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  • Le coût du grand débat estimé à 12 millions d'euros

    Si la durée du grand débat traîne en longueur, son coût reste quant à lui dans les clous. Du moins, c’est ce qu’affirme le gouvernement. 
    Lors d’une audition ce jeudi 4 avril devant le Sénat, le ministre en charge de cette consultation nationale inédite, Sébastien Lecornu, a révélé pour la première fois le montant déboursé par l’Etat pour garantir son financement.
    “Nous avions estimé le coût global entre 10 et 15 millions d’euros. On va être globalement aux alentours de 12 millions d’euros”, a annoncé le ministre chargé des Collectivités territoriales, qui copilote ce chantier titanesque avec sa collègue Emmanuelle Wargon.
    La moitié de cette somme a été avancée par le ministère de la Transition écologique et solidaire, 3,1 millions d’euros par Matignon (et notamment le Service d’information du gouvernement, SIG), et 1,7 million a été imputé à Bercy.
    10.452 réunions d’initiative locale (RIL) ont été organisées sur le territoire entre la mi-janvier et la mi-mars. 
    Devant l’Assemblée, Sébastien Lecornu avait également vanté les “1.932.881 contributions” recueillies sur la plateforme en ligne “pour 475.439 contributeurs en direct sur la plateforme”.

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  • Un débat ou un peloton d’exécution ?

    Un débat ou un peloton d’exécution ?

    François Billot de Lochner a eu le courage de regarder le débat hier soir entre les têtes de listes aux européennes :

    12 candidats alignés le long du mur comme au peloton d’exécution : c’était le triste spectacle de l’Emission politique, le premier grand rendez-vous de la campagne des élections européennes ce jeudi 4 avril sur France 2. En toute sincérité, notre admiration va à tous ceux qui se sont prêtés à l’exercice de regarder ce pensum, à ce charcutage pitoyable de l’expression politique.

    En effet, chaque candidat s’est vu octroyer un temps de parole de 12 minutes. 12 petites minutes, éclatées en parcelles infinitésimales, rendant plus absconse que jamais une parole publique en mal de légitimité. Les journalistes recrutés pour l’occasion, Thomas Scotto et Alexandra Bensaïd, donnaient l’impression d’avoir échoué sur le plateau d’Intervilles, multipliant les blagues ratées pour donner aux téléspectateurs sur la voie de l’endormissement le sentiment que la politique, en 2019, c’est funIncapables d’arbitrer entre les candidats, et de faire circuler intelligemment la discussion, ils sont apparus comme des obsédés du chronomètre, au détriment du développement d’une pensée raisonnable et argumentée. Peut-on faire de la politique sérieusement quand on s’exprime par tranches de 15 secondes ? Les candidats n’avaient pas grand-chose à dire, et l’on ne sait pas précisément si c’est le manque d’idées qui a donné lieu à ce débat bégayant, ou si sa forme maladroite ne pouvait tout simplement pas accoucher d’autre chose que de propos moribonds.

    Malgré tout, qu’en retirer ? D’une manière assez étonnante, c’est très largement l’euroscepticisme qui a prévalu sur l’ensemble du débat. Le désenchantement européen est bien là. Avec une touchante naïveté – il est même étonnant que les rédacteurs en chef de l’émission aient laissé passer cela –, Alexandra Bensaïd a fait se déployer sur les écrans une magnifique infographie pour nous expliquer ingénument que l’Union européenne nous faisait perdre des milliards chaque année, et nul ne s’est amusé à la contredire. Tous, au fond, savent que cette Europe que l’on nous a tant vantée est incapable d’affronter les défis qui sont les nôtres aujourd’hui, à commencer par l’immigration et l’islamisation du contient et le désarroi identitaire dans lequel elles nous plongent. Sans oublier, évidemment, la pauvreté croissante, le chômage qui ne diminue pas, et les dépôts de bilan qui se multiplient.

    Nathalie Loiseau, la candidate LREM, comme Jean-Christophe Lagarde, tout deux les plus volontiers « européistes », avaient bien du mal à faire souffler un vent d’enthousiasme sur le plateau.

    La gauche de la gauche s’est enfoncée dans l’utopisme le plus délirant, en vantant les mérites d’une fraternité universelle à laquelle plus personne ne croit : le disque est bien rayé, et même les nouvelles têtes, comme Raphaël Glucksmann, n’ont pas l’air d’y croire.

    Pour les Républicains, la confrontation à ses adversaires a fait ressortir la fragilité de François-Xavier Bellamy, mal à l’aise pour articuler ses fameux grands principes à une pensée concrète non technocratique.

    Les politesses et les ronds-de-jambe, ironiques ou non, entre Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan, Jordan Bardella et François Asselineau, ont fait vraiment mesurer à quel point un tel morcellement de la droite souverainiste est absurde. Dans le marasme général, ce dernier s’est toutefois distingué par des arguments précis et percutants contre les contradictions dans lesquelles s’empêtrent sans cesse les tenants du modèle dominant : pourquoi vitupérer contre la Hongrie et la Pologne, quand on alimente un système qui leur verse des milliards chaque année ? Pourquoi se lamenter sur les afflux de migrants, quand on préfère financer l’Estonie ou la Grèce, plutôt que d’apporter une aide au développement ciblée à destination des pays francophones d’Afrique ?

    Une chose est certaine, et dans une certaine mesure, il nous faut nous en réjouir : le système de Bruxelles et de Strasbourg a vécu, et l’ensemble de la classe politique sent confusément qu’à plus ou moins brève échéance, il faudra – enfin – penser d’abord à la France.

    https://www.lesalonbeige.fr/un-debat-ou-un-peloton-dexecution/

  • Débat sur les européennes : la grande cacophonie – Journal du vendredi 5 avril 2019

    Débat sur les européennes : la grande cacophonie

    Le débat sur les européennes vire à la cour de récréation. Pendant plus de 3 heures, 12 têtes de liste pour les élections européennes se sont écharpées sur le plateau de France 2 faisant la part belle à la forme plutôt qu’au fond.

    Marine le Pen rencontre Matteo Salvini

    Un rendez-vous discret mais qui pourrait peser dans une hypothétique alliance des parties patriotes en Europe. Marine le Pen a rencontré le ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini à Paris à moins de deux mois du scrutin continental.

    Requin et surfer à la réunion : l’impossible vivre ensemble ?

    Et un peu de fraîcheur avant l’arrivée des beaux jours avec un détour par la Réunion où les surfers doivent composer avec d’encombrants voisin : les requins. Depuis plusieurs années des dispositifs ont été mis en place pour permettre aux passionnés de glisses et aux prédateurs sous-marins de cohabiter.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/debat-sur-les-europeennes-la-grande-cacophonie-journal-du-vendredi-5-avril-2019

     

  • Les Ehpad : ce « business » que l’État a laissé prospérer

    482441631.jpgLa chronique de Philippe Randa

    La réalité des Ehpad es dénoncée par un de ses anciens directeurs, Jean Arcelin, qui a dirigé, trois ans durant, l’un d’eux. Il livre un témoignage à charge dans « Tu verras maman, tu seras bien » (Éd. XO).

    Dans un entretien accordé au site atlantico.fr, il explique qu’« il y a une logique de rentabilité et d’économie qui est faite sur le dos des résidents. On ne peut pas dire le contraire. »

    Lui-même devait ainsi dégager 600 000 € net de résultat avant impôt, soit un ratio de 15 % de résultat net sur chiffre d’affaire ; pas question, donc d’engager des aides-soignantes pourtant indispensables, mais qui l’aurait fait sortir de ce ratio.

    Au fil des pages, des exemples aussi concrets qu’insupportables se succèdent, comme le changement d’une « bonne baguette de boulanger, pour une baguette industrielle infecte, qui posait même des problèmes de déglutition » pour en faire baisser le coût.

    Car la rentabilité est l’obsession de nombreuses maisons de retraite : « Dans le centre de Cannes, vous pouvez payer 5 000 € par mois et l’on vous donne 3,70 € en coût des repas journaliers. C’est scandaleux. Surtout quand on sait que cela constitue l’un des derniers plaisirs de ces personnes isolées… »

    Avec cette précision que Jean Arcelin tient, tout de même, à apporter : « Il y a des groupes d’Ehpad qui ont un positionnement de qualité, qui sont différents. Je souhaite dénoncer un système. Je ne souhaite même pas dénoncer les dirigeants, car ce sont les actionnaires qui fixent le cadre. »

    Quand le Danemark dépense 5 % de son PIB pour la prise en charge des personnes âgées dépendantes, la France est à 0,4 % avec un taux d’encadrement deux fois inférieur par rapport à l’Allemagne.

    Jean Arcelin dénonce un « business » que l’État a laissé prospérer : « Les Ehpad n’ont pas de problème de concurrence, donc ils se permettent de surfacturer des prestations médiocres. Voilà ce que j’ai vu. »

    Tout le monde connaît des passionnés de films d’horreur, mais parfois la réalité est bien pire que la fiction. Et sans effets spéciaux, évidemment trop chers pour le résultat net sur chiffre d’affaire des Ehpad !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Perles de Culture n°207 : admirons « La dame à la licorne »

    Anne Brassié et Frédéric Pic vous emmènent voir les films « Compta Me » et « Le corps sauvage » de Cheyenne Carron. En seconde partie, retrouvez Sophie de Gourcy qui décrypte pour vous la célèbre tapisserie « La dame à la licorne ».

    https://www.tvlibertes.com/perles-de-culture-n207-admirons-la-dame-a-la-licorne

  • Marseille : 174 migrants mineurs non accompagnés relogés à l'hôtel

    Marseille : 174 migrants mineurs non accompagnés relogés à l'hôtel
    © Christophe SIMON Source: AFP
    Des migrants fixent une banderole devant un bâtiment du diocèse Saint-Just à Marseille, le 14 janvier 2019 (image d'illustration).

    Le conseil départemental des Bouches-du-Rhône a annoncé ce 4 avril que 174 migrants mineurs non accompagnés (MNA) avaient été relogés à l'hôtel. Certains d'entre eux avaient squatté pendant plus de trois mois un bâtiment du diocèse de Marseille.

    Après avoir squatté pendant plus de trois mois pour certains un bâtiment du diocèse de Marseille, 174 migrants mineurs non accompagnés (MNA) ont été relogés à l'hôtel ce 4 avril, a appris l'AFP auprès du conseil départemental des Bouches-Du-Rhône. Par ailleurs, six familles ont été orientées vers des dispositifs asile transitoire réservés pour elles et huit autres ont eu une proposition de nuitées en hôtel, «le temps de pouvoir leur proposer un hébergement plus pérenne», selon la préfecture. De même source, on apprend que seule une trentaine de personnes s'apprêtaient encore à passer la nuit au foyer Saint-Just. 

    «Il n'y a plus aucun MNA qui ne soit pas à l'abri», a annoncé le département dans la soirée du 4 avril, confirmant une information du site Marsactu.fr. «Les mineurs qui ont déjà une OPP [ordonnance de placement provisoire] du juge sont à l'hôtel, mais aussi ceux qui sont en attente d'évaluation, et ce jusqu'à la décision finale du juge donc ce n'est pas rien», a détaillé Anne Gautier, porte-parole du Collectif 59, qui soutient les MNA.

    Depuis le 18 décembre, à l'initiative de ce collectif d'aide aux migrants, plus de 200 personnes, dont des MNA mais aussi des familles, squattaient le foyer Saint-Just, une grande bâtisse désaffectée appartenant au diocèse. «La situation est plus compliquée pour les familles : aujourd'hui les propositions du conseil départemental concernant les MNA nous semblent plus acceptables que celles de la préfecture pour les familles», a nuancé Anne Gautier. Selon elle, «on ne propose à certaines familles que huit nuits d'hôtel, y compris à des femmes seules avec de tous petits enfants».

    Contactés par l'AFP, les services de la préfecture ont assuré que «des personnes [allaient] à l'hôtel, mais pour autant de temps que nécessaire, car leur trouver une solution pérenne prend du temps». Le diocèse, qui vient de vendre le bâtiment à un institut de formation, n'a pas ouvert de procédure judiciaire à l'encontre des squatteurs, excluant une évacuation policière du site, selon une source proche du dossier. Cette même source s'est inquiétée de «l'arrivée d'autres migrants dans le bâtiment, s'il n'y a pas de cadre juridique, ce qui rendrait la situation très compliquée».

    https://francais.rt.com/france/60704-marseille-174-migrants-mineurs-non-accompagnes-reloges-hotel

  • Le totalitarisme en marche

    babel-bis.jpgLa lutte contre le terrorisme invoquée comme un énième prétexte à un tour de vis liberticide? Le site la quadrature du net s’est inquiété cette semaine du vote programmé lundi prochain en commission LIBE au Parlement européen, « d’un projet de règlement sur la censure antiterroriste ». «Sous la pression de la Commission européenne et de certains États membres prétendant lutter contre la  diffusion des contenus à caractère terroriste en ligne, le texte cherche à soumettre l’ensemble des acteurs de l’Internet à des obligations aussi strictes qu’absurdes. Ainsi, le règlement veut permettre à l’autorité de n’importe quel État membre de l’Union européenne (que ce soit la police ou une juridiction) de forcer un hébergeur à retirer en une heure un contenu que cette autorité aura considéré comme terroriste. Par ailleurs, le texte encourage et permet d’imposer la mise en place de mesures proactives pour lutter contre la diffusion de ces contenus, y compris des outils de filtrage automatique. Le tout sous la menace de lourdes sanctions financières. Quelques jours à peine après l’adoption de la directive sur le droit d’auteur, qui est venue institutionnaliser le filtrage automatique pour une partie d’Internet, le Parlement européen est sur le point d’adopter (pour l’instant au niveau d’une commission) un nouveau texte liberticide, cette fois-ci à l’encontre de l’ensemble d’Internet. Cet objectif d’étendre les outils de filtrage automatisé développés par Google et Facebook à tous les acteurs n’est ici d’ailleurs pas dissimulé (…). L’actualité récente a pourtant encore démontré l’absurdité à vouloir rendre obligatoires les outils développés par les grandes plateformes : si même ces dernières n’ont pas réussi à retirer (comme elles s’en vantaient pourtant) les contenus signalés suite à l’attentat de Christchurch en une ou vingt-quatre heures, qu’en aurait-il été, en cas d’adoption de ce texte, pour les petits acteurs de l’Internet qui n’ont pas les moyens financiers et humains de Facebook et Google ? Et cela alors qu’une partie du problème pourrait justement venir de la structure et du rôle de ces grandes plateformes dans la diffusion massive de ces contenus.»

    En porte-à-faux cependant avec le site précité, les députés ENL au Parlement européen, avec le soutien des députés RN, ont adopté le 26 mars la proposition de directive sur le droit d’auteur dans le marché numérique, animés par la volonté de «préserver notre modèle culturel et la protection des données personnelles de nos citoyens face aux GAFA.» Marie-Christine Boutonnet s’en est notamment félicitée, «cette directive marque une victoire pour la préservation de la culture et des secteurs créatifs français et européens notamment face aux géants américains de l’internet. Le texte permettra une meilleure rémunération des artistes par YouTube et les autres plateformes en ligne qui exploitent leurs œuvres, protégeant ainsi la diversité culturelle de nos nations.» La directive accorde aux éditeurs de presse un droit voisin au droit d’auteur qui leur permettra de négocier avec ces grandes plateformes en ligne afin d’obtenir une compensation financière pour l’utilisation en ligne de leurs contenus. Le pluralisme des médias, fondamental pour notre démocratie, sera préservé. Loin des fausses nouvelles et des campagnes de désinformation en tous genres, le texte assure un équilibre entre les intérêts des utilisateurs et ceux des titulaires de droits d’auteur.»

    Au mépris pour le coup des valeurs fondamentales que se vantent de défendre les technocrates bruxellois, l’Europe des droits de l’homme n’a toujours pas bougé le petit doigt pour accorder l’asile au  cybermilitant australien Julian Assange, persécuté, sali, terrorisé, diffamé depuis près de 10 ans pour avoir publié sur son site WikiLeaks, plus de 400 000 documents confidentiels relatifs notamment aux modes opératoires de l’armée américaine sur les théâtres irakien et afghan, aux circuits financiers de la corruption… Incarcéré en Angleterre, élargi sous le régime de la liberté conditionnelle après le paiement d’une forte caution, Assange a trouvé refuge depuis le 19 juin 2012 dans l’ambassade d’Équateur à Londres, où il vit de facto prisonnier car sans pouvoir la quitter. Défendu par un proche de LFI, le jeune avocat Juan Branco, quelques collectifs clairement d’ultra-gauche manifesteront ce soir à Paris pour le soutenir.

    Au nombre de ceux-ci, figure le journal en ligne Le Grand Soir, qui rappelle que Washington n’a pas renoncé à obtenir l’extradition de M. Assange, laquelle «violerait le droit international, les droits de l’homme ainsi que le droit d’asile. Pour le souligner, la Cour interaméricaine des droits de l’homme a récemment publié une déclaration dans laquelle elle déclare avec force à l’Équateur…[que] l’Équateur a l’obligation internationale de ne pas livrer Assange aux États-Unis. Cependant, sans doute conscient des obligations légales et des risques posés, Jeff Sessions a déclaré, lorsqu’il était Ministre de la Justice en 2017, que l’arrestation d’Assange était une priorité. Quant aux implications pour le journalisme en général, Sessions a refusé d’exclure la possibilité de poursuivre d’autres médias dans le sillage de Wikileaks. (Le) directeur de la CIA, Mike Pompeo a également confirmé que la CIA travaillait pour faire tomber Wikileaks. Pompeo a ajouté qu’avec Wikileaks, son administration poursuivrait avec beaucoup de vigueur d’autres petits médias. Plus récemment, Michael J. Fitzpatrick, l’ambassadeur désigné de Trump en Équateur, a déclaré lors de son audience de confirmation que l’activité hostile de Julian Assange était un problème et que le laisser durer beaucoup plus longtemps nuirait à nos intérêts, et je crois aussi à ceux de l’Équateur. Tout au long de cette affaire, une chose est claire, les grands médias n’abordent aucune de ces questions avec l’attention et la priorité qu’elles méritent (…). »

    Fidèle a sa défense résolue des libertés individuelles, d’opinions et d’expressions , Bruno Gollnisch a rappelé plusieurs fois, y compris lors d’interventions dans l’hémicycle du Parlement européen la nécessité de se mobiliser pour elles et a dénoncé l’acharnement impitoyable qui s’est abattu sur Julian Assange. Avec la complicité servile et hypocrite d’une Europe bruxelloise soumise à l’Empire Etats-uniens.

    Au nombre des armes visant à terroriser intellectuellement l’adversaire et/ou le concurrent politique, les accusations de racisme et plus encore dantisémitisme sont de loin les plus disqualifantes en ce qu’elles ont pour effet de chasser du cercle de la raison et du débat humaniste celui qui en est l’objet, quand bien même s’en défendrait-il. De même que M. Assange ne partage probablement pas l’ensemble du programme défendu par l’opposition nationale, le député insoumisJean-Christophe Ruffin n’est pas franchement de notre paroisse. Il est néanmoins lui aussi attaqué depuis plusieurs mois par une fraction non négligeable de la caste politico-médiatique. Il lui est reproché ses propos très radicaux contre la macronie et sa défense des Gilets Jaunes qui lui ont valu d’être soupçonné d’accointances intellectuelles et/ou tactiques avec l’extrême droite. Les mauvais fantasmes sur le complot rouge-brun sont réapparus à la surface, théorisé en son temps par un petit flic de la pensée comme Didier Daeninckx.  Et il fallait s’y attendre, l’inénarrable BHL, en pleine crise botulique,a sauté sur l’occasion pour se fendre  d’une de ses assertions dont il a le secret, en établissant un lien  entre M. Ruffin et le  socialiste passé à la collaboration Marcel Déat…ça ne mange pas de pain.

    Dimanche dernier, c’est un autre parangon d’honnête homme, le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand, qui a décidé de taper sur le même clou, pour faire diversion et  tenter de défendre le bilan du chef de l’Etat. Interrogé sur Radio J le 31 mars, rapporte RT, «Richard Ferrand (a estimé) que certaines critiques que François Ruffin formule à l’égard d’Emmanuel Macron dans son livre (consacré à M. Macron, NDLR) relèvent de l’antisémitisme, notamment en ce qui concerne, selon lui, l’image du banquier qui y serait développée, ainsi qu’une citation de la banque Rothschild : Il utilise clairement tous les clichés qui relèvent de l’antisémitisme militant pour exprimer sa haine à l’égard du président Macron

    Faute d’avoir lu le livre de M Ruffin, nous n’en dirons pas plus, mais au vu des outrances, bien réelles, des mensonges, bien identifiés et même assumés, qui émaillent la communication des macronistes, nous ne prendrons certainement pas pour argent comptant l’affirmation de M Ferrand. Mais après l’agitation du  spectre des heures les plus sombres pour susciter quelques réflexes pavloviens, quelle sera la prochaine étape de la macronie acculée pour diaboliser ses opposants politiques ?

    Car au nombre des dérives très inquiétantes  de ce gouvernement, figure aussi en bonne place l’annonce par celui-ci mercredi, dixit Libération,  qu’il «étudie les moyens de dissoudre Génération identitaire (…). En déplacement à Bobigny (Seine-Saint-Denis), la secrétaire d’Etat Christelle Dubos a déclaré devoir rencontrer prochainement le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et la ministre de la Justice Nicole Belloubet.» De quel crime insupportable s’est rendu coupable GI?: «(Le 29 mars) plusieurs militants de Génération identitaire ont occupé (de manière parfaitement pacifique, sans aucune violence, NDLR) le toit du bâtiment de la Caisse d’allocations familiales (de Bobigny) pour y déployer une banderole où l’on pouvait lire De l’argent pour les Français, pas pour les étrangers, provoquant la fermeture du bâtiment. Ils avaient été délogés par la police au bout de plusieurs heures. La secrétaire d’Etat a dénoncé une prise d’otages (sic) des agents et du service public». Non, nous ne sommes pas dans la Pologne, la Hongrie ou l’Union soviétique des années 50, 60 ou 70 mais en France, en 2019, où le garrot se resserre autour du cou des dissidents à l’empire marchand  globalisé et au multicultarisme obligatoire… Le totalitarisme en marche…

    https://gollnisch.com/2019/04/05/le-totalitarisme-en-marche/

  • Gilbert Collard : « Les députés macronistes ? Des « Danette® » qui se lèvent tous ensemble ! »

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    Ce mardi 2 avril, à l’Assemblée nationale, s’ouvrait le grand débat réservé, cette fois, aux députés.

    Voici la réaction de Gilbert Collard dans les colonnes de Boulevard Voltaire. L’occasion d’évoquer avec lui l’ambiance qui règne au sein de l’Hémicycle et aussi la perspective des élections européennes.

    Qu’attendez-vous du grand débat des députés qui commence aujourd’hui à l’Assemblée nationale ?

    Rien ne pourra sortir de ce grand débat. Il est malheureusement technocratique et complètement englouti dans le formol des réunions du président de la République. Il s’est cru à un exercice répétitif de l’ENA. C’est hallucinant de voir à quel point un exercice né de la spontanéité d’une revendication populaire peut se rabougrir à une espèce de répétition technocratique et égocentrique d’un seul personnage qui pérore pendant des semaines et des semaines dans une espèce d’inaudibilité. C’est assez fascinant de voir comment la spontanéité d’un peuple peut aboutir aux rhumatismes verbaux d’un homme.

    L’élection d’Emmanuel Macron est-elle, pour vous, une erreur ?

    J’ai toujours considéré et dit qu’il allait être un Président très violent. Je pense qu’avec lui, on oscillera entre Néron et de Funès. Comme il est là pour appliquer des directives de Bruxelles et pour jouer le jeu des grandes banques avec toutes les ramifications que cela implique, il sera d’une impitoyabilité et va nous étonner d’événement en événement. Je pense qu’on s’est marré avec Hollande, on va pleurer avec Macron.

    Grand débat ou non, un léger remaniement a eu lieu. On a, notamment, assisté au départ de Benjamin Griveaux, de Nathalie Loiseau et des arrivées,au gouvernement, de la porte-parole Sibeth Ndiaye et d’Amélie de Monchalin. Ce mini-remaniement est-il significatif et traduit-il une quelconque volonté politique ?

    C’est un remaniement de repliement. Il est surtout l’expression de l’asphyxie spatiale politique de monsieur Macron, qui est obligé de faire appel à des proches parce que son espace est de plus en plus restreint. Il y a aussi des significations symboliques qui ne sont pas bonnes. Par exemple, prendre comme porte-parole une jeune femme qui a fait du mensonge en politique sa devise. Je rappelle qu’elle a dit qu’elle était prête à mentir pour le Président. Même si elle s’en est expliquée maladroitement, du reste, cela reste quand même malvenu pour quelqu’un qui va porter la parole où il faut précisément ne pas mentir.
    Le manque de délicatesse à l’égard de Simone Veil. Je dirais que les augures ne sont pas bons.

    Avez-vous l’impression qu’un semblant de dialogue ou un semblant d’opposition respectueuse s’est mis en place ?

    Malheureusement non, même s’il y en a de très bien. J’en connais quelques-uns avec lesquels j’échange très volontiers. Ils sont au Club Med ou au golf, mais pas au Parlement. On leur donne des éléments de langage, ils les répètent d’une manière souvent mécanique. Dès que quelque chose se passe à l’Assemblée, ils se lèvent. À tel point qu’aujourd’hui, j’ai crié « Debout ! Couché ! »
    C’est incroyable, au moindre bruit dans l’Assemblée, ils se lèvent. Dès qu’un orateur de leur majorité prend la parole, ils se lèvent. C’est La République en marche pour Danette !
    C’est hallucinant de les voir se lever comme cela. On pourrait les qualifier, dans l’Histoire, comme les « Danette® de la politique ».

    Prochainement se tiendront les élections européennes. On a vu Jordan Bardella extrêmement présent dans les médias. Le Rassemblement national peut-il arriver en tête ?

    Je ne pense pas qu’il y aura un envol de La République en marche, même si les sondages, auxquels je ne crois pas, même lorsqu’ils sont favorables, le prédisent.

    Cela vous fait un point commun avec Jean-Luc Mélenchon.

    Il est bon d’avoir des points communs avec les autres. C’est cela, le vivre ensemble.
    Tant que ce ne sont pas des « coups de poing » communs, ce n’est pas grave. Je pense qu’on va arriver en tête. Je n’imagine pas, sauf erreur de ma part, que la majorité critiquée, insultée, contestée puisse, en dehors des plateaux de télévision, faire le point. Je pense que nous pouvons, avec la modestie qui s’attache à toute prédiction politique, arriver en tête.

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • L’action de Génération Identitaire à Rouen : « Justice pour Élise et Julien ! »

  • De la lutte intestine à la Guerre civile

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    Le nouveau préfet de police de Paris, Didier Lallement. La mission est claire : casser la rue.

    Les décisions macroniennes sont de plus en plus risquées. Jusqu’où ?

    Macron joue au chef. Comme un adolescent à la tête d’une bande. Il fait tomber des têtes ; c’est sa méthode.

    Le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, son directeur de cabinet, Pierre Gaudin, le directeur de la Sécurité de proximité de l’agglomération parisienne, Frédéric Dupuch, l’ont appris à leurs dépens. Motif invoqué de ces limogeages en série qui en annoncent d’autres plus discrets mais tout aussi violents : de graves dysfonctionnements dans la chaîne de commandement lors des manifestations du samedi 16 mars pour l’acte XVIII des Gilets jaunes. Ce discours aux « éléments de langage » convenus fut tenu dès le soir de ce même samedi, divulgué sur toutes les ondes et repris publiquement par le Premier ministre, Edouard Philippe, sur un ton sec et impérieux, officialisant les destitutions-sanctions, dès le lundi 18 mars. Sévérité foudroyante qui, devant les débris fumants des pillages qui avaient dévasté les Champs-Élysées, devait manifester clairement la droite et exigeante conscience des plus hautes autorités de l’État : l’ordre républicain n’était pas négociable.

    Hypocrite explication

    Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner ne se serait rendu compte de la gravité des faits que le soir du même samedi 16 mars vers 17 heures passées, après le saccage du Fouquet’s. Eh oui, ce n’est qu’alors, qu’il aurait compris que « ses instructions de la plus grande fermeté » n’avaient pas été exécutées, obligeant le chef de l’État, son ami, son patron, pour ne pas dire son parrain, à revenir de toute urgence de la station de ski des Pyrénées où il pensait s’offrir en toute tranquillité avec Brigitte, loin des Gilets jaunes, deux jours de détente bien méritée. Un sabotage, quoi, et qui expliquait tout ! « Un échec », avouait devant micros et caméras, avec la modeste ingénuité d’un truand repenti, notre Castaner national, lui qui se sent – il l’a fait savoir solennellement – toujours en service de haute vigilance, même au-delà de minuit, même au plus profond des boîtes de nuit, même après moult verres de vodka, même dans les bras câlins d’une jeune collaboratrice de ses précédentes fonctions.

    Se faire « avoir » comme ça, en pleine journée et dans l’exercice de ses fonctions ! Car il était bien à la manœuvre dès le matin place Beauvau avec son état-major, n’est-ce-pas ? Son propos mêlait l’indignation, l’amertume et le regret ; il sentait la plus scandalisée des sincérités ! Faut-il se souvenir que ce ministre hors norme, si avisé, a commencé sa carrière à 18 ans dans le poker-menteur, sa première spécialité et son premier gagne-pain, en même temps qu’au parti socialiste, ce qui s’accommode fort bien, y jouant comme dans un tripot avec ses petits camarades de la sociale ? Le PS du Midi de l’époque est un solide repaire…, tout comme celui du Nord, d’ailleurs : le truandage érigé en principe vital et en norme politique ! Faut-il aussi rappeler qu’il attrapa vite du galon dans le cours parallèle de ces deux genres d’activités avec leurs multiples ramifications qui se ressemblent tant, se recoupent et qui exigent le même talent, le même boniment et le même entrain ? Et, certes, notre Castaner n’en manquait pas.

    D’un côté il était lié au caïd du grand banditisme Christian Oraison, de la redoutable Dream Team, dit « le Grand Blond », abattu pour règlement de compte en 2008 à Manosque, – « mon grand frère, mon protecteur », avait-il déclaré publiquement non sans émotion, avec cette pudeur d’un ancien enfant de chœur qui cherche à exprimer sa reconnaissance ; et l’envie ne manque pas de s’interroger en quoi pouvait se cultiver une telle intimité. De l’autre côté, simultanément, il s’inséra vite dans l’appareil du parti, en commençant par l’UNEF à l’imitation de tant d’anciens grands pontes de ce socialisme justicier qui ont su y commencer leur petite fortune avant de parvenir aux sommets de la République ; et, toujours comme eux, il accéda donc dans la foulée aux cabinets ministériels qui lui ouvrirent la voie électorale et politicienne à laquelle il aspirait de tout son être. Et voilà, depuis deux ans, qu’au bout de ces itinéraires prometteurs il débouche enfin, et comme de droit, dans la macronie qu’il va diriger dès 2017 avec toute la confiance du patron qui est aussi – ne l’oublions pas – celui de Benalla ; et c’est de là qu’il s’élance sur la trace des Defferre et des Pasqua, à l’instar d’un Vidocq, jusqu’au poste de premier flic de France. Chapeau !

    Depuis le mois de novembre, Collomb s’étant judicieusement esbigné, c’est donc lui qui fait face à la révolte des Gilets jaunes. On sait suffisamment comment des groupes de casseurs s’en mêlèrent sans que jamais il ne fut apparemment possible de les cerner ni de les empêcher de nuire pour permettre aux Gilets jaunes de manifester selon le droit. Dès le mois de décembre, après les incidents de l’Arc de Triomphe, Castaner peut donc amalgamer dans son discours officiel casseurs et Gilets jaunes, prenant les dispositions en conséquence et justifiant la répression avec tous les moyens, dont les lanceurs de balles de défense (LBD 40) – il en a même expliqué l’usage aux enfants des écoles ! – et les grenades à effet de souffle, dites de désencerclement (GLI-F4). Le but politique était si évident que personne, ni à droite ni à gauche, ni surtout dans la police, n’en était dupe.

    Vers la guerre contre le peuple

    Que s’est-il passé le 16 mars ? Véritablement ? Laurent Nuñez, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, ancien préfet des Bouches-du-Rhône, ancien directeur général de la Sécurité intérieure (DGSI) qui, lui, est un professionnel de l’ordre public et placé, d’ailleurs, à cet effet à ce poste pour pallier les carences de Castaner, a prétendu fournir des explications, mais, à bien les écouter, c’était sans vraies précisions. Il paraît que l’enquête est en cours pour évaluer le niveau des défaillances. En fait, en bon fonctionnaire qui se veut efficace, il couvre son ministre, l’autorité politique et, au-dessus, Emmanuel Macron.

    « Des instructions de retenue » auraient été données aux forces de l’ordre au rebours « des directives offensives » du ministre. Frédéric Dupuch a fait circuler une note – sans même en référer au préfet de police, précise-t-on – engageant à un usage plus modéré des LBD, ce qui, en soi, étant donné les risques graves encourus, les nombreuses blessures et plaintes ainsi que les condamnations sans appel des instances supranationales, se comprend parfaitement. Et d’autant plus que la direction de la Sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) avait créé après le 1er décembre les détachements d’action rapide (DAR) à qui revenaient les interpellations sur le tas et la sécurité des manifestations. Il y avait ainsi deux centres opérationnels. Soit. C’était une garantie de pondération ; et il y avait un commandement unique qui restait sous les ordres de Beauvau et de l’Élysée. Mais l’Élysée et Beauvau ne veulent plus qu’une seule machine unifiée de répression et il faut donc mettre au pas la grande maison de la Préfecture de Police qui a ses structures, ses habitudes et ses logiques qui lui viennent de son histoire et de sa connaissance des situations. La crise permet donc à Macron – et à Castaner sous ses ordres – de régler la question de la sécurité et de l’ordre public comme sont réglées toutes les autres questions de finances, de politique, de société : tout pouvoir entre les mains de l’exécutif en la personne du président de la République. C’est simple… et c’est fou.

    La nomination de Didier Lallement, l’ancien préfet d’Aquitaine, comme préfet de police de Paris correspond exactement à cette politique. L’homme est connu pour son tempérament et son ambition. Ce sera le tout répressif. Et la mobilisation des soldats de l’opération Sentinelle – malgré les dénégations macroniennes – relève de la même conception, dans la grande tradition républicaine de la Révolution, des Cavaignac, des Thiers, des Clemenceau, ce dernier étant invoqué par Castaner et Macron comme le modèle. Pourquoi pas le 6 février 34 ?

    La liquidation de Delpuech sans fioriture satisfait en outre l’assouvissement d’une vengeance froide de l’Élysée ; il était, en effet, l’un des rares témoins devant la commission d’enquête du Sénat sur l’affaire Benalla à n’avoir pas menti sous serment pour couvrir l’Élysée et à avoir dénoncé « des copinages malsains ». Une telle indépendance méritait sa sanction !

    Et le samedi 16 mars ? Ceux qui ont observé la manifestation ont parfaitement remarqué dès le matin 11 heures les groupes de black blocs avec leurs accoutrements cagoulés caractéristiques, leurs drapeaux rouges et noirs, leurs slogans propres se revendiquant de l’anticapitalisme. À Saint-Lazare, à Saint-Augustin, rue La Boétie, à Saint-Philippe du Roule, ils étaient distincts de la foule des Gilets jaunes, en tête ou en queue. Ils n’étaient pas 1 800 comme l’affirme Castaner. Quelques centaines, tout au plus. Il fallait les arrêter, eux et eux seuls, à ce moment-là. Ce n’était rien du tout.

    L’opération n’a pas été faite. Beauvau commandait. Une fois les Champs-Élysées gagnés, les black blocs étaient les maîtres. La préfecture n’y pouvait plus rien ; elle ne pouvait que chercher à limiter la casse dans Paris.

    Il appartient au Sénat de poursuivre ses enquêtes. C’est pourquoi la Chambre haute est devenue l’ennemi N°1 de l’Élysée. Macron a réussi à instituer une violente lutte intestine, jusqu’au sein même des institutions. Gare à toutes les guerres civiles qui peuvent se déclencher dans le désordre généralisé qui s’installe. Ce n’est pas son grand débat ni sa lettre aux citoyens d’Europe, ni ses sermons indéfinis, y compris aux intellectuels, qui changeront quoi que ce soit à un mauvais rapport de force qu’il a érigé en système de gouvernement. Plus personne en Europe ne le prend au sérieux, pas même les Allemands qui l’ont clairement signifié ! Le peuple français dans ses profondeurs ne le supporte plus, dût-il gagner les élections européennes par subterfuge. Lui et son Castaner feraient bien d’y réfléchir à deux fois. Il serait temps de mettre fin à l’expérience avant le désastre.   

    Hilaire de Crémiers

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/04/03/de-la-lutte-intestine-a-la-guerre-civile-6141260.html