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  • Gilets Jaunes – Blocage des grands pôles logistiques pour faire pression sur l’économie

    La mobilisation des Gilets Jaunes se maintient. Des blocages des grands pôles logistiques sont organisés pour avoir un impact sur l’économie et mettre Emmanuel Macron sous pression.

  • Le coût des ex-présidents et des ex-premiers ministres révélé

    Le coût des ex-présidents et des ex-premiers ministres révélé

    LE SCAN POLITIQUE - L'État prend encore en charge le carburant de Valéry Giscard d'Estaing et a récemment remplacé les berlines de trois anciens premiers ministres.

    On savait que les anciens membres de l'exécutif profitaient de certains avantages après leur départ de l'Élysée ou de Matignon. Mais le détail des dépenses engagées par l'État n'était pas connu. Mardi, Mediapart le révèle. Valéry Giscard d'Estaing est l'ancien chef de l'État qui coûte le plus cher aux Français (environ 2,5 millions d'euros par an), devant Nicolas Sarkozy (2,2 millions) et Jacques Chirac (1,5 million).

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  • Salvini et Pellegrini hostiles au Pacte de l’ONU sur les migrations, par Olivier Bault

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    Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur de l’Italie et chef de la Ligue, a déclaré mardi être « absolument opposé au Pacte sur les migrations » et a assuré vouloir en parler avec ses alliés du Mouvement 5 étoiles (M5S). « Je ne vois pas pourquoi il faudrait déléguer aux organisations supranationales des choix qui reviennent aux pays » et « je ne vois pas pourquoi on mettrait sur le même plan les immigrants économiques et les réfugiés politiques », a expliqué Salvini, qui a cité le pape Benoît XVI, quand celui-ci avait rappelé qu’avant le droit d’émigrer, il y a un droit à rester dans son propre pays.

    C’est donc un nouveau front qui pourrait s’ouvrir entre les deux alliés « populistes » au sein du gouvernement Conte, juste au moment où le parlement italien doit voter sur la loi relative à la Sécurité, qui permettra de mieux lutter contre l’immigration illégale mais qui déplaît au sein de l’aile gauche du M5S.

    Néanmoins, la Ligue dépassant désormais 36% des intentions de vote dans les sondages, contre 27% pour le M5S (sondage IPSOS du 22 novembre), Matteo Salvini est en position de force pour imposer ses vues.

    En Slovaquie aussi, ce « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » suscite des remous au sein du gouvernement depuis que le premier ministre Peter Pellegrini a annoncé dimanche que son pays ne le signerait pas.

    La Slovaquie rejoint ainsi la liste des pays qui ont annoncé leur retrait officiel et définitif de ce pacte immigrationniste: les États-Unis, l’Australie, Israël, l’Autriche, la Hongrie, la Tchéquie et la Pologne. La Roumanie, la Bulgarie et la Croatie pourraient suivre bientôt, et peut-être même aussi la Belgique où l’un des partis de la coalition gouvernementale s’y oppose. En Allemagne, le débat fait rage au sein de la CDU et la CSU.

    Le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières doit être signé à Marrakech les 10-11 décembre prochain.

    Olivier Bault

    Article paru danPrésent daté du 28 novembre 2018

    https://fr.novopress.info/212783/salvini-et-pellegrini-hostiles-au-pacte-de-lonu-sur-les-migrations-par-olivier-bault/

  • Les radars brûlent par dizaines mais Édouard Philippe n’a toujours pas compris

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    Le 20 août dernier, alors que l’on parlait canicule, que le prix du gazole n’en était qu’au début de sa grimpette et que les gilets jaunes étaient sagement pliés dans tous les vide-poches, je signalais ici la révolte sourde de la France périphérique contre le matraquage fiscal du gouvernement d’Édouard Philippe ciblant systématiquement les automobilistes. Cette pré-révolte, comme un prologue du mouvement des gilets jaunes, s’attaquait aux radars, que l’État multipliait et qui, avec le passage autoritaire et généralisé aux 80 km/h, devenaient le symbole d’un État préleveur et culpabilisateur et des cibles privilégiées pour l’exaspération populaire.

    Vandalisme par destruction ou coups de peinture, c’étaient des dizaines de radars dans certains départements, des centaines en France, qui étaient concernés. Dès ce moment-là, le pouvoir aurait dû comprendre qu’une révolte couvait chez ces Français contraints de prendre leur voiture pour travailler et faire vivre leurs familles. Édouard Philippe resta sourd.

    Ce qui est sûr, c’est que les Français concernés avaient vu juste : le passage aux 80 km/h a dopé l’activité des radars, prenant au piège de plus en plus d’automobilistes. Dans certains départements et sur certaines périodes, les radars ont flashé deux ou trois fois plus qu’avant et, ainsi, multiplié les gains pour l’État, aux dépens du Français qui roule et qui bosse. Rappelons, pour les bonnes âmes, que 95 % de ces infractions concernent des dépassements de moins de 20 km/h et une grande majorité de moins de 10 km/h.

    Trois mois après, en plein mouvement des gilets jaunes, la révolte contre les radars repart de plus belle. Depuis dix jours, plus de 130 radars ont été détruits. Au total, ce sont plus de 600 radars qui sont hors service. Comme cet été, certains départements sont davantage touchés : dans le Doubs, cinq radars fixes ont été incendiés au cours de la même nuit et l’un d’eux avait été installé le jour même, comme l’indique le site radars-auto.com. Dans l’Aisne, neuf radars en une semaine. Les départements du Gard et de la Haute-Loire sont aussi bien placés dans la contestation.

    Mais aux espiègles coups de peinture de cet été a succédé la destruction par le feu. Ces dégradations se chiffrent à environ trois millions d’euros de dégâts pour l’État, sans compter le manque à gagner des infractions non enregistrées.

    Avec ces 80 km/h et la multiplication des radars, le gouvernement comptait pulvériser le milliard d’euros de gains. Or, malgré l’augmentation totale des flashs, les recettes sont en diminution… grâce à (ou à cause de ; chacun son point de vue) l’action de ces révoltés des radars. Selon RTL, les recettes seraient en baisse de 15 %. C’est une nouvelle démonstration du principe que trop d’impôts non consentis par le peuple se soldent par moins de rentrées pour l’État. Surtout quand ces prélèvements ciblent toujours les mêmes catégories socio-géographiques et qu’elles sont imposées systématiquement avec le même discours culpabilisateur très contestable sur la préservation des vies.

    En août, nous écrivions qu’une révolte commençait parfois par un coup de peinture sur un radar. En novembre, les radars brûlent et les gilets jaunes sont partout, déterminés, certains érigeant même des sapins sur leurs ronds-points.

    Mais ce mercredi matin, Édouard Philippe a redit qu’il ne reviendrait pas sur cette politique. À ce stade d’aveuglement, je ne me risque plus à prédire la suite.

    Dominique Monthus

    http://www.bvoltaire.fr/les-radars-brulent-par-dizaines-mais-edouard-philippe-na-toujours-pas-compris/

  • La mobilisation des Gilets jaunes révèle un état pré-insurrectionnel de la France périphérique

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Depuis une dizaine de jours, près de 300.000 Français ont revêtu leur gilet jaune pour descendre dans la rue et organiser 2.000 barrages partout dans le pays. Demandons-nous ce matin qui sont ces Gilets Jaunes autant conspués par le système qu’ils sont massivement soutenus par les Français.

    Il s’agit de ce que le géographe Christophe Guilluy a nommé « la France périphérique ».

    A bien regarder les rassemblements de Gilets Jaunes, on observe une population massivement blanche et provinciale. Ces Français chassés dans les périphéries des villes par la hausse du coût de la vie dans les centres villes et par l’immigration des banlieues.

    Les Gilets Jaunes sont les Français délaissés par les institutions. La nouvelle taxe sur le carburant a cristallisé le ras-le-bol fiscal. Cette politique fiscale dont les Gilets Jaunes voient le bénéfice leur échapper pour le profit des banlieues de l’immigration.

    On constate une structure déconcertante, puisque ce mouvement spontané ne met pas en avant de représentant officiel.

    Cette configuration affole l’autorité publique qui n’a pas d’interlocuteur classique. C’est une force car le pouvoir ne peut pas intimider de groupe clairement identifié ou soudoyer des syndicats pour saper le mouvement. Les Gilets Jaunes possèdent aussi une capacité de mobilisation très forte et sans avoir de consigne à respecter.

    Cependant, ce défaut de représentation ne permet pas de porter des revendications claires. Le mouvement risque de s’essouffler si les manifestants ne sont pas capables de se structurer, à l’image du parti italien « 5 étoiles », créé à la suite d’une journée de colère.

    De leur côté, les autorités publiques laissent transparaître leur affolement par un recours à la désinformation, au mensonge et à la menace.

    Une enquête de Valeurs Actuelles révèle que Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, était informé par les forces de l’ordre, sur le terrain, que les casseurs, sur les Champs-Élysées, étaient des bandes d’extrême-gauche, toujours plus violentes et impunies. Mais le ministre a préféré désigner ce qu’il appelle « l’ultra-droite » et son préfet de police a agité le spectre d’une dissolution !

    https://fr.novopress.info/

  • L'Action Française dans la Grande Guerre [8] LʼArmistice et ses suites. Une paix à la Pyrrhus

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     Tableau représentant la signature de l’armistice dans le wagon du maréchal Foch. 

    De droite à gauche, le général Weygand, le maréchal Foch (debout) et les amiraux britanniques Wemyss et Hope (assis), le ministre d’État allemand Erzberger (en manteau sombre, de dos), le capitaine de la Royal Navy Marriott (debout en arrière-plan), le General major Winterfeldt de la Deutsches Heer (avec casque à pointe), le comte Oberndorff des Affaires étrangères (en manteau clair chapeau à la main) et le Kapitän zur See Vanselow de la Kaiserliche Marine (tête nue en arrière-plan).

    Par Rémi Hugues 

    Dans le cadre du centenaire du dénouement de la Grande Guerre, Rémi Hugues a rédigé pour les lecteurs de Lafautearousseau une suite dʼarticles très documentés qui seront publiés au fil des journées en cours. Ils pourront être objets de débats. Au reste, la guerre n'est plus exclue des perspectives mondiales d'aujourd'hui ... 

    L'armistice et ses suites. Une victoire à la Pyrrhus 

    Jusquʼici nous avons surtout insisté, en traitant du rôle joué par lʼAction Française pendant la Première Guerre mondiale, sur les causes de celle-ci. Au fond son irruption serait – cʼest notre thèse – le fruit de la congruence de l’expansionnisme pangermaniste de la Prusse et du bellicisme antinomiste maçonnique, que Charles Maurras érigea en véritables fléaux minant la France. 
    2791994523.jpgMaintenant il est question dʼétudier les conséquences géopolitiques de la Grande Guerre. Pour clore cette série dʼarticles publiée à lʼoccasion du centenaire de le lʼarmistice du 11 Novembre 1918, nous nous bornerons à rappeler ce que lʼAction Française – et Jacques Bainville en premier lieu – pensait dudit armistice qui mettait fin à quatre ans de combats, dont lʼintensité fut sans précédent, et qui déboucha sur un certain nombre de traités de paix dont le plus important parmi eux fut le « diktat » de Versailles (photo)

    Bainville annonce la chute du Reich 

    Notons dʼabord que Bainville ne fut pas surpris par la défaite de lʼAllemagne. Dès le début de lʼannée 1918 il lʼavait en effet anticipée. Ce quʼil écrit dans sonJournal en date du 31 janvier 1918 en atteste : 

    2624498295.jpg« Le 27 janvier, jour de la fête de Guillaume II (photo), tandis que nos soldats entendaient des chants et des hymnes monter des tranchées allemandes, plus de 200 000 ouvriers faisaient grève à Berlin. Le même jour, une élection partielle pour le Reichstag, à Bautzen, mettait aux prises un socialiste et une conservateur annexionniste. Le socialiste lʼemportait et sʼemparait dʼun siège de la droite, mais à quelques centaines de voix seulement sur près de vingt mille électeurs. La motion de paix du 19 juillet a eu pour elle, à Bautzen, la majorité. Mais le programme des annexions a encore recueilli un nombre de suffrages important. 

    Ce que nous voyons et ce que nous apprenons de lʼAllemagne confirme ces indices : il apparaît que deux courants en force encore sensiblement égale se partagent lʼopinion publique allemande. Il y a ceux, et leur nombre grandit, qui sont las de la guerre, ceux qui nʼen peuvent plus des privations et de souffrances. Et il y a ceux qui veulent que ces misères soient endurées jusquʼà ce que lʼAllemagne soit récompensée de son miracle dʼénergie par un surcroît de grandeur et de richesse. 

    Tel est le conflit. Selon le mot juste du Vorwaerts, lʼarc allemand a été trop tendu. Le militarisme prussien a demandé aux peuples dʼAllemagne des efforts qui dépassent les possibilités humaines. Cet excès devait finir par entraîner une réaction. Il devait finir par se payer. Le parti militaire doit lutter aujourdʼhui pour obtenir de nouveaux sacrifices, et lʼAllemagne les consentirait plus volontiers si elle croyait encore à la victoire. Mais la foi nʼy est plus. 

    Le discours que Scheidemann a prononcé à la Commission principale du Reichstag est important à cet égard. Cʼest un signe des temps que le chef socialiste ait pu railler ceux quʼil appelle ironiquement les Schertsieger, ces partisans de la victoire par la force du glaive dont le grand tort est de nʼavoir jamais remporté nulle part de succès décisif. Quʼune nuance de ridicule commence à sʼattacher au militarisme prussien, que les Allemands eux-mêmes, si peu subtils, en viennent à sentir que le matamore pangermaniste nʼest plus en harmonie avec les circonstances, cʼest un symptôme nouveau et quʼon ne saurait négliger. Il est plus significatif encore que Scheidemann ait protesté contre le gaspillage de vies humaines quʼentraînerait la nouvelle offensive projetée sur le front occidental par le haut commandement et contre la vanité des plans de lʼétat-major. 

    Il est peu probable dʼailleurs que le parti militaire se laisse intimider si facilement. Il compte encore des appuis sérieux dans lʼopinion publique elle-même et il ne paraît pas près de renoncer à la partie. Sʼil le faut, il nʼhésitera pas à user de la répression. 

    Seulement, jusquʼici, son outrance a fait plus quʼautre chose pour troubler et pour gâter les esprits en Allemagne... Le militarisme prussien joue à découvert. Cʼest un jeu qui nʼest pas sans danger. Cʼest aussi le vrai jeu. »[1] 

    Ce jeu à découvert aura finalement perdu lʼAllemagne. Le soulagement et la joie ressentis par les Français au moment de lʼannonce de lʼarmistice, lʼAction Française les partage à peine. Pour Maurras et les siens la paix obtenue nʼest pas satisfaisante. Cʼest un faux-semblant, une paix illusoire, à la Pyrrhus, qui en a lʼapparence mais pas la consistance. 

    Cette paix est donc transitoire, illusoire : « LʼAction Française fut un des rares journaux où lʼon comprit que lʼarmistice ne marquait rien de plus quʼune suspension des hostilités. À quelles fins ? Pour combien de temps ? Les décisions à prendre au cours des quelques mois à venir le diraient. Toute lʼénergie des royalistes tendit alors vers la conclusion dʼune ʽʽpaix françaiseʼʼ, de la paix qui, selon eux, devait le mieux servir les intérêts nationaux. […] LʼAction Française réclamait, en effet, la division de lʼAllemagne, lʼannexion par la France de Landau et de la Sarre et dʼune sorte de protectorat français sur le reste de la Rhénanie. »[2] 

    Les conditions de la paix posées à Versailles ne satisfont aucunement Bainville, qui, le 8 mai 1919, écrit un papier dans LʼAction Française au titre aussi perspicace que prophétique : « Une paix trop douce dans ce quʼelle a de dur. » Il y développe une thèse lumineuse qui prend la forme dʼun chiasme : le traité de Versailles est trop faible dans ce quʼil a de dur, trop dur dans ce quʼil a de faible(A suivre)  

    [1]  Jacques Bainville, Journal, Paris, Plon, 1948, p. 204-205.

    [2]  Eugen Weber, LʼAction Française, Paris, Stock, 1964, p. 137.

    Articles précédents ...

    L'Action Française dans la Grande Guerre [1] La guerre sans l'aimer

    L'Action Française dans la Grande Guerre [2] Un prescripteur d’opinion de plus en plus important 

    L'Action Française dans la Grande Guerre [3] L’Union Sacrée : un ralliement ?

    L'Action Française dans la Grande Guerre [4] L’Union Sacrée : un ralliement ?

    L'Action Française dans la Grande Guerre [5] L’« affaire des panoplies »

    L'Action Française dans la Grande Guerre [6] Guerre totale contre lʼEurope

    L'Action Française dans la Grande Guerre [7] Guerre totale contre lʼEurope

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/11/27/l-action-francaise-dans-la-grande-guerre-8-l%CA%BCarmistice-et-se-6108706.html

  • Un nouveau danger : le Pacte mondial sur l’immigration.

  • Les people ne se bousculent pas pour soutenir les gilets jaunes… Franck Dubosc a osé !

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    Souvenez-vous, c’était le 6 septembre 2015 : 66 artistes avaient lancé un solennel appel dans la presse, s’engageant à donner un de leurs cachets pour les migrants. D’après le JDD, cet appel « [témoignait] de l’ampleur de l’émotion dans la société civile » – il est vrai que la photo du petit Aylan avait fait le tour du monde, quelques jours auparavant – et réunissait, pêle-mêle, des gens aussi importants que Line Renaud, Isabelle Adjani, Florence Foresti, Michel Boujenah, Francis Huster ou encore Marc Lavoine.

    Pour les gilets jaunes, en revanche, les people ne se bousculent pas et sont même, pour ainsi dire, aux abonnés absents. Sans doute ne jugent-ils pas leur misère suffisante, sans doute ne les trouvent-ils pas touchants, sans doute ont-ils d’autres priorités, affinités, désirs de solidarité… Que voulez-vous : le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas, n’est-ce pas ?

    Pourtant, pour ne parler que de lui, le récent témoignage, devenu viral, de cet éleveur de volailles de Bresse, qui dit avoir fourni l’Élysée, est édifiant, préoccupant, pour ne pas dire terrifiant : nul ne peut leur reprocher de se rouler les pouces. Ils ont tout essayé, ça ne rentre pas. L’éleveur explique travailler 77 heures par semaine pour gagner 700 euros par mois. À 33 ans, et malgré ses 16.000 volailles, il doit compter sur sa mère – qui ne doit pas être, non plus, madame Rockefeller – pour remplir son frigo. Une plainte qui n’est pas sans rappeler certaine scène de la littérature du XIXequand le paysan vient poser ses poulardes sur la table de l’office et repart, tête basse, avec les quelques piécettes qu’une intendante un peu méprisante a bien voulu lui lancer.

    Au compte-gouttes, pourtant, certaines célébrités osent exprimer leur soutien. Elles tiennent sur les doigts d’une seule main, et encore, celle d’un ectrodactyle…

    Après Arnaud Ducret et Patrick Sébastien, voici Franck Dubosc : « Il faut que l’on soit avec vous, nous les favorisés », a-t-il publié sur sa page Facebook. « Il faut qu’on trouve quelque chose. J’en parle aux copains. » Quels copains ? Il n’en dit pas plus. Peut-être les ci-dessus cités. Peut-être d’autres encore, sait-on jamais, que l’on ne soupçonne pas, encore un peu couards ou flemmards ou longs à la détente, et qu’il tente de tirer par les pieds ?

    Il est amusant de noter que ceux qui se sont manifestés ont déjà eu à souffrir, par le passé, comme les gilets jaunes, du sceau de l’infamie « beauf » collé sur leur dos : Patrick Sébastien pour avoir fait « tourner les serviettes », Franck Dubosc pour son rôle principal dans Camping, et même, de façon moins ouverte, Arnaud Ducret que l’on a vu, l’an passé, à l’affiche dans le très beau film Monsieur Je-sais-tout, parce qu’il campe dans une série populaire un autre « Monsieur », Monsieur Tout-le-Monde, cette fois, père de famille ayant les deux pieds dans la vraie vie et non dans l’idéologie, comme il sied maintenant à la télé.

    Les paris sont ouverts : parmi les favoris, je dirais – gratuitement, sans avoir l’ombre du début d’une preuve, je le précise, loin de moi l’envie de « fakenewser » ! – Jean-Pierre Pernaut, ensuite Christian Clavier, et peut-être Jean Dujardin, encore qu’un récent tweet sur les élections brésiliennes puisse laisser supposer qu’il n’a pas encore tout compris au populisme…

    Franck Dubosc, en tout cas, lui, a compris : c’est son public, les Français qui l’aiment, qui manifeste aujourd’hui son indignation. Et à son tour, il lui renvoie l’ascenseur, comme on fait montre d’un peu d’attention, d’empathie et d’affection pour des amis dans l’adversité.

    Les gilets jaunes, c’est certain, lui en sauront gré.

    Gabrielle Cluzel

    http://www.bvoltaire.fr/les-people-ne-se-bousculent-pas-pour-soutenir-les-gilets-jaunes-franck-dubosc-a-ose/

  • Révolte des Gilets Jaunes : l’histoire est bien le lieu de l’imprévu !

    Le grand historien Dominique Venner aimait à dire que « l’histoire est le lieu de l’imprévu ». La révolte des Gilets Jaunes le démontre une fois de plus.

    En Europe, la révolte des peuples contre le Système oligarchique qui les met en servitude, a pris avant tout une tournure identitaire et anti-immigration.

    C’est pourquoi les pays du groupe de Visegrad sont entrés en dissidence contre l’Union Européenne. Et c’est la question migratoire qui explique l’opposition croissante à Mme Merkel en Allemagne et la victoire de la Ligue du Nord et du mouvement Cinq Etoiles en Italie. Comme elle explique pour une part aussi le vote britannique pour le Brexit.

    Révolte sociale en France

    En France le moteur de la crise est social : la France invisible, celle que le Système a rejeté dans les ténèbres périphériques, a revêtu un gilet jaune qui la rend visible, parce qu’elle a tout simplement de plus en plus de difficultés à vivre décemment.

    Parce qu’elle voit son niveau de vie diminuer, parce qu’elle paye de plus en plus d’impôts et de taxes, parce que l’ascenseur social ne fonctionne plus et parce que l’Etat, si complaisant vis-à-vis des racailles, ne la protège plus. Parce que personne ne répond plus à son angoisse.

    Il y a bien sûr un lien entre la question identitaire et la question sociale. La France invisible souffre d’autant plus qu’elle sent bien que le Système a plus d’égards pour les immigrants, surtout entrés irrégulièrement en France, que pour elle.

    Mais la question migratoire n’a pas été pour autant mise en avant par les Gilets Jaunes : dommage pour le Pouvoir qui se préparait déjà à pourfendre la « xénophobie » ou la « peste brune [1]» !

    Les astrologues n’ont rien vu venir

    Evidemment les écrans de nos télévisions sont, depuis samedi dernier, pleins d’experts qui nous « expliquent » la révolte des Gilets Jaunes. Comme des météorologues qui nous présentent le temps qu’il fera ….hier.

    Mais à vrai dire personne n’avait prévu l’ampleur de la réaction populaire.

    Surtout pas l’oligarchie, qui vit dans sa bulle, dans ses « résidences de standing » protégées par les digicodes ou dans ses palais dorés protégés par la police.

    Pas la classe politique, qui n’a rien vu venir, comme à son habitude.

    Pas les clubs de réflexion, qui n’ont que peu de contacts avec la France qui souffre, notamment ceux de droite.

    Pas les syndicats, qui ne représentent plus qu’une part déclinante de la population.

    Pas les médias, évidemment, trop occupés à nous bassiner à longueur d’antenne avec les « migrants », les « violences faites aux femmes » ou avec « le dérèglement climatique ».

    Un manifestant a bien résumé la problématique : « Ils craignent la fin du monde pendant que nous on craint les fins de mois. »

    Avec les Gilets Jaunes, nos astrologues institutionnels viennent, une nouvelle fois, de tomber dans le puits ! Et avec lui un système politique coupé du peuple.

    Le pouvoir désemparé

    Les Gilets Jaunes ont désemparé un pouvoir déjà bien ébranlé depuis l’été dernier. Avec un Président de la République qui bat les records d’impopularité[2]. Et qui continue de donner le sentiment de vivre sur une autre planète.

    La presse étrangère ne s’y trompe pas.

    « Les Français ont l’impression d’être pris pour des imbéciles. A juste titre. » écrivait la semaine dernière le journal allemand Die Welt.

    La phrase est sévère mais juste : le Pouvoir ne se rend pas compte que sa propagande ne fonctionne plus auprès d’une part croissante de la population. Ni que l’en-même-temps ne fait plus rire personne : tout le monde voit bien qu’Emmanuel Macron n’a obtenu aucun résultat positif concret pour le plus grand nombre depuis qu’il a été élu.

    La France ne marche plus, à l’évidence.

    Les Gilets Jaunes : le signe de la révolte qui vient

    Personne n’a rien vu venir : c’est un signe qui ne trompe pas.

    Qui pouvait penser qu’une obscure question de taxe sur le thé, allait précipiter la révolte des Amériques contre la couronne britannique ? Qui pensait que la réunion des Etats Généraux déboucherait sur la chute de la monarchie en France ? Qui croyait que l’assassinat d’un obscur archiduc autrichien allait précipiter l’Europe dans la guerre mondiale et provoquer, par contre coup,le communisme puis le fascisme ?

    Qui pouvait penser que les « sans-dents » sortiraient de leur apathie ?

    Les Gilets Jaunes viennent à leur tour d’entrer dans l’histoire. Et peut-être finiront-ils par la faire.

    [1] Expression employée par le ministre Darmanin
    [2] En novembre 2018 , Emmanuel Macron bat le record d’impopularité de François Hollande : 26% d’opinions favorables contre 29% pour son prédécesseur et 48% pour N.Sarkozy à la même date (sondage BVA, Orange RTL/la Tribune des 21 et 22 novembre 2018)

    Michel Geoffroy

    Texte repris du site dePolemia

    https://fr.novopress.info/212764/revolte-des-gilets-jaunes-lhistoire-est-bien-le-lieu-de-limprevu/

  • Mobiliser l’opinion publique contre le Système

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    Ligne Droite cliquez ici

    Dans son combat pour donner un avenir à notre peuple et à notre civilisation, la droite nouvelle se heurtera de plein fouet au Système qui dirige aujourd’hui notre pays. Fonctionnant comme une oligarchie, il impose son idéologie politiquement correcte, diabolisant les opinions dissidentes et marginalisant le peuple. Afin de contrer son pouvoir totalitaire, Ligne droite préconise pour la droite nouvelle une stratégie visant à dresser l’opinion publique contre lui en le faisant connaître pour ce qu’il est.

    Le Système, une menace pour la droite nouvelle

    Par ses idées et ses valeurs, la droite nouvelle se situe en effet aux antipodes du Système, lequel représente l’obstacle le plus important à la bonne fin de son projet. Si d’ailleurs la droite nouvelle n’a pas encore émergé, c’est précisément parce que le Système s’efforce d’empêcher l’apparition d’une force dont le projet est exactement l’inverse du sien.

    L’oligarchie veut en effet aller toujours plus loin sur la voie de la globalisation et pousse les feux de l’immigrationnisme, de l’ultralibéralisme, du multilatéralisme ainsi que de l’européisme, de l’atlantisme et de l’écologisme. La droite nouvelle, au contraire, entend défendre notre identité, juguler l’immigration, rétablir les frontières et réguler les échanges.

    Le Système mène par ailleurs un travail de déconstruction de notre société traditionnelle, cherchant à niveler, à gommer, à éradiquer pour créer une société sans repères, capable de se diluer dans un monde globalisé. À l’inverse, la droite nouvelle veut défendre nos valeurs de civilisation, privilégier les familles et œuvrer à la création d’une puissance européenne forte, protectrice et souveraine.

    Le Système en situation dominante

    Si le Système s’oppose en tous points à la droite nouvelle, il le fait de surcroît avec une puissance considérable car il se trouve en situation de domination absolue. Il contrôle les médias, il a le soutien de l’appareil judiciaire, il est en phase avec la Commission de Bruxelles. Il dispose par ailleurs du pouvoir économique puisque les patrons des grandes entreprises mondialisées du cartel de Davos sont derrière lui. Quant au pouvoir politique, désormais entre les mains de M. Macron et de son parti, il a été forgé de toutes pièces par lui, au point qu’on peut qualifier la République en marche de parti officiel du Système.

    Mobiliser les Français contre le Système

    Aussi, pour combattre cette puissance totalitaire, Lignedroitepropose-t-elle comme stratégie de s’appuyer sur le peuple français, la seule force susceptible de la contenir et de la détruire. Cependant, pour mobiliser le peuple contre le Système, il faut d’abord le convaincre de son existence et de la réalité de l’entreprise totalitaire et destructrice qu’il mène actuellement dans notre pays. En effet, à l’exception des partis politiques, toutes les composantes du Système avancent masquées et ce dernier apparait donc pour beaucoup de nos compatriotes comme une abstraction. Certes, les Français sont pour la plupart mécontents des effets de la politique qu’il conduit, s’agissant par exemple de l’immigration, de l’Europe de Bruxelles ou de la repentance. Mais, s’ils se méfient déjà de la classe politique, ils sont encore nombreux à ignorer le rôle néfaste des autres facettes du Système telles le cartel de Davos, la justice et les médias, même si ces derniers ont déjà beaucoup perdu de leur légitimité.

    Mettre en cause les composantes médiatique, judiciaire et patronale du Système

    La droite nouvelle doit donc cibler une par une les principales composantes de l’oligarchie pour les mettre en cause et informer l’opinion de leurs actions et de leurs projets. Au-delà du parti de Macron, qui demeure l’adversaire principal, il s’agira donc de s’attaquer à tous les pouvoirs politiquement corrects.

    Il conviendra de commencer par les médias et de dénoncer les mécanismes de diabolisation et de désinformation qu’ils utilisent pour dominer le pouvoir politique et amener chaque personnalité officielle à se soumettre à l’idéologie de la pensée unique.

    De même, des campagnes d’opinion devront être lancées contre la justice pour faire comprendre à quel point elle est sortie de son rôle et comment, s’immisçant partout, elle cherche à contrôler et à orienter notre société. N’hésitant pas, elle aussi, à s’impliquer dans le débat public pour favoriser les adeptes de la pensée unique et combattre ses opposants, comme elle l’a fait pour disqualifier Fillon en pleine campagne présidentielle.

    Il faudrait aussi informer les Français sur les agissements des patrons des grandes entreprises mondialisées en montrant à quel point ils sont sortis de leur rôle de producteurs et de commerçants pour chercher à faire du monde un espace globalisé, déraciné et marchandisé au service de la superclasse mondiale.

    Gageons que, si une majorité de Français prend conscience de la réalité du Système et de son projet, ce dernier perdra mécaniquement de sa force et de sa crédibilité. En apparaissant tel qu’il est, il sera progressivement neutralisé. Aussi la ligne stratégique de dénonciation du Système est-elle capitale car elle peut changer le rapport de force. Et si l’oligarchie est rejetée, tout redevient possible.

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