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  • Que ce soit inorganisé est la meilleure chance que le 17 novembre soit l’occasion d’une convergence de toutes les colère

    Que ce soit inorganisé est la meilleure chance que le 17 novembre soit l’occasion d’une convergence de toutes les colères

    De Guillaume de Thieulloy dans les 4 Vérités :

    Depuis quelques jours, un appel à multiplier les blocages le 17 novembre se répand sur les réseaux sociaux, pour protester contre la hausse du prix des carburants (liée notamment au racket fiscal du gouvernement). J’ignore qui est derrière cet appel qui n’a pas été, à ma connaissance, revendiqué. En revanche, je dis tout net que, personnellement, je soutiens cette mobilisation et espère qu’elle aura le plus grand succès possible – et qu’elle ne sera qu’une étape dans l’expression du ras-le-bol multiforme des Français.

    C’est du populisme, me dira-t-on? Oui, sans doute, et alors? Bien sûr que je suis, dans cette affaire, du côté du populisme contre l’oligarchie qui piétine le peuple français! Ce que je trouve très intéressant dans cette mobilisation réside précisément dans ce qui la fait regarder avec mépris par les « bien-pensants »: son caractère inorganisé et son caractère de réaction épidermique. Que ce soit inorganisé est la meilleure chance que le 17 novembre soit l’occasion d’une convergence de toutes les colères.

    En 2014, j’avais soutenu « Jour de colère », cette manifestation qui réunissait des Français extrêmement différents et porteurs de colères variées. C’est la même logique de coalition des colères qui se révèle ici. Car, ne nous y trompons pas: ce n’est pas seulement la hausse des carburants et le racket fiscal qui sont en cause. C’est aussi l’ impuissance organisée de l’État. C’est l’insécurité. C’est l’immigration massive. Peut-être, d’ailleurs, le plus grave réside-t-il dans le décalage entre ce que l’État nous vole et ce qu’il en fait.

    Quand ils apprennent, à quelques jours d’ intervalle, que le prix moyen d’un litre de diesel est passé entre le 1er janvier et le 26 octobre 2018 de 1,39 à 1,51 euro, soit plus de 8,5 % de hausse en moins d’un an (et même pratiquement 40 % de hausse depuis le début de 2016), et que, dans plus de 300 villes, la nuit d’Halloween (fête d’ importation, comme la plupart de ceux qui ont pris part aux « festivités »!) a été le théâtre des cènes d’émeutes et de déprédations telles que la police était dépassée, les Français ont des raisons d’être en colère!

    Ce qui est en cause, c’est aussi l’arrogance des petits marquis qui se croient au-dessus des lois pourrissant nos vies.

    Le peuple français se réveille et c’est une excellente nouvelle. Bien sûr, il y a fort à parier que ce mouvement soit caricaturé. Mais l’exaspération est telle que les caricatures, les menaces ou les appels au calme n’ont plus aucun impact. Il est significatif, d’ailleurs, que cet appel aux blocages soit soutenu par des politiciens aussi différents que Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen ou Nicolas Dupont-Aignan. Ce mouvement du 17 novembre, c’est le cri de ras-le-bol des Français. Mais c’est aussi le sursaut d’une France qui ne veut pas mourir. D’une France qui refuse le sort que lui réserve cyniquement une oligarchie si manifestement anti-française. D’une France qui n’en peut plus d’assister à l’impuissance politique théorisée. D’une France qui veut reprendre en mains son destin politique confisqué par de prétendus experts et de prétendus représentants.

    On dira sans doute: une coalition de colères ne fait pas un programme de gouvernement. Certes. Mais c’est une raison de plus de travailler à l’alliance des conservateurs et des populistes qui triomphe partout en Europe et que M. Macron a justement désignée comme son ennemie. Car, avec cette alliance, non seulement nous disposerions d’un programme, mais nous disposerions aussi des personnes capables de le mettre en œuvre (et qui manquent cruellement au mouvement populiste).

    https://www.lesalonbeige.fr/que-ce-soit-inorganise-est-la-meilleure-chance-que-le-17-novembre-soit-loccasion-dune-convergence-de-toutes-les-coleres/

  • Grands textes [XXXIII] • PIERRE BOUTANG : Qui sera le Prince ?

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    2216125355.jpgPierre Boutang reprend ici, pour la France de 1952, mais tout autant pour la nôtre, le dilemme mis en lumière par L'Avenir de l'Intelligence, que Boutang appelle « cet immense petit livre», publié par Maurras en 1905.

    Maurras y oppose - un peu à la manière des tragédies de la Grèce antique - deux puissances ou personnages allégoriques, perpétuellement en lutte dans l'Histoire, pour le Pouvoir : l'Or, c'est-à-dire les puissances d'Argent et le Sang, c'est-à-dire l'ensemble des forces de la Tradition. On verra, en lisant Boutang - et en se reportant à L'Avenir de l'intelligence, comment elles s'identifient.   

    La Révolution, résume Maurras, « nous a fait passer de l'autorité des Princes de notre sang » sous celle « des marchands d'or ». Ils règnent maintenant sans partage, et nous vivons aujourd'hui cet âge de fer dont Maurras avait prévu l'avènement. 

    Cela durera-t-il toujours ? La victoire de l'Or sur le Sang est-elle définitive ? C'est, évidemment, une possibilité, et les apparences, aujourd'hui, semblent plaider en faveur de cette hypothèse.

    « A moins que... », dit Maurras, dans la conclusion de son « immense petit livre ». A moins d'un retournement de l'Intelligence et d'une renaissance du patriotisme français. C'est à quoi appelle Maurras dont la démarche est stratégique. Tout simplement, il invite l'Intelligence à rejoindre le camp de la Contre-Révolution. 

    Disciple et continuateur de Maurras, Boutang poursuit ici cette réflexion : les Soviets ont disparu, dans l'effondrement cataclysmique de l'utopie messianique marxiste ; certains événements, certains personnages dont il est fait mention dans ce texte appartiennent au passé. L'essentiel, la question centrale, demeure : Qui sera le Prince de ce temps ? Elle est au cœur de notre présent.    

    Paru dans Aspects de la France les 21, 28 novembre, et 12 décembre 1952 [Extrait] 

    Qui sera le Prince ? Telle est l'unique question du vingtième siècle méritant l'examen, capable de mobiliser les volontés. La fraude démocratique consiste à lui substituer celle de la société, la meilleure possible, et le débat sur son contenu spirituel et moral. Quelle est l'organisation la plus juste, la plus humaine, et d'abord quelle est la meilleure organisation du débat sur cette organisation ?  Voilà le chant des sirènes des démocrates.

    Fiez-vous y ! Le vent et les voleurs viendront.

    Les voleurs et le vent sont à l'œuvre. La diversion est plus que bonne : très sûre. Pendant ces beaux débats, toutes fenêtres ouvertes, le vent apporte sa pestilence. Et sous le masque de l'opinion reine, de la liberté de jugement des Lazurick ou des Lazareff, l'or triomphe ; il détient tout le réel pouvoir dont la presse a mission et fonction cher payée, de cacher la nature et de divertir dans le peuple la nostalgie croissante et le désir évident.

    Qui sera le Prince ? Il s'agit de l'avenir : il n'est pas de principat clandestin, de royauté honteuse de soi-même et qui puisse durer. Une société sans pouvoir qui dise son nom et son être, anarchique et secrètement despotique, sera détruite avant que notre génération ait passé. Pour le pire ou pour le meilleur elle disparaîtra. A la lumière très brutale et très franche de la question du Principat, de la primauté politique, les sales toiles des araignées démocratiques, les systèmes réformistes, les blagues juridiques, les ouvrages patients des technocrates européens ; seront nettoyés sans recours. Par quelles mains ? C'est le problème... Qui tiendra le balai purificateur ? Non pas quel individu, pauvre ou riche, de petite ou très noble extrace, mais quel type d'homme ? Incarnant quelle idée ? Réalisant quel type de la Force immortelle, mais combien diverse et étrangère par soi-même au bien et au mal ? 

    L'heure nouvelle est au moins très sévère, a dit le poète. Cette sévérité, aujourd'hui, tient à ce fait : nul ne croit plus à la meilleure structure sociale possible, la plus humaine et la plus juste. Tous voient qu'elle ne profite, cette question toujours remise sur le métier de l'examen, sans personne pour la tisser, qu'aux coquins et aux domestiques de l'argent. Les fédéralistes eux-mêmes, armateurs de débats sur les pactes volontaires, reconnaissent que la question du fédérateur est primordiale ; mais les uns tiennent que ce fédérateur doit être un sentiment, la peur panique inspirée par les soviets, les autres avec M. Duverger dont les articles du Monde viennent d'avouer la honteuse vérité, que l'or américain, l'aide en dollars, est le seul authentique fédérateur de l’Europe….

    Positivement, les malheurs du temps ont fait gagner au moins ceci à l'intelligence mondiale, et la vague conscience des peuples : à l'ancienne utopie succède l'inquiétude, la question chargée de curiosité et d'angoisse - qui, quelle force, quelle espèce de volonté humaine, va garantir ou réaliser un ordre politique et social, juste ou injuste, mais qui sera d'abord le sien ? Nos contemporains savent ou sentent qu'il n'y a pas de justice sociale sans société ni de société sans une primauté reconnue, établie en droit et en fait. La réelle nature de la force publique, du Prince qui garde la cité et y exerce le pouvoir, importe plus aux hommes qui ont été dupes si longtemps, que le jeu de patience et d'impatience des réformes sociales ; ces réformes sont innombrables dans le possible, imprévisibles dans leurs conséquences ; ce qui compte, ce qui est digne de retenir l'attention ou d'appeler l'espérance, réside dans la loi vivante de leur choix, dans la réalité organique, dans la volonté responsable qui les ordonne et les préfère.

    Reconnaître l'importance capitale de la question du Prince, considérer les autres problèmes politiques comme des fadaises ou des diversions vilainement intéressées, tel est le premier acte d'une intelligence honnête de notre temps. Car cette question du prince esttoujours essentielle, et toujours oubliée : mais elle était jadis oubliée parce qu'elle était résolue, et les utopies elles-mêmes s'appuyaient sur la réalité incontestée d'un pouvoir légitime. Depuis le dix-huitième siècle la puissance de l'or, clandestine, masquée par les fausses souverainetés du nombre et de l'opinion n'a pas comblé dans les esprits, les cœurs, les besoins, le vide laissé par la démission des Princes. Les balançoires, les escarpolettes constitutionnelles, dont les brevets continuent en 1952 d'être pris à Londres (ou dans les « démocraties royales » rétrogrades) ne satisfont pas, avec leurs recherches d'équilibre, le goût profond que gardent les peuples pour la stabilité et la connaissance des vraies forces qui soutiennent un gouvernement. L'homme du vingtième siècle n'a pas envie de se balancer à l'escarpolette démocratique et parlementaire : les expériences faites en Europe centrale lui montrent quel est l'usage probable des cordes libérales dont se soutenaient ces jolis objets et jouets des jardins d'Occident. Elles portent bonheur aux pendus...

    Quand on voit, quand on sait l'enjeu de cette guerre engagée sous nos yeux pour le Principat, l'inventaire des forces, des réalités naturelles et historiques, capables de répondre à la commune angoisse, s'impose rapidement. L'intellectuel, l'écrivain, disposent de l'outil du langage, dont la fonction est de distinguer des provinces de l'être. Ils font donc leur métier, lorsqu'ils dénombrent les prétendants au Principat. Ils peuvent faire leur salut temporel, en choisissant, en aidant, la force naturelle qui leur apparaît salutaire et légitime.

    La recherche de l'intelligence, dans ce domaine, est libre entre toutes. Elle ne doit de comptes qu'à la vérité, et lorsqu'elle se soumet à ses lois supérieures, à la patrie. Saliberté propre se moque du libéralisme doctrinaire. Que ses lois propres, et sa soumission la conduisent à vouloir le Principat du Prolétaire, ou celui du Sang dans l'ordre dynastique, son choix ne dépendra pas, par exemple, du retard que tel prolétaire ou tel groupe prolétarien peuvent avoir, dans leur opinion subjective, sur la réalité et la force que le Prolétaire incarne pour un monde nouveau. Les difficultés qui naissent de ces retards, de cesrétrogradations, ne sont pas inconnues des marxistes. Il eût été bien étrange qu’elles fussent épargnées au nationalisme. Leur caractère de phénomène aberrant et transitoire laisse intacte la vraie question : quelle force réelle, capable d'extension, douée d'un sens universel, assumera le Pouvoir que l'on occupe clandestinement, mais n'incarne ni n'accomplit ? Est-ce que ce sera le Prolétaire selon Marx, ou le Sang, le principe dynastique, selon Maurras ? Le reste est futilité, opportunisme naïf que l'histoire balaiera sans égards. 

    Non point selon l'ordre national, mais selon l'apparence, un premier Prince apparaît, prétendant du moins au Principat : le journal, le pouvoir de l'opinion. Prétention qui n'est monstrueuse que si l'on néglige les causes et les effets : si le peuple, si le nombre ou la masse - quelles que soient les définitions matérielles que l'on donne de ce Protée - était décrété souverain, l'évidence de son incapacité, de ses faibles lumières, de son enfance, selon le dogme du progrès, imposaient la régence pratique du pédagogue. Ce pédagogue du peuple souverain devait éclairer et former la volonté générale : l'extension rapide du pouvoir de lire rendait incertaine l'action des clubs et des assemblées : la presse seule pouvait se glisser partout en renseigner l'enfant Démos aux mille têtes folles, les mettre à l'abri de la séduction des anciennes autorités, de la mainmise de l'Eglise, de la séduction des Princes ou des généraux.

    Le combat du XIXème siècle pour la liberté de la presse apparaît ainsi comme le plus noble, le plus raisonnable qui pût être conduit, avec les prémisses de la démocratie. Des milliers d'hommes sont morts pour que nous ayons le droit d'accomplir, comme l'a dit Péguy, cette formalité truquée du suffrage universel. Mais la mort de millions n'eût pas été insensée pour que les conditions intellectuelles de cette formalité, la liberté de la presse, seule capable de vaincre le truquage, fût réalisée. Marx avait raison dans sa logique de démocrate radical, qui allait le conduire très loin du libéralisme formel : « La presse est la manière la plus générale dont les individus disposent pour communiquer leur existence spirituelle » (Gazette rhénane, 1842). Or, cette communication est le devoir démocratique majeur, où tout esprit doit enseigner sans cesse le peuple, innombrable héritier du Pouvoir, ayant une charge aussi certaine que celle dont Louis XIV accable un Bossuet. Il n'y a donc pas de limite démocratique à la liberté de la Presse, ce pédagogue des nations, mais dont la mission ne peut finir qu'avec la parfaite majorité de Démos.

    La difficulté commence (et commença !) avec la définition de l'enseignement ainsi donné : le pédagogue se révèle innombrable, indéfini, comme l'élève. A la limite théorique, Démos qui sait ou peut écrire enseigne Démos qui sait et peutlire. Les deux données quasi matérielles et de hasard, écrire et lire, se substituent au choix humain du précepteur, et à la présence naturelle de l'élève royal.

    En fait, par la simple existence d'un commerce de la librairie, une merveilleuse possibilité s'ouvrait ainsi aux forces secrètes qui disposeraient de l'or. Vainement, Marx s'écriait-il, dans la même Gazette de Francfort, à l'occasion des extraordinaires débats de la Diète rhénane qui devaient jouer un rôle décisif dans la formation de son mythe révolutionnaire « la première liberté consiste pour la presse à n'être pas une industrie ! »  La presse était une industrie, ou le devenait à toute vitesse.

    Si l'or ne renonçait pas, avec les organes de corruption des partis et les truquages électoraux, à gouverner directement le peuple et lui imposer des représentants, du moins les Pourrisseurs les plus scientifiques s'aperçurent très vite de l'existence d'un moyen économique et supérieur : il suffisait de tenir « le quatrième pouvoir » inconnu de Montesquieu, et d'agir sur le pédagogue de Démos. La divisibilité infinie de l'or, sa séduction aux mille formes s'adaptaient naturellement au maître divers, au pédagogue polycéphale.... On pouvait y aller. On y alla !

    Le pédagogue de Démos ne pouvait prétendre, au départ, à un enseignement si bien assimilé par son élève que le choix des meilleurs en résultât, automatiquement, à l'heure des votes. Était-il écouté, suivi ? Les gouvernements considéraient qu'ils avaient, eux, atteint leur majorité en obtenant la majorité ; ils s’émancipaient ; ils agissaient à leur tour, par des lois ou par des fonds secrets, sur la presse écœurée de cette ingratitude. Mais il y avait une ressource : c'était la fameuse opposition. L'opposition au parlement pouvait être méconnue ; elle se composait en somme de vaincus. S'appuyait-elle sur une presse vivace, expression du citoyen contre le Pouvoir du moment, éducatrice de son successeur inévitable, alors les chances de la liberté étaient maintenues, on était encore en république !

    Hélas ! La presse d'opposition, précisément parce qu'elle pouvait influer sur la décision prochaine de Démos, tant qu'elle acceptait le système et ses profits glorieux, tenait à l'or autant que l'autre. Du moins sauvait-elle les apparences.

    Il fallut attendre une déclaration vraiment décisive de l'éditorialiste du quotidienFigaro, feuille conformiste à l'immense tirage, pour que cette dernière décence, cette ultime réserve et pudeur de la putain Démocratie fût gaillardement sacrifiée. Nous commentons dans la Politique de cette semaine ce texte monumental (auro, non aere, perennius !) dû à l'ingéniosité perverse de Mauriac. Citons-le ici pour mémoire :

    « Je sais, on reproche souvent au Figaro d'être toujours du côté du gouvernement. Dans une démocratie, je prétends qu'un grand journal ne peut être un journal d'opposition. Un journal comme Figaro, en raison même de son audience ne peut fronder. Il a des responsabilités sur le plan patriotique. J'admire les gens qui peuvent trancher de tous les problèmes dont ils ignorent les difficultés. Or, le nom du président du Conseil peut changer, les difficultés restent les mêmes au gouvernement. »  

    L'abdication définitive et publique du quatrième pouvoir en démocratie entraîne la ruine de la démocratie elle-même. Le pédagogue de Démos abdique avec son élève devant l'idole d'un gouvernement qui a toujours raison, infaillible et sans principe, girouette prise pour gouvernail du monde, vaine paille au vent de l'histoire consacrée comme grain des choses et substance de la Société....

    La voie est libre alors pour notre dénombrement des forces qui aspirent à la primauté du Prince.

    Qui sera le Prince ? L'or, la puissance financière toute pure et impure ? La technique et ses terribles dévots ? Le Prolétaire dans la dictature révolutionnaire ? Ou le Sang, la force dynastique tels que les définit le merveilleux petit livre de 1905  : « La force lumineuse et la chaleur vivante, celle qui se montre et se nomme, celle qui dure et se transmet, celle qui connaît ses actes, qui les signe, qui en répond. »   

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/06/07/grands-textes-xxxiii-%C2%A0-pierre-boutang-qui-sera-le-prince-5951939.html

  • VIOLENCES À L'ÉCOLE : ET SI ON PARLAIT DES VRAIES RAISONS ?

  • Manifestation du 17 novembre : alors, Jean-Luc, on y va ou pas ?

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    Et Clémentine, elle en dit quoi ?

    Un mouvement décidément embarrassant, que celui du 17 novembre pour protester contre l’augmentation du prix des carburants. Embarrassant, évidemment, pour le gouvernement qui aura du mal à se départir de son image de gouvernement des bobos qui roulent à trottinette et partent en vacances à l’autre bout de la Terre en avion qui, lui, ne vole pas à l’hybride…

    Embarrassant pour les centrales syndicales, nous l’avons écrit ici la semaine dernière. Par construction, c’est bien connu, les syndicats détestent être débordés par la base.

    Embarrassant, aussi, pour la gauche.

    D’abord, les socialistes, façon puzzle. Le Parti socialiste, lui, est clairement opposé à cette augmentation du prix des carburants. Ces « ténors » se relaient dans les matinales pour dénoncer l’injustice sociale que représentent ces hausses : la semaine dernière, sur RTL, Boris Vallaud, et lundi soir, sur franceinfo, la très aristocratique et parfaitement inconnue Christine Revault d’Allonnes, présidente du groupe PS au Parlement européen. « On n’empêchera pas les automobilistes qui ont besoin de se rendre à leur travail de continuer à mettre de l’essence dans leur véhicule », souligne-t-elle. Donc, injustice et inefficacité conjuguées ! Chez Benoît Hamon, patron du mouvement Génération.s, c’est à peu près du même baril.

    Même les écolos s’y mettent aussi. À quelques mois des élections européennes, faut savoir ce qu’on veut : sauver la maison EELV ou la planète ! Avec 7 % d’intentions de vote dans les sondages (8,95 % des voix en 2014)… Ainsi, le 12 octobre, Yannick Jadot déclarait, sur franceinfo : « Le gouvernement prend les automobilistes pour des vaches à lait. » Et, lui aussi, de dénoncer l’utilisation de l’enjeu écologique pour renflouer les caisses de l’État.

    Du côté de La France insoumise, Mélenchon, alors qu’il faisait son cinéma sur une scène de théâtre lillois le week-end dernier, déclarait que cette colère qui monte est juste, et sa fidèle lieutenante, Clémentine Autain, députée de Seine-Saint-Denis, s’est fendue d’un long post, dimanche, sur sa page Facebook, dans lequel elle explique se battre « pour une politique globale qui ne prendra pas les habitants des petites et moyennes villes, de la campagne et de la banlieue pour des gogos ».

    Au final, des arguments que l’on retrouve à droite de l’échiquier politique : LR, DLF et RN. Rarement, donc, un gouvernement n’aura fait autant consensus !

    En revanche, l’embarras est perceptible à gauche quant à la position à prendre par rapport à ce mouvement du 17 novembre. Comme le Rassemblement national et Debout la France ont apporté leur soutien, le chien de Pavlov sort de sa niche, la truffe à l’air mais la queue entre les jambes.

    Mélenchon, qui semble avoir fait un stage accéléré chez les jésuites, expliquait ainsi à Lille : « Des fachos se sont mis dedans, ce n’est pas bon pour la lutte. Parmi nos amis certains veulent y aller. Je vais leur dire quoi ? De ne pas y aller ? Ils vont me répondre : “Mais on est fâchés, pas fachos !” D’autres ne veulent pas mettre un pied là où il y a des fachos. Les deux positions se valent en dignité. » Des fachos ? C’est-à-dire ? Clémentine, elle, est plus explicite : « Je ne serai pas le 17 dans les blocages parce que je ne me vois pas défiler à l’appel de Minute et avec Marine Le Pen. »

    Intéressantes, certaines réactions sur la page Facebook de la députée : « Il faudrait quand même que tous les mouvements politiques cessent de tout ramener à eux… citoyens avant tout. » Ou encore : « Il doit rigoler le monarque en lisant vos coms. » Ceci n’est pas mal aussi : « Ce mouvement citoyen n’est pas né de la droite ou de l’“extrême droite” et leur présence est légitime en tant que citoyen français. » Ceci encore : « Je trouve le discours des Insoumis sur cette journée un peu compliqué. » Pas faux. Et une dernière, pour la route, si j’ose dire : « Une bonne analyse, mais une conclusion déplorable. + une faute politique. Le peuple n’est ni de droite, ni de gauche, vous le savez Clémentine, il est juste en colère… »

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/manifestation-du-17-novembre-alors-jean-luc-on-y-va-ou-pas/

  • La Marche de la Reconquête prend forme

    96198991.pngCommuniqué de la Dissidence Française

    La mobilisation prend de l'ampleur ! Plusieurs organisations nationalistes ont répondu à notre appel au rassemblement et ont apporté leur soutien à la Marche de la Reconquête : Terre & Peuple (Pierre Vial), Alexandre Gabriac (Civitas), le Parti Nationaliste Français (Yvan Benedetti), l'Action Nationale et Radicale, les sections du Calvados et de Seine-Saint-Denis du Parti de la France, ainsi que Synthèse Nationale (Roland Hélie).

    Contre l’immigration massive et pour l'application immédiate de la préférence nationale, tous les nationalistes et patriotes français sont appelés à se joindre à nous et à participer à cette Marche de la Reconquête, pour faire entendre notre voix et ne plus laisser la rue aux ennemis de notre pays !

    Cette manifestation a été déclarée en préfecture et s’élancera le samedi 10 novembre 2018 à 15h, Place de la Bourse à Paris (2ème Arr.).

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Petite médiocrité cathophobe de l’UE contre l’Italie

    Petite médiocrité cathophobe de l’UE contre l’Italie

    La justice européenne a enjoint mardi l’Etat italien de recouvrer la taxe municipale sur les biens immobiliers due par l’Eglise pour ses immeubles utilisés pour l’enseignement et l’hébergement.

    Les juges de la Cour de Justice de l’Union européenne (dépendante de l’UE) ont jugé recevable un recours formé par l’établissement d’enseignement privé Montessori et le propriétaire d’un bed and breakfast contre l’exonération accordée à l’Eglise et ont annulé une décision de la Commission européenne considérant “impossible” le recouvrement des taxes dues par l’Eglise.

    Les sommes en jeu sont évaluées à plusieurs milliards d’euros.

    La Commission européenne avait jugé en décembre 2012 que l’exonération de l’ICI, la taxe municipale sur les biens immobiliers, accordée par l’Etat aux institutions religieuses pour des activités scolaires ou l’hébergement dans les immeubles leur appartenant constituait une aide d’Etat illégale. L’exécutif n’avait pas ordonné la récupération de cette taxe, jugeant l’entreprise impossible.

    Les juges ont désavoué la Commission européenne.

    https://www.lesalonbeige.fr/petite-mediocrite-cathophobe-de-lue-contre-litalie/

  • Des bonnets rouges aux gilets jaunes, cette sécession qui vient

    le-peuple-pays-reel-300x292.jpgSe déroulent aujourd’hui les élections de mi-mandat aux États-Unis dans lesquelles les adversaires de Donald Trump, et les médias Français ne sont pas en reste, espèrent voir un changement de majorité dans les deux chambres du Congrès, un coup d’arrêt porté à la politique isolationniste, protectionniste, anti-migrants initiée par le président américain. Si Donald Trump a beaucoup mouillé la chemise ces dernières semaines pour mobiliser ses partisans, multipliant les réunions publiques dans tout le pays, Emmanuel Macron  sera également toute la semaine sur les routes dans le cadre des diverses commémorations officielles du centenaire de la fin de la Grande Guerre. Une périple rebaptisé sous le vocable d’« itinérance mémorielle » par les tristes cuistres progressistes de la Mission du centenaire,  confiée au socialiste strauss-kahnien Joseph Zimet. Emmanuel Macron s’est en tout cas pour l’instant employé à éviter les bains de foule, conscient de la chute brutale de sa popularité. La colère qui ne cesse de monter contre la baisse pouvoir d’achat et la flambée  du prix des carburants ne devraient pas arranger son cas. Une hausse du prix à la pompe  (qui s’explique aussi par le fait que 60% du coût d’un litre d’essence correspond à des  taxes)  qui est légitimé au nom de la mise en place d’une fiscalité écologique. Pour autant, seule une faible partie (19% contre 21% en 2017…) des profits supplémentaires engrangés par l’Etat sur le dos des contribuables sera imputée en faveur de la transition écologique…

    « J’assume parfaitement que la fiscalité due au diesel soit au niveau de celle de l’essence et je préfère la taxation du carburant à la taxation du travail »a déclaré M. Macron… qui feint de ne pas voir que l’utilisation de la voiture par nos compatriotes est le plus souvent indispensable pour se rendre au travail et/ ou exercer son activité professionnelle. Assistera-t-on à la naissance d’un mouvement comparable à celui des Bonnets rouges en Bretagne en 2013 contre l’écotaxe voulue par le gouvernement Ayrault ? Un ras-le-bol populaire aux relents factieux présumait à l’époque la sous-direction de l’information générale (SDIG) de Rennes au ministère de l’Intérieur. le SDIG  expliquait alors que cette fronde bretonne « (prenait) des allures de jacquerie généralisée. » La manifestation organisée en décembre 2013 sous l’égide des Bonnets rouges, soutenue par le FN, avait réuni plusieurs dizaines de milliers de personnes, ouvriers, paysans, chefs d’entreprise, employés au coude-à-coude. Il faut aussi s’en souvenir, ce symbole de la résistance au fiscalisme confiscatoire avait fait bouillir de rage Jean-Luc Mélenchon. Il avait  fustigé « des gens qui défendent des intérêts particuliers, (qui) occupent tout le terrain », « les esclaves (qui) manifestent pour les droits de leurs maîtres(…). Le patronat et les cléricaux vont faire manifester les nigauds »!

    Cinq ans après, des appels à manifester un peu partout en France le samedi 17 novembre ont été lancés par le mouvement dit des gilets jaunes –les automobilistes sont invités à arborer sur leur tableau de bord ledit gilet. Une réaction qui a cette fois le soutien de l’ensemble des partis d’opposition.  Là aussi il s’agit pour les Français de clamer leur  ras-le-bol contre le fiscalisme confiscatoire, la hausse des prix du carburant.

    Dans l’état de sourde colère qui gagne le pays,  ce mouvement est en tout cas un sujet d’inquiétude pour les autorités.  Le site du magazine Challenges rapporte que « la mèche a été allumée par une pétition, en passe de recueillir un million de signatures. Elle a été lancée par Priscilla Ludosky, 32 ans, vendeuse de cosmétiques à distance et habitante de Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne). Selon Le Parisien, qui s’est procuré les données de la plateforme Change.org, le texte séduit surtout les habitants de territoires peu couverts par les transports en commun, comme la Haute-Loire, la Haute-Saône et les Ardennes. A l’inverse, les habitants de Paris sont proportionnellement moins engagés dans le mouvement. »

    On l’aura compris,  c’est au sein de cette France des oubliés constate Bruno Gollnisch que la colère et le sentiment d’être matraqué, d’avoir été abandonné et trahi par la classe politicienne est le plus fort. Une France bien analysée par les ouvrages du géographe Christophe Guilluy qui mettent en lumière cette fracture entre la France des centre-villes , celle des gagnants de la mondialisation qui roulent en trottinette, en vélo ou  en Uber et la  France périphérique qui a un besoin vital de la voiture pour se déplacer. Français qui   représentent 60% de la population,  boutés hors des grandes villes –et fuyant quand ils le peuvent les banlieues et les communes plurielles- qui n’ont pas été protégés des ravages économiques sociaux, identitaires générés par l’idéologie  sans-frontiériste.

    Un peuple français non seulement abandonné mais qui subit aussi l’hostilité des élites, expliquait M. Guilluy au Point il y a quatre ans : «  Le racisme social fait partie du modèle de pensée dominante. L’idée qu’il faut rééduquer les masses et les remettre dans le droit chemin est très répandue dans la classe politique. Les catégories populaires sont perçues comme l’obstacle qui empêche la mondialisation d’avancer. On considère qu’elles votent mal, qu’elles s’égarent dans la religion – surtout quand il s’agit d‘islam – et que seule une bonne éducation des masses réglera la situation.»

    Christophe Guilluy considère que nous assistons au crépuscule de la France d’en haut,  titre de son dernier livre.  Il   soulignait de nouveau dans l’entretien qu’il avait accordé au magazine  Éléments en mai 2017  qu’ « il n’y a plus ni droite, ni gauche dans (les) catégories périphériques. » «L’ouvrier qu votait naguère à gauche et le rural qui votait à droite partagent la même perception du monde et adoptent les mêmes positions sur les médias, sur la mondialisation, sur l’immigration. C’est le modèle économique mondialisé qui a créé lui même sa propre contestation populiste. Le populisme est la traduction d’un processus de désaffiliation vieux de trente ans. Il s’est fait au rythme de la sortie de la classe moyenne: d’abord la classe ouvrière, ensuite les employés et les professions intermédiaires, autant de catégories populaires qui ne sont plus intégrées, ni politiquement, ni économiquement. La rupture est consommée. Il n’y aura pas de retour en arrière (…). La domination des partis de gouvernement est assez factice. En gros, la droite tient grâce aux retraités, la gauche grâce à la fonction publique, deux populations qui ne sont pas directement confrontées à la mondialisation. Le système se maintient grâce à ces catégories protégées de la mondialisation, et grâce aux populations qui en bénéficient, les bobos. »

    Et M. Guilluy de conclure: «Cette distorsion va s’inverser. Le système ne pourra éternellement s’arc-bouter sur des sociologies peu ou pas représentatives de la jeunesse ou de la population active. C’est ce qui me fait dire qu’on assiste au crépuscule de la France d’en haut. ». La multiplication des révoltes populaires, la sécession plus ou moins souterraine des Français vis-à-vis du  Système euromondialiste donnent du corps à l’analyse du géographe. Encore s’agit il de rappeler, encore et toujours, que le bulletin de vote RN reste l’arme la plus efficace pour amener au pouvoir cette alternative populaire, patriotique,  populiste, nationale dont nos compatriotes ressentent de plus en clairement le nécessité. Pour rendre enfin le pouvoir aux Français au sein de notre démocratie confisquée.

    https://gollnisch.com/2018/11/06/des-bonnets-rouges-aux-gilets-jaunes-cette-secession-qui-vient/

  • Élections Européennes : Le Rassemblement national en tête d’un sondage

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    Le dimanche 4 novembre un sondage IFOP indique que le parti de Marine Le Pen est en tête des intentions de vote pour les élections de mai.

    Le Rassemblement national recueille 21% des estimations (soit 4 point de plus par rapport à la précédente enquête) et devance La République en marche avec 19%.

    De leurs cotés, Les Républicains et La France insoumise perdent du terrain. Cependant, le parti de Nicolas Dupont-Aignan Debout la France marque une progression, s’élevant dans les sondages à 7%. N’en déplaise aux autorités, le Rassemblement national est bien parti pour arriver en tête des élections européennes en France.

     

    https://fr.novopress.info/212478/elections-europeennes-le-rassemblement-national-en-tete-dun-sondage/

  • Le capitaine Genevoix ou le maréchal Philippe Pétain ?

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    Bernard Plouvier

    Notre distingué Président, toujours sur la brèche et entre deux voyages, décide de panthéoniser le capitaine Maurice Genevoix (ci-dessus), courageux combattant de la Grande Guerre.

    C’est son droit de chef d’État. On pourrait objecter que la prose haineuse, « anti-boche », du normalien n’est peut-être pas la meilleure façon de préparer l’unité des Nations européennes, qui doit passer la réconciliation et l’oubli des griefs.

    C’est singulièrement le cas des Nations française et allemande qui ont beaucoup à se pardonner mutuellement. Et pour ceux qui l’auraient oublié, l’on peut rappeler que les Allemands doivent faire un trait sur les horreurs et le génocide de la Guerre de Trente Ans, dont Richelieu puis Mazarin furent les grands argentiers, sur le ravage du Palatinat et le sac d’Heidelberg sous Louis XIV, sur les exactions innombrables des soldats de la Ière république puis du Ier Empire... sans compter le comportement odieux des Français en Rhénanie durant les années 1919-25 ou en Zone d’Occupation française, durant les années 1945-47. Lorsque le Président Truman a exigé d’Eisenhower qu’il chasse les Français de Stuttgart, il avait d’excellentes raisons humanitaires de le faire.  

    Manifestement, notre actuel Président connaît mal l’histoire de la Grande Guerre. Car s’il est un homme dont la mémoire doit être honorée, c’est bien celle de Philippe Pétain, le seul tacticien de cette guerre à s’être montré avare du sang de ses hommes et soucieux de leur procurer un minimum de confort de vie, tout en exaltant leur moral.

    Certes, le lobby de la haine continue de lamenter les années 1940-45 et d’accumuler les mensonges sur le général Pétain des années 1914-18. Mais un Français de souche n’a que faire de ces inepties. Si l’on n’ose l’admettre aux Invalides (il serait trop dépaysé au Panthéon), qu’au moins l’on honore sa mémoire à l’ossuaire de Douaumont. 

     http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/11/06/le-capitaine-genevoix-ou-le-marechal-philippe-petain-6102914.html

  • Livre : Réchauffement climatique : le pavé dans la mare, de Jean-Marc Bonnamy

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    Le cinquième rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de l’ONU) vient de paraître. Son contenu scientifique est nul, il ne comporte que des affirmations sans démonstration… des prévisions apocalyptiques montrant bien que le GIEC est aux abois : il doit absolument entretenir notre terreur des lendemains chaotiques malgré l’absence d’élévation notable de la température en Europe… malgré le froid ailleurs.

    Il y a trente ans, on nous parlait d’élévation de 5 à 10 degrés de la température suite à une légère augmentation du taux de CO2 (gaz carbonique). Le CO2 a augmenté, la température est restée globalement stable et il y a eu moins de catastrophes naturelles que durant la période précédente… Et le GIEC nous menace, maintenant, des effets catastrophiques que nous allons certainement subir pour une élévation de… 0,5 °C ! Cette élévation de température, les catastrophes consécutives pour la planète, quel climatologue les a inventées ?

    Les élucubrations du GIEC ne peuvent qu’éveiller la méfiance de toute personne un peu cultivée, douée d’esprit critique ! Si vous avez du bon sens mais pas nécessairement de grandes compétences scientifiques, lisez le livre de Jean-Marc Bonnamy, Réchauffement climatique : le pavé dans la mare. Cet ingénieur, consultant pour les Nations unies, qui suit pas à pas la thèse du GIEC, a formulé de façon rigoureusement scientifique la preuve que le gaz carbonique (CO2) ne pouvait être cause d’aucun réchauffement.

    Ainsi, il observe que le GIEC se base sur des relevés de température traités avec la plus grande fantaisie, du style « mesurer 100 fois une latte avec un mètre précis au mm permet de mesurer la longueur de la latte au centième de mm ». L’auteur cite nombre de ces « mesures » ridicules qui doivent éveiller notre méfiance…

    Le second chapitre aggrave encore le cas des mesures de température ridicules : elles sont faites n’importe où et dans n’importe quelles conditions ! Tout climatologue sait que seule l’observation de la Terre vue de l’espace est porteuse de renseignements intéressants. Le GIEC n’est pas au courant…

    Continuons. Écrivons sur Internet « effet de serre » : nous obtiendrons une série de graphiques souvent fort différents les uns des autres, même des graphiques insensés selon lesquels nous devrions être « cuits » depuis longtemps s’ils représentaient une quelconque réalité ! Le GIEC ne semble pas intéressé à y mettre un peu d’ordre mais ce n’est pas grave, Jean-Marc Bonnamy les démonte l’un après l’autre. Ce démontage lui permet de montrer clairement une vérité : l’absence de tout effet possible de l’augmentation du taux de CO2 sur la température terrestre. Monsieur Dufresne, un disciple du GIEC, le sait parfaitement et se croit obligé de nous servir un paradoxe digne du philosophe Zénon d’Élée : il divise l’atmosphère en une infinité de couches distinctes… Hilarant !

    Pour finir, Jean-Marc Bonnamy ne résiste pas au plaisir de citer les procédés utilisés par le GIEC, acculé, pour faire taire les faits. Il rappelle que la culpabilité du CO2, adoptée par le GIEC en 1988, n’a jamais été prouvée et que, quelques années plus tard, une vraie théorie – sans lien avec le CO2 – a commencé à expliquer les principales variations à court terme du climat. Chaque jour, des mesures renforcent cette théorie contraire aux intérêts du GIEC : elle reste interdite de Wikipédia !

    Le GIEC est mort mais il ne le sait pas encore. Jean-Marc Bonnamy le lui explique et nous explique en détail ce que nous devons savoir sur une escroquerie de plus de 3.000 milliards d’euros, escroquerie qui ne peut pas s’évaporer en un jour, qui ne peut pas mourir proprement.

    Lisez Réchauffement climatique et vous serez libéré du conditionnement par le GIEC !

    Claude Brasseur

    http://www.bvoltaire.fr/livre-rechauffement-climatique-le-pave-dans-la-mare-de-jean-marc-bonnamy/