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  • Le Monde diplomatique a raison : le Kosovo constitue bien le plus gros bobard de la fin du XXe siècle

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    Dans un excellent article de Serge Halimi et Pierre Rimbert, Le Monde diplomatique confirme que la guerre de l’OTAN, pour soi-disant libérer les Albanais du Kosovo du régime tyrannique de Slobodan Milošević, constitue bel et bien « le plus gros bobard du XXe siècle ». On n’avait pas besoin de le lire pour le croire, mais ça fait du bien de le lire quand même. Le mythe officiel autour du Kosovo est, littéralement, en train d’imploser.

    Non, il n’y a pas eu de génocide. L’article rappelle que le ministre de la Défense allemand, Rudolf Scharping, avait dit sur TF1, le 20 avril 1999, que les Serbes avaient « tué de 100.000 à 500.000 personnes ». Pourtant, avant les bombardements de l’OTAN, on décomptait 2.000 morts… Serbes et Albanais confondus.

    Non, l’opération Fer à cheval, censée purifier la région de toute présence albanaise, n’a jamais existé. C’est une invention ourdie par les renseignements allemands pour discréditer Belgrade. Tous les médias dominants s’en sont fait l’écho pour accuser les Serbes, mais la vérité est que ce plan n’a jamais existé.

    Le Monde diplomatique a tout à fait raison de souligner que : « […] les principaux désinformateurs furent les gouvernements occidentaux, l’OTAN ainsi que les organes de presse les plus respectés » et d’épingler tout particulièrement le « quotidien de référence »Le Monde, dirigé à l’époque par Edwy Plenel, qui n’a cessé de mentir dans ses colonnes au sujet de la Serbie, des Serbes et de la réalité du Kosovo. Le Monde était le porte-voix de l’OTAN, qui voulait une guerre totale pour démanteler la Yougoslavie et annihiler la petite Serbie, pourtant alliée historique de la France. Quand on pense qu’au début des années 1980, ce même quotidien défendait la cause des Serbes victimes de l’ostracisme des Albanais au Kosovo…

    Le Monde diplomatique a également raison de rappeler que la guerre du Kosovo a été menée sans mandat de l’ONU. Elle était illégale et a servi de précédent pour d’autres guerres de l’OTAN ailleurs dans le monde.

    Pour finir, Halimi et Rimbert ont raison de rappeler que la guerre du Kosovo a été « conduite par une majorité de gouvernements “de gauche”, et appuyée par la plupart des partis conservateurs », soulignant l’alignement atlantiste de nos dirigeants qui font semblant de se battre sur les plateaux télévisés mais qui s’agenouillent tous devant Washington une fois élus.

    Le Monde diplomatique oublie juste une conclusion évidente qui s’impose à la lecture de ces événements : aucun des crimes commis par l’OTAN en Serbie n’a été jugé et très peu de politiciens et de journalistes de l’époque ont osé avouer qu’ils nous avaient menti au sujet du Kosovo. Cela en dit long sur la justice internationale et la déontologie de nombreux journalistes.

    Les « fake news » d’État sont bien les pires, mais on n’est pas près d’y mettre fin tant que les criminels qui les propagent ne sont pas arrêtés, jugés et mis hors d’état de nuire.

    Nikola Mirkovic

    https://www.bvoltaire.fr/le-monde-diplomatique-a-raison-le-kosovo-constitue-bien-le-plus-gros-bobard-de-la-fin-du-xxe-siecle/

  • Et si l’on donnait la parole aux Français? (XXXI)

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    Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples ♦ Les différentes initiatives présidentielles pour contrer la fronde sociale incarnée par le mouvement des Gilets Jaunes ne produisent pas les résultats escomptés. La défiance s’installe durablement dans l’opinion et l’image de marque d’Emmanuel Macron, après une courte embellie médiatisée à profusion, dégringole à nouveau. Et le Grand Débat ne convainc pas.

     La propagande médiatique s’essouffle

    • 53 % des personnes interrogées estiment que « la plupart des médias ont mal couvert le mouvement des Gilets jaunes, car ils n’en ont montré que certains aspects et n’ont pas donné la parole à tous ».
    • 63 % des sondés pensent que « les journalistes et les différents médias disent tous la même chose ou presque. »
    • 72 % estiment que les médias « ne donnent pas la parole à tous les points de vue de manière équitable ».
    • De plus, 77 % des sondés considèrent que «les médias privilégient toujours les informations sensationnelles ou la violence».
    • 70 % estiment que les contenus des médias « sont influencés par les actionnaires qui les financent » (Enquête Viavoice effectuée en partenariat avec France Télévisions, France Médias Monde, Radio France et Le Journal du dimanche du 11 au 18 février 2019)

    Le Grand Débat ne convainc pas

    • 61 % des personnes interrogées ont une opinion positive des Gilets Jaunes (+3pts) et 63 %considèrent que Macron ne tiendra pas compte du Grand Débat National. (Sondage Elabe BFMTV des 12 et 13 février 2019)
    • Considérée comme la nouvelle étage du « grand débat national », une conférence, avec des citoyens tirés au sort, est prévue dans chaque région ».
      Ces réunions fonctionnent avec des citoyens tirés au sort, dans chaque région. 75 000 Français ont d’ores et déjà été appelés par l’institut de sondage Harris Interactive pour participer. Pourtant, c’est un flop. En moyenne 9 citoyens tirés au sort sur 10 refusent : la plupart du temps, ils ne sont pas intéressés par ce « grand débat » (RMC BFMtv du 14 mars2019)
    • 79 % des personnes interrogées estiment que le Grand Débat lancé par Emmanuel Macron ne résoudra pas la crise que traverse le pays.
    • 68 % pensent que les points de vue exprimés lors de celui-ci ne seront pas pris en compte.
    • Seuls 6 % des Français y voient un « succès ». (sondage Elabe /BFM TV des 2 et 3 avril 2019)

    Macron ne remonte pas dans l’opinion

    • Aux élections Européennes de 2019, 46 % des personnes interrogées ont l’intention de voter  « pour exprimer (leur) insatisfaction à Emmanuel Macron et au gouvernement » contre seulement 19 % qui comptent exprimer leur soutien à Emmanuel Macron et à son gouvernement (Sondage Harris Interactive réalisé du 8 au 9 mars)
    • Seulement 29 % des personnes interrogées se déclarent satisfaites de l’action d’Emanuel Macron, en baisse de 3 points. Celle d’Edouard Philippe s’établit à 30 % (-1 point) ( Sondage Opinion Way du 20 au 21 mars 2019)
    • La cote de popularité d’Emmanuel Macron est descendue à 29 % (-2 points), soit son niveau de novembre, au début de la crise des Gilets jaunes.
    • 35 % (-1) des personnes interrogées pensent que c’est le Rassemblement national de Marine Le Pen qui incarne le mieux l’opposition à Emmanuel Macron, devant La France insoumise (29%, -2), Les Républicains (23%, +2) et le Parti socialiste à seulement 11% (+2). (Etude Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio réalisée les 28 et 29 mars 2019)

    Un profond besoin de changement

    • 86% des personnes interrogées pensent qu’il faut « réorienter la politique économique et sociale actuelle » à l’issue du grand débat.
    • Elles sont 78 % à vouloir une rénovation des « institutions et de la démocratie » et 64 % à souhaiter l’organisation d’un référendum « sur une ou plusieurs propositions issues de ce débat ».
    • 62 % des sondés se disent favorable à l’inscription du référendum d’initiative citoyenne (RIC) « permettant de convoquer un référendum si une pétition recueille un nombre suffisant de signatures ».
    • 57 % continuent par ailleurs de se dire “gilets jaunes” (10%) ou de les soutenir (47%).
    • 71 %pensent que le débat “est surtout un moyen de communication pour le président de la République et le gouvernement” (sondage Viavoice des 6 et 7 mars 2019)
    • Pour 39 % des personnes interrogées, il faudrait une révolution pour changer la situation du pays, tandis que 50 % considèrent plutôt qu’il faudrait un programme de réformes. Seuls 3 % des Français estiment qu’il n’y a pas besoin de changements ; les trois items qui y arrivent en tête sont «déception» (38% des sondés), «colère» (32%) et «dégoût» (28%). (sondage Ifop pour Atlantico du 20 au 21 février 2019)

    Michel Geoffroy 04/04/2019

    https://www.polemia.com/et-si-lon-donnait-la-parole-aux-francais-xxxi/

  • Une caravane de migrants est prête à partir de Grèce d’un moment à l’autre

    Il y a 2000 migrants rien qu’à Salonique, mais l’Occident nie l’existence de caravanes !
    La masse en partance vers l’Europe grandit à vue d’œil, la nouvelle de ces caravanes aidées par les ONG se répand comme une traînée de poudre parmi les migrants.
    Les émeutes sont devenues quotidiennes, la police est dépassée. 
    De toute évidence, il y a des soldats parmi les migrants.
    Tout en disant qu’il n’y a plus de crise migratoire, l’UE veut légaliser ces migrants et faciliter leur venue en Europe.
    Les spécialistes hongrois sur place disent qu’il sera impossible de freiner la masse, une fois qu’ils se mettront en route.
    Source : Híradó (vidéo 10 mn)
    Voir aussi :
    Grèce : affrontements entre migrants illégaux et police anti-émeute (vidéo 1 mn)
    Grèce : les migrants bloquent la gare de Larissa (Thessalie, nord de la Grèce) et scandent : Germany ! Germany ! (vidéo 1 mn)
    Les migrants bloquent la gare d’Athènes : plus aucun train ne circule entre Athènes et Salonique : Origo.hu (galerie : 20 photos) :
    http://by-jipp.blogspot.com/

  • Grand remplacement : ce monde du remplacisme global, cette GPA généralisée

    Grand remplacement : ce monde du remplacisme global, cette GPA généralisée

    L’Incorrect du mois d’avril consacre un dossier au grand remplacement de population et donne la parole, contrairement à tous les médias qui en parlent, à Renaud Camus, concepteur de la formule. Extrait :

    Pour couper enfin court à tous les contre-sens ou à tous les mensonges sur le sujet, qu’est-ce que le Grand Remplacement sous votre plume ?

    D’abord ce n’est pas une théorie, je ne suis pas un intellectuel. Plût au ciel que ce ne fût qu’une « théorie », ou un «slogan d’intellectuel», comme dit M. Bardella. C’est un syntagme, un simple nom, comme la Guerre de Cent Ans, la Fronde ou la Révolution française, pour une période de l’histoire et son phénomène le plus marquant. Du phénomène en question je ne saurais donner de définition mais j’en puis offrir des synonymes, plus ou moins approximatifs comme le sont toujours les synonymes: immigration de masse, submersion migratoire, changement de peuple et de civilisation, islamisation, africanisation, et enfin, le moins modéré, que j’emprunte à Aimé Césaire – lequel en usait dans un autre contexte, certes – génocide par substitution.

    En quoi ce processus serait-il forcément mauvais ?

    En ceci d’abord que toutes les cohabitations culturelles ou de civilisations différentes ont toujours très mal tourné, soit dans le bain de sang, soit dans la soumission d’une des parties. Un des avantages de l’âge, c’est qu’on peut affirmer que c’était mieux avant, les gens ne peuvent pas vous répliquer que vous n’en savez rien : on y était. Et je puis vous assurer que la vie était plus douce et plus civilisée il y a cinquante ans, quand nous étions un peuple avec son territoire : il y avait moins d’agressivité dans l’air et de violence prête à sourdre, on avait moins le sentiment de devoir sans cesse se méfier, les femmes étaient plus libres, les villes étaient plus belles et plus propres, le bidonville global n’avait pas commencé de s’étendre. Mais surtout, surtout, le monde du remplacisme global, cette GPA généralisée, reflète une conception désespérante de l’homme : désoriginé, dénaturalisé, déculturé, infiniment remplaçable, condamné à un présent perpétuel, échangeable à merci, comme un produit autoproduit qui s’achèterait lui-même, indéfiniment.

    À ce sujet, vous parlez de « Matière Humaine Indifférenciée (MHI) ». Qu’est-ce que cela signifie ?

    Cela signifie que l’homme est réduit au triple statut de producteur, de consommateur et de produit : une pâte normalisée, standardisée, de composition chimique un peu douteuse, étalable n’importe comment n’importe où — je parle assez volontiers aussi de Nutella humain. Je suis horrifié par ce que colportent les journaux depuis quelques jours, et jusqu’au Times of Israel, un pays pourtant ami: ce qu’ils appellent la « théorie » du Grand Remplacement aurait une origine nazie, ou néo-nazie ! C’est la dernière invention de « la Clique ». J’ai consulté mes avocats, nous allons porter plainte pour diffamation. Mais les gens qui colportent ces énormités imbéciles ont moins tort qu’ils ne le croient eux- mêmes : car si la prétendue « théorie » du Grand Remplacement n’a rien à voir avec le nazisme, et pour cause, ni avec le moindre totalitarisme, le Grand Remplacement lui-même, la chose, et surtout ce que j’appelle le remplacisme global, le principe, l’idéologie, me semblent bel et bien relever de la même histoire que le nazisme : celle de la déshumanisation de l’homme, de son industrialisation post-industrielle. Je ne dirais pas que le remplacisme global est le fils ou l’héritier du nazisme, il est plutôt son neveu. Sans vouloir en rien contester, il va sans dire, le caractère unique de la Shoah, il faut bien voir que c’est le même principe concentrationnaire, si bien entrevu et dénoncé par Bernanos, qui donne ici les camps et là le bidonville global. Le nazisme et le remplacisme global appartiennent à la même généalogie, issue de la Révolution industrielle, et dont les figures-clefs sont Frederick Taylor et Henry Ford autant qu’Hitler. Le remplacisme global, cinématographiquement, c’est Métropolis +Les Temps modernes + Soleil vert. […]

    Vous êtes devenu paradoxalement un écrivain ostracisé par le monde éditorial et médiatique d’un côté, et une « star » mondiale de l’autre côté, pour vos formules sur le Grand Remplacement. Étonnant, non ?

    Disons qu’à titre personnel être ostracisé me va probablement moins mal qu’à d’autres. Je n’ai pas de besoins sociaux. Quand la vie médiatique et littéraire c’est « On n’est pas couché », convenez qu’en être banni est moins humiliant qu’aux temps de l’hôtel de Rambouillet, de Mme du Deffand ou de l’Abbaye-aux-Bois. Le seul aspect fâcheux de la situation, c’est que je ne peux pas répondre quand « la Clique », assurée de n’être pas contredite, puisque je suis interdit de parole, se permet de raconter sur moi tout et n’importe quoi. De plus personne ou presque ne m’a lu, parmi les discoureurs, ce qui autorise les généalogies les plus absurdes. […]

    Mais votre public a dû s’élargir ces dernières années ?

    Pas du tout. Bien au contraire. Je n’ai plus d’éditeur et suis banni de toutes les librairies. Je suis l’homme invisible. Les gens ne songent pas à aller chercher mes livres sur Amazon, où ils sont pourtant bien faciles à obtenir. D’ailleurs la plupart des lecteurs potentiels ne savent même pas que Le Grand Remplacement est d’abord un livre (de même que Le Petit…). Parmi les attaques dont je fais l’objet, une des plus basses et des plus révélatrices du mode de penser de ceux qui la formulent, c’est celle selon laquelle le changement de peuple serait mon « fonds de commerce ». Je ne souhaite à personne un tel fonds de commerce.

    Avez-vous un espoir politique ?

    Il y a une chance sur un million. L’adversaire est partout, et il tient toutes les issues. On ne peut s’en sortir qu’en utilisant sa force à lui, comme au judo. Voyez Amazon, que je mentionnais à l’instant, ou Twitter, ou Facebook. C’est chevaucher le dragon. Mais il faut tout tenter. On ne peut pas ne rien faire. Un miracle peut arriver, qui sait ? Je garde l’espérance. Nous avons quatre modèles: la lutte des peuples pour le droit à disposer d’eux-mêmes, la Grèce, la Hongrie, la Pologne, le Risorgimento, au XIXe siècle (et certes la Reconquista, plus loin dans le temps) ; la Résistance, lors de la précédente Occupation; les différents combats pour la décolonisation, Gandhi, Fanon, Ben Bella; et les dissidents soviétiques. Ceux-là sont ceux qui nous ressemblent le plus, à la fois, et ceux qui donnent le plus d’espérance. Ils étaient aussi seuls que nous, aussi désarmés, aussi calomniés et traînés dans la boue. Et pourtant ils ont fait tomber un énorme système. Comme le système soviétique, le système que nous affrontons est entièrement bâti sur le mensonge. Tout est faux dans le remplacisme global: c’est ce que j’appelle le faussel, le réel faux, le réel inversé. Le mensonge fondateur, pilier de tous les autres, étant naturellement la négation du Grand Remplacement, qui est pour moi le négationnisme moderne. Mais quand tout est mensonge, de tels systèmes peuvent s’effondrer d’un coup, en quelques jours ou quelques mois, on l’a bien vu avec l’univers soviétique : il suffit qu’un enfant retire son doigt de la digue, ou déclare en son innocence que le roi est nu.

    https://www.lesalonbeige.fr/grand-remplacement-ce-monde-du-remplacisme-global-cette-gpa-generalisee/

  • Mathieu Bock-Côté : « Lorsqu’on dit de quelqu’un qu’il est raciste, c’est souvent pour ne pas entendre les arguments qu’il nous présente »

    Dernièrement le sociologue et essayiste québécois, classé ‘conservateur’, Mathieu Bock-Côté, est reçu dans de nombreuses émissions françaises à l’occasion de la sortie de son livre L’empire du politiquement correctLes médias au collier se l’arrachent dans un mouvement d‘engouement-detestation, dans le vain espoir de le clouer au pilori, lui et ses idées politiquement incorrectes.

    Sa fréquente présence sur les plateaux télé, audimat oblige, démontre en tout cas à quel point le thème du ‘politiquement correct ‘ intéresse particulièrement les Français.

    « Le politiquement correct, écrit-il dans son ouvrage, est reconnaissable à travers son rapport au langage. On le sait depuis Orwell : qui veut contrôler la pensée contrôle d’abord les mots pour l’exprimer. » Des mots que MatthieuBock-Côté s’est réapproprié, avec maestria et une verve toute québécoise…

    https://www.medias-presse.info/mathieu-bock-cote-lorsquon-dit-de-quelquun-quil-est-raciste-cest-souvent-pour-ne-pas-entendre-les-arguments-quil-nous-presente/107050/

  • Immigration clandestine : « Si le bateau arrive en Espagne, ils sont chanceux, sinon ils perdent l’argent et recommencent »

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    2000 euros, c’est le prix minimum pour atteindre l’Europe clandestinement depuis l’Afrique du Nord à bord de petits bateaux.

    Malgré une surveillance accrue, les filières de passeurs se multiplient et peuvent rapporter gros.

    Un passeur a accepté de témoigner et livre plus de détails.

  • Des gilets jaunes devant la villa d’Emmanuel Macron

    Des gilets jaunes devant la villa d’Emmanuel Macron

    Une centaine de GiletsJaunes sont postés devant la villa d’Emmanuel Macron, au Touquet. L’opération a été tenue secrète jusqu’au dernier moment pour l’effet de surprise. Les policiers qui étaient peu nombreux ont rapidement demandé des renforts.

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  • En catimini, le Parlement européen poursuit son œuvre fédéraliste

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    Alors que les citoyens de l’Union européenne sont en pleine campagne électorale, en vue du suffrage qui aura lieu le 26 mai prochain pour désigner les députés européens, le Parlement de Strasbourg poursuit, en catimini, son œuvre fédéraliste.

    C’est ainsi que, le jeudi 4 avril dernier, l’instance européenne a voté un « règlement carte d’identité » instaurant le principe d’un document officiel porteur d’un symbole européen, d’un format et d’une couleur identique dans les différents pays de l’Union. Il est également prévu que ces différentes caractéristiques communes devront, peu à peu, compléter les documents que chaque État continuera à émettre, tout en gardant la possibilité (mais pour combien de temps ?) de maintenir des éléments spécifiquement nationaux.

    Pourtant, interrogé sur l’instauration de ce nouveau titre officiel, qui a tout d’une pièce d’identité européenne, le rapporteur du projet, le Belge Gérard Deprez, membre du groupe des libéraux et démocrates, déclare sans ambages : « Il n’est pas question de remplacer les cartes nationales d’identité par une carte européenne ; ni d’obliger les États membres qui n’en délivrent pas à en délivrer une ; ni de créer une banque de données européenne des empreintes digitales ; ni de constituer une base légale pour en créer une au niveau national comme se plaisent à le proclamer certains, au mépris de la vérité ! »

    Alors, à quoi va-t-elle servir ? Toujours selon l’eurodéputé belge, ce nouveau document serait simplement destiné à faciliter la circulation des personnes au sein de l’Union européenne. Mais n’est-ce pas, déjà, le but assigné d’une carte d’identité nationale ? Par ailleurs, les passeports actuellement délivrés par les États membres ne portent-ils pas, déjà, la mention « Union européenne » ? Quant à la bannière étoilée, ne figure-t-elle pas, par exemple, sur les nouveaux permis de conduire ? Autant dire que les explications avancées par l’élu européen ne sont pas très convaincantes. En réalité, avant même le choix des peuples qui aura lieu dans quelques semaines, et vraisemblablement inquiets du progrès des votes observés ces derniers mois dans plusieurs pays de l’Union, le Parlement de Strasbourg, encore majoritairement occupé par des fédéralistes, tente de poser quelques repères forts de dernière minute.

    Sans doute les élus concernés, savamment encouragés par une Commission apeurée, espèrent-ils faire émerger dans l’urgence et la précipitation cette notion de citoyenneté européenne après laquelle ils courent désespérément mais qui semble s’éloigner au gré des élections nationales. Citoyen européen « par les papiers » à défaut de l’être de cœur, c’est le message que porte cette nouvelle tentative de forcer l’avenir et le destin de peuples décidément récalcitrants. Comme si la distribution, sous un prétexte fallacieux, d’un documents officiel venu d’ailleurs pouvait, à elle seule, forger un sentiment d’appartenance à une entité supranationale dans laquelle de moins en moins de citoyens européens se reconnaissent.

    C’est dire la déconnexion totale qu’il existe désormais entre l’Europe fédéraliste et ultralibérale voulue par Bruxelles et les peuples qui subissent, au quotidien, la pression et les diktats de cette institution hors-sol. Le 26 mai prochain, sans doute pour la dernière fois, les citoyens qui composent les 27 pays de l’Union européenne (les Britanniques ayant déjà choisi) auront la possibilité de reprendre leur destin en main. Ce projet de carte d’identité européenne fixe l’objectif poursuivi par les fédéralistes : la fin des nations. ce funeste projet, il est encore possible de répondre par le choix d’une Europe des peuples libres et des grands projets. Ni plus ni moins que celle voulue par le général de Gaulle.

    Olivier Damien

    https://www.bvoltaire.fr/en-catimini-le-parlement-europeen-poursuit-son-oeuvre-federaliste/

  • LES DICTATEURS SOUS LA LOUPE

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    En 1935, l'historien Jacques Bainville publiait son dernier livre, consacré à une étude comparée des dictatures à travers les siècles. Magistral.

    En 1918, le président américain, Woodrow Wilson, rêvait de « rendre le monde plus sûr grâce à la démocratie ».

    Cette perspective pétrie de bons sentiments marquera les traités de paix de 1919-1920, qui seront imprégnés d'une morale contrastant avec le froid réalisme du système d'alliances conclu lors du traité de Vienne (1815), au sortir de trente ans de guerres révolutionnaires et napoléoniennes. Ces traités scellant la fin de la Première Guerre mondiale, spécialement le traité de Versailles, Jacques Bainville en avait fait une critique aiguë. Dans Les Conséquences politiques de la paix, en 1920, il avait prédit le scénario qui se déroulerait quinze ans plus tard : avènement d'une dictature à Berlin, réarmement allemand, remilitarisation de la Rhénanie, annexion de l'Autriche, invasion de la Tchécoslovaquie, pacte germano-soviétique, invasion de la Pologne. Si Bainville, journaliste qui était aussi un historien, s'était montré prophète, c'est en appliquant sa méthode qui consistait, expliquait-il, à « penser historiquement ».

    En 1935, déjà atteint par le cancer qui lui serait fatal un an plus tard, il avait entrepris d'écrire Les Dictateurs, ouvrage que réédite la collection Tempus.

    Sous ce titre, l'auteur évoque pourtant, de l'Antiquité au XXe siècle, des figures qui ont exercé un pouvoir personnel, monocratique, mais pas toujours dictatorial : de Périclès à César, de Cromwell à Richelieu, de Robespierre à Napoléon III, de Lénine à Atatürk et de Mussolini à Hitler, la variété des personnages est grande.

    A travers cette galerie de portraits, Bainville cherche moins à décrire des systèmes politiques, dont il n'ignore pas les différences, qu'à dépeindre, fût-ce en quelques lignes, des « caractères », au sens où l'employait La Bruyère. Il veut surtout illustrer une loi que l'observation du passé lui a apprise : les dictatures naissent de circonstances imprévisibles qui ouvrent sur l'inconnu. Bainville, qui était monarchiste, n'aimait ni l'imprévisible, ni l'inconnu, ce qui ne le portait pas à l'indulgence envers les dictateurs. Il savait néanmoins, souligne l'historien Christophe Dickès, que la dictature fait partie des « permanences de l'histoire de l'humanité ». La preuve : l'Europe de l'entre-deux-guerres, démentant l'optimisme wilsonien, avait accouché d'une série de dictateurs. 

    Par Jean Sévillia

    82520764.jpgLes Dictateurs, de Jacques Bainville, présenté par Christophe Dickès, Tempus, 262 p.,9€.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Débats, remaniement et autres enfumages