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  • Edition Spéciale : Trump à mi-mandat – Journal du mercredi 7 novembre 2018

    Midterms : Pas de vague démocrate
    L’épreuve de force est passée pour Donald Trump. Si les Républicains perdent comme prévu la majorité à la chambre des représentants, ils se renforcent au Sénat. Un scrutin tristement banal loin de l’échec cuisant envisagé par les médias pour Donald Trump

    Midterms : Trump met le cap sur 2020
    A l’approche des midterms, Donald Trump avait déjà l’oeil sur l’échéance suivante : la prochaine élection présidentielle où il compte bien se représenter, peu importe la perte de la chambre des représentants.

    Caravanes de clandestins : l’afflux continue

    L’actualité en bref

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  • Viols à Huddersfield : après l’omerta, le silence des médias imposé par la justice

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    Connaissez-vous Huddersfield ? Cette ville du nord de l’Angleterre fait plus parler d’elle par les résultats de son club de football que par des viols en série qui y ont eu lieu. Pourtant, l’affaire en question a défrayé la chronique outre-Manche. Tant en raison des faits eux-mêmes que de la censure qui a été exercée sur les médias.

    À Huddersfield comme ailleurs

    Ce qui s’est passé à Huddersfield n’est pas un cas isolé en Grande Bretagne. Comme le rappelle la chaine publique anglaise de radio-télévision BBC, les villes de Rotherham, Oxford, Rochdale, Derby, Banbury, Telford, Peterborough, Aylesbury, Bristol, Halifax, Keighley et Newcastle ont été le théâtre de viols en série. Les caractéristiques en sont communes : les victimes sont très majoritairement des jeunes femmes blanches de milieu populaire, les agresseurs sont des « asiatiques », terme utilisé en Grande Bretagne pour désigner des Pakistanais. La particularité des événements qui ont eu lieu à Huddersfield tient au fait que l’omerta, la loi du silence, a été imposée aux médias par décision de justice pendant le procès des agresseurs.

    Dans des affaires similaires, de nombreux obstacles ont contribué à différer la révélation des faits. Valeurs actuelles présente ainsi en mars 2018 quelques éléments de l’enquête menée par le journal The Mirror concernant des viols de jeunes femmes blanches. Il en ressort en particulier à Telford et Rotherham que « les autorités locales étaient au courant, des médecins, des policiers, des assistantes sociales ainsi que des professeurs également. Et personne pour agir ou réagir. Pire encore, les journalistes précisent que certaines autorités « ont tenté d’entraver notre enquête ». Le journal anglais évalue à un millier le nombre de jeunes femmes victimes d’agressions sexuelles, sur une durée de …40 ans. La loi du silence a ainsi non seulement différé la révélation des faits, mais a également permis que les agressions se perpétuent et se multiplient.

    Les faits à Huddersfield

    L’Examiner nous informait en mars 2017 que l’enquête à Huddersfield a commencé à la fin de l’année 2013 quand une mère a accompagné sa fille à un commissariat de Police pour dénoncer les abus sexuels dont elle a été victime. A la suite de l’enquête de la Police, pas moins de 31 personnes ont selon l’Independant été inculpées pour viols et abus sexuels. Les trois procès qui ont été organisés à partir de la fin de l’année 2017 auront permis d’établir l’abus et le viol de 15 jeunes femmes entre 2005 et 2012, dont la plus jeune était âgée de 11 ans au moment des faits. Les agresseurs identifiés et condamnés sont au final au nombre de 20.

    Loi du silence

    À partir de novembre 2017, les autorités judiciaires ont interdit toute couverture par les médias du procès des violeurs présumés, afin d’« éviter tout préjudice et de protéger les auditions présentes et à venir », nous apprend le site de la BBC. Cette mesure, peu courante, a été prise en vertu d’une Loi adoptée en 1981 (« Contempt of Court Act »). Elle a fait l’objet de nombreuses critiques outre-Manche.

    Bravant le black-out imposé aux médias, le leader de l’English Defence League a diffusé une vidéo en direct de l’extérieur du tribunal sur un compte Facebook, ce qui lui vaudra d’être incarcéré, incarcération elle-même sous le coup d’une censure imposée aux mêmes médias par la justice anglaise. Le site de Breitbart Europe nous apprend qu’il aura fallu qu’un groupe de médias anglais mène une action judiciaire pour que la censure soit enfin levée.

    150 viols moins importants qu’une main sur un genou

    Ce n’est que le 19 octobre 2018 que le juge Guy Kearl a selon The Independent autorisé les médias à évoquer l’affaire. Ce qui leur a permis de divulguer non seulement les identités des personnes condamnées, le quantum des peines, mais également le nombre d’agressions, 150, le nombre de victimes, 15, et le total des peines de prisons, 220 ans.

    Ce qui ressort de cette affaire, c’est que la censure des médias anglais révèle une fois de plus l’incapacité d’une frange de la société anglaise à évoquer le moindre fait qui puisse ternir le multiculturalisme, qui est un véritable dogme en Grande Bretagne comme sur le continent. Les autorités ont ainsi été tétanisées à l’idée de mentionner des facteurs culturels – le patriarcat, la faible considération de femmes blanches – ayant favorisé les agressions. Le site d’information en ligne Spiked souligne que la main qu’un secrétaire d’État anglais a posée sur le genou de Kate Melby, une jeune femme issue de la classe moyenne, a causé plus d’émoi dans l’opinion publique que l’abus sexuel de jeunes femmes de la classe ouvrière par des hommes d’origine pakistanaise.

    Selon l’éditorialiste de Spiked, le verdict confirme l’incapacité de la classe politique anglaise à se confronter au problème des gangs d’origine pakistanaise. A la censure des médias mise en place lors du procès des violeurs, s’ajoutent certaines réactions révélatrices : le secrétaire d’État à l’Intérieur a été vertement critiqué pour avoir mentionné l’origine des violeurs. On peut citer également une parlementaire travailliste écartée du « cabinet fantôme » de son parti pour avoir écrit un article dans le journal The Sun sur le problème des gangs d’hommes d’origine pakistanaise. Dans les articles des journaux comme dans l’expression publique, la liberté d’expression a ses limites.

    Article paru sur le site OJIM daté du 5 novembre 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Zoom – Xavier Moreau – Midterms : “Pour Trump, un immense soulagement”

    Xavier Moreau, directeur du Centre d’analyses politico-stratégiques Stratpol, évoque les résultats des élections intermédiaires aux Etats-Unis qui annoncent un affrontement entre deux Amériques. L’expert de la Russie revient aussi sur les déclarations d’Emmanuel Macron proposant la création d’une vraie armée européenne face à la prétendue menace de Moscou.

  • À propos de la constitution américaine

    6a00d8341c715453ef022ad3be5d3c200b-320wi.jpgDeux visions irrationnelles des élections intermédiaires américaines du 6 novembre cohabitent en Europe. Elles sont alourdies par l'image déformée que nous en recevons. À l'agacement des uns répond la servilité des autres. Essayons ici d'y voir plus clair et d'appliquer la devise transmise par les rois de France, de toujours raison garder.

    Le commentaire dominant dans la presse parisienne présente les résultats comme s'ils apparaissaient en demi-teinte. L'expression ne me paraît pas correspondre à la nouvelle situation des États-Unis.

    Véritablement en effet de nouvelles couleurs se dessinent désormais. On les distingue beaucoup plus nettes, beaucoup plus contrastées, que s'il s'agissait d'un gris clair d'un côté, d'un blanc cassé de l'autre. Selon les diverses circonscriptions, les rouges républicains et les bleus démocrates se présentent de façon plus intense et plus criarde. Chacun des deux partis s'est rassemblé pour ou contre un président qui en 2016 se situait presque à l'écart de son parti. Or, cette année, par son implication exceptionnelle dans la campagne, il est parvenu à le rassembler, comme s’il le ralliait, tel Henri IV à la bataille d'Ivry, à son panache blond.

    La Constitution américaine n'a guère varié, dans les textes comme dans ses échéances électorales, depuis plus de deux siècles. Et elle a presque toujours fonctionné sur la base d'un civisme commun, d'un patriotisme, qui l'a longtemps préservé de l'esprit de division. Pour s'en tenir aux époques les plus proches de nous, les défaites du parti présidentiel aux élections dites de mi-mandat n'ont jamais entravé, bien au contraire, l'avancée du pays.

    Ainsi en 1994 sous Bill Clinton, le pouvoir de Washington fut désavoué, de façon cinglante, sur la question de l'assurance maladie monopoliste telle que Hillary Clinton cherchait à l'instituer : il en est résulté un pouvoir international plus fort de la présidence démocrate, d'autant plus hégémonique que la chambre des représentants, républicaine, verrouillait les finances.

    De même à l'automne 1946 s'était produit un retournement décisif que trop d’historiens négligent. Produit de la vague anticommuniste naissante, il balaya tous les élus démocrates de gauche de l'ère Roosevelt. Celle-ci avait duré de façon extrêmement longue de 1932 à 1945. Sa clôture permit, avec le soutien des républicains, autrefois isolationnistes, de donner un soutien à ce qui devint au printemps 1947 la doctrine Truman. Bénéficiaires jusque-là des complaisances de Potsdam et Yalta, applaudies sans nuances par le New York Times en 1945, les séides de Staline allaient voir leurs projets contrecarrés, en Grèce, en Iran comme en Corée. À la constitution du Kominform à l'Est, imposée par l'URSS aux pays communistes satellites en septembre 1947[1] allait répondre en 1949 l'Alliance atlantique, qui dure encore, etc.

    Tout cela n'a pu fonctionner que dans le cadre d'un consensus civique. Aujourd'hui certaines forces s'emploient à le liquider, qui refusent la légitimité de la présidence et de la majorité sénatoriale.

    Or l'autorité de ces deux instances reflète le caractère fédéral de la constitution : deux sénateurs par État au sein de la chambre haute, alors que les 435 membres de la chambre basse sont répartis proportionnellement à la population[2]. Des États comme la Californie ou le Texas comptaient ainsi, en 2016, respectivement 53 et 36 députés, alors que de charmants petits États comme le Wyoming, le Vermont ou le Montana n'en comptent qu'un. Ceci explique que le président et le sénat, maîtres de la politique extérieure, resteront conservateurs jusqu’en 2020, alors qu’à 78 ans, leur adversaire indémodable Nancy Pelosi, en regard, retrouve une nouvelle jeunesse pour briguer la présidence de la Chambre des représentants.

    De cela ni les instituts de sondages, ni les commentateurs parisiens, ni les adeptes du centralisme jacobin ne semblent disposés à tenir vraiment compte.

    Aristote à qui l'on demandait quelle était la meilleure des constitutions[3] répondait : "dis-moi d'abord pour quel peuple et pour quelle époque". Ceci datant de 325 années avant Jésus-Christ semble à peu près valable à propos de cette constitution américaine, proche des idées de Montesquieu, et pratiquement inchangée elle-même depuis l'an de grâce 1787.

    Ceci explique aussi qu'il se révèle si difficile d'en importer les principales dispositions, comme l'élection du chef de l'État au suffrage universel, en Amérique latine ou en France.

    Souhaitons donc, ici, aux Américains pour le salut de leur Liberté, qu'ils ne changent ni d'époque, au sens où ils cesseraient de pratiquer leurs vertus civiques, ni de peuple, comme certains semblent le leur suggérer.

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] cf. rapport Jdanov "Sur la situation internationale" qui se conclut, page 31, par un appel à "la résistance dans tous les domaines, gouvernemental, politique et idéologique aux plans impérialistes d'expansion et d'agression", désignant l'hégémonisme américain comme ennemi principal.

    [2] cf . article Ier, section 2, de la Constitution des États-Unis.
    [3] Faut-il rappeler ici que le Stagyrite, précepteur d'Alexandre de Macédoine, était bien loin d'être un inconditionnel du régime athénien appelé "démocratie"? Mais son étude de La Constitution d'Athènes n'a été connue qu'en 1891 grâce à sa publication en Angleterre par Sir Frederic Kenyon, première édition française Au Belles Lettres en 1922.

    https://www.insolent.fr/

  • Macron et son « itinérance mémorielle » : au fou !

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    D’accord, il faut montrer l’exemple en faisant appel à des « emplois aidés », et l’Élysée ne pouvait échapper à cet exercice des plus citoyens. Était-il, pour autant, indispensable de confier le bon ordonnancement du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale à un hydrocéphale ? Là est toute la question. En effet, dans quelle cervelle autre qu’en voie de désintégration terminale a bien pu germer le concept d’« itinérance mémorielle » ? On se le demande.

    Qu’importe, le vin chaud du soldat est tiré et il faut le boire. Jusqu’à l’hallali. Car dans les rédactions, parisiennes comme provinciales, on s’interroge sur le bien-fondé de cet étrange intitulé et de sa feuille de route. Onze départements bientôt visités en une seule semaine : même les Rolling Stones, à l’époque de leurs tournées marathoniennes, ne pouvaient en aligner autant.

    C’est Le Républicain lorrain qui donne le ton : « Le centenaire de l’armistice tombe opportunément pour le chef de l’État qui compte bien profiter de ce voyage dans le passé pour renouer avec des territoires frappés par une double tragédie. Hier, ils étaient le théâtre d’atroces carnages dictés par la folie des dirigeants de l’époque. Aujourd’hui, ils sont victimes d’une casse industrielle et sociale à laquelle les héritiers de ces dirigeants se sont montrés incapables de remédier. » Bien vu ! Mais fallait pas appeler à voter Emmanuel contre Marine, cher petit plumitif, serions-nous tentés d’objecter…

    Au fait, qu’est-ce qu’Emmanuel Macron commémore, en la circonstance ? Là, le temps se couvre et on se dit qu’au lieu d’escalader sa professeur.e de français par sa face nord, le plus jupitérien de nos Présidents, depuis au moins Patrice de Mac Mahon, aurait été bien inspiré d’agiter le jupon de sa maîtress.e d’histoir.e. Ce qui nous aurait au moins épargné ce galimatias des plus réjouissants : « On a eu tort de penser que dans la modernité des démocraties contemporaines, il n’y avait plus de héros. Résultat, soit les jeunes vont chercher des modèles chez les figures du sport ou des variétés, ce qui est très bien. Soit ils vont chercher les héros chez d’autres combattants, et cela peut avoir des conséquences dramatiques. » Certes, oui. Mais lesquelles ?

    Des Italiens tenus pour « lépreux » ? Des Hongrois accusés de « jouer sur les peurs » ? Emmanuel Macron se garde bien de préciser son propos, se contentant, lui aussi, de « jouer sur les peurs » en menaçant : « Les nationalismes ne sont-ils pas là ? A-t-on oublié quel est le parti qui avait gagné les dernières élections européennes en France ? Le Front national. J’espère qu’il ne gagnera pas et que d’autres forces politiques qui sont dans le champ républicain l’emporteront. » Tout ça, quelques jours après Halloween, effet garanti. Il y en a qui sont entre deux vins ; lui persiste à se situer entre deux guerres, réduction ad hitlerum en guise de digestif.

    Plus sérieusement, sachant que sa tournée de galas est censée rappeler aux jeunes générations ce que fut l’idéal des poilus de 14-18, trop souvent sacrifiés par des généraux ineptes, des ganaches promues parce que « républicaines », aux dépens d’officiers supérieurs écartés pour affaires des fiches et de Dreyfus, dont le seul crime consista trop souvent à ne pas mettre sous le boisseau leurs opinions catholiques, royalistes et patriotes, que peut encore nous apprendre Emmanuel Macron de l’idéal en question ?

    Rien ; sachant qu’à l’époque, le sang fut versé en abondance pour sauvegarder nos frontières et préserver la France d’une invasion de migrants, fussent-ils plus portés sur le casque à pointe que le tarbouche. Il s’agissait donc, comme lors de l’autre déflagration mondiale qui s’ensuivit, d’un assez sain réflexe xénophobe et nationaliste. Ce que les « lépreux » peuvent se montrer susceptibles, parfois, lorsque peu ouverts à « l’Autre »…

    Nicolas Gauthier

    http://www.bvoltaire.fr/macron-et-son-itinerance-memorielle-au-fou/

  • Islamisation: « Le Monde » découvre la lune!

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    Notre numéro de novembre est en vente par Daoud Boughezala

    L’islamisation de la Seine-Saint-Denis vous sautait aux yeux ? Le Monde vient de la découvrir ! De l’Italie de Salvini à Grigny en passant par la France de Robespierre, voyagez dans le temps et l’espace grâce à Causeur

    Il était temps. Depuis que les deux reporters du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, ont coordonné une longue enquête sur l’islamisation de la Seine-Saint-Denis (Inch’allah, 2018) aux côtés de cinq étudiants en journalisme, les langues se délient. Les médias grand public découvrent la réalité, Causeur en fait tout un numéro ! Comme le résume Elisabeth Lévy« voilà deux journalistes (et leurs cinq apprentis) qui disent ce que beaucoup d’entre nous disent depuis longtemps et, non seulement ils sont reçus avec les honneurs, mais il est bien possible qu’ils réussissent là où nous avons échoué – à ébranler les certitudes d’une certaine gauche ».

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  • Passé Présent n°214 – L’affaire Rosenberg

  • Elections MidTerms : les Américains n’ont pas rejeté Donald Trump

    Elections MidTerms : les Américains n’ont pas rejeté Donald Trump

    Alors que nos médias annonçaient une “vague démocrate” à l’issue des élections de mi-mandat aux États-Unis, le parti d’opposition à Donald Trump a seulement réussi à retrouver la majorité à la Chambre des représentants.

    Donald Trump sort renforcé de cette élection, car non seulement les Républicains conservent le Sénat, mais ils y accroissent leur nombre de sièges. Et c’est la chambre qui a le plus de pouvoir politique.

    Les résultats ne sont pas encore définitifs.

    A noter qu’en Virginie, le seul sénateur Démocrate qui a voté pour la confirmation du juge Kavanaugh à la Cour suprême a été réélu avec 52%, dans un État qui avait placé Trump largement en tête.

    Ces élections de mi-mandat sont généralement compliquées pour les partis au pouvoir. A titre d’exemple :

    • Clinton 1994:
      • Chambre -54
      • Sénat -8
    • Bush 2006
      • Chambre -30
      • Sénat -6
    • Obama 2010
      • Chambre -63
      • Sénat -6
    • Trump 2018
      • Chambre -30 (estimation)
      • Sénat +4 or +5

    Corentin Sellin estime sur BFMTV :

    «Trump a surtout fait campagne pour le Sénat qui est le plus important, et force est de constater qu’il a très bien réussi. Il a eu le scalp de tous les Démocrates qu’il est allé chercher. En Floride, alors que tous les sondages disaient l’inverse, les Républicains remportent une double-victoire Gouverneur/Sénateur. Trump peut dire : “C’est moi qui vous ai fait gagné”. Il en sort renforcé personnellement. C’est surprenant que la majorité Républicaine soit autant renforcée au Sénat, notamment le siège en Floride détenu depuis 2000 par les Démocrates. Trump pourra beaucoup plus facilement peupler les cours de justice de juges conservateurs.

    On parlait des deux futures “grandes stars Démocrates”, Beto O’Rourke au Texas, et Andrew Gillum en Floride. Les deux ont perdu car Trump est allé faire campagne contre eux (…) Rourke ne s’est pas pris une raclée mais il a mis 38M$ dans sa campagne et perd de 4 points. Alors d’accord c’est une belle défaite, mais à un moment donné, les Démocrates devraient arrêter les championnats du monde des matches amicaux. A un moment donné, il faut gagner des élections.»

    Et surtout il n’y a plus d’opposition républicaine à Donald Trump. Le parti sait ce qu’il doit à Donald Trump et ce sont des trumpistes qui ont été élus. Contrairement à ce que la gauche pensait il y a 2 ans, l’élection de Donald Trump n’est pas un accident (par défaut) mais une tendance lourde de l’électorat de droite.

    François Durpaire sur BFMTV :

    «Donald Trump s’est impliqué au grand dam des Républicains qui lui ont dit de faire jouer l’économie, de ne pas parler d’immigration, thème assez clivant. Trump sort renforcé. Les Républicains ont voté très clairement sur l’immigration.C’est une victoire idéologique.»

    Si vous allumez la radio, vous entendrez nos médias se réjouir de l’élection d’un gouverneur homosexuel dans le Colorado et de deux élues musulmanes… C’est typique du communautarisme de gauche. Kate McKenna (Membre des Républicains Overseas France) déclare :

    «Les Démocrates très à gauche, voire socialistes montent les communautés les unes contre les autres en divisant les Américains en Noirs, Latinos, Homosexuels, etc. C’est monté sous Obama sur les questions de races. Les tensions datent d’avant Trump.»

    https://www.lesalonbeige.fr/elections-midterms-les-americains-nont-pas-rejete-donald-trump/

  • STÉPHANE RAVIER : « C’EST LE PREMIER QUI DÉGAINERA ET QUI SAURA VISER QUI S’EN SORTIRA »

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    Stéphane Ravier, unique sénateur du Rassemblement national, dirait-il tout haut ce que Gérard Collomb pense de moins en moins bas ? Il estime en tout cas que l’utopie du « vivre ensemble » va très mal se terminer.

    Interrogé par le mensuel L’Incorrect au jour de la passation de pouvoirs entre Gérard Collomb et Edouard Philippe, qui allait assurer l’intérim du ministère de l’Intérieur, Stéphane Ravier a réagi aux propos tenus ce jour-là par le ministre démissionnaire. Estimant que la situation dans les « quartiers » était « très dégradée », Collomb avait affirmé : « Aujourd’hui, on vit côte à côte […] Moi je crains que demain, on vive face à face. »

    Dans le numéro de novembre de l’Incorrect, Stéphane Ravier commente ces propos :

    « Donc il reconnaît que le “vivre ensemble“, c’est du pipeau. La réalité, c’est en effet qu’on vit déjà les uns à côté des autres. On se côtoie – le moins possible –, on se supporte – de moins en moins –, et on sait que ça se terminera comme dans les westerns : c’est le premier qui dégainera et qui saura viser qui s’en sortira.  »

    Des propos qui font aussi écho aux confidences livrées par Gérard Collomb en février dernier à Valeurs actuelles lors d’un entretien informel que l’hebdomadaire vient seulement de publier :

    «  Ce que je lis tous les matins dans les notes de police reflète une situation très pessimiste. Les rapports entre les gens sont très durs, les gens ne veulent pas vivre ensemble…  »

    A distance, le sénateur du Rassemblement national, élu dans les Bouches-du-Rhône et président du groupe RN au conseil municipal de Marseille, répond, lui  : «  La faute à qui  ?  », et assène qu’il faut maintenant «  avoir des couilles  »  :

    «  Je parle des politiques, pas des policiers bien sûr, qui n’attendent que les ordres pour agir. Il faut mettre en place le face à face avec les crapules. Il faut aller au carton  ! De façon républicaine, bien sûr, mais avec détermination.  »

    Quant à la «  mixité sociale  », Stéphane Ravier, qui annonce sa candidature à la mairie de Marseille en 2020, ne veut plus en entendre parler et fait pleinement sienne la notion de «  grand remplacement  »  :

    «  Arrêtons de parler de “mixité sociale“ quand il s’agit bien évidemment de “mixité ethnique“  !Encore qu’on en est arrivés au point où, si c’est vraiment cela que l’on veut, il va falloir faire revenir des “Souchiens“, comme on dit, tellement la population provençale a été remplacée  !  »

    Des propos qui, dans le climat actuel de plus en plus tendu, pourraient bien donner le ton de la campagne des prochaines élections européennes.,

    https://info-nations.eu/stephane-ravier-cest-le-premier-qui-degainera-et-qui-saura-viser-qui-sen-sortira/