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  • Pâques sous le feu islamiste, donc : LE GRAND SILENCE.

    J’alertais dès hier sur l’origine islamiste des attentats au Sri-Lanka.
     Cela m’a valu une pénible tripotée de remarques de tous ordres de prudentistes et pontifiants de toute nature, pas loin de m’expliquer que l’attentat pouvait peut-être provenir de quelque bouddhiste qui aurait mal fait ses exercices de respiration zazen et en aurait conçu de l’agitation au niveau du plexus.
     J’ai préféré retirer cette publication afin qu’on ne me gâche pas mon dimanche de Pâques, cela m’ayant déjà pas mal contrariée.
    La plupart des communiqués français, lorsqu'ils émanent du camp autoproclamé "progressiste", naturellement mielleux d’indignation, évitent soigneusement de mentionner la nature radicalement anti chrétienne de ces attentats extrêmement meurtriers. 
    Tous ceux qui étaient si prompts à parler d’islamophobie voire à enfiler un foulard de soumission après l’attentat en Nouvelle-Zélande sont restés muets sur l’évidence. 
    Je rappelle donc que les chrétiens sont les pratiquants les plus persécutés au monde (4300 tués l’an dernier à raison de leur religion) et qu’ils le sont à très écrasante majorité du fait des islamistes.
     Quant aux attentats d’hier, les premières arrestations, les identités de certains des kamikazes ne font aucun doute : ce sont, comme je le mentionnais, des actes islamistes. 
    Les photos des tueurs circulent sur les chaînes étrangères, pas chez nous.
    Madame Loiseau, pourtant si prompte à convoquer la presse quant elle va à la messe et donc à instrumentaliser l’église quand ça l’arrange dans l’espoir pathétique de rameuter quelques voix de droitards égarés, au mépris des règles élémentaires de la laïcité, n’a pas été fichue (si j’ose dire) de mentionner le christianisme des victimes.
    Quant à ceux qui tournent le nez en objectant que le gouvernement sri-lankais a laissé cette menace et ces individus dangereux sur son sol et que donc c’est suspect, je ferais bien deux ou trois remarques sur nos fichés S et nos mosquées salafistes, mais en fait ce n’est pas même utile je crois, ça parle tout seul...
    Pendant ce temps, une église a été incendiée encore hier à Eyguières.
     Un soudanais s’est attaqué à une église de Munich pendant la messe pascale. 
    La routine quoi.
     Quant aux principaux médias télévisuels français, ils sont depuis de longues heures déjà passés à autre chose, le meurtre de chrétiens ne semble pas valoir autant que celui de la mal-nommée Christchurch.

  • Grèce : quand le « caniche » de Merkel devient berger… allemand !

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    Décidément le Premier ministre grec sans cravate, le fringant Alexis Tsipras n’a pas fini de nous surprendre. Celui que ses détracteurs avaient appelé un peu vite le « caniche de Merkel » quand elle déclara “Es muss weh tun” (“cela doit faire mal”), en imposant au gouvernement grec des réformes sociales d’une incroyable sévérité, sans le moindre égard pour un peuple mis en coupe réglée par l’UE, ce caniche-là cachait bien son jeu.
    Métamorphosé en… « berger allemand » à la faveur d’une situation certes encore fragile mais qui a permis à la Grèce de sortir de la tutelle de ses créanciers, Alexis Tsipras s’est engagé à suivre les injonctions de son Parlement qui vient de lui demander officiellement de réclamer à l’Allemagne 270 milliards d’euros en dédommagement des crimes de guerre commis par le régime nazi durant le seconde guerre mondiale.

    Alexis Tsipras s’est engagé à « prendre toutes les mesures diplomatiques et juridiques nécessaires pour réclamer et satisfaire pleinement toutes les demandes de l’État grec pour les deux guerres mondiales » relate l’hebdomadaire allemand, der Spiegel. Une commission d’experts en avait fait l’estimation chiffrée il y a trois ans, le montant final incluant le remboursement pour quelque 10 milliards d’euros du prêt obligatoire imposé à la Grèce par l’occupant nazi.. Le premier ministre grec que cite Courrier International, a rappelé qu’étant donné “la charge historique, éthique et émotionnelle du sujet”, il avait préféré attendre la fin des programmes d’aide financière internationale pour l’aborder. “Nous avons désormais la chance de clore ce chapitre”, a-t-il poursuivi, soulignant qu’il jugeait “important de rencontrer l’Allemagne sur un pied d’égalité et dans une relation amicale”. 
    Bien joué, Monsieur le Premier ministre -il faut aussi savoir le reconnaître et louer son pragmatisme, même si par ailleurs notre Ulysse de Kolonaki (quartier chic d’Athènes) a bradé la Macédoine aux musulmans de Skopje – tout vient à point camarade, à qui sait attendre…

    A propos d’Ulysse, je vis une partie de l’année – on va finir par le savoir – sur une île grecque voisine et grande sœur d’Ithaque, Kefalonia, où les Allemands ont massacré en septembre 1943, plus de 5.000 soldats italiens de la Division Acqui qui, après la chute de Mussolini, voulurent rendre les armes et sympathiser avec les partisans grecs.
    Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres de ce que furent les exactions des nazis sur le territoire grec, y compris envers leurs alliés italiens. Sur le continent, dans le village de Kommeno, au nord-ouest du pays, les troupes nazies y avaient massacré 317 civils le 16 août 1943, avant de nouvelles exactions en décembre 1943 puis en juin 1944 dans deux autres villages grecs, Kalavryta et Distomo. Il y a aussi tous ces Juifs grecs de Salonique, près de 45.000, qui furent expédiés en wagons plombés dans les différents camps de concentration où beaucoup d’entre eux périrent. Quant à leur déportation, le rôle de l’ancien secrétaire général des Nations Unies, Kurt Waldheim, reste aujourd’hui encore controversé. Selon Simon Wiesenthal, Kurt Waldheim alors officier de la Wehrmacht était stationné à 8 km de Salonique en mars 1943 lors de la mise en route des premiers convois. L’Autrichien, élu président de son pays, nia avec obstination y avoir été associé de près ou de loin, comme l’affirmèrent ses détracteurs.

    Mais trêve de polémique, un mémorial rappelle aujourd’hui leur souvenir et l’on pourra y découvrir, outre les photos et les témoignages de l’époque cet émouvant texte de Stavros Kamaroudis sur le petit Salomon venu faire ses adieux, en ce mois de mars 1943, à sa jeune camarade grecque : “Nausicaa, t’as pas des serpentins ? Tu ne peux pas me les donner, tes serpentins, pour que je les fasse voler par la fenêtre du train ?… Du train… T’as déjà pris le train, toi ?”

    José Meidinger

    https://www.bvoltaire.fr/grece-quand-le-caniche-de-merkel-devient-berger-allemand/

  • L’exemple ukrainien

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    Par Patrick Parment

    La victoire d’un acteur de série télévisée en Ukraine, Volodymyr Zelensky, aurait de quoi surprendre si le niveau de corruption et l’incapacité de Petro Porochenko à ramener la paix dans le pays n’avaient largement exaspéré une population au bord de la crise de nerf. Aussi, est-ce sans surprise que le programme de Zelensky se soit borné à une lutte contre la corruption et au retour de la paix. Ce qui veut dire également qu’il sera contraint, mais non forcé, de prendre langue avec son puissant voisin russe qui détient les clés du Donbass. Au même titre que de renégocier avec l’Union européenne.  Mais sur quelles bases ? C’est sur ce terrain – par-delà la corruption – que Porochenko s’est un peu emmêlé les crayons, suscitant la défiance des uns et des autres. L’autre leçon que l’on peut tirer de cette élection surprenante, c’est que les peuples savent trancher quand il le faut.

    Voici qui nous renvoie à l’élection européenne du mois de mai où se manifeste également une forte suspicion à l’égard d’une institution de plus en plus critiquée dans ses modes de fonctionnement. Certes, a priori, le clan des libéraux est suffisamment amarré dans cette Europe pour en attendre un tsunami populiste. Mais le futur Parlement se verra dans l’obligation de tenir compte des fortes tendances qui vont inexorablement se faire jour. Le Brexit fait déjà office de coup de semonce. Sauf qu’il s’agit d’un phénomène typiquement Bristih, c’est-à-dire insulaire. Car, dans les pays continentaux, nul ne souhaite la mort de l’Europe. Mais beaucoup souhaite un mode de fonctionnement plus démocratique, plus « nationaliste », à savoir une Europe des patries et non plus celle de fonctionnaires anonymes et irresponsables. Sinon, à terme, l’Europe pourrait subir un séisme ukrainien.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Mort aux cons ! Et vive le populisme ! par Olivier Maulin

    Maulin

    ©Patrick Lusinchi (Signature d'Olivier Maulin au colloque de l'Iliade.)

    ÉLÉMENTS : L’avenir de l’homme, c’est le populisme ?

    OLIVIER MAULIN. Dans la séquence que nous traversons, qui se caractérise par une course à l’abîme menée par nos « élites », je pense en effet que le « populisme » est la seule manière de faire se cabrer les chevaux pour s’arrêter avant le précipice. Mais ce populisme, qui n’est à mon sens que le nom que l’on donne à la manière dont les peuples réagissent face à la catastrophe annoncée de leur disparition politique, ne peut être que transitoire. Il est fondamentalement une révolte, voire même un style de révolte, et n’est donc à mon sens que le moyen qui nous fera passer d’une séquence à l’autre, de l’ouverture à la protection si l’on veut résumer un peu grossièrement. Cette protection réclamée presque unanimement par les peuples européens prendra probablement différentes formes en fonction de l’histoire et du génie propre de chacun de ces peuples. Le populisme est donc l’avenir immédiat de l’homme, le seul capable d’éviter la mort, mais ce n’est pas un projet de civilisation.

    ÉLÉMENTS : Nos adversaires, quel que soit le nom qu’on leur donne, libéraux, progressistes, productivistes, sont-ils déjà morts ?

    OLIVIER MAULIN. Je crois qu’ils ont perdu la bataille des idées, qu’ils le savent pour les plus malins, et que cela les rend d’autant plus dangereux, un peu comme les fauves blessés et acculés. Du reste, on sait qu’il y a un décalage entre la victoire des idées et leur application dans le champ politique. Pour le moment on est dans une situation où les tenants du monde d’hier contrôlent encore tous le postes clés alors même que leurs idées perdent du terrain. Leur capacité de nuisance demeure ainsi énorme même, et surtout parce que la réalité leur donne tort à peu près tous les jours. Je crois donc qu’il ne faut être ni naïf ni trop optimiste, d’autant que certains sont aujourd’hui prêts à tout truquer et à tout falsifier pour tenter de faire rentrer le réel dans leur logiciel. On l’a encore vu récemment avec l’attaque place de la République d’un transsexuel par des Algériens manifestant contre Bouteflika. Les images montraient des agresseurs enroulés du drapeau algérien, mais les médias se sont insurgés à l’unanimité contre la scandaleuse homophobie des Français ! Ce n’est plus d’interpréter les faits que nous reprochent aujourd’hui nos adversaires mais simplement de les rapporter. C’est un bon signe pour la vitalité de nos idées, bien sûr, mais c’est aussi très inquiétant, car on ne peut pas exclure une dérive totalitaire de notre démocratie, un totalitarisme qui ne prendrait évidemment pas les traits de ceux du XXe siècle…

    ÉLÉMENTS : Le déclin du courage c’est le début du déclin, dit en substance Soljenitsyne. Dans ce livre, vous prenez tous les risques. Le courage nous sauvera-t-il ?

    OLIVIER MAULIN. Vous savez, j’ai un peu fréquenté les salons du livre et autres manifestations culturelles littéraires et ce qui m’a toujours frappé, c’est le nombre de « marranes » qui, après des débats convenus où ils donnaient des gages au politiquement correct, m’avouaient autour d’une bière penser exactement la même chose que moi. Il y avait vraiment un côté soviétique dans ces salons ! Tout tient par la culpabilisation et l’autocensure. Mais quand la possibilité d’être reconnu et de vendre ses livres passe par ces gages donnés à ce petit milieu vérolé, il est difficile de jeter la pierre à ceux qui courbent ainsi l’échine. Ce règne du faux ne tient cependant plus qu’à un fil et si les « marranes » décidaient tous de tomber les masques, cela renverserait la table ! En attendant, espérons qu’une échappée individuelle, une charge de cavalerie pour l’honneur, pourra faire sortir un autre cosaque du rang, et puis un autre, et puis encore un autre ; à la fin c’est une armée des ombres qui se dressera face au mensonge ; celui-ci s’effondrera alors dans la seconde.

    Le populisme ou la mort, Olivier Maulin, éditions Via Romana, 292 p., 24 €.
    https://blogelements.typepad.fr/blog/2019/04/mort-aux-cons-et-vive-le-populisme-par-olivier-maulin.html#more

  • Attentats au Sri Lanka: plus de 200 morts

    Attentats au Sri Lanka: plus de 200 morts

    Le bilan s’alourdit : deux explosions supplémentaires ont eu lieu en plus des 6 déjà mentionnées.

    La police a décrété l’entrée en vigueur immédiate d’un couvre-feu à durée interdéterminée.

    Le chef de la police nationale avait alerté ses services il y a dix jours en indiquant qu’un mouvement islamiste appelé NTJ (National Thowheeth Jama’ath) projetait «des attentats suicides contre des églises importantes et la Haute commission indienne».

    Un lecteur du Salon beige, habitué du Sri Lanka, nous confirme que toutes les pistes mènent à l’organisation Etat islamique. Le risque est d’embraser de nouveau le Sri Lanka dans une guerre de religions, pays qui a subit ce type de guerre pendant 30 ans, entre les Tamils (ou Tamouls), hindouistes, et les Cingalais, Bouddhistes. Certains politiciens évoquent déjà des représailles envers les mosquées. Pour le moment, le gouvernement a mis sous contrôle tous les réseaux sociaux.

    https://www.lesalonbeige.fr/attentats-au-sri-lanka-plus-de-200-morts/

  • Après les néo-nazis et autres populistes, voilà les complotistes !

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    Suite au dramatique incendie de Notre-Dame de Paris, le terme « complotiste » revient maintenant régulièrement ; pourquoi ? Parce que ces “dictateurs” de la pensée s’offusquent que l’on puisse envisager différentes hypothèses sur l’origine de l’incendie ; eh bien non, c’est interdit ! Il n’y en a qu’une seule, et puis voilà !

    Pourtant, il s’agira, comme dans toute enquête policière, de savoir si c’est un accident, un acte prémédité ou non, voire un attentat. Et seront prélevés un maximum d’indices qui amèneront à telles ou telles suppositions ; des témoignages vont venir conforter des hypothèses ; des relevés se feront, des interrogatoires auront lieu, puis décisions de justice avec écoute d’experts, plaidoiries, bref, tout un long trajet pour tenter au mieux de saisir la vérité sur le déroulement d’un fait.

    C’est ce qui se déroulera, du moins faut-il l’espérer, pour ce sinistre : je dis « faut-il l’espérer », car on sait qu’il est des accidents, des crimes ou des « suicides » qui sont restés non élucidés, ou avec leur part d’ombre ; inutile d’en évoquer ici, tout le monde en aura en tête ; je dis « faut-il l’espérer » aussi en pensant à des choses pouvant être déformées, occultées lors d’une enquête mal conduite, voire étouffées ; on en a eu aussi des exemples et certains, récents.

    D’une manière plus générale d’ailleurs, comment un chercheur, un scientifique, un philosophe fait-il pour tenter de quérir une vérité, s’il n’échafaude pas des hypothèses de travail ? C’est de la simple honnêteté intellectuelle !

    Pourquoi rappeler cela ? Parce que, ici ou là, des simples citoyens, des commentateurs, des spécialistes s’interrogent sur le fait que ne soit évoquée qu’une version quasi officielle : la thèse de l’accident ! En revanche, cette version unique, unique dès la nuit de l’incendie, ne pose nul problème à nombre de nos « politiques et journalistes » ! Non ! Le problème pour eux, c’est que l’on puisse simplement être dubitatif et envisager d’autres versions !!

    Question alors : à quoi servira cette enquête si ces journalistes et politiques connaissent déjà les conclusions, s’ils savent qu’il n’y a pas d’incendiaires, à un ou plusieurs endroits ? Que ces extra-lucides nous éclairent avant les experts et enquêteurs !! On parle, à juste titre (et pas assez d’ailleurs) de la prudence à avoir dans des jugements hâtifs formulés suite à une audition, une mise en examen, une plainte portée ; pourquoi cette prudence et sérénité recommandée et louée est-elle bafouée de la sorte par cette caste politico-médiatique en ce qui concerne cet incendie ? Le trouble naît de cette célérité du pouvoir et des médias de sembler imposer LA réponse unique, « l’accident ». Le doute grandit, alors que ces voyants médiatiques ne disposent d’aucun indice puisque l’enquête démarre ! La suspicion s’amplifie alors que ces devins vous interdisent toute interrogation que tout un chacun se pose, y compris des spécialistes, en vous méprisant !
    « Complotistes ! » crient-ils effrayés, les yeux hagards, gesticulant pour mettre en garde les gogos, comme ils crient « nationalistes !» ou « populistes ! » afin de vous mettre à l’écart, comme d’habitude, de tout débat et vous enfouir dans leur tiroir nauséabond de la « fachosphère ».

    Mais ce sont eux, les complotistes, qui nous affublent d’une façon ignoble d’une mèche, d’une moustache et de chemises brunes ! Ce sont eux qui annihilent l’interrogation et la réflexion en neutralisant la parole en nous soumettant leur diktat du prêt-à-penser !

    Loïc Mansard

    https://www.bvoltaire.fr/apres-les-neo-nazis-et-autres-populistes-voila-les-complotistes/

  • Après le krach, réévaluation de l’or et « Gold Exchange Standard » multidevises

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    Marc Rousset

    Olivier Blanchard, l’ancien chef économiste du FMI, avec des propos toujours surprenants pour défendre le Système, a découvert l’eau chaude début janvier 2019, devant l’Association des économistes américains : puisque les taux d’intérets sont bas, la dette publique de 250.000 milliards de $ dans le monde, soit 3 fois le PIB mondial de 80.000 milliards de $, et, selon le FMI, 103 % du PIB des pays riches au lieu de 71 %, il y a 10 ans, n’est peut-être qu’un problème accessoire ! Mais quid des « gros problèmes en cas de remontée des taux » ? selon Christine Lagarde, DG du FMI.

    Georges Ugeux, ancien VP du NewYork Stock Exchange, qui prédit « une descente aux enfers de la finance » vient de déclarer : « Je crois que nous sommes de nouveau dans une période de déni. » Villeroy de Galhau, ancien Président de BNP-Paribas, aujourd’hui président de la Banque de France, lui aussi défenseur du Système, ne trouve rien de mieux à nous dire que la politique monétaire doit rester laxiste avec un taux directeur de la BCE à 0 % qui ruine les épargnants et va installer durablement les taux publics d’emprunts allemands en territoire négatif tandis que les taux d’obligations des entreprises en zone euro s’élèvent en moyenne à 0,6 %, soit dix fois moins qu’un taux juste et normal.

    En fait, on va tout droit vers la récession avec un krach à la clé. L’indice PMI flash manufacturier en zone euro s’est contracté pour le deuxième mois consécutif en avril à 47,8, l’Allemagne se situant encore plus bas à 44,5. Le PIB allemand devrait progresser de seulement 0,5 % en 2019. Le sauvetage bancaire de la Deutsche Bank, avec un bilan de 48.000 milliards de $, soit 24 fois le montant de la dette publique allemande, ferait exploser la dette de 64,1 % à environ 90 % du PIB. Quant à la France, incapable avec Macron de faire des réformes structurelles, d’élever l’âge de départ à la retraite, elle doit s’inquiéter aussi de son endettement privé de 133 % du PIB (59,1 % pour les ménages et 74,1 % pour les entreprises. Selon le ministre russe des finances, Anto Silouanov, « le risque d’une récession mondiale est très élevé ».

    C’est peut-être dans une Chine qui soutient la croissance de 6 % en 2019, comme un pendu sur son tabouret, que tout va se jouer. Le marché automobile chinois a reculé pour la première fois en 2018 à 26,3 millions de véhicule, avec un taux d’utilisation des usines inférieur à 57 %. La pression fiscale et sociale sur les entreprises va être abaissée de 265 milliards d’euros tandis les banques chinoises ont prêté au premier trimestre la somme record de 766 milliards d’euros, soit davantage que le PIB de la Suisse, pour les infrastructures. Le surendettement des entreprises atteint déjà 150 % du PIB. La croissance chinoise est, en fait, gonflée artificiellement à coup de crédits garantis par l’État et l’on peut aussi avoir des doutes sur les statistiques officielles camouflant les fragilités structurelles.

    Pendant ce temps, les banques centrales (Chine, Russie, Kazakhstan, Turquie) continuent d’accumuler du métal jaune (90 tonnes durant les deux premiers mois de l’année 2019). Après le krach ou l’effondrement monétaire à venir, il est probable qu’un panier de plusieurs monnaies adossées à l’or réévalué remplacera l’étalon $. La révolution silencieuse Bâle III par les « gnomes de Zurich » a déjà commencé le 29 mars 2019 puisqu’il a été décidé de placer l’or de l’actif des banques centrale, non plus en troisième catégorie, à 50 % de sa valeur, mais en première position à 100 % de sa valeur, soit une première réévaluation comptable du métal jaune plaçant l’or avant le dollar. Et dès le 1er janvier 2022, les banques centrales auront le droit de garder jusqu’à 20 % de leurs actifs en or, argent ou platine. Le loup du système de change fixe avec l’or comme monnaie internationale est donc déjà bel et bien entré dans la bergerie dollar. Soyons certains que L’Amérique fera tout pour défendre bec et ongles le privilège de l’étalon $ mis en place à Bretton Woods en 1945.

    Un calcul simpliste démontre cependant que la crise de l’hyper-endettement public de 250.000 miliards de $ ne peut être résolue qu’en multipliant le prix de l’ensemble des réserves mondiales d’or, soit environ 6.500 Milliards $, par 40 ! Ce n’est pas pour rien que les Allemands (ménages 5.548 tonnes et Bundesbank 3.370 tonnes) possèdent aujourd’hui une quantité record de 8.918 tonnes d’or physique. N’oublions pas que l’or valait 35 $ l’once en 1971 et qu’il vaut aujourd’hui 1.300 $ l’once ! Si l’or devait être réévalué, la France et l’Italie seraient aussi grandement avantagées.

    Boulevard Voltaire cliquez ici

  • Face à la crise libyenne, la circulaire anti-ONG de Salvini

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    Alors que l’offensive du maréchal Haftar contre Tripoli lancée le 4 avril dernier fait craindre à l’Italie de nouveaux départs d’immigrants illégaux d’origine subsaharienne depuis les côtes libyennes et également une émigration libyenne depuis la Libye ou passant par la Tunisie, le ministre de l’Intérieur de la Ligue, Matteo Salvini, a émis cette semaine une nouvelle directive visant le fonctionnement des ONG qui opèrent encore en Méditerranée.

    La circulaire de Salvini vise tout particulièrement le bateau Mare Jonio battant pavillon italien puisqu’il n’est pas possible à l’Italie dans le cas de ce navire d’agir comme avec le navire Alan Kurdi (du nom de ce petit Syrien dont la mort tragique avait été – et continue d’être – exploitée à outrance par le lobby de l’immigration) de l’ONG allemande Sea-Eye : les 62 migrants récupérés le 3 avril par ce navire n’ont pu être débarqués à Malte le 13 avril qu’après que l’Allemagne, la France, le Portugal et le Luxembourg eurent accepté de prendre en charge l’ensemble ses passagers illégaux. Il y a quelques semaines, l’Italie n’avait en revanche eu d’autre choix que de permettre aux 50 immigrants illégaux du Mare Jonio de débarquer dans le port de Lampedusa (voir Présent du 23 mars), quitte à ouvrir une enquête sur les agissements de son équipage et à promettre de rapatrier rapidement tous les immigrants qui se verront refuser l’asile, ce qui n’est jamais une mince affaire avec les pays africains dont ces immigrants illégaux sont originaires.

    La directive de Matteo Salvini spécifie que le simple fait pour une ONG de faire stationner un bateau au large de la Libye doit être considéré par les autorités comme une coopération indirecte avec les passeurs et une incitation à l’immigration illégale en Italie. La circulaire souligne également le risque de présence parmi ces immigrants illégaux de terroristes et il rappelle l’obligation pour les navires des ONG de respecter les « prérogatives en matière de coordination des secours de l’autorité étrangère compétente ». Le commandant du Mare Jonio avait justement été accusé d’avoir désobéi aux consignes reçues des garde-côtes libyens.

    La directive du ministre de l’Intérieur a été envoyée au chef de la police, à la garde financière, à la marine et à la capitainerie (autorité responsable des ports), mais également à l’état-major des armées, ce qui a suscité une polémique entre le ministère de l’Intérieur et le ministère de la Défense dirigé par Elisabetta Trenta du Mouvement 5 étoiles (M5S), à propos des compétences respectives. Une polémique exacerbée par les divergences entre la Ligue et le M5S sur les questions migratoires. Pour la Ligue, les ports italiens sont définitivement fermés, et Matteo Salvini l’a redit cette semaine, tandis que pour le M5S, qui s’est exprimé par la voix de la ministre Trenta et celle du chef du M5S Luigi Di Maio, vice-premier ministre comme Salvini, la fermeture des ports est temporaire et il faudra le cas échéant accueillir les Libyens qui pourraient vouloir fuir la guerre dans leur pays. Mais pour Salvini, il n’y a pas de raison que ceux qui fuient les zones de guerre en Libye s’enfuient jusqu’en Italie.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent  daté du 18 avril 2019

    https://fr.novopress.info/

  • L’État est-il volé par les concessionnaires d’autoroutes ?

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    Après les privatisations partielles de MM. Jospin et Raffarin, Dominique de Villepin a vendu en 2006, contre 15 milliards d’euros, la totalité des titres des sociétés d’autoroutes restés en possession de l’État alors que l’exploitation du réseau commençait à rapporter après que sa construction eut été amortie. La vente aurait été sous-évaluée de 10 milliards selon un avis de 2009 de la Cour des comptes. Le Trésor s’est ainsi privé de 2 milliards de bénéfices par an ! Le prix des péages devait rester sage, avec un seuil garanti de 70 % de l’inflation, l’emploi préservé mais les effectifs des salariés ont baissé de 30 % et la hausse des tarifs a été de 20 % en 10 ans, bien plus que l’inflation. Les sociétés autoroutières ont obtenu que leurs tarifs soient revalorisés en échange de travaux que, souvent, elles étaient obligées de faire.

    M. Hollande avait protesté, promis de renationaliser, laissé les députés créer une commission d’enquête, mais comme l’État était incapable de financer des travaux d’infrastructure nécessaires, le gouvernement socialiste a imité M. Sarkozy et prolongé de 3 ans la durée des concessions en échange d’investissements. En 2015, les tarifs ont été gelés, mais avec la promesse d’un rattrapage entre 2019 et 2023. La contrepartie donnée par l’État en 2015 est estimée à 15 milliards par la Cour des comptes alors que les investissements réalisés en échange se montaient à 3,2 milliards. Le contrat de 2015 était resté secret et il a fallu que M. Avrillier, un tenace écologiste grenoblois, saisisse la justice pour qu’il soit enfin rendu public.

    M. Migaud, le président de la Cour des comptes, vient de rendre un rapport très sévère : l’État serait un piètre négociateur. Il n’a pas obtenu le juste prix du patrimoine, lors de la cession en 2006, ni obtenu des clauses permettant de réviser le partage des bénéfices si ceux-ci augmentaient trop tandis que les investissements obligatoires n’étaient pas précisés. Les compagnies autoroutières sont soupçonnées d’avoir introduit des travaux déjà programmés dans la liste de ceux qu’elles proposaient en échange de l’allongement des concessions : 23 sur 57 seraient ainsi abusifs. Elles feraient également coup double, en faisant réaliser au prix fort les travaux par des sociétés de travaux publics qu’elles contrôlent. En outre, le calcul des compensations dues aux sociétés autoroutières qui intègrent inflation, trafic routier, coût des travaux sont bien trop pessimistes et défavorisent systématiquement l’État.

    M. Migaud estime qu’il y a urgence à redresser la barre, alors que de nouvelles négociations vont s’ouvrir. Selon lui, les évaluations des contreparties devraient être confiées à un organisme indépendant, car les agents de l’État seraient moins habiles que ceux des sociétés d’autoroute pour manier la calculette. Les concessionnaires disposeraient au sein des commis de l’État de relais efficaces (que cache cet euphémisme ?). Et surtout la Cour des comptes exige qu’on introduise des clauses restituant au Trésor public une part des bénéfices si ceux-ci sont supérieurs aux prévisions. Les ministres concernés défendent leurs services en citant un déluge d’articles de loi et de décrets censés empêcher les dérapages, mais M. Migaud a raison sur toute la ligne et, vu cet inquiétant précédent, on devrait renoncer à la privatisation d’ADP et de La Française des Jeux.

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/letat-est-il-vole-par-les-concessionnaires-dautoroutes/

  • « Espérance banlieues » : une illusion devant la prise en main de la banlieue par les islamistes, en se donnant bonne conscience

    « Espérance banlieues » : une illusion devant la prise en main de la banlieue par les islamistes, en se donnant bonne conscience

    Bonne synthèse de Polémia sur la fuite en avant du projet Espérance banlieue, séduisant au premier abord, mais qui soulève, dans la durée, un certain nombre de problèmes de fond, que nous avions soulevés :

    Depuis quelques semaines, la Fondation Espérance banlieues défraie la chronique. Fondée en 2012 et abritée par la Fondation pour l’école (qui défend la liberté scolaire et une éducation de qualité en France), l’organisme qui gère 16 écoles dans des banlieues, a été l’objet d’un audit indépendant et de plusieurs articles de presse dénonçant de graves dysfonctionnements (abus de confiance, conflit d’intérêt et rémunération illégale du Président Eric Mestrallet).

    Le Conseil d’Administration de la Fondation pour l'école a décidé, le 9 avril dernier, de dissoudre sa fondation abritée, la Fondation Espérance banlieues. Persistera cependant une autre structure l’AREB (Association du Réseau Espérance banlieues), née en 2017, qui sera détachée de la Fondation pour l’école et continuera à gérer le réseau des 16 écoles labellisées « Espérance banlieues ». Amputée d’une de ses structures qui permettait de défiscaliser grassement l’Impôt sur la Fortune, « Espérance banlieues » survivra grâce à ses très grands donateurs (au premier rang desquels la Fondation Bettencourt-Schueller).

    Il est certain que le fait de soutenir « Espérance banlieues » permet aux bourgeois effrayés devant la prise en main de la banlieue par les islamistes de se donner bonne conscience à peu de frais. Mais que vaut vraiment Espérance banlieues ?

    De l’espérance au désespoir

    L’idée était singulière et attrayante : créer un nouveau modèle d’écoles hors contrat en banlieues, où l’on apprend aux jeunes générations actuelles, fils et filles d’immigrés, à « aimer la France » à travers sa langue et son histoire.

    Puisqu’il faut donner des gages au système, les écoles « Espérance banlieues » ne sont pas en reste. Melissa Theuriau et Jamel Debbouze sont mobilisés au chevet d’Espérance banlieues. Elles sont devenues des parangons de l’école de la diversité heureuse.

    La mission civilisatrice sauce « Espérance banlieues » se résume désormais au lever du drapeau tricolore le matin, une fois par semaine, quand ça se passe bien… Certaines écoles ont déjà convenu de ne pas le faire aussi régulièrement qu’affiché pour ne pas « froisser le voisinage »… L’uniforme est quant à lui « adapté » aux jeunes de banlieues : un « super sweat à capuche ». En mode « banlieues »… Et les enfants de l’école pilote Espérance banlieues prennent maitre Gims comme un modèle !

    Par ailleurs, la religion qui « ne doit pas être un problème » dans ces écoles, on l’évoque sans crispation aucune. A tel point que le jour de l’Aïd, les équipes enseignantes se posent la question de faire une journée pédagogique, pour éviter que les cours aient lieu ! Le modèle veut même que l’on aille plus loin dans l’expression des opinions personnelles des uns et des autres, mais à quel prix ? Celui de la finalité des écoles « Espérance banlieues » qui était d’assimiler. Rien que ça ! On préfère donc l’expression des singularités qui fait le terreau du communautarisme à la nécessité de la concorde nationale…

    Le mythe de l’assimilation

    Le projet d’Esperance banlieues n’est pas seulement de se substituer à l’Ecole de Jules Ferry là où elle a échoué, mais aussi de se substituer aux populations immigrées pour s’emparer de leur destin, à des fins d’assimilation. Toute école hors contrat est censée être une émanation de la société civile (tout citoyen peut en créer une dans le cadre de la loi). Ce type d’école est de surcroît choisi et non subi par les parents, premiers éducateurs de leurs enfants. Or les écoles « Espérance banlieues » sont fondées par des personnes extérieures aux quartiers où elles s’implantent. Les parents, en très grande majorité d’origine immigrée musulmane, y voient une école privée accessible (75 € par mois) qui protégera leurs enfants des miasmes de l’école publique impersonnelle, anti-religieuse et progressiste (théorie du genre, écriture inclusive…). C’est au fond le meilleur parti pour éduquer les enfants des musulmans les plus conservateurs…

    Quid de la France, de son histoire et du meilleur de sa culture ? Ils sont réduits au statut de « codes du pays d’accueil » (la France, sic). Entre l’ambition de faire de ces enfants des Français et la réalité, il y a un gouffre. Au fond, Espérance banlieues était une promesse d’assimilation à la France. C’est devenu la promesse de l’insertion professionnelle. Car les parents et enfants d’immigrés ont bien conscience des difficultés de leurs quartiers, des lacunes des écoles publiques, et du mal à trouver un emploi quand on parle mal le Français. C’est beau de prétendre donner un avenir aux jeunes. Mais Eric Mestrallet se félicite de ce que les « grands frères » protègent même les écoles Espérance banlieues … Pourquoi ? Surveiller, rappeler qui domine le territoire, bien perdu de la République. Alors croire qu’il est possible d’assimiler tout une banlieue qui vit depuis des décennies dans le rejet de tout ce qui s’apparente à la France, avec le degré de pression sociale qui y règne (islam, voile, drogue, tontine, etc.) relève au mieux du fantasme, au pire de l’aveuglement.

    Une gestion désintéressée ?

    Les récentes révélations publiques sur la gestion d’Espérance banlieues interrogent sur les raisons réelles de son expansion. Qui y trouve son compte ? Assurément le Président de la Fondation Espérance banlieues, Eric Mestrallet, qui touchait près de 5 000 euros par mois en se présentant partout comme un entrepreneur venant se pencher généreusement sur le sort des enfants de banlieues. Il est par ailleurs très révélateur que cette rémunération ait été demandée expressément par « des bienfaiteurs de premier plan », dont fait partie la Fondation Bettencourt-Schueller, de l’Oréal.

    Qui paie, commande, et le modèle « Espérance banlieues » s’étendra grâce à l’argent public qu’il cherche à obtenir, grâce au soutien des grandes fortunes mondialisées… Au fond, nous sommes face, à une triple soumission : soumission aux codes du système, soumission au Grand-remplaçant, et soumission aux multinationales friquées. Le projet qui fête ses 6 ans est mort-né de ses compromissions.

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