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  • Que le mouvement des Gilets jaunes se poursuive comme il est né: anarchiquement et à partir des réseaux sociaux

    Que le mouvement des Gilets jaunes se poursuive comme il est né: anarchiquement et à partir des réseaux sociaux

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

    Malgré les violences, malgré la minimisation gouvernementale, le deuxième acte de la contestation des gilets jaunes, samedi 24 novembre, a été un nouveau succès. Mais cet étrange mouvement politique sans chef n’en finit pas de perturber à la fois ses adversaires et ses soutiens. C’est pourquoi tant de gens rêvent à voix haute de le « structurer » et de lui donner des « porte-parole ». Pour ma part, je pense que ce serait une énorme erreur stratégique.

    Certes, ce mouvement anarchique a un côté inquiétant et dangereux. L’absence de cadres et de service d’ordre a déjà conduit à des drames, comme la mort d’une femme le 17 novembre. Mais, si le mouvement se structure, compte-tenu du rapport de force actuel, il sera récupéré par l’extrême gauche, seule force organisée, au sein des gilets jaunes, capable de faire triompher des mots d’ordre d’un bout à l’autre de la France.

    Dans ce cas, au mieux, la légitime contestation fiscale va être étouffée sous des revendications absurdes (j’entendais récemment Olivier Besancenot dire que la « bonne » réponse à la colère populaire serait la réquisition des logements en centres-villes pour éviter que la « France périphérique » ne soit obligée de prendre sa voiture!). Mais, le pire, c’est-à-dire une situation capable de nous faire regretter M. Macron à brève échéance, serait plus vraisemblable.

    Le mieux serait donc que ce mouvement se poursuive comme il est né: anarchiquement et à partir des réseaux sociaux, comme les printemps arabes. Pour la suite, plusieurs scénarios sont envisageables. Je vous en propose quelques-uns, non pas pour faire de la politique-fiction, mais pour tenter de comprendre ce qui se joue sous nos yeux.

    Le scénario le plus favorable serait la transformation des gilets jaunes en mouvement populiste sur le modèle de « 5 étoiles » en Italie qui, après une contestation fiscale, est arrivé en quelques années au pouvoir, grâce à une alliance avec la Ligue. Pour cela, une condition nécessaire est que les patrons de PME y instillent une dose de « poujadisme » – qui aurait deux intérêts : faire fuir l’extrême gauche et rappeler que la fiscalité est une question globale qui touche ensemble entreprises et ménages.

    Un autre scénario est possible: que M. Macron pousse délibérément à bout les manifestants pour exiger les pleins pouvoirs, selon l’article 16, et se soustraire à la démocratie. Il ne faut, en effet, pas perdre de vue la question institutionnelle. De même que la monarchie est morte de la contestation fiscale, la république peut tout à fait en mourir. Déjà, au parlement, bon nombre de personnes enterrent la réforme constitutionnelle promue par le président. C’est qu’en effet, la fronde peut fort bien ne pas s’arrêter à Emmanuel Macron et renverser tout l’édifice de la Ve République. On constate au passage à quel point le quinquennat a été néfaste, puisque l’élection présidentielle ne laisse plus la moindre place pour des contre-pouvoirs à l’échelle nationale.

    Un autre scénario a déjà été évoqué: il s’agit de la récupération par l’extrême gauche. Je ne crois pas, en revanche, que la droite soit en mesure de « récupérer » le mouvement. Mais elle n’en a pas besoin: ce mouvement est la colère d’une France spontanément identitaire et attachée à ses libertés. En tout cas, nous assistons à l’une des contestations fiscales les plus importantes depuis la grande grève de 1906 et sans doute même depuis 1789. N’oublions pas que l’ impôt est au moins aussi injuste qu’à l’époque – mais surtout colossalement plus lourd.

    https://www.lesalonbeige.fr/que-le-mouvement-des-gilets-jaunes-se-poursuive-comme-il-est-ne-anarchiquement-et-a-partir-des-reseaux-sociaux/

  • Discours de Macron : en attendant la fin du monde…

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    Disons qu’il a fait un effort. Pas dans la longueur du discours, trop long comme d’habitude. Mais il n’a pas insulté les Français. C’est déjà ça. Ça devait le démanger mais les conseillers en com’ avaient dû lui dire de garder cela pour les grandes occasions, lorsqu’il porte jaquette à l’étranger.

    Il ne les a pas insultés ; enfin, tout du moins, formellement. C’est vrai, aussi, qu’il s’est dépassé, ces derniers temps. Pas plus tard que dimanche, à Bruxelles, il se penchait, nous racontait hier ici-même notre ami Nicolas Gauthier, sur la misère de « nos classes laborieuses », comme not’ bon maître sur le sort de « nos gens ».

    Dans ce discours de mardi matin qui devait répondre à la colère des gilets jaunes, Emmanuel Macron n’a pas insulté les Français, mais il s’est quand même un peu moqué d’eux. Un discours technocratique enrobé, pour le coup, d’un peu d’empathie d’apparat. Visiblement, à entendre les premières réactions des gilets jaunes, ça n’a pas marché.

    Emmanuel Macron veut donc faire croire que l’on va s’occuper en même temps de la fin du monde et de la fin du mois. En attendant, si des dizaines de milliers de Français sont rassemblés sur les ronds-points, ce n’est pas pour observer le ciel dans l’attente de l’Apocalypse mais parce qu’ils ne savent pas comment ils vont boucler leur fin de mois cataclysmique. Rien de bien concret et immédiat n’est donc sorti de ce discours, si l’on excepte la promesse d’une évolution de la taxation en fonction des cours du pétrole. Un truc qui avait été essayé sous Jospin et qui n’avait pas été concluant. Comme quoi on peut être un fan de cuisine d’un nouveau monde et, néanmoins, utiliser les vieilles recettes (fiscales). Les Français des ronds-points, qui savent compter et comptent par nécessité, ne s’y retrouveront sans doute pas.

    Emmanuel Macron garde le cap : « Ne pas changer d’avis, ne pas changer la vérité », a-t-il déclaré. Car, rappelons-le, Emmanuel Macron EST la vérité. Certes, il a parfaitement compris la situation des Français les plus modestes, ceux qui sont obligés de prendre leur voiture pour aller travailler, qui ne peuvent changer la chaudière au fioul sur un coup de tête. Ces Français, « ils disent que ce sont, au fond, toujours les mêmes qui font les efforts, et ils ont raison », constate le Président-sociologue. Que n’a-t-il fait ce constat durant la campagne de 2017 et pris les mesures en conséquence ! Peut-être n’aurions-nous pas les gilets jaunes dans la rue aujourd’hui. Et en décryptant le discours présidentiel, on a le sentiment que ce sont toujours les mêmes qui feront les mêmes efforts.

    Mais au-delà de la question du prix des carburants, Emmanuel Macron n’a pas donné de réponses concrètes à la question centrale du pouvoir d’achat. L’avalanche d’augmentations de taxes diluées dans le quotidien des Français pèse lourd dans le budget des plus faibles : assurances, contrôle technique des véhicules, etc. Une liste longue comme un jour sans pain.

    Et plus encore, rien, dans le discours d’Emmanuel Macron, n’était de nature à rétablir la confiance entre, d’une part, le Président, le gouvernement et sa majorité et, d’autre part, les Français. Parmi les revendications des gilets jaunes, on entend celle d’une dissolution de l’Assemblée nationale. Elle peut paraître, en première approche, farfelue. Elle fait sourire et même rire parmi les membres de la majorité. J’entendais, mardi soir, sur BFM TV, le député de Vaucluse Morenas, suppléant de la secrétaire d’État Poirson, dire aux gilets jaunes qu’il recevait à sa permanence, qu’il ne porterait pas cette revendication à Paris. Personne ne sait comment la situation peut évoluer dans les prochaines semaines. Mais l’on devrait se souvenir de Mai 68. Nous n’en sommes pas encore là, Dieu merci, mais faut-il rappeler que le général de Gaulle a dissous l’Assemblée nationale le 30 mai 1968 après les « événements ». 293 UDR (sur 487 députés) entrèrent au palais Bourbon. Un raz-de-marée. De Gaulle avait rétabli la confiance avec le peuple. Si Emmanuel Macron est si certain d’être dans la vérité…

    http://www.bvoltaire.fr/discours-de-macron-en-attendant-la-fin-du-monde/

  • “Nous toutes ” et le règne de l’hypocrisie

    hypocrites.jpgLe président du Parlement européen, Antonio Tajani, arborait dimanche à Bruxelles, lors du sommet spécial de l’UE sur le Brexit, une marque rouge dessinée sous l’œil. Un maquillage visant à matérialiser son soutien avec la campagne italienne s’inscrivant dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Le problème - bien réel - des violences faites aux femmes est une question récurrente qui agite le Parlement et les instances européistes.  Non sans  arrières-pensées idéologiques  consistant en général à dénoncer la domination patriarcale et le comportement de prédateur-fascisant-discriminant qui serait celui du mâle blanc, à dépeindre caricaturalement une société européenne empreinte d’hostilité quotidienne et systématique envers les femmes. L’Agence des droits fondamentaux de ‘l’Union européenne, qui fait aussi de la lutte contre le racisme des méchants européens une de ses priorités, livrait en mars 2014 le résultat d’une enquête se voulant représentative. Réalisée dans les 28 pays de l’UE, elle indiquait  qu’ «une femme sur trois a subi au moins une forme de violence physique et/ou sexuelle depuis l’âge de 15 ans, une femme sur cinq a fait l’objet d’une traque furtive (stalking ), et une femme sur deux a déjà été victime d’une ou de plusieurs formes de harcèlement sexuel. »

    Dans notre pays, cette violence, du moins dans sa forme extrême, a été quantifée: 112 000 cas de violences conjugales ont été enregistrés par les services de police et de gendarmerie en 2017 (des femmes dans 88% des cas), 94 000 femmes de plus de 18 ans seraient chaque année en moyenne victimes de viols ou de tentatives de viols, 65 000 affirment avoir subi au moins un viol. Francetvinfo s’en faisait l’écho, « selon l’étude nationale relative aux morts violentes au sein du couple pour l’année 2017, établie par la police, la gendarmerie et la Délégation aux victimes et publiée par le gouvernement »,  109 femmes (contre 138 en 2016 et 136 en 2015) ont été tuées l’année dernière par leur conjoint ou ex-conjoint.

    Les violences et pressions physiques exercées sur le sexe (dit) faible  -nous y reviendrons- ne doivent pas occulter la violences sociale et  économique  subie par un grand nombre de femmes, générée ou validée par l’égalitarisme progressiste des autoproclamé(e)s féministes, des libéraux-libertaires et du grand capitalBruno Gollnisch le notait, « les femmes perdent peu à peu les droits sociaux spécifiques et légitimes obtenus en reconnaissance de leur rôle de mères. Et que dire du silence  sur le salaire parental, seul moyen de donner un véritable choix aux femmes entre vie professionnelle et vie familiale, ou conciliation des deux… »

    Samedi, les manifestations contre les violences faites aux femmes et l’inégalité entre les sexesà l’appel d’associations féministes, soutenues par des personnalités du showbiz, des pipoles, des journalistes, des figures de gauche, regroupés au sein du collectif citoyen #Noustoutes, n’ont pas été un franc succés. Elles sont en outre  largement passées au second plan dans les médias du fait la déferlante des gilets jaunes. Quelques milliers de personnes seulement ont battu le pavé dans toute la France. La vague balance ton porc et #Metoo qui a agité les réseaux sociaux ( mais pas la France profonde…) à l’automne 2017 et en début d’année est vite retombée.

    C’est dans ce contexte que le huffington post a jugé malin de se moquer de Marine Le Pen.  La présidente du RN avait certes déjà chiffonné les bien-pensant(e)s en s’indignant de ce qu’un immigré clandestin (migrant) de 21 ans ait été acquitté le 21 novembre par la cour d’assises de la Manche à Coutances. Jugé pour le viol d’une lycéenne en 2015, le violeur a bénéficié de la mansuétude de la justice, au motif qu’il « n’avait pas les codes culturels pour prendre conscience qu’il imposait une relation par crainte ou par surprise! » Mais pour le journaliste du huffpost, Marine a eu en outre  le toupet « (d’ironiser) sur l‘espace non-mixte mis en place dans la marche (des #Noustoutes), rapprochant (cette) initiative des codes culturels islamistes (…),  faisant le rapprochement entre un carré réservé aux femmes dans la manifestation et l’idéologie radicale des islamistes autour de la charia notamment. »

     «Mais ce que Marine Le Pen ignore, ou feint de ne pas savoir, écrit-il encore, c’est que la non-mixité dans le féminisme ne date pas d’hier et n’a aucun rapport avec l’islamisme.On en retrouve par exemple des traces pendant la Troisième république. Cette non-mixité devait permettre aux associations féministes d’affirmer leur indépendance vis-à-vis des hommes et éviter qu’ils se mettent en avant. Elles entendaient montrer qu’elles étaient capables de réaliser les tâches habituellement réservés au genre  masculin. »

    A la lecture de cette analyse, nous pouvons en retour nous demander si ce journaliste  ignore, ou feint de ne pas savoir, que l’islamisme, ou à tout le moins des revendications ethno-religieuses, communautaristes se font jour dans la mouvance dite féministe. Bref,  que les vieilles gauchistes du MLF avec du poil aux pattes, les Caroline de Haas ou les Caroline Fourest ne tiennent pas le haut du pavé dans les quartiers pluriels…

    Le blogue bellica rapportait opportunément lundi que « lors de la manifestation féministe Nous Toutes, des militantes du mouvement Nta Rajel ont tenu à exprimer leur haine raciale envers les féministes blanches en hurlant White feminists vous êtes complices ! White feminists vous êtes complices ! Complices de quoi ? Du blantriarcat, nom donné par les afroféministes et islamoféministes au système qui à leurs yeux domine l’Occident : un mélange de suprématisme blanc et de patriarcatNta Rajel se présente comme un collectif féministe de la diaspora nord-africaine. Le slogan antiblanc n’a visiblement choqué personne dans le cortège. Et pour cause. En tête de cortège, on trouvait l’association musulmane Lallab, dont la principale activité consiste à présenter le voile islamique comme un symbole féministe et la critique du voile comme une forme de harcèlement sexiste. » «Solidarité avec les putes, les soumises et les voilées, a-t-on également pu entendre en tête de cortège.»

    Et bellica de poser la question qui fâche: «Si le blantriarcat les oppresse tant, pourquoi restent-elles dans un pays dont la population indigène majoritaire est blanche ? (En retournant au bled)  elles auront ainsi l’occasion de découvrir qu’il est quasi impossible pour une femme en Algérie de louer un appartement toute seule. Elles pourront également faire connaissance avec les 60% de femmes algériennes estimant que le mari a le droit de frapper son épouse.»

    Certes, au nom de la solidarité  avec toutes les victimes de l’oppression blanche, certains sujets sont mis sous le tapis. Ce fut le cas des milliers de viols commis en Angleterre par des gangs d’immigrés principalement pakistanais, sur des adolescentes britanniques de souche  dans les communes de High Wycombe, Nelson, Oxford, Rochdale, Telford

    Ce même blogue, nous l’avions rapporté  en mars dernier, avait relayé les propos de la journaliste Joanna Williams qui déclarait que ces viols massifs avaient aussi «leur place dans le cadre d’une campagne contre les violences sexuelles (…).» Or, « le silence sur l’exploitation sexuelle à Telford révèle l’hypocrisie au cœur du mouvement #MeToo. Les militantes #MeToo de la haute société n’ont de cesse de clamer qu’elles sont guidées par leur volonté d’aider les femmes moins favorisées qu’elles, et non par leur intérêt personnel. » Mais « #MeToo préfère que les accusés soient des hommes blancs et puissants (…). Les violences commises par des hommes musulmans bousculent la hiérarchie soigneusement mise en place par le féminisme intersectionnel et contredisent le discours habituel sur le patriarcat. Les tribuns et militantes s’inquiètent davantage du risque de racisme ou d’islamophobie que des violences sexuelles qui ont eu lieu. »

    Bruno Gollnisch l’a dit et le répète: il ne s’agit pas d’affirmer stupidement que tous les musulmans, les immigrés non européens ont un comportement déplacé, non respectueux, répréhensible avec les femmes européennes. Mais il est évident que l’islamisme radical est une menace particulièrement directe, en Europe même, sur la liberté des femmes. De même que l’immigration massive impose dans certains quartiers, notamment aux jeunes Françaises, des codes vestimentaires, une limitation de leur liberté de circulation, un couvre-feu… Oui,  l’immigration-invasion est aussi responsable d’une explosion des violences faites aux femmes. Oui, les populations immigrées massivement installées en Europe ont une culture et des pratiques qui confinent les femmes dans un statut inférieur, à des années-lumière de nos valeurs et de nos conceptions. Une réalité largement tue  ou minorée au nom l’idéologie du vivre-ensemble, multiculturaliste et immigrationniste, que l’ordre moral nauséabond  imposé par le Système  et  approuvé par  ses chien(nes) de garde interdit d’évoquer.

    https://gollnisch.com/2018/11/28/nous-toutes-et-le-regne-de-lhypocrisie/

  • Gilets Jaunes : Jordan Bardella dénonce “le mépris et l’arrogance du gouvernement”

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    Deux jours après la nouvelle mobilisation des Gilets Jaunes à Paris, marquée par de nombreux incidents, notamment concentrés sur l’avenue des Champs-Élysées à Paris, Jordan Bardella, invité politique du Grand Matin Sud Radio, a expliqué que le gouvernement “a cherché à jeter le discrédit sur l’ensemble du mouvement“.

    Le porte-parole du Rassemblement national a notamment déclaré :

    Les forces de l’ordre ont eu des ordres particulièrement étranges. J’ai vu des personnes âgées, des mères de familles, se faire gazer. Et on a laissé assez vite les casseurs monter en tête de cortège. Le ministère avait indiqué que les Champs-Élysées seraient fermés. Il faut que le ministre rende des comptes. Les Gilets Jaunes ne sont pas des casseurs. Ce sont des citoyens paisibles qui veulent dire stop à la politique de matraquage fiscal mis en place par Emmanuel Macron, qui est insupportable.

  • "GILETS JAUNES EN MARCHE! EN MARCHE! EN MARCHE!"

  • Économie : rien ne va plus dans le monde

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    Marc Rousset

    « Les actions sont en plein bitcoin », a pu déclarer un gestionnaire d’actifs, comparant les marchés boursiers surévalués aux bulles des crypto-monnaies en train d’éclater. Le CAC 40 a déjà perdu 7 % depuis le début de l’année, Vallourec 65 % et Valeo 58 %, tandis que les banques françaises, balayées par les tensions en Italie, affichent des baisses comprises entre 20 % et 30 %. Le CAC 40, soutenu par les groupes de luxe, a perdu cependant moins que Francfort (13,5 %), Milan (14,5 %), Londres (10 %).

    Le déclin du prix du pétrole est inquiétant car il signifie que l’économie mondiale s’affaiblit. Le simple fait que de plus en plus de banquiers centraux achètent de l’or dans le monde doit aussi être considéré comme un signal d’alerte.

    Jusqu’à ce jour, l’échéance inéluctable de la faillite des finances publiques dans le monde a été repoussée par le soutien abusif des banques centrales. Le déficit de la France de 83 milliards d’euros ne doit pas être comparé seulement aux fameux 3 % du PIB qui rassurent, mais aux recettes fiscales de 245 milliards d’euros de notre pays, soit 30 % de ces dernières. La France doit être comparée à une entreprise qui, depuis quarante ans, connaîtrait une perte abyssale de 30 % de son chiffre d’affaires ! Au bout d’une seule année, tout chef d’entreprise – n’importe où dans le monde – qui présenterait un compte d’exploitation semblable serait immédiatement démis de ses fonctions par les administrateurs de la société.

    La BCE, face à la catastrophe qui s’annonce, mettra fin effectivement, en décembre 2018, à son programme de rachat d’actifs (« QE ») de 2.600 milliards d’euros, mais elle songerait à reporter à l’automne 2019 ou à fin 2019 le relèvement de taux annoncé pour l’été 2019. Il est probable que les trois tours de vis de 0,25 % de la Fed pour l’année 2019 seront, eux aussi, soumis aux aléas de la conjoncture. Mais les banques centrales sont cependant obligées, un jour ou l’autre, de remonter les taux pour briser le cercle vicieux : baisse des taux et augmentation de l’endettement. Sinon, la partie se terminera par la perte de confiance, la fuite devant la monnaie et l’écroulement du système financier hyper-endetté.

    Aux États-Unis, l’euphorie du consumériste « Black Friday », repris en anglais dans le texte par les petits singes copieurs européens à court d’idées nouvelles pour vendre encore davantage, masque les déceptions des classes aisées, suite à l’effondrement de 9 % de Wall Street depuis début octobre. L’immobilier et les ventes de véhicules fléchissent, suite à la hausse des taux. Toys“R”Us a fermé ses 800 magasins. Sears est au bord de la liquidation. J.C. Penney, avec ses 865 magasins, est aux abois, tandis que les géants de la distribution Home Depot, Target et Walmart souffrent en se faisant massacrer à Wall Street. À noter qu’en France, Casino, Auchan et Carrefour luttent aussi à contre-courant, suite à la gloire éphémère perdue des hypermarchés.

    La dette des ménages américains (marché hypothécaire, crédit revolving, crédit automobile, cartes de crédit et prêts étudiants) a atteint le niveau record de 13.500 milliards de dollars. Pour diminuer leur déficit, les Américains seront, un jour, obligés de dévaluer le dollar alors que la hausse des taux le réévalue, d’où les problèmes insurmontables à résoudre aux États-Unis, du style quadrature du cercle.

    En Grèce se fait entendre le chant du cygne Aléxis Tsípras, qui prétend, avec son projet de budget miracle 2019, « avoir fait mentir les Cassandre qui prédisaient le désastre de l’économie du pays ». Le désastre est pourtant là avec, malgré l’émigration, un taux de chômage de 19,9 %, un parti d’opposition conservateur avec 16,5 points d’avance sur SYRIZA et des taux d’emprunt prohibitifs à dix ans à 4,5 %, contre seulement 3,4 % pour l’Italie et 0,7 % pour la France. « Ce budget est un trompe-l’œil démagogique à visée électorale, qui ne change rien et empêche la Grèce de redémarrer », dénonce Olivier Delorme, historien spécialiste de la Grèce.

    En fait, le danger sévit partout dans le monde : à elle seule, la dette privée en dollars d’environ 230 % du PIB chinois pourrait provoquer une crise mondiale d’envergure, selon l’économiste japonais Kevin Lai, de Daiwa Capital Markets. La chute de la monnaie chinoise provoquerait, en effet, une crise de la dette en Chine, susceptible de dégénérer en désastre mondial.

    Lire aussi cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/11/27/economie-rien-ne-va-plus-dans-le-monde-6108676.html

  • Ces bébés qui survivent à un avortement médicamenteux

    Ces bébés qui survivent à un avortement médicamenteux

    D’Olivier Bault dans Présent :

    Le site Lifenews relayait le 21 novembre l’histoire d’une photo qui faisait le buzz sur le réseau social Facebook. Cette photo, c’est celle d’un médecin tenant un nouveau-né qu’il venait d’extraire du ventre de sa mère par césarienne. Cela se passait aux Etats-Unis. Le docteur Brent Boles avait bien sûr demandé la permission à la mère, en lui promettant qu’il ne donnerait aucune indication permettant de l’identifier. Sous la photo, la description de la situation par le médecin :

    « J’ai récemment fait cet accouchement et je partage cette photo avec l’autorisation de la patiente. Vous voyez, quand une femme prend une pilule abortive, elle le regrette très souvent immédiatement après. C’est ce qui est arrivé avec cette patiente. Les cliniques pratiquant les avortements mentent et disent aux gens qu’on ne peut pas inverser un avortement médicamenteux. Ce n’est pas vrai. Cette patiente a trouvé www.abortionpillreversal.com et je fais partie des médecins pro-vie prêts à tenter d’inverser l’action du poison qu’on leur a donné. Parfois, cela marche et parfois non, mais, comme vous le voyez, cela vaut la peine d’essayer. »

    La pilule abortive RU-486 consiste en fait en deux pilules différentes prises à deux jours d’intervalle. Le premier produit, de la mifépristone, bloque la production de progestérone, une hormone nécessaire au maintien de la grossesse. Le deuxième produit, du misoprostol, provoque l’expulsion de l’enfant avorté. Ce type d’avortement se pratique à un stade précoce de la grossesse, quand l’enfant en est encore au stade embryonnaire de son développement prénatal, c’est-à-dire en principe jusqu’à la 7e semaine de gestation. Mais tant que la femme enceinte n’a pas pris le deuxième produit, il est possible, dans un délai de 72 heures, d’inverser l’action de la mifépristone en prenant un antidote contrant l’action de ce poison, puisqu’il réintroduit de la progestérone dans l’organisme de la mère. Une étude américaine publiée cette année montre que cela fonctionne dans 68 % des cas, ce qui a permis à l’organisation Abortion Pill Rescue de faire naître 500 bébés qui avaient préalablement été condamnés à mort par la prise de mifépristone, 100 autres bébés sauvés par ce réseau de médecins pro-vie étant encore dans le ventre de leur mère au moment de la publication de l’étude. Les bébés sauvés par cette procédure médicale inversant l’effet de la prise de la première des deux pilules utilisées pour un avortement médicamenteux n’ont pas de séquelles particulières.

    […] En ce qui concerne les avortements médicamenteux, un numéro d’appel actif 24h/24 et 7j/7 est donc mis à la disposition des femmes ayant pris la première des deux pilules mortelles et regrettant leur geste. Brianna, la maman du bébé de la photo, a pu être ainsi mise en contact avec le docteur Boles le jour-même de son appel et a pu obtenir sur le champ une ordonnance pour commencer son traitement sans attendre, afin de sauver son bébé. Le centre d’appel est géré par Heartbeat International, une organisation chrétienne s’occupant d’un réseau de centres d’aide aux femmes enceinte en détresse, afin de leur offrir une alternative à l’avortement.

    Puisque les pro-avortement et les féministes se disent « pro-choix », Mmes Schiappa et Buzin ne devraient-elles pas se saisir du sujet et permettre que, en France aussi, les femmes subissant un avortement médicamenteux puissent revenir sur leur décision après la prise de la première pilule abortive ? Cela dit, ce serait déjà bien de leur imposer un délai de réflexion et de leur proposer une alternative à l’avortement avant la prise de la première pilule.

    https://www.lesalonbeige.fr/ces-bebes-qui-survivent-a-un-avortement-medicamenteux/

  • Le récent saccage de Paris ou le cynisme de nos princes

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    Bernard Plouvier

    Qu’Emmanuel Macron soit le Président des riches et l’homme-lige de l’économie globale, c’est une évidence pour tout le monde. Ce l’était, d’ailleurs, pour une faible majorité de Français dès l’élection présidentielle. Hélas les très nombreux abstentionnistes ont fait élire l’homme du grand capital, se rendant complices d’un acte imbécile.

    L’on sait également que l’homme fort du gouvernement, le ministre de l’Intérieur et des Cultes, Christophe Castaner, est un illustre joueur de poker, qui n’a pas toujours été bégueule dans ses relations... au point qu’on pourrait confondre les termes Castaner et castagner. On vient d’en apercevoir un aspect lors du second week-end de contestation des « Gilets jaunes ».

    En dépit du ridicule de sa motivation : une augmentation des taxes sur le gas-oil et le mazout – alors que l’insécurité, le chômage monstrueux, l’immigration-invasion forment un ensemble de causes de contestation infiniment plus important -, ce mouvement est plutôt populaire. Il témoigne en tous cas de l’exceptionnel degré d’irritation du « bon peuple ». 

    Les initiateurs du mouvement avaient clamé sur tous les tons qu’ils ne voulaient aucun débordement, singulièrement pas de brutalité, ni de vandalisme. Pourtant, en deux week-ends et une dizaine de jours d’existence, le mouvement a fait deux morts et six cent blessés, dont une grande partie liée à des automobilistes fous et à des casseurs professionnels.

    Paris fut, lors du second week-end, le lieu d’affrontements violents avec les forces de l’ordre et l’occasion d’un vandalisme d’émeutiers. Or commencent à être entendus des commentaires désabusés de CRS et de policiers qui sont unanimes à dénoncer l’imbécillité des mesures prises par « leur hiérarchie » : trop peu d’hommes requis et placés aux mauvais endroits.

    Et c’est là que l’on commence à imaginer un scénario cynique du couple Macron-Castaner. D’abord chacun connaît le financement occulte des groupuscules d’agitateurs « d’extrême-gauche », au comportement de malfrats, par les services du ministère de l’Intérieur. On en a eu suffisamment de preuves quand Manolo Valls était titulaire du poste ; il est parti régner à Barcelone, ça fait un nuisible de moins ! 

    Face à un mouvement revendicateur qui risque de s’enraciner dans le « bon peuple », réellement excédé par les turpitudes et la nullité de ses princes, nos Machiavel de salon et de cercles de jeux ont compris qu’il fallait le déconsidérer en utilisant leurs casseurs aux ordres et l’inusable référence aux « membres de la droite extrême ». C’est ainsi que l’on a ressorti Madame Le Pen du placard médiatique où elle végétait.

    On va éteindre l’incendie débutant par le mensonge et la manipulation cynique. À moins que ce coup de bluff du grand joueur de poker de l’Intérieur s’avère insuffisant. Il ne dépend que des populistes de France d’organiser ou non une lutte efficace contre les représentants des multinationales, de l’islamo-pétrodollar, du bluff pseudo-écologique et autres fadaises qui sont autant de leurres pour racketter toujours plus le contribuable et le consommateur.

    Le joueur de flûte Macron et le poker-player Castaner vont-ils triompher ? Les Français vont-ils une fois de plus se comporter en « veaux » (expression d’origine gaullienne contrôlée) ou faire preuve de sens critique ?

    Les citoyens n’ont rien à attendre des politiciens. Ils doivent devenir d’efficaces et honnêtes propagandistes. Ce ne sont pas les sujets d’inquiétude qui manquent : le triste état de notre pays et le très sombre avenir de notre Nation suffisent amplement, sans qu’il soit utile de recourir à la violence ou à l’exagération. Chacun doit faire preuve d’honnêteté et d’inventivité dans la présentation des faits, en insistant jour après jour pour contrer, grâce à la parole et aux réseaux sociaux, la propagande mensongère des tristes sires des palais de la Ripoublique.

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