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  • Un dictionnaire hors des chemins convenus

    2178573498.jpgGeorges Feltin-Tracol

    Ancien rédacteur à L’Action Française, collaborateur à Synthèse nationale, à Réfléchir & Agir, à EuroLibertés, à Éléments, et chroniqueur hebdomadaire de l’émission « Synthèse », Aristide Leucate est aussi un auteur prolifique. À peine a-t-il publié chez Pardès un remarquable Carl Schmitt qu’il vient de sortir aux éditions Dualpha un Dictionnaire du Grand Épuisement français et européen (préface de Pierre Le Vigan, 2018, 393 p., 33 €).

    Le recueil d’articles classés dans l’ordre alphabétique (malgré l’absence de termes commençant par les lettres K et Y) se veut comme le bilan d’un moment manqué. Bien que réunissant des millions de personnes, La Manif pour Tous a montré ses limites politiques, tactiques et militantes, expliquant son échec final. « Nos compatriotes, écrit-il, engoncés dans la défense consumériste et égoïste de leurs acquis sociaux, éprouvent, en dépit de belles mais sporadiques intentions performatives, de réelles difficultés à s’affranchir des évangiles de la pensée unique, pour oser, enfin, monter sur les barricades et jeter loin les pavés(p. 21) ». L’exemple récent des « Gilets jaunes » confirme l’analyse d’Aristide Leucate : le gouvernement recule devant la force populaire impétueuse. En prenant les cas d’Étienne Marcel, des Vendéens et de la Commune, il s’interroge encore : « La corde de l’insurrection était-elle trop courte ou le puits des audaces trop profond ?(p. 23) ». Il en déduit fort logiquement un « grand épuisement » historique des peuples de France et d’Europe.

    Certes, Aristide Leucate ne cache pas son royalisme maurrassien, ce qui ne l’empêche pas d’aborder une actualité que n’aurait jamais pu imaginer le natif de Martigues. Ainsi traite-t-il du Qatar, de l’ubérisation des rapports sociaux, de Macron, voire d’Élie Wiesel. Son farouche anti-républicanisme, fort plaisant, lui permet de rappeler que « la France, à travers une politique étrangère oscillant entre ingénuité universaliste et ignorance coupable, ouvre inconsidérément ses bras à un État qui a délibérément fondé sa stratégie de puissance sur un impérialisme financier décomplexé (p. 298) ».

    Même si l’on ne partage pas son avis sur l’Europe, l’avenir de la Corse ou sur une hypothétique restauration monarchique, on le rejoint volontiers quand il pense que « la fonction présidentielle, écrit-il encore, a perdu en majesté ce que ses titulaires ont progressivement engrangé en banalité vulgaire. Avec l’élection de François Hollande, la République a définitivement administré la preuve de son état moribond. Il est désormais accessible à n’importe qui de briguer la charge suprême de l’État. En somme, pour paraphraser Céline, l’Élysée serait devenu cet infini à la portée des caniches (p. 305) ». Et c’était avant la victoire d’Emmanuel Macron, le sous-Jupiter de l’Hexagone !

    Outre une qualité exigeante d’écriture, il faut lire ce Dictionnaire du Grand Épuisement français et européen parce qu’il pose le constat clinique sur le déclin avancé de notre civilisation. Le Romain Symmaque a trouvé son successeur, il s’appelle Aristide Leucate !

    Bonjour chez vous !

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/01/03/un-dictionnaire-hors-des-chemins-convenus-6117737.html

  • Royaume-Uni : une minicrise des migrants

    Le nombre de personnes cherchant à rallier le Royaume-Uni par la mer est en hausse depuis plusieurs semaines, au point d’inciter le ministre de l’Intérieur britannique à écourter ses vacances. Un phénomène décrit comme une crise par une partie de la presse, mais qui demeure bien dérisoire par rapport à la situation dans nombre d’autres pays européens.

    “Sur la Marine Parade à Douvres, un bateau aux hublots brisés est abandonné en cale sèche. Un drapeau de la police y est encore accroché. Ce catamaran est tout ce qu’il reste d’une traversée entreprise par 12 migrants, qui ont échoué sur la côte anglaise il y a quelques semaines.” Depuis près de deux mois, le principal port d’entrée en Angleterre assiste à la recrudescence des arrivées maritimes en provenance de la France. Plus de 220 au total, dont une quarantaine le 24 décembre et autant depuis lors. “Lundi 31 décembre, sur la promenade, on pouvait ressentir les répercussions de ces arrivées de plus en plus nombreuses, poursuit The Guardian.

    […]

    Courrier International 

    http://www.fdesouche.com/1135453-royaume-uni-une-minicrise-des-migrants

  • Emmanuelle Ménard : « Ça veut dire que M. Benalla sait des choses qui lui donnent un poids et une impunité totale »

    Après les dernières révélations sur l’affaire Benalla par le journal Mediapart, Emmanuelle Ménard, députée de l’Hérault, donne son point de vue sur cette affaire qui met en cause, au premier chef, le président de la République. Pour Emmanuelle Ménard, « Emmanuel Macron ment aux Français ».


    Emmanuel Macron avait déclaré en 2017 que l’année 2018 serait celle de la réconciliation nationale.
    Croyez-vous qu’il doive changer de boule de cristal ?

    Je pense qu’en effet il devrait en changer. On finit malheureusement l’année avec une discorde et une fracture en France, de plus en plus flagrante. Elle existe depuis longtemps, mais elle continue à se démontrer.
    Même avec les mesures votées juste avant Noël, les gilets jaunes, avec qui j’étais il y a quelques jours, ne veulent pas entendre parler d’un quelconque arrêt de leurs revendications. Ils seront donc malheureusement encore pour longtemps dans la rue.

    On pensait que le fait le plus marquant de l’année 2018 d’un point de vue politique était l’affaire Benalla. Mais finalement, les gilets jaunes l’auront marqué davantage…

    Les deux auront marqué cette année. L’affaire Benalla n’est d’ailleurs pas encore terminée. On le constate avec les derniers rebondissements et déclarations de monsieur Benalla. Il explique que, contrairement à ce qu’a prétendu l’Élysée pendant deux semaines, il continue à avoir des conversations avec Emmanuel Macron. Cela veut dire que monsieur Macron ment aux Français. Comme il prétendait détenir des preuves, je crois que monsieur Macron ne va pas s’en sortir aussi facilement cette fois-ci.
    C’est la décrédibilisation totale de la parole publique et de la parole du président de la République. Le problème n’est pas Benalla en soi. On sait tous à quoi s’en tenir depuis quelques mois à son sujet. Le vrai problème, ce sont les contacts qu’il continue à avoir avec l’Élysée.

    Les journalistes ont été surpris d’apprendre qu’Alexandre Benalla avait conservé son passeport diplomatique, alors qu’il avait déclaré sous serment l’avoir rendu.
    Il y a donc violation de la parole sous serment et, en même temps, des liens entre l’Élysée et Alexandre Benalla. C’est assez incompréhensible…

    Ce qui est encore plus incompréhensible, c’est que Benalla disait vrai devant la Commission d’enquête parlementaire lorsqu’il déclarait sous serment que ses passeports étaient restés sur son bureau à l’Élysée. Sauf qu’après la Commission d’enquête, ils lui ont été rendus, alors qu’il avait été mis à pied et qu’il avait été limogé. C’est inimaginable et incroyable. Je ne peux pas comprendre cette histoire.
    Cela veut dire que monsieur Benalla sait des choses qui lui donnent un poids et une impunité totale. C’est pour cela qu’il se croit tout puissant et qu’il commence à faire du chantage. Je pense que l’on ne fait pas de chantage lorsqu’on n’a rien à monnayer en échange.
    Quel souhait formulez-vous pour l’année 2019 ?

    J’aimerais que cette année 2019 soit celle de la réconciliation. La France a besoin d’aller de l’avant. Elle ne peut pas le faire tant qu’elle n’aura pas réglé le problème de toute cette partie de la population qui est restée sur le côté et qui pour l’instant, n’a toujours pas le sentiment d’avoir été entendue. La fracture est vraiment très profonde. Elle l’est tellement que maintenant les revendications se portent sur les institutions de la République. Il va donc falloir entamer un véritable dialogue, non pas un pseudo dialogue pendant trois mois. Il faut prendre en compte les revendications des gens, les écouter dans tous les domaines, sans exclusivité et sans tabous. Il ne faut pas commencer à mettre sur le tapis des sujets qui ne seraient pas, selon certains, politiquement incorrect, à commencer par l’immigration évidemment.

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuelle-menard-ca-veut-dire-que-m-benalla-sait-des-choses-qui-lui-donnent-un-poids-et-une-impunite-totale/

  • Eric Drouet, un meneur des Gilets Jaunes arrêté – Journal du jeudi 3 janvier 2018

     
     
    Social / Eric Drouet, un meneur des Gilets Jaunes arrêté

    Eric Drouet, un meneur emblématique des Gilets Jaunes a été interpellé mercredi à Paris. Une arrestation qui suscite de nombreuses contestations sur les réseaux sociaux et qui agite l’échiquier politique.

    Politique / Les chômeurs à la chicotte

    Pas de quartier pour les chômeurs. Le 31 décembre dernier , un décret a été publié en catimini afin de durcir les sanctions pour les demandeurs d’emploi qui manqueraient à leurs devoirs. Une disposition très critiquée par les syndicats.

    International / L’avenir incertain des Kurdes de Syrie

    Alors que Donald Trump a annoncé le retrait des troupes américaines de Syrie, les Kurdes craignent d’être pris pour cible par Recep Tayyip Erdogan, malgré les appels à la retenue de la communauté internationale.

    https://www.tvlibertes.com/eric-drouet-un-meneur-des-gilets-jaunes-arrete-journal-du-jeudi-3-janvier-2018

  • Réformes, révolution ou renaissance

    6a00d8341c715453ef022ad3ab3525200d-320wi.jpgEn ligne le 31 décembre, le quotidien supposé de référence Le Monde publiait un panorama de ce que les rédacteurs et/ou les maquettistes du journal considèrent comme trois réformes à hauts risques[1].

    De son côté, présentant de manière pathétique la situation, Le Figaro du 2 janvier s'interroge gravement pour déterminer si oui ou non M. Macron pourra poursuivre ses réformes. Car ni l'un ni l'autre des deux organes de presse n'en doute, il s'agit de l'action de "l’exécutif" lequel "se penchera sur l’assurance-chômage, la réforme de l’État et la révision de la loi de 1905"[2].

    Le débat quant au vocabulaire utilisé ne doit pas être sous-estimé. On pourrait presque le tenir pour central dans la crise qui affecte l'État central demeuré jacobin depuis le XIXe siècle. On le résumait de manière ironique autrefois en constatant que ce pays adore les révolutions tout en détestant les réformes.

    Tout pourrait se situer, au départ, dans ce dilemme, sachant que l'on accepte de considérer comme réforme toute décision de l'exécutif publiée au journal officiel. Le mot ne veut plus rien dire, et les commentateurs agréés eux-mêmes contribuent à rendre plus opaques, ou simplement dérisoires, les dispositions légales en les attribuant au gouvernement, chargé par la constitution de les appliquer mais non de les concevoir. Cette violation de l'esprit des lois, constante depuis 1958, aboutit à des textes de rédaction administrative dans une proportion de 99 %, répartis de plus, depuis le marchandage opéré à Maastricht en 1991, entre deux capitales rivales en technocratie, Paris et Bruxelles.

    De ce premier point de vue, un rétablissement de la représentation nationale, et de celle des peuples, paraît l'urgence fondamentale.

    D'un autre côté on s'interrogera, non plus sur le sujet – qui légifère ? – mais sur l'objet : sur quoi porteront les décisions nécessaires.

    Le petit inventaire du Monde nous indique à sa manière où nous en avons été conduits par les communicateurs d'un candidat présenté en 2017 comme le réformateur n° 1, au gré d'un livre qu'on osa intituler "Révolution". Ses dupes d'alors peuvent l'avouer aujourd'hui. Ceux qui s'en disaient convaincus, ceux qui parfois l'avaient acheté et placé sur leurs tables de nuit ne pouvaient pas vraiment l'avoir lu. L'auteur, révolutionnaire d'opérette, se laisse deux ans plus tard surprendre en villégiature de bon goût à Saint-Tropez. Voilà où mène le recours à des professionnels du conseil. Abusant du franglais, ils confondent le mot français peuple et son faux ami américain people.

    Si donc on s'en tient aux projets de la nomenclature précitée on a renoncé en haut lieu, dès 2018, aux grands chantiers promis. On a différé la question des retraites. On a donné verbalement raison aux contestataires. Tout ceci pour s’acheminer vers quelques débats putrides, dont ceux, d’une part, de l’assurance chômage, inextricable puisque les syndicats n’en veulent pas, et, d’autre part, de ce qu’on appelle toilettage de la loi de séparation de 1905.

    Sur la transformation envisagée des pratiques laïques nous serons vite amenés à tirer encore plus fort sur la sonnette d'alarme. On se propose de violer deux principes essentiels du texte législatif. Accouché dans la douleur, il a été curieusement incrusté dans la doctrine constitutionnelle depuis le préambule de 1946, qualifiant la France de république laïque. Cet État avait décidé de ne plus salarier aucun culte. Il se propose désormais de subventionner l'islam. Il ne reconnaît en principe aucune des trois religions implantées en France depuis des siècles. Mais il ambitionne d'organiser, d'administrer et de former cette prédication communautaire qui, en théorie du moins, ne veut ni clergé ni frontière et ne se revendique que d'une seule langue, qui n'est pas la nôtre.

    Rien de tous ces projets à court ou moyen terme ne viendra ni du peuple français dans son ensemble, ni de nos syndicats subventionnaires et sclérosés, encore moins de notre administration de plus en plus tentaculaire et paralysante.

    La renaissance du pays, de ses libertés professionnelles et régionales, ne s'inscrit toujours pas à l'ordre du jour de cette confusion entre réformes impossibles et révolutions infructueuses. Telle demeure cependant l'urgence pour guérir la grande pitié de ce malheureux royaume.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. "Au premier trimestre 2019, trois réformes à hauts risques" par Benoît Floc'h, Cécile Chambraud et Sarah Belouezzane.
    [2] cf. sous-titre de l'article précité du Monde.

    https://www.insolent.fr/

  • Le gouvernement réprimerait-il plus facilement les gilets jaunes que les Black Blocs ?

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    Que ne dirait-on pas, si ça se passait au pays de Poutine ? Éric Drouet, une figure des gilets jaunes, vient encore d’être placé en garde à vue, hier soir, pour « organisation d’une manifestation sans déclaration préalable ». Il aurait eu l’intention, avec une cinquantaine de personnes, de se rendre place de la Concorde pour honorer les morts et les blessés du mouvement. Oh, le vilain garçon ! Cette interpellation vient s’ajouter aux 4.570 gardes à vue opérées. De quelle autorité fait preuve le gouvernement ! Après avoir fait le dos rond, le voilà, enfin, qui montre ses griffes !

    Selon RTL, qui cite les chiffres du ministère de la Justice, entre le 17 novembre et le 17 décembre, 219 personnes ont été incarcérées : un chiffre record dans le cadre d’un mouvement social. 697 comparutions immédiates ont eu lieu, des centaines d’audiences sont attendues dans les prochains mois. Plusieurs gilets jaunes ont déjà été condamnés à des mois de prison ferme, sans possibilité d’aménagement de peine. Vous êtes sûr que cela se passe bien, en France ? Oui ! La France de Macron.

    Les zadistes de Notre-Dame-des-Landes, les Black Blocs du 1er mai, les jeunes des zones de non-droit, et même les fichés S, c’est de la bibine à côté des gilets jaunes. Des anges, vous dis-je ! Eux n’ont pas l’intention de prendre d’assaut l’Élysée ni de promener au bout d’une pique la tête de nos élites ! Une question vient à l’esprit : et si le gouvernement montrait les muscles quand il n’y a pas trop de risque ? Au début, il n’en menait pas large, pas plus que le Président qui, après un silence qui en disait long, passa de la contrition à la menace.

    Les élus LREM reprennent du poil de la bête. Pendant quelques semaines, ils étaient restés mal à l’aise, ne sachant trop à quel saint se vouer. Les plus hardis avançaient qu’ils s’attendaient à ce mouvement de protestation, qu’ils auraient bien voulu prendre les devants. Maintenant, ils ont appris à distinguer les gilets jaunes inoffensifs et les extrémistes que leur maître a désignés et qu’il faut mettre hors d’état de nuire.

    C’est sans doute une caractéristique de la nature humaine de croire qu’on peut, par des postures autoritaristes, se forger une nouvelle légitimité. Mais ce n’est pas son meilleur côté. Réagissant à l’arrestation d’Éric Drouet, Gérald Darmanin a dénoncé « des dérives extrêmement fortes », des appels à « des insurrections armées », à « marcher sur l’Élysée ». On ne lui connaissait pas tant d’imagination, à ce technocrate, qu’on savait plutôt habile à inventer de nouvelles taxes. Il trouve « tout à fait normal que la police puisse arrêter les gens qui commettent des actes délictueux ». Eh bien, monsieur le Ministre, rassurez-vous : la plupart des Français, aussi !

    Ce qu’ils ne trouvent pas normal, c’est qu’il y ait apparemment deux poids deux mesures, et que la fermeté ne s’applique pas, en l’occurrence, aux plus dangereux. Il ne s’agit pas de critiquer les policiers, qui ne font qu’obéir aux ordres de leur hiérarchie. Ni même les juges, qui ne sont pourtant pas à l’abri de toute pression. Nous n’avons plus, en France, de « police politique » ni de « justice d’exception ». Les croisés de la Macronie proclament, la main sur le cœur, qu’ils respectent « l’État de droit ». Pourtant, allez savoir pourquoi, un doute s’insinue dans l’esprit des Français sur la bonne foi du gouvernement.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/le-gouvernement-reprimerait-il-plus-facilement-les-gilets-jaunes-que-les-black-blocs/

  • Zoom – François Gervais : démonter le mythe de l’urgence climatique

    François Gervais, professeur émérite à l’Université de Tours, jette un pavé dans la mare avec « L’urgence climatique est un leurre » aux éditions L’artilleur. Le physicien retourne un à un tous les poncifs du catastrophisme écologiste : l’anthropisme du réchauffement climatique, la nocivité du dioxyde de carbone ou encore la viabilité d’une énergie 100% renouvelable. Un ouvrage qui démontre également l’absence totale de consensus scientifique autour des questions climatiques.

    https://www.tvlibertes.com/francois-gervais-demonter-le-mythe-de-lurgence-climatique

  • Samedi 26 janvier à Beauvais : galette des Rois du Parti de la France

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    Samedi 26 janvier à Beauvais se déroulera à 15h la traditionnelle galette des rois du Parti de la France - Picardie.

    À l'invitation de Thomas Joly, Secrétaire général et Délégué régional, sera présent Jean-Claude Rolinat, membre du Bureau Politique du PdF, auteur du récent ouvrage « La bombe africaine et ses fragmentations » qui sera vendu à un tarif promotionnel pour les participants.

    Réservations au 06 09 96 44 37

    ou thomasjoly60@yahoo.fr

  • Gilets jaunes : Maxime Nicolle prédit un « soulèvement avec des armes »

    Capture.pngSur Facebook, l'ancien porte-parole des Gilets jaunes a estimé que « beaucoup » sont « prêts à perdre la vie pour » que leur « futur soit meilleur », révèle « L'Obs ».
    Maxime Nicolle, membre de la délégation éphémère des huit représentants du mouvement des Gilets jaunes, s'est une nouvelle fois exprimé via un live sur sa page Facebook quant à l'avenir du mouvement qu'il envisage plus violent que ces dernières semaines. 
    Si la mobilisation s'est globalement réduite, celui qui se fait appeler « Fly Rider » sur les réseaux sociaux estime, comme l'a repéré L'Obs, qu'un « soulèvement national » se prépare. « Beaucoup de gens dans ce mouvement sont prêts à perdre la vie pour que notre futur soit meilleur. Des gens préparent un soulèvement national avec des armes », annonce-t-il.
     

    [...]

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  • Une année de tempêtes

    6a00d8341c715453ef022ad384fc8d200c-320wi.jpgOn voudrait toujours, et on doit en effet, souhaiter grâce, bonheur et santé à nos proches en cette fête d'éternel retour.

    Votre chroniqueur l'exprime ici, bien sincèrement. Joyeusement.

    Surtout, il faudra que chacun d'entre nous tienne bon. Car l'année 2019 s'annonce sous des auspices très difficiles. Le 31 décembre, sur les petits écrans, un médiocre comédien hors-sol, ânonnant sur son prompteur, est venu formuler les vœux poussifs de l'administration. Ainsi lus à l'antenne ils ne semblent avoir séduit que M. Juppé. Triste sire. Mauvais augure.

    Si l'on s'en tient aux dernières nouvelles de la France, son gouvernement subit une relance non plus de l'affaire, mais de la question Benalla. Aux caprices de cet énigmatique personnage, qui se rend en Afrique représenter des intérêts turcs, sous couvert d'un passeport diplomatique parisien, elle rejaillit sur tout le personnel de l'Élysée. Elle éclabousse en effet, au-delà de la réputation du maître de l'Hexagone, son cercle de pouvoir, autant que son parti, ridiculement appelé République en Marche. L'ensemble se trouve entraîné dans un même discrédit.

    L'amateurisme de tels réseaux inclinerait presque à faire regretter le temps des Enfants de la Veuve, sous la troisième république triomphante, ou celui des Barbouzes engagés dans la lutte anti-OAS par la cinquième naissante. Au moins ces clans et ces bandes, envahissant en leur temps la marche de l'État, indiscutablement oppresseurs, et auxquels on se gardera de tresser des couronnes, servaient une idée : l'anticléricalisme pour les uns, la fidélité au général De Gaulle pour les autres. Aujourd'hui, pas la moindre trace d'un tel esprit, même négatif.

    Nous cheminons ainsi, brinquebalants, bercés par les refrains d'une technocratie molle et invertébrée.

    Nous nous sentons tributaires de mesures dont personne, pas même les bureaux rédacteurs de Bercy, ne comprend le sens général. Et cela fait que le bon peuple ressent, quant à lui, en dépit d'indices trafiqués, combien l'on rogne son niveau de vie. D'année en année, d'augmentations des prix monopolistes en alourdissements de taxes et prélèvements divers, sans que les rémunérations soumises à concurrence ne correspondent, les classes moyennes et toute la nation se paupérisent.

    Passant des quarantièmes rugissants aux cinquantièmes hurlants, voguant vers de dangereux récifs, cette morose embarcation tangue.

    Or, de prévisibles tempêtes, s'annoncent en Europe et dans le Monde.

    Près de deux ans après le référendum britannique de juin 2016 supposé nous conduire au Brexit, moins de 100 jours nous séparent d'une échéance de sortie. Mais personne ne sait encore comment l'Europe en retrouvera son équilibre. Certes on peut lire dans certains journaux des relations de satisfactions, y compris pour les vautours de la spéculation immobilière : Paris récupérerait les miettes de Londres, les places financières se déplaceraient, etc.

    En 1971, lors du référendum d'adhésion voulu par Georges Pompidou, l'auteur de ces lignes se souvient d'avoir été impressionné par un avertissement péremptoire lancé Philippe de Saint-Robert sur le thème "quiconque porte en lui la Grande Europe de Shakespeare et de Dostoïevski ne peut que rejeter la Petite Europe des marchands de bretelles". Moyennant quoi, il s'agissait de voter Non.

    Plus question désormais ni de Shakespeare encore moins de Dostoïevski. Les peuples de Molière, Goethe, Érasme ou Dante Alighieri n'y ont rien gagné.

    Autre argument, qui s'est confirmé : si la langue anglaise entre dans les institutions européennes, la langue française en sortira, bien que le traité signé à Rome en 1956 l'eût établie lingua franca commune au vieux continent. Et c'est bien ce qui s'est produit de manière aussi irréversible qu'un phénomène historique peut s'inscrire dans la durée. On voit mal aujourd'hui notre Petit Macron redresser ce courant.

    Doit-on dès lors se féliciter d'entendre un Donald Trump ne plus vouloir jouer le rôle de gendarme du monde, tout en imposant lourdement, plus que jamais, les oukases de sa jurisprudence ? Si cela pouvait réveiller nos peuples, si le sentiment d'un retour à l'époque de Yalta pouvait les inciter à se rapprocher et tendre leurs efforts, on ne manquerait pas d'y souscrire.

    N'investissons pas trop d'illusions dans l'échéance de l'élection européenne du millésime 2019 : les États se préparent à en nier l'expression des volontés populaires, qui leur déplaisent d'avance. Sur ce terrain-là on peut faire confiance à leurs méthodes de censure et à leurs convergences.

    Face à une Chine de plus en plus ouvertement arrogante et impérialiste, face à un islamisme dont le danger ne se limite pas à ses crimes terroristes, face à des vagues migratoires incontrôlées, unis nous pouvons faire face. Divisés, nous nous condamnons nous-mêmes.

    Si l'on doit formuler des vœux, exprimons donc ici celui d'un redressement fédérateur de nos peuples.

    JG Malliarakis 

    https://www.insolent.fr/2019/01/une-annee-de-tempetes.html