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  • Errements mémoriels, lucidité nationale

    allegorie-de-la-france-bis.jpgLes  grands médias et les spécialistes de la politique américaine se sont peu ou prou accordés pour le dire,  Donald Trump et le camp républicain ont plutôt bien tiré leur épingle du jeu lors des Midterms, les élections de mi-mandats  dont les résultats sont tombés hier.  Certes, cela était attendu, les Démocrates regagnent la majorité des sièges à la  chambre des représentants, ce qui peut laisse craindre  au camp Trump le blocage de mesures phares -baisses des impôts pour les classes moyennes, tour de vis dans le domaine de l’accueil de l’immigration, mur anti-migrants... - voire la  réactivation de la menace d’empeachment,  de la   procédure de destitution du président américain. Mais ladite  procédure nécessiterait pour aboutir   un vote du Sénat avec 60% des voix;  or le Sénat est resté hier majoritairement  aux mains des Républicains.  Le nombre des gouverneurs pro-Trump est lui aussi toujours le plus important.  Comme en 2016, le locataire de la Maison Blanche  a pu compter principalement  sur l’Amérique populaire blanche, rurale,  des petites agglomérations;  les démocrates se sont eux  appuyés sur les minorités et les populations des grosses villes. La différence s’est faite dans les banlieues aisées où les bourgeois ont  largement voté contre le parti de l’actuel président américain…

    Mais le camp démocrate enregistre des défaites très symboliques de ses vedettes médiatiques.  En Floride par exemple , Andrew Gillum, candidat au poste de gouverneur, a mordu la poussière  face au républicain Ron De Santis. Au Texas, le sénateur Ted Cruz (ex candidat à la primaire présidentielle républicaine), soutenu ici personnellement par Donald Trump,  l’a emporté face à   Beto O’Rourke. Le site pro Trump (et pro Likoud)  Dreuzinfo ne cache pas sa joie de voir qu’ « Obama a encore perdu »(« quatre des quatre candidats qu’il a soutenus ont perdu l’élection»), mais qu’ «en revanche, les candidats directement soutenus par Trump sont réélus. » Il est rappelé  que « la chambre des représentants n’est restée que deux fois dans l’histoire récente du côté du président aux élections de mi-mandat » et  qu’ « il n’y a eu que 5 fois au cours des 105 dernières années qu’un président a remporté des sièges au Sénat lors des élections de mi-mandat. » Or, « souvenons-nous que par comparaison, Obama a plus perdu en 2014 que Trump en 2018 : Obama avait perdu les deux chambres. » Bref,   Donald Trump resterait plus que jamais  un candidat  sérieux et bien placé pour sa propre réélection en 2020…

    Une échéance qui trotte bien évidemment déjà dans la tête d‘Emmanuel Macron, lequel sait bien que sur sa route les élections européennes de mai prochain seront une étape importante, voire décisive. Son projet européiste n’est-il pas la colonne vertébrale de son action politique comme il n’a cessé de le dire? Ses communicants pour se faire lui ont suggéré de   mener une campagne  anxyogène visant à pourfendre les méchants populistes-nationalistes.  Le couteau entre les dents, ces derniers  s’apprêteraient  à renverser notre édifice démocratique… celui-là même qui a donné en juin dernier  à 45% des électeurs, 4 % des députés à l’ Assemblée nationale...  On apprenait ainsi mardi, quel hasard!,  que les services antiterroristes avaient de nouveau procédé à six interpellations dans la mouvance de l’ultra-droite, « dans le cadre d’une enquête sur un projet d’action violente aux contours imprécis visant le président Emmanuel Macron», rapporte l’AFP.

    Sur le même mode, le clip de campagne pour les européennes du camp macroniste est un  modèle du genre, assez sidérant,  qui coche toutes les cases de la grossière, primaire et binaire publicité euromondialiste…mais depuis quand  la propagande visant les masses s’embarrasse-t-elle de finesse?  Ici le message est clair:  ce sera moi Jupiter, moi et mes amis éclairésen marche vers   la prospérité promise, la sécurité, la  paix progressiste, écologiquement et climatiquement régulée,  de l‘Europe de Bruxelles;  ou alors ce sera le déluge, les cyclones,  la guerre, le  chaos généralisé,  Salvini, Orban,  Le Pen…

    Certes, quand Emmanuel Macron entend sortir du manichéisme, s’affranchir des réflexes pavloviens, faire appel à l’intelligence,  introduire des nuances, il se fait rabrouer non seulement par l’extrême gauche mais aussi  par ses  soutiens.  Sa semaine de déplacement dans le cadre des commémorations de la fin de la Grande guerre en a apporté un exemple assez frappant. Ce n’est pas  à Verdun mardi, - où il a été vivement invectivé par des Français manifestant leur ras-le-bol - ni  dans le village des Eparges que le  président  a choqué. Il y a dit  son souhait de voir entrer au Panthéon le  normalien, Académicien,  homme de lettres  et lieutenant pendant la Grande Guerre Maurice Genevoix. » «Mais aussi, à titre collectif rapportait Le Figaro  ceux de 14: les Français civils et militaires engagés dans la Grande Guerre, qui ont donné son titre au recueil emblématique de l’écrivain. »

    Voilà au moins un  grand écrivain, voyageur  et poète, qui mérite d’être honoré , non seulement   pour ses écrits de guerre – Sous Verdun, Les Eparges, Nuits de guerre…-  qui en font  un peu le Ersnt Jünger Français,    mais aussi pour ses magnifiques   romans. Il faut que les jeunes générations lisent des chef-d’oeuvres comme Raboliot, La dernière harde,  La Forêt perdue,  enracinés dans notre terroir,  portant nos mythes fondateurs  et faisant appel à notre longue mémoire…

    Non,  ce qui a valu au Président Macron une avalanche de récriminations c’est son souhait de ne pas occulter  Philippe Pétain des commémorations samedi aux Invalides. Le locataire de l’Elysée souhait ici très prosaïquement se placer dans la filiation  des propos du  Général De Gaulle à l’occasion du soixantième anniversaire de la bataille de Verdun en 1966, voire des autres présidents qui jusqu’à  Jacques Chirac firent fleurir sa tombe

    Ses propos quels sont-ils? M. Macron a déclaré ces derniers jours que « le Maréchal Pétain a été aussi, pendant la Première Guerre mondiale, un grand soldat » mais qui a  « conduit à des choix funestes» pendant la Seconde Guerre mondiale. « J’ai toujours regardé l’histoire de notre pays en face. (…) Je n’occulte aucune page de l’histoire. » Du  Crif de Françis Kalifat à Jean-Luc Mélenchon, de LFI aux différentes chapelles de ce qui reste du PS, les représentants  peuple de gauche, mais aussi un Meyer Habib, un Roger Karoutchi, et même un  Florian Philippot n’ont pas manqué de crier au scandale révisionniste

    Résultat indiquait Le Figaro, l’Élysée a  fait volte-face en indiquant que « seuls les maréchaux présents aux Invalides – Foch, Lyautey, Franchet d’Esperey, Maunoury et Fayolle – seront honorés samedi. Exit, donc, l’hommage à Philippe Pétain, que le chef de l’État avait pourtant défendu précédemment. » Le phare de la pensée Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’égalité femmes-hommes et à la lutte contre les discriminations a fait part de son soulagement:   « le Maréchal Pétain, traître à la patrie, a été condamné à l’indignité nationale. Le Président de la République ne va PAS le célébrer. » En plein rétropédalage Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement,  a indiqué lui aussi qu’ «aucun hommage ne sera rendu à Pétain samedi. Il n’en a jamais été question » (sic).  «Les maréchaux dont l’honneur n’a pas été entaché, ceux-là, et ceux-là seuls, recevront l’hommage de la République(…) Pas Pétain, qui a été frappé d’indignité nationale pour avoir collaboré avec la barbarie nazie de façon odieuse et criminelle. »

    Et Le Figaro de citer encore Michel Goya, historien et ancien colonel des troupes de marine: « Cette polémique me paraissait prévisible, mais, par ses propos, Emmanuel Macron ne fait que rappeler l’histoire. Évoquer le général Pétain en parlant de la Première Guerre mondiale me paraît incontournable. Le Pétain de Vichy n’aurait jamais existé sans celui de 1918. Pétain est le général qui a le mieux compris les enjeux de la guerre moderne, ce n’est pas pour rien qu’on lui a confié la bataille de Verdun en 1916, puis le commandement de l’armée française à partir de mai 1917.»

    Mais peut-encore dire dans ce climat négationniste que le général Pétain fut aussi un chef humain,  dont l’action épargna la vie de centaines  de milliers de poilus, un chef de guerre prudent,   économe de la vie des hommes (ce qui explique que Clémenceau l’écarta du commandement des troupes alliés en 1918…) dont le rôle fut en effet décisif à Verdun en 1916 et en 1917?  Est-il possible, comme l’ont fait un Henri Amouroux, un Dominique Venner, un Eric Zemmour de sortir du portrait à charge? Est-il encore permis   d’exprimer les  nuances apportées sur l’action du chef de l’Etat français par d’authentiques résistants,  de rappeler notamment  les tentatives pour protéger nos compatriotes de confession juive,  là  ou des  ânes bâtés paraît-il insoumis comparent  Pétain à Hitler?

    Les propos mesurés de Bruno Gollnisch sur la place de ce Maréchal de France  dans l’Histoire de notre pays restent d’actualité. Il ne s’agit pas  de rouvrir un débat qui est l’affaire  des historiens.  Mais  le courage consiste aussi à ne pas accepter le travestissement du passé à la lumière des obsessions, des haines, des lâchetés, des maquillages de certains,  ce que M. Macron, disant tout et son contraire , a très timidement esquissé avant de se faire taper sur les doigts et de courber l’échine.  D’ailleurs,   comment aurait-il pu en être autrement? Il faut être un national pour refuser aussi l’omniprésente  propagande  de repentance et de  culpabilisation des Français, laquelle  ne fait que croître au fur et à mesure que cette page sombre de la défaite de 40 et de l’occupation s’éloigne dans le temps.

    « (Philippe Pétain) doit avoir la place que mérite la vérité avait déclaré Bruno Gollnisch. La vérité d’un régime corrompu et incapable de dirigeants élus par le Front populaire, qui, dans la catastrophe à laquelle ils ont été incapables de faire face, se sont lamentablement débinés et ont refilé à ce vieillard l’ardoise de leurs erreurs (…). Je dis simplement ceci: il y a des gens de bonne foi qui ont suivi Pétain, il y a des gens de bonne foi qui ont suivi De Gaulle, qu’on arrête de nous emmerder avec toute cette histoire! ».

    « Ce dont je suis sûr c’est que les dirigeants actuels sont 100 fois plus coupables, si tant est qu’il l’ait été, que le Maréchal Pétain. Il avait au moins une  excuse, celle d’une armée victorieuse et implacable qui campait sur le territoire national. Tandis que les traîtres qui sont aujourd’hui au pouvoir, c’est en toute connaissance de cause qu’ils bradent la France, qu’ils livrent son économie, qu’ils livrent son identité à l’étranger, portant atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, pour le seul profit de leurs intérêts abjects. » Aux errements mémoriels des uns, aux indignations sélectives des autres, continuons d’opposer notre regard lucide, sur le passé comme sur le présent. C’est cette ludicité-là   qui fait que l’opposition nationale est légitime  pour conduire demain les destinées du pays et qui fait qu’elle  assume toute l’Histoire de France, ses pages sombres comme ses pages lumineuses.

    https://gollnisch.com/2018/11/08/errements-memoriels-lucidite-nationale/

  • L’État paniquerait-il devant le blocage national du 17 novembre ?

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    Face à cette montée du ras-le-bol, l'État s'agite et cela se ressent à travers trois faits marquants…

    Impossible, aujourd’hui, de ne pas sentir monter la grogne de nos compatriotes, en premier lieu celle qui concerne le prix de l’essence et qui doit aboutir à un blocage du pays le 17 novembre. Mais ce qui est piquant c’est d’observer l’inquiétude du gouvernement et son affolement face à ce phénomène. Car, pour la première fois, une démonstration d’ampleur nationale, opérée par les classes populaires rurales et citadines confondues, se met en place sur l’ensemble du territoire national.

    Face à cette montée du ras-le-bol de la majorité, jusque-là silencieuse, l’État s’agite et cela se ressent à travers trois faits marquants.

    Le premier est la demande de renseignements concernant les rassemblements formulée par le gouvernement. Ainsi peut-on affirmer que, comme toujours en pareilles circonstances, la direction de la gendarmerie, sur ordre du gouvernement, a mobilisé ses 3.500 brigades départementales (communautés de brigades et brigades autonomes) qui couvrent la totalité du pays pour en apprendre un maximum sur la future manifestation du 17 novembre et ses 500 points de rencontre prévus. Autre demande de la hiérarchie à ces petites unités de terrain : profiter de sa proximité avec les habitants pour analyser l’état d’esprit actuel de nos concitoyens, leur ressenti et leur niveau potentiel de mobilisation. Ce que les gendarmes traduisent dans des fiches de renseignements.

    Le deuxième est la montée au créneau de très nombreux membres du gouvernement, mais aussi du chef de l’État. Il ne se passe pas un jour sans que les ministres martèlent leurs arguments sur le prix de l’essence (« le prix du brut est le grand responsable » et « respect de la transition écologique »). De manière identique, notre Président manie le froid et le chaud à la télévision, à la radio et dans la presse régionale. Cela faisait longtemps que l’on ne l’avait pas autant vu dans les médias – un hasard, certainement. De plus, tout en assumant la hausse des carburants, il n’écarte plus la possibilité de prendre des mesures pour atténuer l’augmentation des taxes.

    Le troisième est l’apparition d’un projet d’action violente contre Emmanuel Macron. Six personnes liées à l’ultra-droite ont été interpellées et une enquête criminelle a été diligentée par le parquet de Paris. Cette enquête « vise un projet, imprécis et mal défini à ce stade, d’action violente contre le président de la République », selon une source proche du dossier.

    J’ai été enquêteur et j’avoue que je suis surpris de la manière dont ont été décidées ces arrestations. Car si, comme l’indique la source, le projet criminel est imprécis et mal défini c’est qu’il n’y a pas de début d’exécution, et s’il n’y a pas de début d’exécution, il ne peut y avoir d’infraction. De plus, pourquoi la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) n’a pas poursuivi la surveillance de ces cinq hommes et une femme, âgés de 22 à 62 ans (vous noterez les différences d’âge et de territoire géographique : Moselle, Ille-et-Vilaine et Isère) pour les prendre sur le fait et non les stopper alors qu’ils n’en étaient qu’à élaborer leurs projets. Enfin, M. Castaner, pourquoi parlez-vous de « menaces concrètes qui nous ont inquiétés » alors que les sources proches du dossier citées par Le Figaro parlent de flou et d’imprécision ?

    Comment, M. le Ministre de l’Intérieur, des menaces peuvent-elles être, en même temps, concrètes, tout en étant floues et mal définies ?

    Avouez qu’il n’y a pas loin à se demander si ces arrestations ne sont pas un écran de fumée pour désorienter l’opinion et contrecarrer la mobilisation du 17 novembre.

    J.-P. Fabre Bernadac

    http://www.bvoltaire.fr/letat-paniquerait-t-il-devant-le-blocage-national-du-17-novembre/

  • Éric Zemmour : “Salvini n’est pas Mussolini. Orban n’est pas Hitler”

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    Dans une interview donnée au journal Ouest-France, publiée mercredi 31 octobre, le président de la République s’est dit frappé par la ressemblance “entre le moment que nous vivons et celui de l’entre-deux-guerres”.

    Quand j’ai entendu ça, j’ai hésité entre deux réactions : d’abord, le côté dubitatif devant un coup tactique, que je voyais venir gros comme une maison, et en même temps, l’effarement devant tant d’ignorance“, explique Éric Zemmour.

    Il n’y a pas les méchants et il n’y a pas les gentils“, martèle Éric Zemmour.

    Salvini n’est pas Mussolini. Orban n’est pas Hitler. On sait très bien ce que veut viser Macron. C’est faux. Ils sont élus démocratiquement. Hitler a fait 30% aux élections de 1932. Si la gauche s’était alliée, Hitler n’aurait pas été appelé chancelier par le président Hindenbourg. Mussolini non plus. Staline encore moins. Je ne vois pas la comparaison. Il y a d’autres problèmes, qui peuvent se référer à d’autres situations historiques mais pas aux années 30.

    https://fr.novopress.info/212489/eric-zemmour-salvini-nest-pas-mussolini-orban-nest-pas-hitler/

  • Du djihad à la guérilla urbaine, le pas est-il franchi ?

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    C’est avec consternation que les autorités ont constaté que, malgré leurs efforts (15.000 policiers mobilisés, autant qu’au Texas pour lutter contre la vague migratoire !), les incidents du 31 octobre (s’il est possible d’appeler « incidents » des voitures incendiées, des forces de l’ordre caillassées, un centre commercial pris d’assaut), non seulement avaient eu lieu, mais s’étaient étendus à nombre de quartiers jusque-là sans histoire, et qu’ils étaient le fait de jeunes de plus en plus jeunes (treize-quinze ans), que les médias complaisants appellent des enfants. Il « n’y a eu que » 116 interpellations qui, probablement, seront sans suite. La veille, pourtant, « la purge », c’est-à-dire l’appel à s’attaquer à tout ce qui représente l’autorité et l’État, avait été lancée. Plus tôt, des rappeurs appelaient à assassiner tous les Blancs – hommes, femmes et enfants. Excusez du peu. Bien entendu, on a crié au canular. Surtout pas de vagues, les moutons doivent être égorgés sans bêler.

    Ces appels sont, en clair, des « fatwas » citoyennes, des appels, au niveau national, à la guérilla urbaine avec constitution de groupes par quartiers. Plus besoin d’attentats djihadistes, plus besoin de kamikazes, plus besoin de se radicaliser.

    Car, aujourd’hui, ce sont certains jeunes, radicalisés ou non, qui mènent le combat. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont rien à perdre et qu’ils ne croient pas aux valeurs qui rassemblent la nation. Nos peuples faits de vieux et de fatigués espèrent toujours qu’ils auront disparu avant de voir les réalités. Sauf que les prédictions se réalisent. En 40, on espérait que la guerre n’arriverait pas devant chez soi. Les habitants de Nîmes ou de Gaillac faisaient semblant de vivre comme si de rien n’était ; et puis, un jour, ils sont arrivés…

    Les djihadistes sont en train de gagner. La violence s’étend maintenant partout, dans les quartiers, à l’école, dans les rues. Leur bras armé ? Les jeunes déboussolés, livrés à eux-mêmes et sûrs de leur impunité. La nature fait naître des fauves, l’éducation, des citoyens. La théorie rousseauiste de l’angélisme est malheureusement une fable. Des dizaines de cités en France, présentant, comme le disait pudiquement en 2016 un ministre de Hollande, des « similitudes potentielles avec Molenbeek », sont, de fait, devenues des zones où ce n’est pas la loi de la République qui est en vigueur. Désormais, la cible est claire : s’en prendre à l’ordre et à la culture occidentale.

    Mais que font nos élites ? Sont-elles autistes ? Attendent-elles un embrasement pour agir ? Ou pensent-elles pouvoir se sauver, comme les aristocrates de 1789, si cela tourne mal ?

    Leurs remèdes sont toujours les mêmes. Rien qui fâche les sphères mondialistes et internationalistes : discours compassionnels, déclarations tartarinesques, réunions interministérielles, décrets et lois. Comme les concernés ne reconnaissent ni les lois ni les règles de la République, il s’agit de cautères sur une jambe de bois.

    Alors, quoi faire ? Certains, défaitistes, nous disent : c’est trop tard, l’inversion est devenue impossible. Il n’est jamais trop tard. L’exemple de l’Italie, des pays de l’Est et même des États-Unis prouve le contraire. Certes, ce ne sera pas facile, car c’est toute une frange de la population qui a fait sécession. Il faut des mesures fortes et de masse : interdiction et arrestation des manifestants qui se cachent derrière masques et foulards. Pour les récidivistes, envoi dans des camps de rétention où civisme, discipline militaire et cours tout court essaieraient, pour les moins violents, de les réinsérer dans la société.

    Tout cela demande un courage que nos dirigeants, occupés à leurs petites affaires, n’ont pas. Dans ce vide politique, l’apparition d’un gouvernement autoritaire ne peut être exclue. Si cela arrivait, nos dirigeants actuels, qui nous affirment le craindre, en seraient les premiers responsables et les vrais coupables.

    Bérenger de Montmuel

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Trump, la stratégie gagnante ou la défaite des médias

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    Les élections américaines de mi-mandat se soldent en fait par un succès pour Trump. Et les médias ne s'en remettent pas. 

    Ils avaient cru – et affirmé - son élection impossible. Lorsqu'il fut élu, ils ont parié sur son échec, assuré qu'il ne pourrait pas gouverner, espéré et prédit sa destitution, etc. Ces dernières semaines, ils attendaient encore de l'opinion américaine une sanction envers Trump, un grand rejet, une vague bleue démocrate. Elle n'est pas venue. Les Républicains ont conforté leur majorité au Sénat. Les Démocrates n'auront gagné à la Chambre des Représentants qu'une majorité de vingt-six sièges. Au lendemain du scrutin, Le Figaro titre : « Trump en position de force pour 2020 ».

    2036890748.jpgC'est la défaite des médias. Dès hier matin, ils sont passés illico à autre chose.  

    L'action politique de Trump, c'est, en un sens, la stratégie Buisson à la sauce américaine : aller au peuple enraciné contre les bobos mondialisés. Trump et Buisson pensent l’un et l’autre que lorsqu’il a un leader qui parle en son nom, qui parle pour lui, le peuple est gagnant. Et son champion, en même temps …   

    C'est la stratégie gagnante un peu partout dans le monde en ce moment.961458161.jpg Et c'est, assez exactement, l'inverse de la stratégie Macron, dont il ne se rend pas compte qu'elle le coule … 

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots (102 à ce jour) en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    La une du Figaro d'aujourd'hui ...

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Monsieur Macron, le 17 novembre, je serai dans la rue pour dénoncer votre politique

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    Non, Monsieur le Président, je n’exhibe pas mon gilet de sécurité jaune derrière le pare-brise et je ne manifesterai pas le 17 en bloquant la France, simplement parce que vous avez osé mettre le gazole au prix de l’essence, tout en promettant une prime pour ceux qui travaillent à plus de 30 km de leur domicile. Ça, c’est votre « en même temps ». Prendre d’une main et redonner de l’autre !

    Non, je manifesterai aux côtés de centaines de milliers de vos sujets parce qu’en dix-huit mois, vous avez tué tout espoir de sortir la France du marasme et que vous êtes en train de l’éloigner de ses valeurs les plus fondamentales. Et vous n’avez pas eu tort, mardi matin, au micro d’Europe 1, de dénoncer ceux qui appellent à manifester « car on trouve souvent derrière beaucoup de choses qui n’ont rien à voir ensemble des gens qui veulent mettre le pays à l’arrêt ». Sauf que ces « colères légitimes », comme vous les décrivez, sont déclenchées par votre mauvaise gouvernance.

    La TICPE (anciennement TIPP) avec laquelle votre gouvernement joue si allègrement n’est, en fait, qu’un prétexte pour vous montrer que les sondages sont le reflet exact de ce que la majorité des Français pensent de vous, de vos actions, de vos bla-bla, de votre gouvernement. De votre laisser-faire. L’état de grâce dont vous avez bénéficié s’est effacé avec votre façon d’être, avec vos billevesées à répétition. Et je doute que votre pèlerinage sur les champs de bataille assaisonné de vibrantes déclarations change la donne.

    Donc, oui, M. Macron, nous allons être très, très nombreux (en tout cas, je le souhaite) à manifester notre mécontentement et à exiger l’abandon d’une politique sociétale, économique, européenne qui se révèle être désastreuse pour la France. Une politique qui divise la nation, qui nous oppose les uns aux autres. Une politique qui favorise l’immigration – pour bonne partie islamisée – et dont vous n’avez pas évalué les dangers : imposer dans dix, vingt, trente ans la charia, comme elle a commencé à le faire chez nos voisins belges et britanniques, dans de nombreux quartiers, voire des villes entières. Une politique qui, ne vous en déplaise, donne le sentiment permanent de favoriser les criminels aux dépens des victimes. Une politique qui a fait tragiquement disparaître la peur du gendarme, et ce n’est pas le couple Castaner-Nuñez qui réglera le problème des banlieues où la guerre civile couve, attendant patiemment son heure. Et que dire de votre projet d’amender la loi de 1905 au profit du seul islam, de l’adoption prochaine de la PMA, qui sera immanquablement suivie de la GPA…

    Oui, Monsieur Macron, nous serons le 17 dans la rue, sur les routes, aux péages, autour des ronds-points, pour vous faire enfin comprendre notre profonde déception. Votre entêtement, votre orgueil, votre façon d’avoir toujours raison ne peuvent pas durer encore trois ans.

    Le peuple français, dont vous voulez renier le patriotisme au profit d’une Europe technocratique, ne veut plus de votre arrogance.

    Nous envions les Hongrois d’avoir élu Viktor Orbán, qui défend son peuple malgré vos insultes.

    Puisse la raison l’emporter sur votre suffisance.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/monsieur-macron-le-17-novembre-je-serai-dans-la-rue-pour-denoncer-votre-politique/

  • L’Europe de Macron n’est pas celle de la paix, mais celle de la guerre qui vient

    L’Europe de Macron n’est pas celle de la paix, mais celle de la guerre qui vient

    Emmanuel Macron veut faire campagne sur une intox :

    L’Europe ou le « populisme » ! L’Europe ou la guerre. Voilà la cage dans laquelle Macron souhaite enfermer le débat de ces prochains mois. La méthode n’est pas de lui. Elle a l’âge de la construction européenne. Robert Schuman, un de ses « pères », déclarait alors : « Nous avons eu la guerre car nous n’avions pas fait l’Europe. » Quelques décennies plus tard, François Mitterrand ne disait pas autre chose que le jeune Macron ou le vieux Schuman lorsqu’il accusait les « nationalismes » de porter la guerre comme la nuée porte l’orage.

    Pourtant, à bien y réfléchir, rien n’est plus faux que ces axiomes de bazar intellectuel. Ce n’est pas l’Europe et sa « construction » qui ont chassé la guerre, ce sont les guerres civiles européennes qui, ayant épuisé biologiquement l’Europe, l’ont amenée à être incapable d’en mener d’autres. Ce n’est pas l’Union européenne qui a permis que le continent vive en paix mais, dans un premier temps, l’équilibre entre la force américaine et la force soviétique, puis la sujétion de l’Europe à la pax americana. On peut s’en féliciter ou le déplorer, mais tels sont les faits.

    Autre point fondamental : de quelle Europe parle Emmanuel Macron ? Dans son discours de la Sorbonne du 27 septembre 2017, il le dit clairement : « L’Europe est une idée. » Laquelle ? Celle d’un « équilibre de valeur, (d’un) rapport à la liberté, aux Droits de l’Homme, à la justice (qui) est inédit sur la planète. (Un) attachement à une économie de marché et à la justice sociale. » Il s’agit donc d’une conception clairement de gauche qui vient de loin, au moins du XVIIIe siècle. Les « populistes », quant à eux, voient et entendent défendre des choses concrètes, construites, définissables, bref, des déterminismes.

    A ces réalités, Emmanuel Macron, comme la gauche, oppose « une idée », c’est-à-dire la capacité à masquer le réel et à inverser le rapport des êtres avec celui-ci. La question identitaire en est la première victime. Fonder l’Europe sur une « idée », celle de la prospérité grâce à un grand marché mondial, c’est méconnaître les fondements de la vie des nations et des hommes, c’est, refusant le réel, livrer les Européens pieds et poings liés aux appétits des peuples du sud ou d’Orient.

    L’Europe de Macron n’est donc pas celle de la paix, mais celle de la guerre qui vient et dont les tensions ethniques actuelles ne sont que les premières secousses. L’Europe de Macron est l’exact contraire de ce qu’a été l’Europe en 40 000 ans d’histoire. Cette Europe macronienne se caractérise par son refus de l’élan vital, par sa perte de substance biologique. C’est une Europe du grand suicide. Voilà donc l’enjeu de l’élection de mai 2019. Savoir quelle conception de l’Europe va (temporairement) gagner. Celle du réel, celle des peuples, ou bien celle du mondialisme affairiste et de l’utopie de gauche ?

    https://www.lesalonbeige.fr/leurope-de-macron-nest-pas-celle-de-la-paix-mais-celle-de-la-guerre-qui-vient/

  • La violence à l'école

    Le billet de Patrick Parment

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    Le désarroi du gouvernement – celui-ci et tous les autres auparavant -  est tel que ne sachant plus par quel bout prendre le problème, il a décidé de la présence des forces de l’ordre dans les établissements scolaires. Ce qui est proprement une mauvaise pioche. Certes, les pandores limiteront peut-être les dégâts, mais ce n’est pas une solution viable. Le fond du problème tient à ce que l’école ne forme plus ses enfants à être des citoyens français respectueux des normes qui régissent nos sociétés civilisées – c’est-à-dire très éloignées des règles islamiques pour être plus précis - et mieux encore de fervents patriotes fiers d’être les héritiers d’une longue histoire.

    A l’heure où l’on fête les glorieux « Poilus » de la Première Guerre mondiale, on semble oublier que c’est grâce à l’enseignement de ces « hussards noirs » de la République qu’étaient les instituteurs de l’époque que nos soldats sont partis au casse-pipe. Ils étaient patriotes  et défendaient leur terre vu que la plupart d’entre eux étaient des paysans. De cette saignée humaine de 14/18 la France ne se remettra jamais.

    Or, aujourd’hui qu’en est-il de l’école ? Les maîtres ne sont plus respectés – sont-ce encore des maîtres ? – l’histoire de France est évacuée et l’école n’est le plus souvent qu’une garderie où s’exprime tous les communautarismes. Cette fragmentation de l’école débouche sur un champ de bataille. Nos pédagogues distingués peuvent remuer le problème dans tous les sens, il ne semble pas qu’il y ait de solutions. Car c’est la nature même de l’enseignement et l’autorité du professeur qui sont en cause.

    Les mesures qui s’imposeraient sont incompatibles avec le laxisme moral et intellectuel qui sévit aujourd’hui. C’est malheureusement par l’école que la nation française disparaîtra car le pseudo « vive ensemble » est une vaste fumisterie.

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