauche et sur sa droite:  180 000 électeurs  de la CSU de 2013 ont reporté leurs suffrages sur les Verts centristes et 180 000 autres ont voté pour Alternativ für Deutschland. Sa co-présidente et patronne de son  groupe parlementaire au Bundestag, Alice Weidel,  s’est logiquement félicitée de la percée de sa formation; un désaveu clair de la politique menée par la chancelière allemande et ses alliés de circonstance.  “Celui qui a voté AfD en Bavière a dit aussi Merkel doit partir”,   “libérez la voie pour des élections anticipées !” a déclaré Mme Weidel. Cette  hypothèse d’un scrutin anticipé est  renforcée par ce nouveau revers électoral du SPD qui ne cesse de dégringoler depuis sa participation à la coalition gouvernementale, attelage bancal  bricolé  dans la  douleur en mars dernier.

    Le bon score de l’AfD a réjoui également le dirigeant de la Ligue et ministre italien de l’Intérieur. Matteo Salvini  a souligné  cette  “défaite historique des chrétiens-démocrates et des socialistes…”  “Au revoir Merkel”!  Marine n’a pas non plus caché sa joie de voir cette nouvelle illustration des recompositions des forces  qui se dessinent un peu partout en Europe: ” La dynamique enregistrée par l’AFD en et le Vlaams Belang en  confirme un futur basculement des équilibres politiques au Parlement européen en mai prochain” a-t-elle écrit sur twitter.

    En Flandre effectivement, et l’augmentation de la criminalité, l’accélération de la submersion  migratoire n’y sont  bien sûr pas pour rien,  les  élections communales de ce dimanche ont enregistré, après une éclipse,  un retour en force des nationaux du Vlaams Belang (VB), mouvement présidé par Tom Van Grieken.  Le VB repasse la barre des 10% , se classant troisième dans  la partie nord du pays, résultats de bon augure avant  les élections fédérales et régionales de mai 2019. “Quoi qu’on en pensent, quoi qu’en disent les médias, le grand vainqueur (du scrutin) est le Vlaams Belang. Le Vlaams Belang is back (de retour), a déclaré hier soir M. Van Grieken, pointant  des scores très importants dans de nombreuses  à Alost, Roeselare, Turnhout, et Ninove. Dans  cette dernière commune, le candidat du VB, Guy D’haeseleer,  frôle les 40% et a une chance sérieuse de devenir le   premier bourgmestre  (maire)  VB du pays, selon Tom Van Grieken.

    Samedi Marine était pour sa part à Cublac (Corrèze) , à l’occasion de la Fête du drapeau. en déplacement  dans cette  France des oubliés, cette France périphérique dont le réveil dans les urnes pourrait provoquer les changements salutaires que l’on voit aujourd’hui à l’oeuvre notamment en Italie. Signe de ce changement d’ère (air) qui se dessine, la contre-manifestation, organisée sur cette terre historiquement rouge par le parti communiste, LFI, le NPA, le syndicat Solidaires, n’a rassemblé qu’une  petite centaine de personnes rameutées de tout le département mais aussi de  Dordogne et de  Haute-Vienne… A l’évidence la fin d’une époque, comme on le constatait à l’écoute des  quelques vieux slogans fumeux, entonnés sans grand entrain,  principalement par des  retraitées…dont les petits enfants votent national.

    Dans son discours, fortement teintée des exigences de justice sociale qui sont consubstantielles du programme et du  combat mené par les nationaux, Marine a étrillé la politique gouvernementale, les taxes et les impôts qui s’abattent sur les classes moyennes et les catégories populaires. Elle a pointé, à la lumière des affaires récentes qui ont éclaboussé l’exécutif, à quel point la baudruche Macron  pourrait se dégonfler aussi vite que son ascencion fut rapide: “le roi est nu. Ce candidat Macron qu’on nous avait présenté comme étant un professionnel, un expert de l’économie avec une rigueur incroyable, en fait c’est l’amateurisme le plus total, c’est l’imprévision la plus totale et même l’irrésolution la plus totale”.

    Macron était en quelque sorte le plan B de ce Système à bout de souffle, sa chute probable explique grandement les persécutions juridico-financières dont opposition nationale est la cible.  La  mise en examen dans l’affaire dite des assistants parlementaires de Marine  a été ainsi requalifiée en fin de semaine  de “détournements de fonds publics”! Cela  “ne m’émeut pas car je sais que nous sommes totalement innocents des faits qui nous sont reprochés. Par conséquent je suis assez sereine“, a-t-elle confié, avant d’ajouter:  “C’est vrai que l’on voit s’amonceler sur nous les persécutions. Avant c’était une par mois, puis une par semaine. Là, en ce moment c’est une par jour. Alors encore une fois, je signale à tout le monde et particulièrement à nos adversaires : ils n’arrivent pas à nous intimider.”  Car la roue tourne et “avec Matteo Salvini, nous avons lancé un mouvement des peuples” et à l”occasion des élections européennes,  “le 26 mai prochain, nous avons rendez-vous avec l’histoire! “

    Oui, et Bruno Gollnisch, persécuté lui aussi par les mêmes,  l’affirme également  fort et clair:   rien ne nous fera dévier de notre mission historique consistant à rendre leurs libertés aux Français, à nous réapproprier le  droit de reprendre la maîtrise de notre destin. Ce n’est qu’un début continuons le combat!

    https://gollnisch.com/2018/10/15/ce-nest-quun-debut-continuons-le-combat-2/

  • Près de 1 800 visiteurs à la 12e Journée de Synthèse nationale dimanche à Rungis

    Dimanche à Rungis la 12e Journée de Synthèse nationale a pulvérisé les recors d'influence puisque près de 1 800 visiteurs (à 13 h, nous avions dépassés le chiffre total de l'an passé) sont passés dans la journée assister aux différents forums et au meeting final et visiter les 80 stands installés dans les couloirs et les halls prévus à cet effet.

    Nous reviendrons tout au long de la semaine sur cette belle journée qui, malgré l'absence bien involontaire de nos deux leaders nationaux que sont Jean-Marie Le Pen et Roger Holeindre médicalement retenus, s'est parfaitement déroulée.

    Interventions filmées, reportages photographiques, compte rendus des tables-rondes se succéderont sur ce site dans les jours qui viennent.

  • L’immigration, cause de la chute d’Angela Merkel

    L’immigration, cause de la chute d’Angela Merkel

    En septembre 2013 : “La presse européenne salue le triomphe d’Angela Merkel“, réélue pour un troisième mandat.

    Durant l’année 2015, Angela Merkel fait entrer 1 million d’immigrés en Allemagne (principalement des hommes). En décembre 2015, des milliers de femmes sont agressées sexuellement par des immigrés. “En Allemagne, outre Cologne, onze villes sont touchées : Hambourg, Stuttgart, Bielefeld et Düsseldorf principalement. 12 des 16 Länder ont été impacté.”

    En octobre 2018 : “échec électoral en Bavière pour Merkel“. L’Union chrétienne-sociale, parti frère de la CDU de Mme Merkel, qui domine cette région depuis les années 1950, arrive certes toujours en tête avec 35,5%, mais ce score a tout d’une débâcle politique puisque la CSU perd 12 points par rapport à 2013, sa majorité absolue, et va être obligée de chercher une alliance inconfortable. Autre mauvaise nouvelle pour AngelaMerkel, l’autre membre de sa coalition gouvernementale, les sociaux-démocrates du SPD, subissent une gifle avec 9-10% des voix. Les gagnants du scrutin sont les Verts, 2e avec 18-19%, et l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), le parti anti-immigration qui prend 11% des voix, au coude-à-coude avec les Freie Wähler, des conservateurs indépendants (11,5%). Les Libéraux du FDP (5%) ferment la marche.

    Et ce n’est pas terminé : la CDU devra faire face à un scrutin tout aussi ardu le 28 octobre en Hesse, Land que les conservateurs dirigent en coalition avec les écologistes. Ces deux scrutins “affecteront la politique nationale et en conséquence la réputation de la chancelière”, a prévenu vendredi le président de la chambre des députés et vétéran respecté de la CDU, Wolfgang Schäuble. Angela Merkel doit affronter en décembre un vote de militants pour être reconduite à la tête de son parti.

    https://www.lesalonbeige.fr/limmigration-cause-de-la-chute-dangela-merkel/

  • Européen d’abord, essai sur la préférence de civilisation

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    Communiqué de presse de Polémia et des éditions Via Romana ♦ Européen d’abord, essai sur la préférence de civilisation par Jean-Yves Le Gallou vient d’être publié chez Via Romana. Il est possible de le commander sur le site de l’éditeur.

    Un livre pour les Européens attachés à leur civilisation

    Beaucoup de Français ne se sentent plus en France à Saint-Denis, Mantes-la-Jolie ou Marseille. Ils sont devenus étrangers chez eux et préfèrent l’ambiance de Prague, Budapest ou Lisbonne. Finalement ils se sentent Européens d’abord ! Européens de langue française.

    En novlangue, Français est devenu une simple notion juridique (la nationalité) et statistique. Un concept vidé de tout contenu historique et culturel. Européen renvoi lui à un contenu fort et charnel, un contenu civilisationnel.

    La civilisation européenne est à nulle autre pareille : c’est la civilisation des libertés et de l’incarnation, la civilisation qui respecte la femme et voit du divin dans la nature, la civilisation des grandes découvertes.

    La préférence de civilisation, c’est mettre au cœur de la politique la préservation et la transmission de l’héritage : c’est retrouver la mémoire européenne, c’est une école qui enseigne, une culture qui se ressource, des rites qui se réenracinent, des mœurs qui se défendent car elles sont plus importantes que les lois. C’est le rétablissement des frontières extérieures à l’Europe. La préférence de civilisation, c’est réaffirmer le droit des peuples européens à l’identité et à la continuité historique.

    Européen d’abord, essai sur la préférence de civilisation,voilà un livre qui ne plaira ni aux souverainistes bornés ni aux cosmopolites sectaires. Mais qui apportera de l’espoir aux Européens attachés à leur civilisation.

    Souveraineté abstraite ou identité charnelle ? Un livre qui ouvre de grands débats

    Que vaut la défense d’une souveraineté abstraite si elle n’est pas adossée à une identité charnelle ?

    Peut-on feindre de croire que des musulmans et des Africains soient des Français, des Italiens ou des Suédois comme les autres lorsqu’ils n’ont pas eu le désir, la volonté ou la capacité de s’assimiler à la civilisation européenne qui les a accueillis?

    Est-il admissible de jeter l’Europe avec l’eau du bain de l’Union européenne ? Comme s’il était juste de confondre dans le même opprobre l’Union européenne, bricolage bureaucratique et mondialiste, et l’Europe, continent et culture multimillénaire ? L’Europe ce n’est pas l’Union européenne –sans frontières, sans protection, sans puissance, et sans projets – l’Europe c’est un continent bordé par des limites, l’Europe c’est une civilisation.

    Autre question : où est le problème majeur ? Dans les institutions européennes elles-mêmes ou dans les politiques que les différentes instances de décision (Conseil européen, Conseil des ministres, Parlement, Commission) conduisent ? Et si finalement les questions de fond n’étaient pas bien plus importantes que les aspects organisationnels qui monopolisent les débats ? Orban sans sortir de l’Union européenne n’a-t-il pas fait davantage que les Brexiters et autres Frexiteurs ?

    Face au Grand Chambardement, le Grand Ressourcement : un livre qui apporte des solutions

    Des clés de compréhension dans un monde sans repères exposé au Grand Dérangement.

    Dés réponses à la détresse légitime de patriotes vivant dans des pays où la nationalité a perdu tout sens autre que juridique.

    Des moyens d’actions pour s’opposer  à l’expansion sans limites de territoires toujours plus vastes et soumis à des cultures de plus en plus étrangères (voile, halal, charia, mosquées).

    Des initiatives  pour s’opposer avec vigueur au Grand Effacement de la mémoire collective.

    Européen d’abord, essai sur la préférence de civilisation propose le Grand Ressourcement pour éviter le Grand Remplacement démographique et culturel.

    30 ans après La préférence nationale, publié en 1985 par Jean-Yves Le Gallou, La préférence de civilisation est un livre qui fera date. Un livre clé mais aussi un livre d’actualité alors que la question centrale des élections européennes de juin 2019 sera celle de l’identité et des frontières.

    L’auteur

    Jean-Yves Le Gallou, énarque, ancien député européen, préside la Fondation Polémia. C’est aussi l’un des co-fondateurs de l’Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne. Il a récemment publié chez Via Romana La Tyrannie médiatique et Immigration, la catastrophe : que faire ? Il a contribué au Dictionnaire de Novlangue . Il dirige l’émission I-Média sur TV Libertés.

    Sommaire

    Prologue

    Être Français ou être Européen, to be or not to be?

    Ie partie – La crise de conscience européenne

    Ch. 1. « Une civilisation a la même fragilité qu’une vie »
    Ch. 2. La déconstruction, méthode d’Interruption volontaire decivilisation
    Ch. 3. Coupables ? Éternellement coupables !
    Ch. 4. L’américanisation du monde ou la civilisation du vide
    Ch. 5. Islamisation : la grande soumission

    IIe partie – Le retour de la civilisation européenne

    Ch. 6. La civilisation des libertés
    Ch. 7. La civilisation de l’incarnation
    Ch. 8. La civilisation qui voit du divin dans la nature
    Ch. 9. La civilisation qui respecte les femmes
    Ch. 10. La civilisation des grandes découvertes
    Ch. 11. La civilisation de l’équilibre des fonctions sociales

    IIIe partie – Pour une politique de civilisation

    Ch. 12. La mémoire européenne : le récit civilisationnel
    Ch. 13. Mémoire européenne : une « histoire bataille » commune
    Ch. 14. Religion : rester fidèle au drapeau européen
    Ch. 15. Culture : le grand ressourcement
    Ch. 16. Éducation : plus est en chacun
    Ch. 17. Nos rites : de la décivilisation à la recivilisation
    Ch. 18. Redonner équilibre et harmonie à l’espace européen
    Ch. 19. Le droit des peuples européens à la continuité historique

    Conclusion : XXIe siècle : vers un nouveau cycle européen ?

    https://www.polemia.com/europeen-dabord-essai-preference-civilisation/

  • Témoignage : camarade Olivier Dubuis et sa compagne, violentés par 2 maghrébins - Conversano

  • Chronique de la France Orange mécanique

    Chronique de la France Orange mécanique

    Un adolescent de 12 ans est décédé après avoir été tabassé à coups de barre de fer dans la commune des Lilas, en Seine-Saint-Denis, hier soir.

    Une bagarre, près du centre-ville, aurait opposé une bande des Lilas à une bande la ville voisine de Bagnolet, dont était originaire la victime. Les voyous étaient munis de barres de fer et de bâtons.

    Le 28 septembre, à Garges-les-Gonesses, un garçon de 17 ans avait été roué de coups par des voyous munis de crosses de hockey ou de barres de fer. Il a reçu 67 points de suture au niveau de la tête.

    Le 13 septembre à Toulouse, un individu d’origine syrienne a frappé un homme à la tête avec une barre de fer et un pied de parasol. Agée de 40 ans, la victime souffre d’une fracture du crâne, d’une fracture du fémur et de multiples fractures au visage.

    https://www.lesalonbeige.fr/chronique-de-la-france-orange-mecanique-2/

  • Un air de “révolution de couleur” au Québec

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    Ex: https://echelledejacob.blogspot.com 

    Curieusement, une semaine après avoir été élu, il semblerait que François Legault doive faire face à un coup de force qui rappelle étrangement la tentative d’assassinat qui avait été ourdie contre Pauline Marois le soir même de son élection en 2012. 
    Un coup de force contre le Québec 
    Le nouvel « homme fort du Québec » vient de déclencher un ouragan au Canada anglais en prenant le taureau des accommodements religieux par les cornes ! En effet, la volonté du gouvernement désigné de la Coalition Avenir Québec (CAQ) d’utiliser la clause nonobstant afin de légiférer sur l’interdiction du port des signes religieux par les fonctionnaires en position d’autorité aura, manifestement, fait déborder la coupe des lobbies libéraux.

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    Une manifestation organisée par l’extrême gauche 
    Dimanche, en journée, quelques milliers de manifestants se sont rassemblés dans les environs du campus de l’Université du Québec à Montréal, aux abords de la Place Émilie-Gamelin, un haut lieu de convergence pour toutes les manifestations organisées par les forces de l’extrême gauche. 
    L’objectif de la manifestation, si l’on se fie aux pancartes et au discours des organisateurs, semblait avoir deux volets : pointer du doigt le « gouvernement raciste de François Legault » et condamner un racisme systémique québécois qui expliquerait ce résultat électoral. D’ailleurs, on pouvait lire sur une des pancartes que « le racisme est toujours présent parmi nous. Mais c’est à nous de mettre en garde nos enfants ! » 
    Les médias dominants ont monté en épingle cette manifestation en mettant en exergue des témoignages qui donnent à penser qu’une révolte spontanée vient d’exploser face à un État québécois coupable de restreindre les droits et libertés de ses minorités visibles.
    Des manifestants qui prônent la rectitude politique 
    C’est ainsi qu’un des organisateurs de la manifestation, interviewés par CTV News, Al Harrington, affirme que « nous devrions avoir la possibilité d’être libres. Vous devriez être libre de porter ce que vous voulez dans ce pays ». Cet organisateur, qui dira plus loin que Montréal représente toujours un territoire autochtone non cédé, faisait manifestement référence au multiculturalisme canadien. 
    Une autre manifestante, arborant un hidjab, a lancé avec beaucoup d’aplomb ce qui semble être une sorte de fatwa contre le Québec : « le Québec est en train de devenir une mauvaise blague parmi tant de choses, et c’est juste une partie de la blague ».
    Une manifestation organisée de l’extérieur 
    Finalement, le chat est sorti de son sac lorsqu'Al Harrington, qui fait partie de la patrouille de rue montréalaise Wolf Pack Street, a révélé à CTV News que « la majorité d’entre nous a traversé le Canada afin de manifester contre le racisme et les groupes prônant la haine ». On se rappellera le LOVE IN organisé par des lobbies ayant fait venir des bus entiers pleins de Canadiens anglais venus nous enjoindre de ne pas quitter « le plusse beau pays du monde » lors du 2e référendum de 1995. Comme quoi l’histoire aime à se répéter ! 
    Note 
    Voici la ou les sources de cet article : CTV News #1#2TVA NouvellesLa PresseLe Journal de MontréalRadio-CanadaThe Montreal Gazette, Global News #1#2 et Facebook
     
  • Burqa : la France ne doit rien céder au diktat onusien !

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    « L’ONU veut imposer la Burqa en France »« L’ONU se prononce contre l’interdiction de la burqa »« L’ONU considère que cette loi porte atteinte à la liberté religieuse » : depuis quelques jours, l’ONU apparaît, pour un Français ordinaire, comme une organisation dépassant complètement son rôle initial. Cela n’est guère étonnant, tout d’abord parce que l’information fut très mal relayée par la presse « mainstream ».

    En effet, la décision onusienne n’obéit pas à une décision de l’Assemblée générale des Nations unies, et encore moins à une résolution du Conseil de sécurité, mais bel et bien à un de ses organes appartenant à une de ses agences spécialisées, en l’occurrence le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme. C’est seulement l’organe de surveillance de ce dernier, le fameux Comité des droits de l’homme de l’ONU, qui est à l’origine de la décision dite « Baby Loup » du 10 août 2018, concernant le licenciement, en 2008, d’une employée voilée. C’est toujours ce fameux organe qui devrait condamner prochainement la loi sur l’interdiction de la burqa, estimant qu’il s’agit d’une discrimination religieuse.

    Mais que signifie donc cette dernière ? Si l’on se réfère à la base juridique qui a servi à la condamnation de la France pour la décision Baby Loup, c’est précisément le pacte de 1966 relatif aux libertés civiles et politiques, et ratifié par 168 États, et qui mentionne à son article 18 la liberté religieuse. Après le volet juridique, il sera question d’analyser le volet politique. Tout d’abord, il faut souligner le poids, à l’ONU, de l’OCI : cette dernière, avec l’Arabie saoudite, le Pakistan, l’Égypte et la Turquie, s’est faite le fer de lance de la lutte contre « l’islamophobie » et la « diffamation des religions ». Il est à rappeler, au passage, que deux des quatre pays cités pénalisent le blasphème de la peine capitale (l’affaire Asia Bibi le rappelant tristement).

    C’est en s’appuyant sur ces concepts parfaitement flous que le Conseil des droits de l’homme condamna l’initiative populaire suisse sur les minarets, puis adopta, en 2011, en raison de la passivité de l’administration Obama et de l’Union européenne, la fameuse résolution 16/18 condamnant la diffamation des religions (en réalité l’islam). Les pays musulmans et l’OCI pratiquant depuis des années une stratégie d’entrisme au sein des institutions onusiennes, les récents verdicts deviennent moins surprenants.

    Il reste donc à la France de ne pas céder à ce diktat insupportable. Le vrai danger réside dans un revirement de jurisprudence de la Cour de cassation : celui-ci aboutirait à une solution totalement contradictoire avec celles qui avaient été prises ces dernières années. En effet, d’autres juridictions internationales avaient emboîté le pas de la France, la Cour de justice de l’Union européenne dans ses arrêts Achbita et Bougnaoui de 2017 (admettant qu’une règle interne prohibant le port de signes religieux peut être justifiée par un objectif légitime). Même la gardienne du politiquement correct (pas franchement réputée pour ses prises de position identitaires), la Cour européenne des droits de l’homme, n’a pas jugé contraire à l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme la loi du 15 mars 2004 interdisant les signes religieux dans l’enseignement secondaire (Dogru c. France 2008 ; Aktas c. France 2009).

    Un revirement serait un signal désastreux par rapport au sacro-saint principe de laïcité, mais surtout sur le plan civilisationnel, où cela serait perçu comme une véritable capitulation. C’est pourquoi le pouvoir politique ne doit rien laisser passer ; sinon, ce qui constituait encore un morceau de notre fierté française s’évaporera. La prochaine étape serait un retour du voile à l’école puis dans les administrations, achevant encore plus notre identité, faisant basculer notre pays dans les bras du multiculturalisme avant peut-être l’islamisation, qui pourrait bien être irréversible et achever 1.500 ans d’Histoire.

    Pierre Louis

    http://www.bvoltaire.fr/burqa-la-france-ne-doit-rien-ceder-au-diktat-onusien/