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  • [Vidéo] Alba Ventura : “Les gilets jaunes ont obligé Macron à descendre de son piédestal”

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    Emmanuel Macron compte annoncer de nouvelles mesures, mardi 27 novembre, sur le climat et l’écologie. Objectif : reprendre la main après un week-end particulièrement agité. Est-ce-que ce sera le signal d’une sortie de crise ? C’est toute la question.
    Franchement, ça va être compliqué. Parce que voilà un gouvernement, un premier ministre, et un président qui expliquent depuis des jours et des jours qu’ils ne céderont rien.
    Ils ont minimisé son impact. Ils l’ont caricaturé parfois comme Gérald Darmanin parlant des “gilets jaunes” comme de la “peste brune” ou Christophe Castaner de “séditieux”. Bref, ils n’ont pas perçu que les “gilets jaunes” faisaient écho à une partie de la population.

    Mais, on dit que le président de la République a beaucoup consulté, qu’il a pris conseil ? Oui. Il a pris conseil. Il a réuni, à l’Élysée, tous ceux qui ont été au pouvoir ou premier ministre, tous ceux qui avaient connu des situations similaires : il a reçu Pierre Moscovici, l’homme qui a parlé le premier de ras-le-bol fiscal, sous François Hollande, après avoir augmenté les impôts.

    On n’était pas dans le secret des Dieux, mais on peut aisément imaginer que les uns et les autres lui ont dit quelque chose du genre “ce n’est pas grave de céder, ce serait plus grave de s’obstiner”.

    Voir le nouveau monde demander conseil aux vieux sages de l’ancien, ça ne manque pas de sel et ça… c’est la première victoire des “gilets jaunes”. Finalement, ils ont obligé Emmanuel Macron à descendre de son piédestal, à venir se confronter à la réalité. Maintenant, reste à savoir quelle leçon, le président va en tirer. Et de cela, on peut dire que la suite de son quinquennat en dépend.

    https://fr.novopress.info/212736/video-alba-ventura-les-gilets-jaunes-ont-oblige-macron-a-descendre-de-son-piedestal/

  • Sous les pavés, la grosse boulette de BFM

    Sous les pavés, la grosse boulette de BFM

    Dimanche, au lendemain de la grande manifestation des Gilets jaunes sur les Champs-Élysées, un journaliste de BFM TV est en direct des Champs-Élysées. Après avoir montré les camions de nettoyage à l’œuvre, il dit :

    « Pour vous montrer aussi un peu la violence et ces traces qui restent encore ce matin, ce sont ces zones totalement dépavées sur les Champs-Elysées, ça c’est sur une centaine de mètres, plus aucun pavé que les manifestants ont jeté sur les forces de l’ordre. Des pavés qu’ils ont jetés également sur les vitrines de certains magasins. ».

    Vidéo à l’appui, un internaute précise que les pavés ont été enlevés non pas par des gilets jaunes… mais avant la manifestation pour des travaux : une piste cyclable est en construction sur les Champs-Elysées, les travaux étant prévus entre le 12 novembre et le 20 décembre.

    Le journaliste de BFM interpellé sur Twitter s’est fendu d’un message d’excuse.

    « J’ai fait une erreur et je le reconnais volontiers […] Une erreur cela peut arriver aussi en exerçant son métier.»

    Conclusion : ne croyez pas tout ce que l’on vous raconte à la télévision.

    https://www.lesalonbeige.fr/sous-les-paves-la-grosse-boulette-de-bfm/

  • On fait cracher les automobilistes, mais les gros pollueurs sont dans l’air et sur mer !

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    L’affaire est donc entendue pour le gouvernement : les automobilistes sont des cochons. Cochons de pollueurs et cochons de payeurs. Et à moins qu’Emmanuel Macron ne soit visité par le Saint-Esprit la nuit prochaine dans son sommeil – douteux, car il paraît que ce surhomme ne dort pas ou si peu –, il va rester accroché à sa surtaxe sur le diesel comme la bernique sur son rocher. Et l’automobiliste paiera.

    Pourtant, si pollution il y a, les voitures ne sont pas – et de loin – les véhicules les plus polluants de notre atmosphère. Et non, je ne parle pas, non plus, du pet des bovins ou du rototo des ovins. Non, je parle des 20 % de locomotives diesel du parc SNCF, des avions cracheurs de kérosène et des bateaux de croisière itou (je laisse même de côté les navires de commerce et les superpétroliers).

    Le 22 novembre dernier, en plein mouvement des gilets jaunes, le député LREM de Gironde, Benoît Simian, a remis à Élisabeth Borne un rapport parlementaire sur « le verdissement des matériels roulants du transport ferroviaire ». Il y a urgence à verdir, en effet, car 20 % du parc roulant de la SNCF tourne au diesel. C’est Guillaume Pepy qui l’a déclaré l’autre matin sur RTL. Or, « on ne peut pas demander à nos concitoyens de sortir du diesel et continuer à faire circuler des trains diesel sur nos dessertes fines du territoire » (les petites lignes), a dit M. Simian.

    Quelle lucidité ! En effet, la moitié des voies ferrées ne sont pas électrifiées et le gazole de la SNCF n’est pas meilleur que celui de votre Twingo. Donc, il faut « verdir » nos trains en espérant retarder la fin du monde prophétisée par Nicolas Hulot. Solution : passer à l’hydrogène. Alstom équipe déjà les chemins de fer allemands, mais ne rêvons pas : il faudra bien encore dix ans avant que la traction gazeuse ne franchisse la frontière…

    Il y a pire encore que nos trains : ce sont les ferries et les bateaux de croisière qui crachent aussi noir que feu nos locos à vapeur.

    Au printemps dernier, l’association France nature environnement est allée poser ses capteurs à cochonneries irrespirables dans le port de Bastia. Elle aurait pu tout aussi bien les mettre à Toulon, Marseille ou Gênes, ces ports qui voient entrer et sortir quotidiennement nos trains de la mer. Les résultats publiés le 25 juillet sont croquignolets : « Il apparaît que la pollution est 37 fois plus élevée à Bastia quand des ferries partent ou arrivent au port, et encore 10 fois plus élevée dans un périmètre de deux kilomètres autour du port que dans une ville sans bateaux. » Voilà, voilà…

    On rappellera ici que le transport maritime n’est pas concerné par l’accord de Paris sur le climat. Et maintenant, respirez un bon coup car le pire est à venir…

    Le pire, c’est le transport aérien, bien qu’on assure que l’avion est moins polluant sur la distance que la voiture ou le train. Quand il est en vitesse de croisière à 11.000 mètres d’altitude, c’est possible, mais quand il décolle ou quand il purge ses réservoirs avant l’atterrissage, c’est bien le pire des pollueurs : ça crache lourd au décollage – sur quatre kilomètres environ – et on largue le superflu à l’arrivée. Les forêts autour de Paris et des grandes métropoles sont inondées des retombées de particules toxiques qui impactent aussi bien la faune (dont nous, pauvres rampants) que la flore. Au final, nous dit-on, « 2 % des rejets mondiaux de CO2 sont émis par les avions de ligne » ! À quoi il faut ajouter d’autres gaz comme « l’oxyde d’azote (NOx), le monoxyde de carbone (CO), les hydrocarbures (HC), le dioxyde de soufre (SO2) et les particules en suspension PM10 et PM2,5″. Miam-miam…

    Mais on ne va certes pas réduire le trafic aérien. Au contraire, on se réjouit fort de sa croissance : 6,7 % d’augmentation en France en 2017, et l’on prévoit une croissance annuelle de 4,5 à 6 % en moyenne mondiale jusqu’en 2035.

    Allô tonton, pourquoi tu tousses ?

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/on-fait-cracher-les-automobilistes-mais-les-gros-pollueurs-sont-dans-lair-et-sur-mer/

  • GILETS JAUNES, AMPLIFIEZ LE MOUVEMENT

  • Pour combien de temps encore?

    caspar-david-friedrich.jpgC’est aujourd’hui, a indiqué le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, que seront annoncées  les mesures pour désamorcer la fronde  des gilets jaunes, lesquels tentent de se structurer en se donnant  officiellement huit porte-paroles. M. Griveaux affirme que le chef de l’Etat  a bien intégré  les  « colères et l’inquiétude» de cette  France qui « n’a pas trouvé sa place dans l’Union européenne, qui n’a pas non plus trouvé sa place dans la mondialisation.» Mais ne nous y trompons pas a-t-il ajouté, l’exécutif entend  apporter  «une réponse globale» qui «passera par une nouvelle méthode mais pas par un changement de cap»;  comprendre par là que taxes et hausses ne seront pas remises en question. Alors les élus et cadres LREM font le tour  des plateaux pour vanter la super prime à la conversion, le chèque énergie, solution miracle pour aider les ménages modestes à lutter contre la pollution. Hier,  c’était le  ministre des Transports, Elisabeth Borne, qui présentait son  projet de loi  sur les aides à la mobilité durable, en faveur du  covoiturage,  du vélo, et de la voiture électrique… une  arnaque ecologiquement désastreuse si l’on en croit notamment le patron de PSA, Carlos Tavares. 

    Invité dimanche hier du Grand jury  RTL,  le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, mettait en garde nos compatriotes non pas sur la permanence du  moteur à explosion mais   sur le retour de la   «peste brune».  Son propos ne visait pas les 82% d’abstentionnistes qui ont boudé les urnes  pour le second tour de l’élection législative partielle dans la première circonscription de l’Essonne. Soutenu par LREM (et de loin par Manuel Valls), le maire d’Evry Françis   Chouat a été élu    face à la candidate de LFI, Farida AmraniPeste brune qui n’est pas non plus le qualificatif retenu par le ministre républicain-macroniste pour évoquer  les groupes djihadistes qui  ont mené samedi en Syrie,  contre la ville d’Alep, des  attaques chimiques au chlore  qui ont intoxiqué plusieurs dizaines de civils.  Non, si Alep a été libérée en 2016, si l’aviation russe a  attaqué les miliciens islamistes auteurs de ce forfait,  nous savons que les amis politiques de M.  Darmanin  sont plutôt du côté de ceux  qui ont tenté de renverser la République arabe Syrienne.  En l’espèce la peste brune que dénonce M. Darmanin ce sont les gilets jaunes qui ont manifesté samedi sur les Champs-Elysées,  qui, pour certains d’entre  eux (une toute petite minorité) ont  dressé des barricades, ont crié Macron Démission et  ont insulté des journalistes.

    Une fois atteint  le point Godwin pour suivre les éléments de langage  donnés par   les communicants de l’Elysée,  Gérald Darmanin a bien  été obligé d’admettre que cette mobilisation citoyenne a rassemblée aussi des  « honnêtes gens » et pas seulement  des « casseurs professionnels de la République » (sic) et qu’elle  était aussi la conséquence de  « la politique du gouvernement, (de)  20 ou 30 ans de ras-le-bol fiscal ». Pour stopper la fronde, le  ministre a promis la création  de comités théodule ( Si vous voulez enterrer un problème, nommez une commission disait déjà Clémenceau)… et a évoqué la taxation du kéroséne des avions  au nom de de la justice fiscale… Une taxe improbable qui  n’allègerait en rien  celles qui pèsent déjà  sur nos compatriotes.

    La veille, le jour même des manifestations qui ont rassemblée dans toute la France 106 000 personnes selon le décompte du ministère de l’Intérieur,  Christophe Castaner  avait accusé   «l’ultra-droite  (…) de vouloir dresser des barricades sur les Champs-Elysées. »  Benjamin Griveaux  a dénoncé  de son côté  une « extrême droite identitaire » qui, aurait  « usurpé l’identité des gilets jaunes », en voulant pour preuve le slogan  On est chez nous entendu dans les rassemblements. La préfecture de police elle,  avait affirmé  que les désordres  étaient liés à la présence « à l’avant du cortège d’une centaine de membres de l’ultradroite qui harcèlent les forces de l’ordre».

    Pourtant, précisait le site de  RTL lundi,  « Contrairement à ce que disait Christophe Castaner (…),  le profil des 101 personnes interpellées à Paris (un peu plus de 130 dans toute la France, NDLR) est bien disparate. Une immense majorité des manifestants placés en garde à vue sont considérés comme des suiveurs. Entendez par là des hommes et des femmes venus de régions et sans antécédent judiciaire, qui se sont laissés griser par des leaders plus radicaux. Ces derniers appartiendraient à l’ultra-gauche, comme en témoignent les signes distinctifs qu’ils arboraient au moment de leur interpellation.» Nous voyons là à l’oeuvre toujours les mêmes groupes d’ultra-gauche et autres antifas manipulés, idiots utiles  du  Système,  pour salir une contestation , l’associer à la violence, faire en sorte que l’opinion se désolidarise d’un mouvement populaire.

    Peu ou prou,  les craintes formulées dernièrement par Jean-Claude Michéa qui rejoignent les nôtres. Après les tentatives, un brin pathétique, de faire croire ces derniers mois à l’existence d’un terrorisme d’extrême droite, avec à la clé l’arrestation de quelques pieds nickelés aux visées pour le moins très évanescentes, la tentation par le régime d’organiser une stratégie de la tension n’est pas une hypothèse totalement farfelue. A fortiori si les enquêtes d’opinion continuent à placer en tête des intentions de vote la Liste RN pour les élections européennes de mai prochain…

    Dés samedi midi, lors d’un point presse, Christophe Castaner a dénoncé « les séditieux » de l’ultradroite « qui ont répondu à l’appel de Marine Le Pen » qui  avait appelé à manifester sur les Champs-Elysées. La présidente du Rassemblement national a eu beau  jeu de répliquer  qu’elle n’avait « jamais appelé à quelque violence que ce soit » et que Christophe Castaner « utilise cette question pour (la) cibler. C’est minable et malhonnête à l’image de l’auteur de cette manipulation politicienne. ». «Pourquoi a-t-il laissé les gilets jaunes manifester sur les Champs-Elysées pour, après, les en déloger avec des moyens qui ne peuvent que susciter des tensions?» «M. Castaner se comporte de manière tout à fait indigne». «Il est là dans la posture du petit politicien qui cherche à tirer un bénéfice de ce qui se passe».

    Bénéfice bien improbable estiment  cependant les amis de M.  Castaner et/ou les adversaires du RN. Ils  ont jugé politiquement et stratégiquement très maladroit de sa part de caricaturer ainsi cette colère populaire - la colère de ceux qui ne sont rien aurait pu dire M. Macron… - d’expliquer en substance que les gilets jaunes  sont des factieux, que les factieux  sont des marinistes, donc que  les gilets jaunes sont marinistes. Bref,  de mettre un signe égal  entre cette mobilisation citoyenne, qui rappelons-le à le soutien de plus de sept Français sur dix  et l’opposition nationale. A quelques mois d’élections européennes qui seront (aussi) un referendum anti-Macronun  véritable test, un moment de vérité pour LREM, parti sans assises ni enracinement local, la montée au créneau de Christophe Castaner n’est pas à l’évidence un modèle de finesse.

    D’autant que dans la situation actuelle, se pose la question des  formations politiques capables de relever le gant. LR? Une auberge espagnole minée par les antagonismes et ses contradictions internes.  Le PS? marginalisé, vidé de sa substance par les ralliements de ses cadres aux législatives à la gamelle LREM et  éreinté  par la scission de Benoit Hamon Le PC? Groupusculaire, archaïque,  coupé des catégories populaires par ses dérives libertaires et sa défense croupion des minorités. Les écolos d‘EELV? Des extrémistes  sans tête de gondole, surtout connus  des Français pour leurs outrances et la  défense des sans-papiersL’extrême-gauche mélenchoniste? Fragilisée par des querelles d’égo, ses dissensions stratégiques voire ses fractures idéologiques…

    Dans ces conditions affirme Bruno Gollnisch,  le RN, qui certes peut, doit  encore gagner en efficacité, en crédibilité  apparait de loin comme la formation  protectionniste au sens large, la plus cohérente, dont la ligne politique d’opposition à l’euromondialisme  est la plus clairement identifiée par les Français.    La sympathie que recueille  Le mouvement des  gilets jaunes  a pour socle le ras-le-bol devant le fiscalisme confiscatoire, vieux cheval de bataille de l’opposition nationale, mais aussi un besoin de démocratie participative, démocratie confisquée par les élites et les lobbies affirment de nombreux manifestants. Là aussi, il s’agit d’ une exigence que l’on retrouve depuis trente ans dans tous les programmes successifs des nationaux,  avec le souhait d’instaurer  le référendum d’initiative populaire ou encore d’assurer un mode de scrutin permettant  une meilleure représentativité des minorités politiques dans les assemblées.

    C’est aussi le fait  de ne pas être  écouté,  représenté,  donc respecté, qui nourrit le  dégoût, la  colère, la  frustration qui alimentent en retour  une abstention massive… laquelle renforce le pouvoir en place trop content de voir les mécontents  neutraliser, stériliser eux-mêmes leur(s)  mécontentement(s).  Pour combien de temps  encore?

    https://gollnisch.com/2018/11/27/pour-combien-de-temps-encore/

  • Menaces de la commission européenne sur l’Italie : et ensuite ?

    En commission conjointe des finances et des affaires européennes de l’Assemblée nationale ce jeudi 22 novembre 2018, Bruno Gollnisch interrogeait le commissaire européen Pierre Moscovici sur les menaces faites à l’encontre de l’Italie sur la présentation de son budget.

    Voir la video

  • Mépris de classe : Macron stigmatise celle des « laborieux » !

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    Emmanuel Macron est mal, très mal. Devant la jacquerie qu’on sait, il ne peut décemment reculer, ni davantage s’entêter. Seule solution ? Jouer l’entre-deux, le fameux « en même temps ». Quoique, « en même temps », cette martingale ait depuis longtemps fait le sien… « Manifestement, on a loupé quelque chose dans l’explication de la taxe carbone », affirme Gérald Darmanin. Plus clairvoyant, on ne fait pas. Ce type devrait être ministre ; de l’Action et des Comptes publics, par exemple.

    À en croire l’Élysée, le Président entendrait donc créer une nouvelle instance représentative, chargée de statuer sur le problème et de fournir un rapport ; lequel devrait, n’en doutons pas, fourmiller de propositions concrètes, susceptibles d’être ensuite évaluées par les autorités compétentes, en vue d’un chiffrage éventuel. Bref, un Haut Conseil pour le climat composé de dix personnalités éminentes et issues des mondes économique, scientifique et associatif ; soit tous les peigneurs de girafes dont personne n’a voulu jusqu’à aujourd’hui, même au Conseil économique, social et environnemental. Voilà qui devrait faire rire jaune chez les gilets.

    En attendant cette acmé de la vie démocratique – la prestation télévisuelle annoncée ce mardi 27 novembre -, il est murmuré dans ces milieux donnés pour « bien informés » qu’Emmanuel Macron serait prêt à « dialoguer » avec ceux que François Hollande, l’indépassable humaniste progressiste que l’on sait, surnommait les sans-dents. Comme on disait jadis, au temps du service militaire, le soldat Macron a devancé l’appel ce dernier week-end, lors d’une causerie donnée au Conseil européen, à Bruxelles.

    Il serait ainsi question « d’apporter une réponse économique, sociale, mais aussi culturelle et de sens à nos classes moyennes et à nos classes laborieuses ». De cette déclaration de principe, on retiendra surtout l’emploi du vocable de « classes laborieuses ». Pour ceux qui avaient cru comprendre qu’Emmanuel Macron, souhaitant faire de la France de Clovis une « start-up nation », entendait clore le chapitre de notre pays d’hier, voilà qu’il renoue avec le vocabulaire de la société d’avant-hier. « Classes laborieuses » ? Et pourquoi pas « classes sociales dangereuses », tel qu’on disait alors, au siècle dernier, en plein exode rural, quand nos paysans rechignaient à la déportation vers de vastes ensembles urbains en devenir afin de servir de chair à obéir dans les usines, révolution industrielle aidant ?

    En ce troisième millénaire, initialement promis à une mondialisation heureuse et manifestement loin de tenir ses promesses, un autre exode : celui de ces ouvriers qui, loin d’exiger de meilleures conditions de travail, en sont désormais tous réduits à seulement trouver un travail et qui, dès le Graal du CDI atteint, en viennent à se demander comment boucler les fins de mois, au contraire de ceux qui font semblant de s’inquiéter, à heures de RTT perdues, de la fin du monde – pour paraphraser ce pauvre Nicolas Hulot.

    Qu’il soit néanmoins rendu grâce au mari de Brigitte Trogneux de se préoccuper de cette dimension « culturelle » faisant « sens ». À raison, Jean Jaurès assurait que « la nation est le seul bien des pauvres », tant il est vrai que le sentiment d’appartenance à une même communauté demeure le trésor de tous. Ce legs commun, Emmanuel Macron et ses prédécesseurs n’auront eu de cesse de le dilapider tout en semant la discorde entre ses héritiers. En dressant retraités contre actifs (il fait passer les uns comme « privilégiés » aux dépens des autres, et inversement), hommes contre femmes (post-féminisme bourgeois visant à en finir avec le « patriarcat » fantasmatique du mâle blanc hétérosexuel et de basse extraction sociale), Français de souche contre Français de papiers (tout pour les immigrés clandestins et rien pour les « souchiens »), Emmanuel Macron, même entendant « redonner aux classes populaires et aux classes moyennes des perspectives, une capacité à construire le progrès », paraît bien loin des objectifs affichés.

    « Si je ne réussis pas, ce sera un, ou une, populiste qui me succédera », assurait-il en substance. Pour une fois, il était lucide.

    Nicolas Gauthier

    http://www.bvoltaire.fr/mepris-de-classe-macron-stigmatise-celle-des-laborieux/

  • Gilets jaunes. Des grenades mortelles GLI-F4 utilisées : un journaliste désorienté tombe au sol !

    Réputées mortelles, elles ont causé de nombreuses mutilations, notamment à Bure.La France est le seul pays européen à utiliser de telles grenades.

    Nous relayons ici une vidéo prise au cours de la manifestation de samedi relayée par Adèle Löffler, photographe, sur sa page Facebook. On y voit la photographe être désorientée et tomber au sol après l’usage par les forces de l’ordre d’une grenade GLI-F4 – qui contient 25 grammes de TNT !

    Parmi les armes employées par les forces de l’ordre samedi pour réprimer la manifestation des gilets jaunes, on trouve la grenade GLI-F4 – qui contient 25 grammes de TNT ! Doucement nommée « grenade assourdissante » elle est en réalité la cause de multiples blessures graves et mutilations, notamment à Bure.

    Comme l’écrit Libération :1 « En particulier la GLI-F4, réputée mortelle du propre aveu de la police et de la gendarmerie, est censée être soumise à un protocole très strict. Celui-ci s’était même durci en échange du refus exposé par Bernard Cazeneuve d’interdire la GLI-F4 simultanément à la grenade offensive (OF-F1) responsable de la mort de Rémi Fraisse, le 24 octobre 2014 à Sivens. »

    Malgré les multiples mutilations causées, la France est le seul pays européen qui continue à utiliser une telle arme de guerre contre les manifestants.

    http://www.revolutionpermanente.fr/Gilets-jaunes-Des-grenades-mortelles-GLI-F4-utilisees-un-journaliste-desoriente-tombe-au-sol?fbclid=IwAR2rieozwsXfk1MNNm_m0AXiyKU6Md-QZ_f5rhc9iuKBCMlvfoHX5xRFIUo

  • Hongrie – Boom de naissances : « pas besoin des migrants »

    natalité-MPI.jpgEn Hongrie, mariages et naissances atteignent un record ! Le ministre de la famille Katalin Novák constate :

    « Aujourd’hui la croissance de la population européenne dépend exclusivement de l’immigration mais si cela continue ainsi l’Europe perdra le choc des civilisations. »

    L’immigration ajoute-elle « peut altérer les racines religieuses, sociales et ethniques de l’Europe ». C’est pourquoi la Hongrie a décidé de se fier à « ses ressources internes » pour résoudre la crise démographique qui affaiblit le Vieux Continent.

    Katalin Novák, mère de famille et soutien des politiques anti-avortement, promeut la natalité hongroise : « c’est une question de survie » explique-t-elle. Il y a ceux qui comptent sur les migrants pour inverser la courbe démographique, mais pas en Hongrie. A Budapest, le choix a été de favoriser une véritable politique familiale en soutenant les familles par un allègement des taxes, une aide pour accéder à la propriété, la multiplication des crèches pour aider les mamans qui doivent travailler, un congé parental pour les pères de famille.

    Ces mesures ont porté leurs fruits rapidement : 2017 a connu « le plus haut taux de natalité et mariages de ces 20 dernières années ». La Hongrie peut ainsi se permettre de critiquer, preuves à l’appui, l’Europe et les pays occidentaux accusés de ne pas faire assez pour les familles et qui surtout « voudraient nous obliger, a dit le porte-parole de Viktor Orban, à inverser la courbe démographique descendante grâce à l’immigration ».

    A ceux qui accusent la Hongrie d’avoir un gouvernement dictatorial, le ministre de la famille répond : « Demandez-le aux Hongrois » qui ont élu le parti de gouvernement Fidesz « pour la troisième fois consécutive avec une majorité des deux tiers ». On est loin d’un Orban dictateur :

    « Plutôt la dictature est celle de la gauche libérale qui se contredit parce qu’elle n’accepte pas la diversité des opinions, la tolérance et la solidarité. »

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/hongrie-boom-de-naissance-pas-besoin-des-migrants/101587/

  • Le système contre les Gilets Jaunes : la finance contre le peuple