Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 52

  • Un président ne devrait pas dire ça

    2100684797.jpg

     En sommes-nous là ? Impasse comparative ?

    par Louis-Joseph Delanglade

    Alors qu’il commence son « itinérance mémorielle » à l’occasion du centenaire de 1918, M. Macron vient de prouver qu’il est décidément fâché avec l’Histoire.

    Il faut quand même une bonne dose de méconnaissance ou de mauvaise foi ou d’esprit partisan, ou des trois,  pour se dire « frappé par la ressemblance entre le moment que nous vivons et celui de l’entre-deux-guerres » (Ouest-France, mercredi 31). M. Macron nomme ainsi les dangers qui menaceraient l’Europe : d’abord « les peurs, le repli nationaliste, les conséquences de la crise économique » ; ensuite « celui de se démembrer par la lèpre nationaliste et d'être bousculée par des puissances extérieures. Et donc de perdre sa souveraineté » (sic). Commençons par là : en quoi l’Union européenne (car c’est d’elle, et non de l’Europe qu’il s’agit) est-elle souveraine ? Hormis dans le domaine de la monnaie unique dont les bienfaits et les méfaits sont encore discutables, l’Union ne dispose d’aucun des attributs de la souveraineté réelle : elle n’est même pas capable de tenir ses propres frontières. La souveraineté ne relève de toute façon que des Etats et c’est seulement leur entente directe qui peut permettre de fonder une défense commune, au sens large du terme. 

    Pour le reste, et suivant la formule de Mme Lefebvre (Le Figaro, jeudi 1), il s’agit d’une « impasse comparative » ; nous ajouterons : une manipulation scandaleuse de l’Histoire à des fins politiciennes. Dans les années trente, existaient en effet en Europe deux grandes puissances impérialistes et sur-militarisées, l’Allemagne et l’Union soviétique. Des alliances, des blocs, des pays hostiles que tout poussait vers la guerre : rien de cela, aujourd’hui, aucun pays européen ne menaçant un autre pays européen. S’il existe bien une tendance hostile, c’est la réaction commune et légitime contre ce qui est perçu par tous les peuples d’Europe comme le même ennemi : l’islam. Au lieu d’ânonner que « le nationalisme, le populisme c’est la guerre », le chef de l’Etat aurait dû ajouter pour dire la vérité « la guerre à l’islam conquérant » qui nous agresse tous. Curieusement, M. Macron n’y fait pas allusion ; pas plus qu’il ne voit de similitude - lui qui aime pourtant les comparaisons -  entre le rôle du capitalisme financier et spéculatif dans la crise de 1929 et celui de ce même capitalisme financier et spéculatif aujourd’hui. 

    Mais il s’agit pour notre président de revendiquer son appartenance au camp « progressiste » (dénomination qui porte sa propre condamnation quand on voit où la religion du progrès nous a menés) et d’opposer dans un manichéisme historique insensé les camps du bien et du mal. Pire qu’une réduction caricaturale, ses propos constituent une insulte inadmissible pour certains de nos voisins, amis et alliés d’Europe. En laissant croire qu’on peut les comparer aux nazis ou aux bolcheviks, dont on sait tout le mal qu’ils ont pu faire ; en les traitant de lépreux, même s’ils ne sont pas nommés. Nommons-les donc : MM. Orban, Salvini, Kurtz, Morawiecki, etc. et les peuples de Hongrie, d’Italie, d’Autriche, de Pologne, etc.. Pour les avoir anathématisés ainsi, M. Macron mérite l’opprobre : lui, le moraliste hypocrite, vient de mettre ses pas dans les pas des tricheurs de 2005, ce pays légal européiste, politiciens de droite et de gauche confondus, qui refusa de respecter le « non » du peuple au référendum sur la Constitution européenne ; il est, écrit encore fort justement Mme Lefebvre, « l'homme de ce système : la société ouverte, inclusive, du village global, des flux sans contrôle de marchandises et des hommes - catégories bientôt synonymes. » Il est donc l’homme d’un système qui porte l’entière responsabilité de l’enchaînement des causes et conséquences ayant conduit l’Union, et avec elle l’Europe, au bord du précipice : invasion migratoire, assujettissement aux marchés financiers, refus de tout ce qui devrait faire notre fierté d’être l’Europe et impuissance induite d’envisager de nous défendre sérieusement. 

    Mais M. Macron a quand même compris quelque chose : l’échec de son parti aux élections européennes du printemps prochain pourrait bien lui causer de très gros soucis. S’il tord le cou à l’Histoire, c’est donc bien pour la mettre de son côté. Cette instrumentalisation ne trompe pourtant personne, sauf certains journalistes particulièrement incultes. Pour se rassurer, M. Macron pourra toujours se dire qu’il a le soutien de M. Hollande, lequel vient de dénoncer (Rennes, jeudi 1) le « moment très grave pour la démocratie » que constitue la « vague » populiste actuelle. « Il ne faut jamais croire que la démocratie peut être irréversible », a-t-il ajouté. M. Hollande a parfois du bon sens

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/11/04/un-president-ne-devrait-pas-dire-ca-6102448.html

  • TRIBUNE LIBRE La dernière Macronerie : un referendum grotesque

    referendum-1240x540.jpg

    Bernard Plouvier (*)

    Les Néo-Calédoniens veulent majoritairement rester « Français » et on les comprend ! Chaque année, la République française alimente ses territoires extra-européens à coups de centaines de millions d’euros, alors même qu’en métropole – d’où provient la manne issue des impôts et des taxes -, il manque d’argent pour créer ou moderniser les structures indispensables à la vie des Français de souche européenne. Cherchez l’erreur dans cette « votation populaire » ! 

    Ce n’est pas la minorité des bénéficiaires qu’il faut interroger, mais la majorité des payeurs. S’il doit y avoir un referendum sur la séparation de la métropole d’avec ses couteux DOM-TOM, c’est la Nation entière qui doit être consultée.

    Pourquoi conserver les résidus d’une colonisation qui a coûté énormément d’argent au peuple français depuis des siècles, avec pour unique contrepartie des reproches d’enfants gâtés de la part des ex-colonisés, tirés du Moyen Âge ou de la préhistoire et propulsés à l’ère moderne par le colonisateur.

    Certes, quelques colons, quelques négociants se sont enrichis – et puisque la Nouvelle Calédonie est le sujet d’actualité, on peut mentionner l’enrichissement de tel groupe financier par l’exploitation des gisements de nickel. Mais l’État a énormément investi de fonds, tirés de la Nation.

    Il est aisé de traire la vache à lait fiscale et taxable de métropole. Mais la démocratie exige qu’on demande l’avis de la Nation sur l’opportunité de poursuivre ou d’arrêter cette hémorragie externe de capitaux publics, sachant que l’immigration-invasion représente une autre hémorragie, interne celle-là, par son coût pharamineux en allocations, en répression de la délinquance et de la criminalité, en réparation des monstrueux dégâts après chaque émeute raciale ou chaque attentat de mahométans.

    La décolonisation est, en effet, une réalité à envisager d’un double point de vue.

    D’abord, il est souhaitable de se retirer de territoires où les « locaux » déclenchent des émeutes raciales pour satisfaire l’ego de politiciens exotiques (Guyane, Mayotte, Antilles - et la Nouvelle-Calédonie fut naguère une terre de terrorisme). C’est chose envisageable en une époque où notre économie n’est pas aussi florissante que Grand Président ne l’assure.

    S’il est logique d’exiger que notre Europe n’appartienne qu’aux Européens, il faut envisager la réciprocité pour l’Afrique et l’Asie, sachant que les Trois Amériques furent dès la préhistoire des terres de brassage des races, mais que la géographie commande la séparation.

    La décolonisation doit aussi et surtout se jouer à l’intérieur du territoire métropolitain.  L’on sait (grâce au rapport d’activité de l’AFDPHE pour 2016) que, de 1995 à 2015, sont nés en métropole approximativement 4,5 millions d’enfants à risque de drépanocytose, soit des enfants par définition de souche non-européenne. De ce chiffre, on peut inférer qu’il existe entre 6 et 8 millions de géniteurs d’origine extra-européenne (les mariages mixtes ne sont nullement majoritaires en métropole). Joint au nombre des enfants, ceci permet de penser que s’agitent, étudient, travaillent ou gaspillent leur temps, 10 à 12 millions d’extra-Européens de souche, même si, du fait de l’archaïque « droit du sol », un nombre indéterminable d’entre eux jouit du privilège de la nationalité française.

    Au moins les deux tiers de ces non-Européens de souche sont mahométans, ce qui est leur droit le plus strict. Mais certaines bonnes âmes proposent d’envisager un « double droit », à savoir la coexistence de la Loi française et de la médiévale charî’a, voire même une bipartition du territoire, prenant en compte les zones de non-droit qui seraient regroupées en un seul tenant !

    Décolonisation versus explosion économique ou sociale, avec, dans le second cas, une guerre civile suivie de l’épuration des ex-collaborateurs de l’envahisseur. On a déjà vécu ce scénario lamentable.

    Évitons de rejouer un drame inutile. Que nos princes administrent le Bien commun et qu’ils prennent, très démocratiquement, l’avis de la Nation. Ça nous changera du triste temps présent.

    (*) On peut, évidemment, ne pas être tout à fait d'accord avec cette analyse de notre ami Bernard Plouvier. C'est d'ailleurs mon cas. Certains seront peut être étonnés, voire agacés, de la lire ici. Cependant, fidèle à sa vocation et comme son nom l'indique, Synthèse nationale tient compte sur certains sujets d'actualité des différentes approches qui se retrouvent dans notre camp. Voilà pourquoi nous avons décidé de publier cet article...

    Roland Hélie 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Entre deux guerres : précisions

    6a00d8341c715453ef022ad3bdb210200b-320wi.jpgNotre précédente chronique mérite sans doute d'être précisée. Et parmi les commentaires pertinents[1], deux lecteurs me reprochent de ne pas voir, au rebours de ce que suggère l'illustration Godwin, deux traits qui rapprochent selon eux notre époque et celle des années 1930. Indiscutablement en effet la médiocrité du personnel politique français saute aux yeux dans les deux cas et les dangers inhérents à la situation internationale, et aux intrigues perverses des puissances actuellement ou potentiellement ennemies, ne doivent pas nous échapper

    Si j'ai donné, au fil de ces "Insolent" l'impression de ne pas m'en rendre compte, je veux bien qu'on me fustige.

    Il existe en effet de fortes ressemblances entre toutes les avant-guerres.

    Ce que je critique dans le prétendu discours historiciste du jeune Macron c'est justement l'erreur, d'autant plus choquante, qui suggère de nous mobiliser contre des forces qui n'existent plus de la même manière : où est le front populaire ? où sont nos ligues et nos journaux de droite ? où sont nos anciens combattants ? où est notre armée qui, rappelons-le, passait jusqu'en 1939 pour la plus puissante du monde ? quels sont nos ennemis de demain ?

    "Dans une Europe qui est divisée par les peurs, le repli nationaliste, croit donc pouvoir affirmer l'actuel président de la république, les conséquences de la crise économique, on voit presque méthodiquement se réarticuler tout ce qui a rythmé la vie de l'Europe de l'après-Première Guerre mondiale à la crise de 1929,… Il faut l'avoir en tête, être lucide, savoir comment on y résiste". Et de lancer un appel à la "vigueur démocratique."

    Ne nous y trompons pas cependant. Ce prétendu petit philosophe ne cherche pas à nous faire remarquer, à l'instar de M. de La Palice, combien la paix correspond à l'intervalle séparant deux guerres.

    De ce point de vue toutes les entre-deux guerres se ressemblent.

    Et le chef de l'État aurait pu aussi bien évoquer les années qui ont précédé n'importe quel conflit. La médiocrité et l'aveuglement du personnel dirigeant sous la cinquième république peut, d'ailleurs, parfaitement être comparée dans ce contexte avec celle de la troisième ou de la quatrième.

    Il cherche tout juste à nous effrayer par le spectre des seules années 1930. Et il enjambe avec aisance, au gré de son évocation historique, et la crise américaine de 1929 et la main mise définitive de Joseph Staline sur le pouvoir soviétique en 1931.

    Pas la peine de faire un dessin pour identifier, dans son scénario, les méchants du film.

    Les propos que nous incriminions ont été tenus en marge d'une visite de l'exposition consacrée à Georges Clemenceau. Ne tenons pas ceci pour un point de détail fortuit. On nous invite encore à rejoindre les rangs des admirateurs du Tigre.

    Clemenceau, célébré longtemps comme "le Père la Victoire". Voilà bien une statue virtuelle à déboulonner. Tâche nécessaire mais lourde. Même Beau de Loménie, ordinairement plus sévère, lui trouve, en tant que combattant de la Grande Guerre, des qualités.

    Impossible pourtant d'oublier les méfaits de ce radical-socialiste, aggravé d'un tempérament autoritaire.

    Son sectarisme anticatholique prolongea la guerre alors même que les propositions de paix séparée défendues par Sixte de Bourbon-Parme et par le pape Benoît XV auraient permis d'y mettre fin en 1917. Elles auraient épargné à l'Europe des dizaines de milliers de vies humaines, mais aussi les catastrophes historiques dont toute l'Europe, France comprise, n'est pas remise.

    Il fallait à tout prix dans son esprit détruire l'Autriche-Hongrie, – ce qui allait aboutir à la création de deux États non-viables, la Tchéco-Slovaquie et la Yougoslavie, – le traité de Trianon amputant de moitié le territoire naturel de la Hongrie, etc.

    Ne parlons même pas du traité de Versailles, injuste, absurde, mensonger, inapplicable, etc.

    Ses obstinations jacobines dans la confection bancale des mauvais traités de 1919 et 1920 portent une large part de responsabilité dans la réapparition de la guerre en 1939…

    Faudra-t-il attendre des commémorations du Onze-Novembre qu'elles évoquent ces erreurs, si "républicaines", à ne pas reproduire ? La "lèpre nationaliste" y verrait sans nul doute une Divine surprise.

    JG Malliarakis  

    Pour soutenir L'Insolent et souscrire un abonnement payant cliquer sur ce lien.

    Apostilles

    [1] cf. commentaires du 4 novembre

    https://www.insolent.fr/

  • Témoignage d'une habitante de Calais sur la situation avec les migrants.

  • Le réel, arme de destruction massive des idéologies progressistes, par Anthony Grange (Les Identitaires)

    orbanetsalvini-1021x580-600x341.jpg

    En quoi le populisme est-il différent des autres ismes ? Qu’est-ce qui différencie un Matteo Salvini ou un Donald Trump d’un Emmanuel Macron ou d’une Angela Merkel ? Le rapport au peuple, c’est évident. Mais, sans doute Emmanuel Macron pense-t-il sincèrement agir pour le bien du peuple français. Personne ne dit vouloir le malheur du peuple, ou aller contre ses intérêts.

    Alors quelle est la différence entre les populistes et les autres ?

    Celle-ci est en fait assez évidente. Un socialiste, un libéral, etc., va agir pour une idée. Le populiste, lui, va agir pour le réel.

    Emmanuel Macron pense sincèrement qu’il est bon d’ouvrir encore plus la France à la mondialisation. Il est persuadé qu’intégrer les circuits économiques internationaux permettra d’améliorer la situation du plus grand nombre. À travers la croissance économique, un plus grand nombre de Français accédera au travail, à la richesse, au progrès. À travers l’immigration massive, la France deviendra plurielle, ouverte, tolérante, métissée, ce qui, dans son esprit, est positif.

    Sans doute Emmanuel Macron a-t-il conscience des « dommages collatéraux » provoqués par sa politique. Il est trop intelligent pour ne pas voir les dégâts immenses causés par la désindustrialisation à des régions entières. Il sait que, sous l’effet de l’immigration massive, la France est aujourd’hui fracturée, divisée et au bord de l’explosion.

    Mais, dans l’esprit d’Emmanuel Macron, ce ne sont jamais que des mauvais moments à passer. Grâce aux forces du progrès, les ouvriers licenciés, ou à défaut leurs enfants, suivront des formations et pourront s’insérer sur un marché du travail nouveau. Grâce aux forces du progrès, les communautés parviendront à cohabiter les unes à côté des autres et formeront un patchwork cohérent et fraternel.

    Le populiste, lui, voit les choses différemment. Il ne se contente pas d’une idée de progrès, d’une idée de bien-être, d’une idée d’amélioration. Il n’accepte qu’une amélioration réelle et préfère, somme toute, maintenir l’existant plutôt que le sacrifier au bénéfice d’une simple idée. Le populiste n’est hostile ni au progrès, ni au changement, mais il demande que celui-ci soit concret, réel, qu’on puisse le voir et le toucher.

    Certains reprochent aux populistes de manquer de réflexion, de ne pas agir selon de grands principes. Les « élites » reprochent aux populistes de ne rien comprendre aux théories économiques (une accusation de plus en plus remise en question lorsqu’on voit les résultats économiques de Donald Trump ou même de Viktor Orban, qui feraient pâlir d’envie nos gouvernants français…).

    Mais les populistes ont pour eux de faire passer le réel avant l’idéologie, le concret avant la théorie. Le bilan de ceux qui les attaquent est désastreux : tant sur l’économie, dont ils prétendent pourtant être experts, que sur le sociétal et la fracture ethnique. Sans parler de leur taux de popularité. Tandis que Macron ne décolle pas des 30 % d’opinions favorables, un Matteo Salvini en Italie en cumule plus de 60 % !

    La recette de la réussite politique apparaît de plus en plus clairement : protéger le peuple, dans tous les domaines. Faire du protectionnisme économique mais aussi migratoire. En somme, revenir aux fondements de la politique, c’est-à-dire la défense du peuple et de ses intérêts.

    Anthony Grange  

    https://www.les-identitaires.com/2018/10/le-reel-arme-de-destruction-massive-des-ideologies-progressistes/

  • SAMEDI APRÈS-MIDI, LA DROITE NATIONALE A RENDU HOMMAGE À JEAN-PIERRE STIRBOIS

     45288706_2253891441299396_8290605423354970112_n.jpg

    A l'initiative du Parti de la France, une forte délégation de responsables et militants nationaux et nationalistes s'est rendue samedi après-midi au cimetière Montparnasse à Paris sur la tombe de Jean-Pierre Stirbois, secrétaire général du Front national, prématurément décédé il y a 30 ans, dans la nuit du samedi 5 novembre 1988 à Pontchartrain dans les Yvelines, en revenant de Dreux où il venait de tenir un ultime meeting pour la défense de la Calédonie française.

    Au cours de cette émouvante cérémonie, Carl Lang, Président du Parti de la France, qui, rappelons-le, lui succéda au secrétariat général du FN, souligna le rôle éminent joué par Jean-Pierre Stirbois, aux côtés de Jean-Marie Le Pen, dans l'émergence au début des années 80 du Front national. Il rappela aussi que Jean-Pierre fut l'un des premiers à dénoncer ce danger grandissant que représente pour notre peuple l'immigration incontrôlée et à réaliser, lors de l'élection municipale partielle de Dreux en septembre 1983, l'union victorieuse de la droite contre la liste socialo-communiste.

    Notons la présence de nombreux anciens proches collaborateurs et amis de Jean-Pierre à cet acte hautement symbolique ce qui prouve, s'il en était encore besoin, que dans notre camp la fidélité n'est pas un vain mot...

    S.N.

    45442013_2253891391299401_5697933107861127168_n.jpg

    Pour information, sachez que dans quelques semaines, pour marquer le trentième anniversaire de sa disparition, sortira le n°15 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Jean-Pierre Stirbois.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/11/04/samedi-apres-midi-la-droite-nationale-a-rendu-hommage-a-jean-6102367.html

  • Europe: Une tempête menace à la frontière, selon des experts: « Maintenant, d’autres arrivent »

    À la frontière croate, à seulement 224 kilomètres de l’Autriche, plus de 20 000 migrants espèrent avoir une chance de percer en Europe centrale.

    L’exécutif est inquiet. Alarmiste? Hystérique? Le danger de l’immigration clandestine est-il trop souvent et trop fortement relayé par le gouvernement fédéral?

    Notre journal a interrogé des experts de l’exécutif ayant les meilleures relations dans les Balkans.

    Les informations les plus récentes des officiers de liaison sur la situation dans la région frontalière entre la Bosnie et la Croatie à Velika-Kladusa, à 224 kilomètres de Spielfeld, se trouvent sur le bureau du chef du département au ministère de l’Intérieur. Leur analyse: une tentative décisive d’au moins 20 000 migrants à ce poste frontalier avec l’Europe centrale pourrait être imminente.

    « Ils sont armés, presque tous ont un couteau »

    « Les Croates essaient vraiment de gérer cela seuls. Ils ont également positionné des forces spéciales lors de cette transition », déclarent les analystes du groupe III (Migration) du ministère de l’Intérieur à Vienne.

    Mais il y a des développements inquiétants, les responsables disent:

    Lire la suite

  • Du djihad à la guérilla urbaine, le pas est-il franchi ?

    Capture-10.png

    C’est avec consternation que les autorités ont constaté que, malgré leurs efforts (15.000 policiers mobilisés, autant qu’au Texas pour lutter contre la vague migratoire !), les incidents du 31 octobre (s’il est possible d’appeler « incidents » des voitures incendiées, des forces de l’ordre caillassées, un centre commercial pris d’assaut), non seulement avaient eu lieu, mais s’étaient étendus à nombre de quartiers jusque-là sans histoire, et qu’ils étaient le fait de jeunes de plus en plus jeunes (treize-quinze ans), que les médias complaisants appellent des enfants. Il « n’y a eu que » 116 interpellations qui, probablement, seront sans suite. La veille, pourtant, « la purge », c’est-à-dire l’appel à s’attaquer à tout ce qui représente l’autorité et l’État, avait été lancée. Plus tôt, des rappeurs appelaient à assassiner tous les Blancs – hommes, femmes et enfants. Excusez du peu. Bien entendu, on a crié au canular. Surtout pas de vagues, les moutons doivent être égorgés sans bêler.

    Ces appels sont, en clair, des « fatwas » citoyennes, des appels, au niveau national, à la guérilla urbaine avec constitution de groupes par quartiers. Plus besoin d’attentats djihadistes, plus besoin de kamikazes, plus besoin de se radicaliser.

    Car, aujourd’hui, ce sont certains jeunes, radicalisés ou non, qui mènent le combat. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont rien à perdre et qu’ils ne croient pas aux valeurs qui rassemblent la nation. Nos peuples faits de vieux et de fatigués espèrent toujours qu’ils auront disparu avant de voir les réalités. Sauf que les prédictions se réalisent. En 40, on espérait que la guerre n’arriverait pas devant chez soi. Les habitants de Nîmes ou de Gaillac faisaient semblant de vivre comme si de rien n’était ; et puis, un jour, ils sont arrivés…

    Les djihadistes sont en train de gagner. La violence s’étend maintenant partout, dans les quartiers, à l’école, dans les rues. Leur bras armé ? Les jeunes déboussolés, livrés à eux-mêmes et sûrs de leur impunité. La nature fait naître des fauves, l’éducation, des citoyens. La théorie rousseauiste de l’angélisme est malheureusement une fable. Des dizaines de cités en France, présentant, comme le disait pudiquement en 2016 un ministre de Hollande, des « similitudes potentielles avec Molenbeek », sont, de fait, devenues des zones où ce n’est pas la loi de la République qui est en vigueur. Désormais, la cible est claire : s’en prendre à l’ordre et à la culture occidentale.

    Mais que font nos élites ? Sont-elles autistes ? Attendent-elles un embrasement pour agir ? Ou pensent-elles pouvoir se sauver, comme les aristocrates de 1789, si cela tourne mal ?

    Leurs remèdes sont toujours les mêmes. Rien qui fâche les sphères mondialistes et internationalistes : discours compassionnels, déclarations tartarinesques, réunions interministérielles, décrets et lois. Comme les concernés ne reconnaissent ni les lois ni les règles de la République, il s’agit de cautères sur une jambe de bois.

    Alors, quoi faire ? Certains, défaitistes, nous disent : c’est trop tard, l’inversion est devenue impossible. Il n’est jamais trop tard. L’exemple de l’Italie, des pays de l’Est et même des États-Unis prouve le contraire. Certes, ce ne sera pas facile, car c’est toute une frange de la population qui a fait sécession. Il faut des mesures fortes et de masse : interdiction et arrestation des manifestants qui se cachent derrière masques et foulards. Pour les récidivistes, envoi dans des camps de rétention où civisme, discipline militaire et cours tout court essaieraient, pour les moins violents, de les réinsérer dans la société.

    Tout cela demande un courage que nos dirigeants, occupés à leurs petites affaires, n’ont pas. Dans ce vide politique, l’apparition d’un gouvernement autoritaire ne peut être exclue. Si cela arrivait, nos dirigeants actuels, qui nous affirment le craindre, en seraient les premiers responsables et les vrais coupables.

    Bérenger de Montmuel

    http://www.bvoltaire.fr/du-djihad-a-la-guerilla-urbaine-le-pas-est-il-franchi/

  • Le point Godwin du président Macron

    6a00d8341c715453ef022ad3bd774e200b-320wi.jpgDans un entretien, publié le 1er novembre par Ouest France, le chef de l'État a cru pouvoir exhiber ce qui lui tient lieu de culture historique. Et il n'a pas manqué l'occasion qui lui était offerte de déclarer : "Je suis frappé par la ressemblance entre le moment que nous vivons et celui de l'entre-deux-guerres".

    Il ne suffit pas de convoquer le passé pour construire l'avenir. Encore faut-il ne pas laisser de côté l'essence même de l'Histoire, tissée de conquêtes.

    D'un tel point de vue, toutes les périodes se ressemblent en ce sens que les États prédateurs s'emparent trop souvent, surtout par la force, parfois par la séduction hypnotique, de peuples proies. On pourrait donc, sans craindre, à ce stade, le ridicule, jouer à la comparaison de notre temps avec celui des fameux dictateurs de XXe siècle. Ils étaient issus de la décennie 1920, celle de Lénine, Mussolini, de Primo de Rivera, Kémal, Horthy, Salazar etc. plus encore que de sa suivante.

    On ne saurait donc trop conseiller au jeune Macron, puisqu'il n'en finit pas de repasser un grand oral, la lecture d'un petit livre de Paul Valéry. Ce recueil a été publié, sous le titre de Regards sur le monde actuel, précisément à l'époque à laquelle notre faux-lettré prétend faire référence. Poète, l'auteur s'était senti fasciné en 1920 par "la mer toujours recommencée"[1]. Essayiste, il conviendra prosaïquement en 1931 que "l'histoire justifie ce que l'on veut, n'enseigne rigoureusement rien, car elle contient des exemples de tout et donne des exemples de tout".

    On sait que la loi de Mike Godwin conduit au point du même nom. Elle applique en effet le principe selon lequel "plus une discussion se développe, plus il est probable qu'elle aboutisse à évoquer Hitler." Apparu en 1979, le premier réseau de forum Usenet a ouvert la voie à ces mécanismes de discussion automatique des internautes. Depuis lors la toile a donné la parole à n'importe qui pour dire, de façon anonyme, n'importe quoi, sur une échelle qui relègue au rayon du bricolage l'invention de l'imprimerie par Gutenberg. Tout le monde se croyant désormais autorisé à donner son avis sur tout, et à dévier les débats, sans se voir rappeler à l'ordre, certains pourraient se résoudre à subir ce grave et significatif déclin de la raison.

    À partir de 1990, cependant, certaines personnes sensées ont commencé à se reconnaître et à faire face au phénomène, en attribuant des points dits Godwin. Ceci intervient lorsque la fameuse loi se confirme au cours d'une discussion. Et bénéficie, dès lors, de cette attribution, celui qui vient de se discréditer en s'éloignant du sujet d'origine. Depuis les années 2000 s'est introduit, chez les meilleurs, l'usage bienséant de ne pas en rester au virtuel. On commence ainsi à donner un véritable mauvais point, matérialisé à la manière, inversée, des images pieuses que les enfants sages recevaient autrefois quand ils avaient bien appris leur catéchisme.

    L'espoir qui inspire les déclarations présidentielles tendrait redresser une popularité plus que déclinante. Tel un habile joueur de bridge qui "squeeze" ses adversaires, c'est-à-dire qui les force à jouer contre leur intérêt, le chef actuel de l'État s'emploie donc à forcer le vote futur des électeurs. La manœuvre binaire se présente plus grossière encore que celle de 2017. "Moi ou le chaos" suggérait le fondateur de la cinquième république. S'adressant à un peuple qu'il pense effrayer, Jupiter Macronien leur dit aujourd'hui :"moi ou le croque-mitaine". Il conçoit ainsi son invocation historique comme lui conférant un sordide avantage stratégique. La rhétorique vise les méchants du film, ceux auxquels personne ne souhaite être identifié, les super méchants. Pas besoin, j'imagine, de vous faire un dessin pour savoir qui se cache derrière le masque du populiste Zorro.

    Tel a toujours caractérisé le recours argumentaire que stigmatise l'attribution d'un point Godwyn.

    JG Malliarakis  

    Pour soutenir L'Insolent et souscrire un abonnement payant cliquer sur ce lien.

    Apostilles

    [1] cf. Le cimetière marin. (…) La mer, la mer, toujours recommencée !/Ô récompense après une pensée / Qu’un long regard sur le calme des dieux !

    https://www.insolent.fr/

  • Valeurs républicaines ou valeurs démocratiques ?

    3440968777.jpgBernard Plouvier

    N’en déplaise à nos pitres, ces gens qui font semblant de nous gouverner et ne sont que les syndics temporaires de l’économie globale au sein du grand village mondialiste, il n’existe pas plus de valeurs républicaines que de valeurs impériales ou monarchiques.

    Il existe, en revanche, des valeurs démocratiques, celles qui permettent aux Nations d’être bien gouvernées, dans l’intérêt des citoyens honnêtes et laborieux.

    Dans la bonne gestion du Bien commun, il n’existe que quatre valeurs absolues qui, toutes, sont détruites ou amoindries en régime de capitalisme débridé ou dans les immondes dictatures marxistes :

    1 – L’isonomia ou égalité de tous les citoyens devant la loi, ce qui implique un libre et honnête exercice de la justice, dégagé de toute ingérence de l’Exécutif (chef de l’État et gouvernement) ou des élus, qui se comportent trop souvent en petits rois.

    2 – La méritocratie, soit l’attribution des postes payés par l’argent public – le produit des impôts et des taxes – par concours anonyme, pour éviter le favoritisme, qu’il soit de nature familiale (le classique népotisme), de nature ethnique, religieuse ou sectaire (ce bon vieux Grand-Orient d’essence si « ripoublicaine »), voire les passe-droits achetés (qui font si souvent ressembler notre État à une République bananière) ou obtenus par la pure prostitution !

    3 – L’absolue liberté d’expression de la pensée, seules étant censurées la pornographie et la calomnie.

    4 – Enfin, le recours systématique au corps électoral pour trancher les grandes questions de société comme l’immigration de masse provenant d’un autre continent, la peine de mort, les droits et les devoirs des minorités, les traités politiques, économiques ou militaires mettant en jeu l’avenir de la Nation.

    Toutes ces valeurs n’ont rien à voir avec la nature du gouvernement. Certaines Nations sont bien dirigées et leur Bien commun est correctement géré. D’autres n’ont pas cette chance. C’est le cas de la Nation française dans la VeRépublique, entrée en sa phase de pourrissement accéléré.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/