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2019, la reconquête polititique qui s’annnonce
Jupiter rend fou ceux qu’il veut perdre dit l’adage, et quand Jupiter lui-même est gagné par l‘ubris et la déraison… «La veille de l’acte 7des gilets jaunes, rapportait europe 1, Emmanuel et Brigitte Macron ont été aperçus en vacances à Saint-Tropez (commune proche de la résidence présidentielle du fort de Brégençon, NDLR). » Sur cette antenne, dimanche dernier, Florian Silnicki, spécialiste de la communication politique (cofondateur de l’agence La French’com) faisait part de sa sidération: « il n’y avait pas pire destination. Choisir la ville du bling-bling, du luxe, des yachts… C’est vraiment une erreur de communication politique importante (…). Cette destination ne peut pas donner de lui l’image d’un président connecté aux réalités sociales du terrain. On peut se demander ce que fait sa garde rapprochée, ses conseils, ses communicants. Que personne ne l’ait averti qu’en se déplaçant à Saint-Tropez, il allait commettre un nouvel impair irréparable susceptible de plomber un peu plus son image, déjà fortement dégradée dans l’opinion c’est une mise en danger délibérée de l’image présidentielle à un moment où on s’en serait bien passé du côté de l’Élysée. » Le rôle de Père de la Nation a été cependant endossé par M. Macron le 31 décembre pour la traditionnelle allocution présidentielle de voeux aux Français, sans convaincre apparemment grand monde, hormis Alain Juppé, BHL, et les godillots de LREM. Debout entre un tableau tricolore frappé du mot de fraternité et notre drapeau national, Emmanuel Macron, on est jamais mieux servi que par soi-même, s’est livré à un long plaidoyer pro domo. Il a exalté les réformes engagées depuis 18 mois…pourtant, comme le résume un article de Jean-François Guélain sur RT, implacable dans sa froide lucidité factuelle, «l’économie française conclut la première année pleine du mandat d’Emmanuel Macron par un atterrissage d’urgence.»
Le rituel est bien rodé, il ne saurait y avoir d’allocution macronienne sans mise en garde contre les lépreux. Ce fut donc le cas lundi soir, avec le couplet obligatoire contre «les démagogies», «les «extrémistes», «les obscurantistes», les partis alertant de la submersion migratoire. A cette aune, les gilets jaunes ont été également hitlérisés, fascisés. Toute honte bue, M. Macron a dénoncé «les porte-voix d’une foule haineuse», assuré avoir «vu des choses impensables et inacceptables au prétexte de parler au nom du peuple» , des manifestants « s’en prenant aux élus, aux juifs, aux homosexuels, aux journalistes, aux policiers.» Référence est faite certainement à une poignée de quenelles entraperçue sur certains rond-points, sur le parvis du Sacré-Coeur; geste paillard (et chanson gauloise) popularisé en son temps par certains opposants au duo Hollande-Valls, geste parfois déplacé selon les circonstances sans doute, mais surtout décrété par la Licra, ses amis et ses relais comme étant un salut nazi inversé (???). Et au témoignage d’un journaliste de 20 minutes qui aurait entendu un soir trois gilets jaunes alcoolisés tenir des propos condamnables/outranciers à une dame dans le métro. Cerise sur ce gâteau indigeste, on nous ressort même de vieilles photos de quenelles Au train bleu pour alimenter la machine. Pathétique…
C’est un peu mince pour tenter de disqualifier, diaboliser une mobilisation citoyenne qui a toujours le soutien d’une très large majorité de Français, mais faute de mieux ou de pire, le régime fait avec ce qu’il a sous la main… Un gilet jaune, électeur mariniste, artisan dans le département du Rhône et lui même de confession/culture juive nous le confiait: «les médias, les associations pseudo antiracistes, les politiques nous prennent vraiment pour des c…! Ils voudraient mettre de l’huile sur le feu, susciter de l’antisémitisme là où il n’existe pas qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Et ce sont les mêmes qui nous disent surtout pas d’amalgame! pas d’amalgame!quand des violences, des meurtres, des viols, des attentats sont commis par des immigrés ou des fils d’immigrés…»
Lundi soir, le président de la République a également confié sa foi en l’avenir. Celui ouvert par «l’Intelligence Artificielle» (IA), qui change notre manière de «nous soigner» de «nous déplacer,« de produire.» Fort bien, mais il eut été loisible de l’évoquer avec plus de recul, en la mettant en perspective au regard de ses potentiels dangers et dérives transhumanistes analysés par l’intellectuel Hervé Juvin ou encore évoqué par Bruno Gollnisch au sein du parlement européen. Question en tout cas cruciale, objet également des réflexions du mathématicien et philosophe Olivier Rey, auteur de Leurre et malheur du transhumanisme. Invité le 3 octobre dernier de l’émission conversation du Figaro, ce dernier faisait part de ses craintes d’un « transhumanisme (qui) conduit inévitablement au posthumanisme » lequel «engendrera la domination de certains hommes sur beaucoup d’autres. » Il faisait aussi aussi état (voir l’article de fond d‘Agoravox) de l’étude scientifique publiée en juillet 2017 par une équipe de psychiatres dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences, au sujet de l‘oxytocine, une hormone que l’on ferait inhaler, disait-il, «pour rendre les populations caucasiennes (européennes, NDLR) accueillantes aux migrants. D’abord j’ai cru à un canular, et puis non, je me suis aperçu que c’était bien publié dans une revue scientifique tout à fait sérieuse.» «L’idée est au départ généreuse (sic), puisqu’il s’agit de rendre les gens plus altruistes, (mais) pour y parvenir, on les traite comme du bétail. ». Et M. Rey de conclure : «Là, on rentre vraiment dans la manipulation totale.»
De l’homme augmenté, à l’homme manipulé ou contrôlé il n’y a qu’un pas et contrôlé M. Macron l’est aussi à sa manière quand il a également tenté de trouver les accents de la sincérité en fustigeant, est-ce l’ancien employé de la banque Rotschild qui parle?, «le capitalisme ultra libéral et financier trop souvent guidé par le court terme (mais qui va) vers sa fin» (?). Il a noté, pour en tirer bien sûr des conclusions diamétralement opposées aux nôtres, « le malaise de la civilisation occidentale , la crise de notre rêve européen», parlé du «défi immense (consistant à) remettre l’homme au cœur du projet contemporain», mis en garde contre le «déni de réalité». Il a enfin formulé un triple vœu de «dialogue», de «dignité», «d’espoir pour l’avenir», articulant son souci de« rétablir la sécurité», de «maîtriser les flux migratoires», de «lutter contre les fausses informations» (sic). Il s’est aussi évertuer à reprendre le langage des nationaux pour mieux le subvertir, le détourner, en affirmant qu’il entendait que nous retrouvions la «maitrise de notre destin, de notre vie, afin de ne plus subir», dans le cadre d’un le «projet européen renouvelé», enjeu des élections de mai prochain...
Bref, comme l’a souligné un communiqué du RN, Emmanuel Macron «a expliqué doctement qu’il ne changerait pas de cap politique», « n’a pas eu un mot sur les victimes du terrorisme», « n’a pas manqué de mots de division, de mépris, d’hostilité et même empreints de haine» envers la France des gilets jaunes (…). M. Macron a montré que la fracture profonde entre l’oligarchie et la France n’est pas prête de se refermer et qu’elle va même s’accentuer.» 2019, année de tous les dangers certes, mais aussi de tous les espoirs. D’ores et déjà 2018 s’est achevée sur une triple défaite pour le Système: d’abord parce que l’élan liquidateur de ce gouvernement est enrayé, M. Macron apparaît(ra) pleinement pour ce qu’il est, à savoir, comme ses prédécesseurs depuis Maastricht, un non président, un simple agent d’enregistrement des oukases de la commission européenne et qui, de facto, s’avère(ra) incapable de régler les problèmes structurels qui entraînent la France et les Français vers l’abîme et qui sont la cause de la fronde de la France d’en-bas ; ensuite parce que l’Europe bruxelloise-mondialiste-prison des peuples, du fait de la défaillance macroniste, perd un des derniers piliers qu’il lui reste au sein de l’UE; enfin, last but not least, parce que cette fronde du peuple français a achevé de délégitimer la propagande médiatique, de décrédibiliser ses experts autoproclamés. Il y a pour l’opposition nationale, populaire et sociale de pires bases de départ pour entamer la reconquête politique qui s’annonce.
https://gollnisch.com/2019/01/02/2019-la-reconquete-polititique-qui-sannnonce/
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Doit-on interdire le Flash-Ball® en maintien de l’ordre ?
La nuit de la Saint-Sylvestre s’annonçait porteuse de gros risques pour l’ordre public. Habituellement émaillée d’incidents sérieux et de nombreux véhicules incendiés, c’était, cette fois-ci, la présence ou non des gilets jaunes qui inquiétait au plus haut niveau de l’État. Il faut bien reconnaître que l’une des principales caractéristiques des dernières manifestations parisiennes fut, sans aucun doute, leur extrême violence. Pour en attester, le nombre important de blessés, plus ou moins graves, parmi les manifestants, mais aussi parmi les forces de l’ordre.
Au banc des accusés, à en croire certains médias mais surtout les réseaux sociaux, l’armement utilisé par les policiers et les gendarmes, et en particulier les Flash-Ball®. Avant de revenir sur l’utilisation de ces matériels, il convient de préciser un certain nombre de points. Tout d’abord, si certaines images se sont complaisamment appesanties sur les blessures, bien évidemment regrettables, subies par des manifestants, il aurait été tout aussi instructif de voir celles reçues par de nombreux membres des forces de l’ordre. Brûlures à l’acide ou à l’essence, fractures diverses et variées provoquées par des pavés ou des projectiles de toutes natures, traumatismes multiples suite aux coups reçus : policiers et gendarmes mobiles ont, eux aussi, payé un lourd tribut à l’ordre public. Second point : faut-il rappeler que, dès les premiers instants, et pour diverses raisons, les rassemblements, notamment à Paris, des gilets jaunes se sont révélés porteurs de hauts risques. Ainsi, celles et ceux qui participaient à ces manifestations non autorisées n’étaient pas sans savoir les dangers qu’ils couraient.
Une opération de maintien de l’ordre est potentiellement un moment particulièrement dangereux dès lors que l’usage de la force, caractérisé par les sommations de l’autorité civile, est annoncé. Enfin, le contexte général des opérations de rétablissement de l’ordre menées par les policiers et les gendarmes. Là encore, il faut souligner qu’aucune des manifestations n’était déclarée ni encadrée par des organisateurs identifiés. Par ailleurs, le noyautage par des groupes d’ultras ne pouvait qu’accentuer un danger déjà omniprésent.
Pour en revenir aux matériels utilisés par les forces de l’ordre, ils sont schématiquement les suivants. Un premier niveau constitué par les équipements individuels (bâtons de défense, casques, boucliers). Un second niveau, dit intermédiaire, constitué des principaux engins « lanceurs » (lanceurs de balles, cougar, lanceurs multi-coups et, à la marge, Flash-Ball®). Enfin, un troisième niveau, fort heureusement jamais usité, l’armement létal individuel ou collectif. L’utilisation de chacun de ces matériels fait l’objet d’une doctrine d’emploi très précise. Ainsi, le lanceur de balles en CRS ne peut être utilisé que dans trois circonstances. En réaction à une attaque disproportionnée, en légitime défense ou pour défendre un point particulier dont ils ont la garde. La particularité des manifestations des gilets jaunes, tant du fait de leur inorganisation que de leur violence, s’apparentant en certaines occasions à de véritables émeutes, a été de faire voler en éclats les procédures de maintien de l’ordre classiquement utilisées. En effet, rarement les forces de l’ordre ont été confrontées à des scènes aussi risquées pour leur vie – on se rappelle tous les actions menées autour de l’Arc de Triomphe -, ce qui les a poussées, en plusieurs occasions, à réagir dans l’urgence avec tous les moyens dont elles disposaient.
Sans doute les tirs de Flash-Ball® ou de lanceurs de balles ont-ils pu, dans ces circonstances, provoquer des blessures sérieuses. Pour autant, cet armement non létal constitue un outil indispensable, permettant souvent d’éviter le pire. Là encore, nous avons tous en tête l’image de ce motard de la police sortant son pistolet et se ravisant, fort heureusement, au dernier moment. Sans cet armement intermédiaire, ce ne sont pas des blessés que l’on déplorerait aujourd’hui, mais certainement des morts. Notons, pour terminer, que les actions menées par la police sont encadrées par la loi. Et que la Justice est garante du respect de cette dernière. 48 enquêtes sont actuellement menées afin de déterminer dans quelles conditions les interventions des forces de l’ordre ont été réalisées.
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Immigration, islamisation : 6 raisons d’espérer un basculement politique
Il est une mode dans les milieux patriotes de céder au désespoir. Parfois même chez certains le défaitisme sert d’excuse pour l’inaction et le renoncement. En effet, si tout est perdu, à quoi bon s’engager ? Ce prétexte tient de moins en moins, il faudrait aujourd’hui être de bien mauvaise foi pour ne pas voir que la lumière est au bout du tunnel.
Bien sûr l’immigration n’a cessé de prendre de l’ampleur, l’islamisation suit son cours et progresse dans toute l’Europe. L’idéologie dominante n’a jamais été si intransigeante. Les médias à grande audience rabâchent un discours monochrome sur les questions identitaires. Il ne faudrait cependant pas considérer que l’assurance de nos adversaires politiques est gonflée par leur confiance dans l’avenir mais bien par l’idéologie qui les anime. Ils sont les promoteurs et vainqueurs de la mondialisation, ils auraient tort d’en reconnaitre les effets néfastes.
Ils ne veulent pas vivre dans un monde autre que le leur où la diversité tient lieu de quasi-religion et la repentance de culte. L’enracinement, la fermeture des frontières au déferlement migratoire, le protectionnisme économique leur font horreur. Même confrontés à l’échec de leur modèle et aux souffrances du peuple forcé de le subir, ils continueront de le défendre jusqu’à son écroulement total. Ils redoublent même d’efforts à mesure que l’issue fatale se précise.
Les premières fissures commencent à apparaitre au grand jour avec la révolte des gilets jaunes, mais les premiers signes sont perceptibles depuis de nombreuses années. Cela ne veut pas dire que l’arrivée au pouvoir de nos idées est forcément imminente, mais elle est en tout cas loin d’être improbable. Sur beaucoup de sujets, les Français partagent très largement nos options et convictions :
– 94 % des Français soutiennent la déchéance de nationalité des terroristes binationaux (Elabe, 18 novembre 2015)
– Huit Français sur dix considèrent que leur pays ne doit pas accueillir d’étrangers supplémentaires. (IFOP,1er décembre 2018)
– Près de trois quarts des Français trouvent que l’immigration coûte plus à la France qu’elle ne lui rapporte. (IFOP, 1er décembre 2018)
– 83 % des Français sont favorables à « l’expulsion des étrangers fichés S ». (Odoxa, 29 mars 2018)
– 88 % des Français sont favorables à l’interdiction du salafisme. (Odoxa, 29 mars 2018)
– 74 % des Français jugent que l’islam « cherche à imposer son mode de fonctionnement aux autres ». (Ipsos, 3 juillet 2017)L’établissement d’un Référendum d’Initiative Populaire permettrait aux Français de s’exprimer sur ces sujets. Quand on sait qu’une écrasante majorité de Français (84 %) estiment qu’il n’est pas possible d’en discuter sereinement (IFOP,1er décembre 2018), cette revendication n’est pas innocente. Il faut sans doute considérer l’insistance des gilets jaunes au sujet du RIC comme un moyen de contrer l’unanimité gouvernementale et médiatique dans ces débats ainsi que de nombreux autres.
Jean-David Cattin
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« Gilets jaunes » : 80% des Français favorables au RIC pour proposer une loi
L’instauration d’un référendum d’initiative citoyenne (RIC) est l’une des revendications des « gilets jaunes », mobilisés depuis le 17 novembre dernier. Selon le baromètre Harris Interactive pour RTL et M6 dévoilé ce mercredi 2 janvier, cette mesure est plébiscitée par une large majorité de Français.
Ainsi, 80% des personnes interrogées se disent favorables à ce type de référendum pour proposer une loi, 72% pour abroger une loi, 63% pour mettre fin au mandat d’un élu, et même 62% pour modifier la Constitution.
Si les sympathisants du Rassemblement national et de la France insoumise/PCF sont très favorables à la mise en place de ce genre de référendum (plus de 77% pour chacun de ses applications), les sympathisants REM sont quant à eux plus réservés sur la question.
En revanche, les Français sont beaucoup plus partagés concernant les avancées que pourrait apporter le « grand débat national » lancé par le gouvernement. Ainsi, 50% d’entre eux estiment que celui-ci tiendra compte, au moins en partie, des avis émis par les citoyens, quand 47% pensent le contraire (les sympathisants REM étant sans surprise de loin les plus optimistes sur cette question).
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Quatre clichés sur le Moyen-Âge
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Gilets jaunes : les gauchistes savent qu’il seront balayés sur la question migratoire
Il est parfois très instructif de lire les textes de nos adversaires d’extrême gauche, surtout lorsqu’on peut y voir écrit noir sur blanc le constat par eux-mêmes de leur échec et de la fin de cycle de leur idéologie.
Tel est le cas de cet article paru sur le site Antifa « La Horde Samizdat ».
http://lahorde.samizdat.net/2018/12/19/un-point-de-vue-antifasciste-sur-les-gilets-jaunes/
Les plus courageux d’entre vous pourront lire le texte en entier, il leur faudra passer à cheval sur les habituels lieux communs que déversent ces gens sur notre camp. Je recommande également de parcourir les commentaires des lecteurs qui ne sont pas dénués d’intérêt.
Voici en résumé le questionnement que propose cet article :
« Faut-il pour les activistes d’extrême gauche continuer à accompagner le mouvement des Gilets jaunes dont ils pressentent, à juste titre, qu’il est très massivement opposé à l’invasion migratoire et donc à leur universalisme mondialiste ? »
Nous savons tous la capacité militante des organisations d’extrême gauche (largement supérieure à celle de notre camp) et leur réel savoir faire révolutionnaire pour capter les mouvements populaires et les diriger.
Ainsi, à ce stade, elles ont réussi à côtoyer le mouvement des Gilets jaunes dans certaines grandes métropoles et, dans une moindre mesure, sur les réseaux sociaux.
Les barricades, les incendies, les affrontements directs avec les forces de l’ordre, la technique révolutionnaire classique de rue ne sont pas dans la culture de la paisible classe moyenne de souche dont sont issus la plupart des Gilets jaunes. Elles sont la marque de fabrique des organisation révolutionnaires d’extrême gauche et toutes les images de chaos que l’on a pu voir en ville sont le résultat de leur travail. En ville ce sont elles qui sont à la manœuvre pour la commission des actes violents, comme d’ailleurs lors des AG où une ultra-minorité tente de contrôler le mouvement. C’est également assez largement le cas sur les réseaux sociaux où tout questionnement sur l’immigration est immédiatement censuré par des activistes très actifs.
En revanche, au-delà des barrières, dans la France périphérique où se trouve le gros du mouvement, celui-ci leur échappe totalement, malgré des tentatives très visibles mais infructueuses de prise en main. Comme on dit entre nous, le « crétin crasseux » est immédiatement repéré, identifié et chassé. D’ailleurs, pour le moment, le mouvement est resté à l’état gazeux et aucun leadership de l’extrême gauche n’a pu prendre corps ; que ce soit en ville ou au-delà des barrières. Au mieux pour elle, l’extrême gauche côtoie le mouvement des Gilets jaunes sans jamais pouvoir ni le pénétrer ni réellement en prendre le contrôle ; comme si une incompatibilité anthropologique l’en empêchait.
Par conséquent, l’article de la Horde est en quelque sorte un point intermédiaire et un retour d’expérience de leur échec à ce jour.
De ce point intermédiaire et de ce qu’ils ont perçu sur le terrain, il ressort qu’ils en sont à se demander s’il doivent continuer à accompagner le mouvement des « Gilets jaunes » dans le but de parvenir à leur objectif central qui est le renversement du régime.
Dans leur optique de convergence des luttes, ils en sont à se demander si toutes les luttes des Gilets jaunes sont réellement compatibles avec les leurs.Ne seraient-ils pas en train de venir au renfort d’un mouvement qui pourrait s’avérer porter des thèmes contraires à leur corpus idéologique ? Convergence des luttes, mais de quelles luttes et avec qui ?
Et donc, ils se posent la question du « stop ou encore » à un moment où ils sentent que la suite du mouvement pourrait bien leur échapper et qu’ils pourraient avoir contribué à un renversement de régime qui porterait au pouvoir un mouvement populaire hostile à l’immigration et, pire selon eux, favorable à la remigration.Les activistes d’extrême gauche peuvent-ils être les compagnons de route de Gilets jaunes dont ils pressentent qu’ils sont massivement opposés à la migration et très bientôt largement favorables à la remigration ? Telle est la question qu’ils se posent.
La question n’est pas sans rappeler celle que s’était posée le Parti communiste français en 1968. Fallait-il faire la jonction entre les ouvriers et les étudiants ? Fallait-il accompagner cette révolution libertaire qui menaçait l’ordre dans lequel évoluait le PC ? On sait la suite, les ordres de Moscou tombèrent et la jonction ne se fit point.Que les activistes d’extrême gauche se posent aujourd’hui la question du maintien de leur contribution au mouvement des Gilets jaunes consacre la très grande décantation qui s’est opérée dans l’opinion publique majoritaire sur la question migratoire et, de manière incontestable, son basculement massif.
Ce seul questionnement revêt une signification politique bien particulière : celle du constat par l’extrême gauche révolutionnaire et mondialiste de l’émergence au plus profond de la nation française d’un rejet massif et radical de l’immigration et bientôt de l’adhésion à la remigration.
J’y vois là un très grand message d’espoir pour nous tous.
En synthèse, le mouvement des Gilets jaunes est bien un mouvement révolutionnaire qui vise au renversement du régime. En cela, il aurait pu être compatible avec les objectifs des organisations d’extrême gauche. En revanche, il est porteur d’un rejet massif de l’immigration, totalement incompatible avec son corpus idéologique. En cela, il incarne nos espoirs.
Pour le moment, ce rejet n’est pas formulé de manière parfaitement explicite par les Gilets jaunes. Il reste encore sous-jacent sous l’énorme couche de la censure d’État et du politiquement correct. Toutefois, la pression est devenue énorme derrière l’embâcle. Toutes les digues sont sur le point de sauter et quand la dévalaison va se produire, plus rien ne pourra l’arrêter.
Le doute de l’extrême gauche consacre ce phénomène qu’elle a pressenti. La décantation de l’opinion s’est faite. Le partage des forces va se faire sur la seule question migratoire, tout le reste sera de second ordre.
Le peuple de France s’apprête à renverser ce régime pour régler la question migratoire qui le ruine et enclencher le processus de remigration. C’est exactement ce qu’ont pressenti les organisations d’extrême gauche.
La fin du cycle mondialiste et du triomphe du libéralisme libertaire est enclenchée.
Vous verrez que quand la dévalaison va se produire, nous aurons l’air d’avoir été des modérés.
Martin Moisan
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DE LA FISCALITE ABUSIVE NAISSENT DES MOUTONS ENRAGES.
Pieter Kerstens
Quelques centimes de taxes supplémentaires en octobre ont fait déborder le réservoir des automobilistes et enclencher la rébellion des gilets jaunes. Ce mouvement disparate, essaimé sur l’ensemble de la France, reflète très exactement la majorité de la population dans les tranches d’âge, les niveaux culturels, sociaux, économiques ou financiers, à l’exception notable des citadins diplômés, écolos-bobos friqués et votant à gôche.
Cette diversité fait sa force, additionnée à une capacité de réaction rapide via les réseaux sociaux et excluant toute forme de hiérarchie.
La vingtaine de « figures » qui ont été interrogées abondamment par les médias traditionnels ces dernières semaines ont déclaré en permanence être « apolitiques » et rejeter les élus et les structures issues de la République.
Par contre, leurs discours et revendications sentaient bon un parfum de gauchisme.
Cette France « d’en bas », cette majorité silencieuse depuis des décennies, symbolise le béret, la baguette, le saucisson, le vin rouge les clopes et le gas-oil.
Curieusement sur les ronds-points, les péages d’autoroute et autour des centres commerciaux bloqués, on ne voyait aucune « chance pour la France », aucun « d’jeune » ni de black. A croire que ceux-là étaient satisfaits et non concernés par les maux qui touchent les Gaulois au quotidien.
NON A LA TRANSITION ENERGETIQUE.
Quand un état taxe à 66% le prix des carburants au prétexte de l’écologie et du « sauvetage de la Planète », c’est prendre les automobilistes pour des arriérés mentaux.
Il faut combattre les talibans verts et les gouvernements européens qui culpabilisent leurs populations comme d’affreux pollueurs, alors même que l’Europe a réduit ses émissions de CO 2 et de gaz à effet de serre de 30% entre 1990 et 2010.
La France ne représente aujourd’hui que 2% du total mondial de la pollution au CO 2 !!!
Il faut le dire et le répéter partout et toujours : les paquebots de croisières, les cargos porte-conteneurs et les éruptions volcaniques sont la cause de la majeure partie de la pollution par le CO2, l’émission de gaz sulfureux et la diffusion de particules fines. Ce que rejette votre diesel est infime et non-recevable.
Un gros paquebot de croisière comme « L’empire des mers », brûle 150 tonnes de fuel lourd et pollue autant qu’1 million de voitures, chaque jour. Les énormes porte-conteneurs qui amènent le made in China en Europe et sont la cause de la fermeture de nos usines polluent encore bien plus, de même que les milliers d’avions qui sillonnent le ciel de l’Hexagone tous les jours. Bizarrement le kérozène, lui, est détaxé.
Personne ne dénonce également les millions de tonnes de gaz sulfureux, de CO 2 et de particules fines qui sont crachés tous les ans dans l’atmosphère par la trentaine de volcans en éruption (sans compter la quinzaine supplémentaire en activité), comme le Stromboli et l’Etna en Italie, le Popocatépetl au Mexique, le Erta Ale en Ethiopie, Le Nyiragongo en RDC, le Krakatoa en Indonésie, le Reventador en Equateur ou le Kilauea à Hawaï, par exemple.
De cela, les Duflot, de Rugy, Mamère, Cohn-Bendit et autres Hulot ne parlent pas. Silence et bouche cousue. Pour les ayatollahs de l’écologie et les ONG de la transition énergétiques, SEUL L’HOMME BLANC serait responsable de la destruction de la Planète. Pas un mot sur les Asiatiques, les pétromonarques ou les Africains.
Quelle arrogance et quel orgueil de croire que ces donneurs de leçons pourraient influencer la Nature !
J’ADORE LA CORRIDA, J’AIME LE FOIE GRAS, JE SOUTIENS LA CHASSE A COURRE ET JE ROULE AU DIESEL.
N’en déplaise aux Eurocrates de Bruxelles, aux laquais du Nouvel Ordre Mondial, aux charlatans du métissage généralisé et aux gourous de la Nouvelle Religion Droits-de-l’Hommiste, je constate qu’un nombre de peuples européens de plus en plus nombreux aujourd’hui ouvrent les yeux et osent agir contre les fadaises, les utopies et la propagande dont le Système nous abreuve depuis bientôt 75 ans. Les macronariens ont voulu les salir et les calomnier en les accusant de destructions et de pillages, alors même que les responsables en étaient l’ultra-gauche et la racaille des banlieues, individus bien connus des services de police. C’est cela la réalité.
Les gilets jaunes sont l’expression d’une exaspération accumulée depuis quatre décennies. Les gouvernements devraient prendre garde que cette exaspération ne conduise à un désespoir qui ouvrirait les portes à des insurrections ou des révoltes plus dangereuses.
Sans aucun doute, les élections du 26 mai 2019 vont être le dernier avertissement adressé à des élites politiques peu soucieuses de la souveraineté, de l’identité et des intérêts des peuples qu’ils ont l’obligation de défendre.
Que l’An Nouveau puisse nous apporter la Force et la Joie indispensables au combat que nous menons.
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Avec le Gilet Jaune Éric Drouet, ils sont tombés sur un os
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Vœux 2019 : Emmanuel Macron ne doute de rien
Et de deux ! Plus que trois. Normalement. Emmanuel Macron vient donc de présenter ses vœux aux Français pour la deuxième fois. D’abord, une innovation : le Président n’était pas assis derrière un bureau mais debout, sans pupitre. Presque en marche, histoire, peut-être, de repartir du bon pied. Et, il faut bien l’avouer, le chef de l’État avait l’air plutôt en forme : l’air marin de Brégançon, sans doute…
Pas le genre reine d’Angleterre à geindre sur l’année horrible qui vient de s’écouler parce que son château a brûlé et que sa famille part en sucette. Quelqu’un qui serait resté coupé de toute information durant cette année 2018 – au fond d’une thébaïde, sur une île déserte, que sais-je – n’aurait pas pu deviner que ce Président venait de passer plus de six mois à ramer contre les éléments : affaire Benalla, démissions en chaîne de ministres (et pas des moindres), gilets jaunes, re-affaire Benalla et toutes sortes d’autres choses. Donc, sur ce coup-là, chapeau bas, l’artiste ! Et, en plus, il n’en a pas trop fait, pour une fois.
Sur le fond, maintenant ? Emmanuel Macron a récité son credo européen tout comme il faut, en langue vernaculaire. La mondialisation qui peut être pour beaucoup « incompréhensible » : toujours, derrière, cette idée que les gens ne comprennent rien et qu’il faut donc leur expliquer. Bien sûr, « les partis extrémistes » qui prospèrent partout en Europe et les migrations « instrumentalisés par les démagogues » (les populistes et les nationalistes étaient restés au vestiaire, ce soir !). On notera une pique contre le capitalisme ultra-libéral. Comme disait Bossuet, « Dieu se rit des créatures qui déplorent les effets dont elles chérissent les causes… »
Pour conclure, Emmanuel Macron a formulé trois vœux qui ne manquent pas de sel si l’on n’a pas passé l’année 2018 dans une thébaïde ou sur une île déserte.
Des vœux de vérité, tout d’abord. « On ne bâtit rien sur des mensonges », a assené le Président. C’est vrai ! Et Emmanuel Macron a raison de rappeler qu’on ne peut pas travailler moins et gagner plus. Mais cette exigence de vérité trouve un écho, disons bizarre, au moment où l’affaire Benalla rebondit, une affaire dont le fil conducteur semble avoir été le mensonge ou, tout du moins, la dissimulation. Bien évidemment, dans ce couplet sur la vérité, le Président n’a pas pu s’empêcher d’évoquer les fausses informations qui se propagent sur les réseaux sociaux. Ça devient une manie.
Des vœux de dignité, ensuite. L’occasion, pour le chef de l’État, d’évoquer ces mères de famille seules, ces retraités, ces agriculteurs qui n’arrivent pas à vivre dignement. Mais aussi de stigmatiser, sans les nommer, les gilets jaunes en insistant longuement sur « l’inacceptable » qui s’est exprimé durant ce mouvement : « les portes-voix d’une foule haineuse [qui] s’en prennent aux élus, aux forces de l’ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels ».
Une promesse, tout de même, dans ces vœux : « L’ordre républicain sera assuré sans complaisance », a martelé Emmanuel Macron. Est-ce à dire que la « conquête républicaine » va se mettre en branle sur tout « l’Hexagone », pour reprendre cette expression technocratique utilisée par le Président au début de son allocution ? On a comme un doute.Enfin, des vœux d’espoir. Et cet espoir, pour Emmanuel Macron, cela n’étonnera personne, vient de l’Europe. Je proposerai, dans les prochaines semaines, un « projet européen renouvelé », nous dit le président de la République française. Rien de nouveau, donc, dans le macronisme. On sait ce que c’est : il suffit de relire le discours de la Sorbonne.
Pour terminer, Emmanuel Macron nous a fait son provincial débarqué à Paris. Non pas Rastignac mais presque « Petit Chose » : « J’ai grandi en province et je connais ces terres qui ont été bousculées durant ces dernières décennies et qui parfois doutent. » Parfois ? Ces dernières semaines, c’est Emmanuel Macron qui a été bousculé par ces terres. Mais Emmanuel Macron ne doute de rien.