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  • Ce pouvoir qui vire à la caricature de lui-même…

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    Le pouvoir que subit actuellement notre pays vire à la caricature de lui-même. Plus préoccupé par sa croisade contre les « nationalistes » que par la colère qui monte des peuples, et notamment en France, en raison du ciel de taxes qui pleut sur la tête des Gaulois réfractaires, voilà qu’Emmanuel Macron est allé à Bratislava, la capitale slovaque, dénoncer la démagogie de ceux qui prétendent cesser l’exportation d’armes vers l’Arabie saoudite.

    Il n’a pas hésité à dire que le Yémen justifiait cette mesure, non l’assassinat de Khashoggi… Parce que, bien sûr, la France va continuer à fournir des bombes, mais en demandant poliment aux riches Saoudiens de ne pas les employer au Yémen… Pas de doute qu’Angela va être ravie de se voir accusée de décisions absurdes. Serait-il misogyne ? Il a, par ailleurs, osé : « Montrez-moi une femme parfaitement éduquée qui décide d’avoir 7, 8, 9 enfants »… Pourtant, il y en a que je connais, et je ne me permettrais pas ce type de jugement méprisant, symptomatique de notre « génial » conducteur. Mais surtout, dans un pays qui ne renouvelle plus ses générations, et ne compte plus que sur l’immigration pour ne pas mourir de vieillesse, un Président sans enfants ne devrait-il pas percevoir l’absence d’empathie, le quasi-autisme de cette sortie !

    Le 11 novembre, sans défilé militaire et en oubliant les maréchaux, ne peut que confirmer le diagnostic : comment un « chef des armées », qui a évité le service militaire, insulté la présence française en Algérie et salué la mémoire d’un traître, peut-il avoir le culot de minimiser le rôle et les sacrifices des poilus et de leurs chefs, de vrais chefs, quelles que soient les fautes commises plus tard par un seul d’entre eux ? De Gaulle n’avait pas eu de geste aussi médiocre, alors qu’il en avait le droit. Il avait fait fleurir la tombe de Philippe Pétain le 10 novembre 1968. Gommés, les militaires, que la guerre concerne si peu ! Il ne faut pas froisser l’Allemagne : 1914-1918 sera avant tout, pour notre « impérial penseur et juge universel », l’occasion de se livrer devant micros et caméras à une « itinérance mémorielle et territoriale », comme on dit chez les grenouilles de cabinet qui ont fait l’ENA mais pas la guerre.

    Benjamin Griveaux se fait un devoir d’imiter son maître. C’est ainsi qu’il traite les opposants de faussaires, mais se livre à une série de mensonges que les « Décodeurs » du Monde, qu’il faut pour une fois féliciter, ont dévoilés : après avoir oublié la hausse de la CSG et l’augmentation des taxes sur les carburants ou le tabac, il ose parler d’une hausse du pouvoir d’achat en 2018, mais il omet de préciser que la seule mesure qui permet de passer à 0,1 % de progression correspond aux 3,2 milliards d’euros offerts aux seuls 330.000 contribuables libérés de l’ISF sur les valeurs mobilières.

    Heureusement pour le gouvernement, il y a le ministre sérieux, Jean-Michel Blanquer. Flanqué du nouveau ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, sans doute pour transmettre un peu de crédibilité à ce dernier, il annonce qu’en face de la montée de la violence à l’école, désormais, la police y fera des patrouilles, dans le cadre de la « reconquête républicaine des quartiers ». En amont, on révélera les faits, en s’exonérant du système #PasDeVagues. En aval, on logera les coupables dans des centres d’éducation fermés, décrits par les mauvaises langues comme les luxueuses antichambres de la prison. Entre les deux, on enverra les policiers et pourquoi pas les militaires, pour épauler les enseignants, comme si les uns et les autres étaient assez nombreux pour faire face aux missions qui leur sont déjà confiées.

    Bien évidemment, pas un mot sur l’origine des fauteurs de trouble ! Cela aurait compromis le discours sur la richesse apportée par la diversité et le multiculturalisme, que les enseignants sont tenus de débiter alors que la réalité le dément à tout instant et parfois avec violence.

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/ce-pouvoir-qui-vire-a-la-caricature-de-lui-meme/

  • Cachez cette invasion que je ne saurais voir

    6a00d8341c715453ef022ad375b445200c-320wi.jpgSur le site de Causeur, était publié en date du 17 octobre un curieux entretien avec le directeur général de France terre d'asile. Celui-ci, un nommé Pierre Henry, peu connu du grand public, n'y défend pas seulement ce que l'on imagine servir d'objectif à son institution. Naguère protégée de Danielle Mitterrand elle est supposée se vouer à l'accueil des réfugiés. Son responsable actuel va beaucoup plus loin, théorisant et minimisant à la fois l'ouverture à l'immigration, à tout vent et à tout va. Il soutient de la sorte, avec ce qui lui tient lieu d'élégance, que "la théorie du Grand remplacement est une foutaise !"

    Il raisonne, certes, il ergote donc, il ratiocine ainsi, car un fou, par définition, c'est un homme qui a tout perdu sauf la raison.

    En l'occurrence il s'installe comme beaucoup de commentateurs immigrationnistes dans le déni.

    Eh bien non : il faut lui répondre.

    Commençons par le commencement : le grand remplacement ne doit pas être considéré comme une théorie. C'est simplement le nom qu'un polémiste de talent, en la personne de Renaud Camus, a donné à une réalité bien tangible. Un constat.

    Or, contrairement à ce que cherchent à propager aujourd'hui ses adversaires, cet écrivain français n'a aucunement été, au départ, "engagé à l'extrême droite". Dans les années 1970-1980, il se fait connaître comme membre du parti socialiste. Ses parents, est-il affirmé sur le site Wikipedia, l'auraient déshérité en raison de son orientation sexuelle. En 1968, il participait par exemple, aux défilés de gauche, au sein de la "composante homosexuelle". À l'époque, déjà L'Humanité, se voulant l'expression d'un prolétariat résolument viril, se moquait de ces jeunes gens d'origine bourgeoise.

    Or, cet aspect de sa personnalité ne doit pas seulement ici être présenté comme une composante, au fond anecdotique, de sa vie privée[1] : un nombre important de représentants de cette sensibilité se sont retrouvés depuis 20 ans, au premier rang de la lutte contre l'islamisme. Et pour cause, le monde de l'islam les persécute quand il ne les décapite pas tout simplement. L'affreux traitement que l'Angleterre victorienne infligea à Oscar Wilde, emprisonné dans sa geôle de Reading[2] n'apparaît, en comparaison, qu'une galanterie.

    Une fois comprises, et cette origine et cette évolution, la migration droitière de Renaud Camus ne manque ni de panache ni de pertinence. En novembre 2010 il prononce une allocution sur Le Grand Remplacement, et en 2011 il publie un livre sous ce même titre. En 2012, son éditeur, qui avait publié 25 de ses livres, le retire élégamment de la liste de ses auteurs, pour avoir appelé à voter pour une candidate inappropriée, dont l'électorat d'origine fort éclectique converge dans ce refus de ce que l'écrivain, devenu maudit, appelle désormais remplacisme.

    Au-delà des étiquettes, un fait semble en effet indiscutable. Depuis de longues années, il s'est approfondi. La population française a changé par rapport à son apparence d'il y a un demi-siècle. L'adjectif de nationalité, ici l'épithète "français", se trouve accolé, sans polémique, au substantif population. Il veut dire, dans un tel contexte, de façon banale et géographique, "habitant de la France". On se refuse ainsi à distinguer l'étranger du régnicole. Car, de façon extrêmement floue et, finalement, perverse on a inventé un principe juridique de non-discrimination.

    Il est devenu règle européenne intangible par une déclaration unanime des États, rédigée, sous l'égide de Chirac président, par Toubon et Juppé, les deux Dupondt du pouvoir à l'époque du traité de Nice de 2001, préfiguration du traité de Lisbonne de 2007.

    Cette nouvelle doctrine, arme de guerre contre la liberté des peuples, suppose la destruction du concept de grand remplacement c'est-à-dire en définitive la négation du droit au constat.

    Cachez cette invasion que je ne saurais voir…

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] Laquelle en France est supposée protégée par l'article 9 du Code civil que l'on invoque de moins en moins.

    [2] cf. La Ballade de la Geôle de Reading d’Oscar Wilde et Bernard Pautrat https://perruchenautomne.eu/wordpress/?p=930

    https://www.insolent.fr/page/2/

  • La dédollarisation, enjeu de sécurité économique pour la Russie

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    La dédollarisation serait un gage de la sécurité économique de la Russie… et c’est bien cette idée qui sous-tend la stratégie russe.

    Il ne faut pas croire que le dollar soit en train de perdre sa valeur, ou encore son statut de monnaie de référence internationale.

    En raison de la politique extraterritoriale que mènent les États-Unis en pénalisant toutes les entreprises qui utilisent le dollar à leur bon vouloir, il ne faut pas s’étonner que les pays souhaitant avoir leur propre politique se passent du billet vert.

    Pour rendre crédible le rouble russe, et qu’il soit accepté en termes de monnaie d’échange sérieuse, Poutine augmente considérablement ses réserves de métal jaune.

    En dédollarisant l’économie, on se rend compte que ce n’est pas le dollar qui s’effondre ou chute, c’est l’or qui se remonétise et reprend une place importante pour garantir la valeur des monnaies.

    Son rôle historique depuis 6 000 ans en somme !

    Charles SANNAT

    Dans le contexte des sanctions, l’économie russe a besoin d’une dédollarisation pour garantir sa sécurité, estiment des experts interrogés par Sputnik.

    Tout comme Vladimir Poutine, qui a déclaré que la dédollarisation de l’économie russe ne poursuivait pas l’objectif de torpiller la monnaie américaine, mais de garantir sa sécurité, les experts interrogés par Sputnik à ce sujet évoquent eux aussi de la sécurité économique.

    L’objectif de la dédollarisation est, en effet, la sécurité, estime Anna Kokoreva, de la société Alpari.

    « L’économie russe est très dépendante du taux de change et la haute volatilité du taux de change du dollar rend nos revenus instables. En outre, l’évolution du taux de change produit un impact direct sur les indicateurs macroéconomiques », a-t-elle ajouté.

    « Étant donné que le pays émetteur de dollars introduit régulièrement des sanctions contre la Russie et menace d’imposer des restrictions aux obligations d’État, il convient de minimiser les risques et de réduire les paiements en dollars », conclut Mme Kokoreva.

    Selon Valeri Bezouglov, de la société d’investissement Freedom Finance, on entend par dédollarisation le fait d’utiliser en partie des monnaies nationales dans le cadre des échanges extérieurs, sous-entendant aussi que les exportateurs qui concluent des contrats en roubles se voient concéder des avantages.

    Évoquant la protection contre les sanctions, il signale que la dédollarisation vise en tout premier lieu à protéger les paiements intérieurs en prévision des restrictions qui pourraient éventuellement concerner les transactions en dollars des banques d’État russes.

    De nouvelles sanctions américaines contre la Russie étaient entrées en vigueur le 27 août. Un nouveau train de sanctions encore plus dures pourrait être introduit en novembre prochain pour frapper l’octroi de crédits aux personnes morales russes et les opérations d’import-export. Toujours en août, un projet de loi avait été soumis à l’examen du Congrès américain contenant un large éventail de mesures antirusses, y compris des sanctions contre la nouvelle dette publique et les banques d’État russes, parmi lesquelles Vneshekonombank, Sberbank, VTB, Gazprombank, Rosselkhozbank et Promsviazbank.
    Les experts ont signalé à Sputnik que les formulations de ce document concernant les banques sont très vagues et que selon toute évidence, elles pourraient également être frappées d’interdiction de paiements en dollars.

    Source Sputnik.com ici

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2018/10/24/la-dedollarisation-enjeu-de-securite-economique-pour-la-russ-6099252.html

  • Ce président qui insulte l’Armée française

    Ce président qui insulte l’Armée française

    De Jean-Frédéric Poisson sur Causeur :

    […] En ce 11 novembre 2018 devait être célébré le centième anniversaire de la signature de cet armistice. À l’instar des cérémonies outrageantes de 2016 du Centenaire de Verdun, de l’absence déplacée du chef de l’Etat français aux côtés des autorités britanniques à la commémoration de la Bataille d’Amiens cet été, l’hommage de ce 11 novembre 2018 s’annonce gâché. En effet, l’Élysée a fait savoir que les cérémonies présidées par le président ne pourraient avoir un caractère « trop militaire » pour commémorer plutôt la fin « d’un grand désastre ».

    Cette inflexion constitue une trahison à l’encontre de l’Histoire qui retient que la France, appuyée par ses alliés, est sortie victorieuse de cette terrible guerre. Elle est aussi un camouflet envers la mémoire des millions de soldats français et supplétifs, mais aussi de nos aïeux civils, tués ou mutilés au champ d’honneur ou sous les attaques des nouvelles armes aussi meurtrières que modernes.

    Peut-on encore être naïf au point de ne pas y voir une nouvelle démonstration flagrante de deux très inquiétantes obsessions macroniennes ?

    Celle de la réécriture d’une histoire détricotée, qui en diminue les hauts faits pouvant être sources de fierté nationale pour en surligner les heures sombres au profit d’une culpabilisation collective. C’est ainsi qu’Emmanuel Macron, lors de discours emblématiques, semble se complaire à battre devant le monde entier la coulpe de la France pour tous les « crimes » qu’elle aurait commis, et pointer du doigt les Français contraints de porter ce lourd héritage de tant et tant d’injustices et méchancetés. Ce chef de l’Etat se montre décidément bien mal à l’aise, voire amnésique, avec l’idée d’enracinement de notre histoire dans un roman français qui comporte, certes, ses vicissitudes, mais aussi ses gloires.

    L’autre obsession macronienne, c’est cette volonté d’imposer la construction artificielle d’une « souveraineté européenne » au détriment de celles nationales, passant entre autres par une forme démonstrative de « soumission réparatrice », de la France à l’Allemagne. Ce que signale d’ailleurs la visite d’intronisation d’Emmanuel Macron à Berlin auprès d’Angela Merkel dès le lendemain de sa victoire à la présidentielle. Ou indique l’introduction de plus en plus crédible dans le Traité de l’Elysée en cours d’élaboration d’un bilatéralisme franco-allemand pour la dissuasion nucléaire, créant ainsi une grave entrave aux principes instaurés par le général De Gaulle défendant l’intangibilité de la souveraineté et de l’indépendance de la France. C’est dans cette même dérive que se situe ce 11 novembre dénaturé par la volonté de ne pas heurter l’Allemagne en commémorant de façon par trop ostentatoire la victoire des armées françaises. Ce qu’avoue l’Élysée en précisant officiellement que ce changement de cap s’est fait « en concertation » avec la chancelière.

    Ainsi, après avoir méprisé puis éjecté sèchement l’ancien chef d’État-major des Armées, et malmené les budgets de la Défense nationale, le chef de l’Etat décide de ne pas s’associer pleinement au devoir de mémoire qui sera rempli devant tant et tant de stèles, monuments aux morts et autres mémoriaux, partout en France, en l’honneur de ces « poilus » qui se sont battus pour la défense de notre territoire, pour une idée, pour une nation que l’on appelle France et qui semble si étrangère à notre président, à en croire ses récentes déclarations faites à l’étranger.

    Devant cette absence honteuse de reconnaissance présidentielle, l’Armée fera sa propre commémoration aux Invalides. Ce sera un bel et vibrant hommage, comme l’institution sait le vivre. Mais sans sa « tête », le président de la République, celui que notre Constitution fait pourtant chef des Armées. Celui qui incarne par excellence, le lien indispensable entre la nation et son armée. Et qui, au détour du centenaire de l’Armistice qu’il dédaignera, entachera ce lien de sang entre le peuple et son armée comme une ultime atteinte à notre légitime fierté nationale.

    Monsieur le président, nous ne sommes pas dupes de ce nouvel avatar de vos transgressions, que vous appelez « réformes ». Les Français n’en peuvent plus d’être ainsi dénoncés, bafoués, manipulés, oubliés voire méprisés. Les Français devront s’en souvenir, comme une autre forme de « devoir de mémoire ».

    https://www.lesalonbeige.fr/ce-president-qui-insulte-larmee-francaise/

  • L’Union européenne met la pression sur la coalition anti-système italienne

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    C’est une première dans l’histoire de l’Union européenne. La coalition entre le mouvement 5 étoiles et la Ligue présentaient les détails de leur budget à la commission.
    Le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici a demandé à l’Italie de réviser dans un délai de trois semaines son budget. Dans le cas contraire, elle risque l’ouverture d’une “procédure pour déficit excessif”, susceptible d’aboutir à des sanctions financières correspondant à plusieurs milliards d’euros.

    Cela ne change rien, que ces messieurs de la spéculation se rassurent, on ne retourne pas en arrière“, a déclaré le patron de la Ligue.

    Et Matteo Salvini d’ajouter :

    Ils ne sont pas en train de s’attaquer à un gouvernement mais à un peuple. Ce sont des choses qui mettent les Italiens encore plus en colère et après on se plaint que la popularité de l’Union européenne soit au plus bas.

    https://fr.novopress.info/

  • L’islamisation à visage découvert

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    Ceux qui peuvent en parler, ceux qui doivent se taire...

    Depuis plusieurs jours, les journalistes Davet et Lhomme sont invités sur tous les plateaux télé et radio pour faire la promotion de leur livre Inch’Allah, l’islamisation à visage découvert.

    Les faits sont là, nombreux, bien décrits. On voit que les interdits religieux conditionnent l’ensemble de la vie quotidienne. On dévoile que des quartiers entiers se ferment dans le communautarisme où l’on mange islam, on s’habille islam, on parle arabe. Dans ces territoires qui ne sont plus la France, on ne se mélange plus aux autres. Les élèves refusent le son des musiques occidentales, ne dessinent plus de visage, n’entrent plus dans des salles au mobilier rouge, n’absorbent que du halal… Les femmes sont reléguées à la place qui est la leur dans le monde islamique. Ces quartiers islamisés sont désormais partout en France, même dans des villes moyennes. Des départements comme la Seine-Saint-Denis font quasiment sécession par rapport au sacro-saint « vivre ensemble »… Tout ça est très bien mené.

    Personnellement, je me réjouis que la vérité sur les dangers de l’islamisation de la France soit médiatisée, enfin.

    Mais je ne comprends pas. Pourquoi quand deux éminents journalistes parlent de l’islam, ce sont des grands reporters, et pourquoi, quand la « fachoshère » alerte sur des faits similaires, on menace de faire fermer les sites (Jean Jacques Bourdin voulait qu’on interdise le site fdesouche) ? Qui décide, dans les hautes sphères, de qui doit pouvoir parler et qui doit se taire ? Qui décide de ceux qui doivent être considérés comme des héros et ceux qui doivent être désignés comme des salauds ?

    Alors, certes, suite au travail de terrain de leurs cinq étudiants, Davet et Lhomme glissent les sempiternelles « pas d’amalgames » lors de leurs interviews promotionnelles. Messieurs, vous avez quinze ou vingt ans de retard sur le constat. Pendant toutes ces années, vous n’avez pas vu ou pas voulu voir la réalité. Cette réalité, 35 % des électeurs français s’en préoccupaient à l’élection présidentielle 2017 (sans compter les abstentionnistes)… Allez-vous mettre quinze ou vingt ans de plus pour faire la bonne analyse ? Allez-vous enfin comprendre que le problème est bien plus fort que les « facteurs socio-économiques » des quartiers et qu’il ne se cantonne pas à « l’islamisme radical ». Quand allez-vous comprendre, vous et vos éminents confrères, que les problèmes que pose l’islam, en tant que religion expansionniste, ne pourront jamais être résolus par les politiques conduites et reconduites depuis des décennies ?

    Un petit conseil de lecture : lisez le Coran, lisez l’histoire des chrétiens d’Orient et vous aurez les idées plus claires. Souvenez-vous, également, de cette phrase de Youssef al-Qaradâwî, des Frères musulmans, en 2002 : « Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques, nous vous dominerons. »

    Réfléchissez encore mais, de grâce, n’attendez pas vingt ans pour comprendre, il sera sans doute trop tard…

    Axel Vontargier

    http://www.bvoltaire.fr/lislamisation-a-visage-decouvert/

  • Les valeurs de Macron ne sont pas celles du peuple français

    Raphaël Glucksmann fait partie de ces intellectuels inclassables, peut-être parce que, dans ses veines, coule un peu du sang des « nouveaux philosophes ». À la fois révolutionnaire et néo-conservateur, rêvant d’une société ouverte et cosmopolite, ses cibles privilégiées sont le Rassemblement national, Éric Zemmour, les défenseurs de l’identité française… Dans le bouillonnement de sa pensée, il lui arrive pourtant de tenir des positions qui sont comme une autocritique.

    Dans l’émission « 28 Minutes », sur Arte, il a souligné le défaut de l’élite française, dont il reconnaît faire partie : « Moi, je suis né du bon côté de la barrière socio-culturelle, je fais partie de l’élite française. J’ai fait Sciences Po, comme la majorité des gens qui nous gouvernent […]. Quand je suis à New York ou Berlin, je me sens plus chez moi, a priori, culturellement que quand je me rends en Picardie, et c’est bien ça le problème. » Cette « émancipation », ajoute-t-il, on peut la trouver « géniale », mais « ça ne nous permet pas de faire un peuple. Or, il n’y a pas de démocratie si on ne fait pas un peuple. »

    Ne résume-t-il pas ainsi le divorce entre les prétendues élites et le peuple ? Les tenants du pouvoir politique et médiatique vivent dans le monde qu’ils se sont construit, étranger à celui de la majorité des Français. Leur horizon est limité par leurs préjugés et leur inexpérience de la vie quotidienne.

    Tenez ! La hausse du taux des carburants : nos dirigeants sont surpris par l’ampleur des réactions. Une pétition de plusieurs centaines de milliers de signatures. Des manifestations à venir. Pour nos élites, l’alourdissement de la taxation, la fiscalité verte, dont les recettes se diluent dans le budget général, tout cela va de soi. Ils ignorent ce que représente le prix d’un plein pour quelqu’un qui, chaque matin, doit prendre sa voiture pour aller travailler.

    C’est vrai dans tous les domaines. Social, économique, international. Sociétal, même : le monde où vit Fogiel n’est pas le nôtre. L’euroscepticisme s’explique par le décalage entre les directives de Bruxelles et les aspirations des peuples, entre une construction artificielle et le besoin de retrouver des racines.

    Emmanuel Macron est la caricature de cette élite, satisfaite d’elle-même, sûre de détenir la vérité, méprisante pour le menu peuple. S’il oppose « les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien », c’est que ça correspond à sa vision du monde. Dans une telle optique, la politique consiste à faire croire aux laissés-pour-compte que leur tour viendra un jour. Au lieu de faire un peuple, on le défait.

    Voyez avec quelle condescendance ces nouveaux parvenus parlent des « populistes » : des imbéciles, des manipulés ! Ils ont bien fait de négliger le résultat du référendum de 2005 ! Pour nos élites, la démocratie est le meilleur des régimes tant que le peuple vote bien. Elles poussent des cris d’orfraie quand on porte atteinte à « l’État de droit », mais sont les premières à ne pas le respecter.

    Nos élites sont tout, sauf démocrates. Elles se servent de la démocratie plus qu’elles ne la pratiquent. Ainsi, les macroniens prétendent sans vergogne avoir obtenu l’assentiment de la majorité des Français pour réaliser leur programme ! Avec quelle hypocrisie Emmanuel Macron, pour continuer de vendre des armes à l’Arabie saoudite, explique que la vente d’armes n’a rien à voir avec l’affaire Khashoggi, que c’est de la démagogie d’y voir un motif d’embargo ! Il est cohérent avec son système de valeurs, mais ce ne sont pas les valeurs du peuple français.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/les-valeurs-de-macron-ne-sont-pas-celles-du-peuple-francais/

  • Allocation du demandeur d’asile revalorisée de 1,6%, retraites et allocations familiales de 0,3%

    Allocation du demandeur d’asile revalorisée de 1,6%, retraites et allocations familiales de 0,3%

    Cherchez l’erreur :

    https://www.lesalonbeige.fr/allocation-du-demandeur-dasile-revalorisee-de-16-retraites-et-allocations-familiales-de-03/

  • « Racination » de Rémi Soulié : Des racines au réel

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    Par Arnaud Guyot-Jeannin, journaliste et essayiste ♦ On reçoit plus qu’on n’apporte. Le passé alimente le présent qui alimente l’avenir. L’enracinement est nécessaire à l’épanouissement de l’homme. Ce constat anthropologique est souligné avec pertinence par Rémi Soulié dans son nouveau livre, Racination.

    L’enracinement, écrit Soulié, « implique une dimension communautaire et organique, mais aussi la conscience d’un héritage à faire fructifier, donc, la mémoire d’une dette à l’endroit de ceux qui nous ont précédés : l’homme se pense lui-même comme un débiteur, non un créancier, un homme avant d’être un sujet de droits. Par ailleurs, ajoute-t-il, les bien nommées communautés naturelles dans lesquelles il s’inscrit (famille, province, métier) constituent autant de protections vis-à-vis de l’État face auquel il n’est pas seul et duquel il n’attend pas tout, ce qui permet de ne pas engraisser le plus froid des monstres froids. »

    Et Rémi Soulié de citer Simone Weil qui écrit, dans L’Enracinement : « L’enracinement est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l’âme humaine. Un être humain a une racine par sa participation réelle […] à l’existence d’une collectivité […]. Il a besoin de recevoir la presque totalité de sa vie morale, intellectuelle, spirituelle, par l’intermédiaire des milieux dont il fait naturellement partie. »

    En compagnie de Hölderlin, de Heidegger, de Novalis, de Boutang et des poètes occitans, Rémi Soulié évoque la nécessité de défendre le lieu mémoriel, le pays natal, l’enracinement spirituel et ethnoculturel des peuples.

    Au fur et à mesure de ses pensées et aphorismes, il loue son Rouergue avec conviction. Son accent occitan se fait entendre. En effet, son écriture est parlante. S’il a recours à des références parfois hermétiques, le lecteur l’entend les chanter avec bonheur. Enracinement et incarnation se conjuguent à merveille pour ce Français d’Europe. Affranchi de tout universalisme, il pense et vit en païen épris de transcendance. Une transcendance immanente, en quelque sorte.

    Ne confondant pas subjectivisme tribal et identité locale et nationale, Rémi Soulié n’est pas nationaliste. « Insupportable modernité de la nation et, a fortiori, du nationalisme, dont sont exempts la cité, l’empire et le royaume : la prose des codes y a défait la poésie des fées », écrit-il, loin de toute tentation jacobine ou de velléité chauvine. Il renchérit : « Au sens moderne donc révolutionnaire, jacobin, républicain, français, la nation se réduit à une idée et à une volonté, peau de chagrin qui ne garde même plus le souvenir de la gens non plus que du peuple, auxquels ont été substitués des artefacts agglomérés. Au peuple fictif une souveraineté et des droits fictifs ; rapt puis viol des libertés réelles et des franchises au pays des Francs. »

    Homme enraciné au cœur de l’Être, Rémi Soulié nous donne un livre authentique et original qui inscrit la destinée de la personne dans un retour au réel en puisant dans l’originel. Singulier, élitaire et puissant !

    Arnaud Guyot-Jeannin 22/10/2018

    Racination, Rémi Soulié, Editions Pierre-Guillaume de Roux, 216 pages, 23 euros

    Source : Boulevard Voltaire

    https://www.polemia.com/racination-de-remi-soulie-des-racines-au-reel/