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  • Jordan Bardella: “Le 26 mai ce sera aussi un référendum sur l’immigration”

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    Jordan Bardella était l’invité de BFMTV ce mercredi soir. Il participait à un face à face avec la tête de liste LaREM, Nathalie Loiseau.

    La tête de liste RN pour les européennes a notamment déclaré :

    Le 26 mai ce sera aussi un référendum sur l’immigration. Car votre gouvernement, il a battu absolument tous les records d’immigration. 260 000 titres de séjours par an, 50 000 mineurs isolés, 400 000 personnes présentes de manière clandestine dans notre pays (…). Je considère aujourd’hui, en matière migratoire, qu’il faut rétablir des portes à la maison France.

    https://fr.novopress.info/214570/jordan-bardella-le-26-mai-ce-sera-aussi-un-referendum-sur-limmigration/
  • Macron : substitution de candidature, détournement d’élection !

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    Bernard Antony dénonce l’entourloupe du président de la République :

    Allez Loiseau, courage, plus qu’une dizaine de jours à tenir et la dure épreuve sera finie !

    On apprend ce matin que Macron a fait tirer à 60 000 exemplaires pour cette élection « européenne » une affiche avec sa photo. Comme si c’était lui la tête de liste ! Pas question donc de la bobine de Loiseau qui, dit-on, ne cesse pas, comme la Castafiore dans Tintin, de se regarder dans son miroir. Se rengorgeant souvent de dépit courroucé, ne se trouve-t-elle pas aussi belle que Macron ?

    En clair, cette pauvre Loiseau en a marre d’être prise pour une potiche. Mais qu’elle se rassure, c’est tout de même elle qui sera élue. Elle pourra alors se reposer dans la fonction de parlementaire européen dont elle se gardera d’avoir une conception par trop héroïque. Peut-être siègera-t-elle assidument mais on la verra sans doute plus dans les immeubles de Strasbourg et de Bruxelles qu’allant constater sur le terrain les dégâts des traités de libre échange et les abominations de l’islam jihâdiste.

    Mais pour l’heure, c’est bien Macron qui effectue l’entourloupe d’une sorte de substitution de candidature. Voter pour la liste de la REM, ce sera voter pour lui bien que non candidat réel !

    Lui qui utilise souvent le concept « d’imaginaire » pratique ainsi un véritable détournement d’élection.

    Comme tous ceux qui n’ont que le mot de démocratie à la bouche, il en piétine allègrement la règle du jeu la plus élémentaire en détournant l’élection en un vote de fait sur sa personne.

    À grand risque, il est vrai. Car si la liste oiseuse dont il est la véritable tête ne l’emporte pas, comme cela est bien possible, alors ce sera pour lui une claque, un désaveu dont il ne se remettra pas. L’imagine-t-on après pareil échec aller faire le mariole auprès de Trump, de Xi ou de Poutine ?

    Le général De Gaulle, lui, avait tiré, par sa démission immédiate, les conséquences de la défaite du oui au référendum de 1968.

    Si le 26 mai la liste faussement Loiseau réellement Macron est battue, nul ne comprendrait que Macron ne fasse pas de même, car ce serait de toute façon sa fin.

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  • Européennes / Dernière ligne droite mouvementée – Journal du mercredi 15 mai 2019

     

    Européennes / Dernière ligne droite mouvementée

    A dix jours du scrutin européen, les événements se bousculent pour les principales têtes de liste. Les sondages se suivent et se contredisent et les attaques entre les candidats se multiplient.

    Européennes / Glucksmann : la greffe rejetée ?

    Raphaël Glucksmann pris en grippe par son propre mouvement. En difficulté dans les sondages, la tête de liste représentant le parti socialiste et Place Publique est désormais attaqué par d’anciens ministres de son camp après des propos déplacés sur le génocide rwandais.

    Projet de réforme de la fonction publique : une révolution ?

    Le gouvernement présente son projet de loi de réforme de la fonction publique… entre critique de l’opposition et hostilité syndicale, la majorité semble accoucher d’un texte qui ne changera pas franchement la donne !

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/europeennes-derniere-ligne-droite-mouvementee-journal-du-mercredi-15-mai-2019

  • Loi Taubira : Victoire en appel pour Marie-Claude Bompard

    Loi Taubira : Victoire en appel pour Marie-Claude Bompard

    Le maire de Bollène était poursuivi par une association LGBT pour avoir refusé de célébrer une parodie de mariage (en 2013 !) :

    Sentiment de satisfaction ce mardi au sortir de l’audience pour Me Blanc, le conseil chargé de représenter le maire Ligue du sud de Bollène, Marie-Claude Bompard, dans l’affaire l’opposant à l’association Mousse de lutte contre les discriminations envers les homosexuels. La cour d’appel de Nîmes a rendu un arrêt dans la même veine que le jugement de la juridiction du premier degré, le tribunal de Carpentras, estimant la plainte déposée par l’association comme étant irrecevable.

    https://www.lesalonbeige.fr/loi-taubira-victoire-en-appel-pour-marie-claude-bompard/

  • Tremblement de terre à LFI : Andréa Kotarac, proche de Mélenchon, appelle à voter Jordan Bardella !

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    Même s’il se définit plus comme « mélenchoniste » qu’« insoumis », Andréa Kotarac, conseiller régional LFI en Auvergne-Rhône-Alpes, est un véritable insoumis, tel qu’en témoigne son entretien dans le numéro d’Éléments à paraître le 17 mai prochain.

    Ce jeune trentenaire a déjà fait parler de lui en se rendant, le 18 avril dernier, à Yalta, en Crimée, à l’occasion d’une sorte de sommet des pays non alignés, organisé par la Russie. Là, entre autres personnalités, il se retrouve à côtoyer Marion Maréchal et Thierry Mariani. Il n’en faut, évidemment, pas plus pour que les médias commencent à instruire son procès en populisme.

    À L’Obs, il explique : « Lorsque vous êtes invité à l’étranger, soit vous vous y rendez, soit vous déclinez. L’hypothèse de choisir qui est autorisé à être invité en vous envoyant la liste préalablement n’existe que dans l’imaginaire des donneurs de leçons professionnels. » Côté mélenchoniste, ça tousse, on tente de « recadrer » le trublion. L’affaire pourrait paraître anodine si elle n’était révélatrice d’un mouvement tiraillé entre populistes de gauche et gauchistes sociétaux.

    Ainsi, peut-on lire dans L’Opinion du 8 mai dernier : « Cette oscillation entre deux lignes politiques a déjà causé plusieurs départs parmi les figures souverainistes de LFI. Pour ces derniers, la désignation de l’ancienne porte-parole de l’ONG Oxfam, Manon Aubry, comme tête de liste a signifié le renoncement à la stratégie populiste au profit d’un recentrage vers un électorat de gauche plus traditionnel. » Au cœur de ce débat interne, il y a aussi la question migratoire. Pour l’avoir abordée en des termes rompant avec l’angélisme habituel d’une certaine gauche morale, Djorje Kuzmanovic, chargé des questions internationales chez les Insoumis, est poussé à la démission.

    Andréa Kotarac, son ami, en dit un peu plus dans Éléments : « Jean-Luc a posé les bases du débat en expliquant que “l’immigration est une souffrance”. Djorje l’a terminé à sa manière en expliquant qu’il fallait l’abréger en “asséchant les flux”. » Et de poursuivre : « L’immigration étant un flux, la situation sociale de tous ne s’arrangera pas si l’on n’agit pas sur les causes de l’immigration, en contraignant l’oligarchie, de façon à permettre aux personnes de vivre dignement chez elles sans risquer leur vie. »

    Cela, Le Pen père et fille le serinent depuis des décennies, tandis que Jean-Luc Mélenchon commençait à le dire à son tour, avant d’être manifestement effrayé par sa propre audace, ou certains de ses cadres les plus proches, plus probablement. À propos de « l’oligarchie » évoquée par Andréa Kotarac, il précise que le « gauchisme » en est « l’arme » actuelle. Une méfiance vis-à-vis de ce « gauchisme » qui s’explique peut-être par un facteur plus familial que strictement politique : « Mes origines serbes me permettent d’attirer l’attention sur les risques de balkanisation sociétale. Mes origines iraniennes de résister à la tentation de la diabolisation ambiante. »

    Alors, que faire ? Demeurer à LFI pour tenter d’y sauver ce qu’il en reste d’aile souverainiste ? Ou… Dans ce même mensuel, il tranche le nœud gordien : « Mon choix est fait : je voterai pour la liste menée par Jordan Bardella et Marine Le Pen. Je suis d’autant plus à l’aise qu’ayant rencontré la présidente du Rassemblement national, je suis assez en phase avec sa fibre sociale et son attachement au caractère indivisible de la nation française. » Voilà qui est sans équivoque.

    Et, histoire de donner plus d’impact à ce ralliement, certes inattendu, mais logique finalement, il réitère son appel à voter Jordan Bardella sur BFM TV. Non sans courage, d’ailleurs, affirmant que « la mort sociale » l’attend au sortir du plateau, lui qui fut membre de l’état-major de Jean-Luc Mélenchon lors de l’élection présidentielle de 2017 et dont ce dernier assurait qu’il était l’un des principaux cadres en devenir de LFI.

    Un homme qui assume donc. C’est rare, par les temps qui courent.

    Nicolas Gauthier

    https://www.bvoltaire.fr/tremblement-de-terre-a-lfi-andrea-kotarac-proche-de-melenchon-appelle-a-voter-jordan-bardella/

  • Impunité cégétiste

    6a00d8341c715453ef0240a4ab7133200b-320wi.jpgCe 13 mai, s'ouvrait à Dijon le 52econgrès de la CGT. La vieille centrale semble bien affaiblie. Fin 2017, on découvrait[1]déjà que, sous la direction de Martinez les effectifs avaient diminué de 34 % en un an : le nombre d’adhérents ayant réglé au moins un mois de cotisation était passé de 649 899 à 427 431.

    Elle le reconnaît, à sa façon elle-même. Mais ne nous leurrons pas : si pendant 50 ans la CGT a pu être analysée comme une courroie de transmission du Parti, celui-ci, réduit politiquement et électoralement à la portion congrue, doit être considérée que comme une sorte de pépinière au service de forces syndicales toujours puissantes, la CGT et la FSU, mais aussi d'autres organisations très actives d'apparence culturelle ou caritative.

    L'Huma du 13 mai n'hésite pas à constater le discrédit relatif de la centrale. Mais elle le transfère sur l'ensemble des syndicats. Et elle le fait dans les termes suivants, attribués aux gilets jaunes : "Trop politisés", "trop éloignés des réalités", "inefficaces", "tous pourris", les mots lancés sur les ronds-points à l’encontre des syndicats sont violents constate le journal communiste.[2]

    Le grand reproche fait aux appareils est analysé de la sorte : "Loi travail, ordonnances Macron, privatisation de la SNCF… les réformes passent malgré les mobilisations et le monde du travail souffre. Il en va de même au niveau local, quand, malgré les grèves, sites industriels, services hospitaliers et autres bureaux de poste ferment." Remarquons que cela ne met pas en cause les fausses propositions dans lesquelles s'enferre et auxquelles s'accroche l'appareil dirigeant de Montreuil.

    La Fédération nationale des industries chimiques a diffusé sa critique en constatant que "la CGT a été dans l’incapacité d’opposer un rapport de force à la déferlante de lois et mesures antitravail, de la loi El Khomri aux ordonnances Macron.[3]"Cette critique interne dénonce seulement la modération des méthodes d'action.

    Une nouvelle stratégie est donc suggérée par l'irruption du mouvement des gilets jaunes : "Depuis le 17 novembre, constate encore le journal communiste, la colère accumulée jaillit. Salariés, chômeurs, autoentrepreneurs, assistantes maternelles, retraités, fonctionnaires, équipés de leur gilet jaune s’organisent, sans les syndicats, en portant souvent les mêmes revendications : hausse des salaires, des pensions, développement des services publics, justice fiscale.[4]"

    Il faut donc, toujours si on suit la ligne de raisonnement des communistes nouvelle manière, en finir, avec la séparation très nette jusque-là entre "deux mondes du travail qui ne se côtoient pas. Si la CGT, Solidaires et la FSU tentent la convergence, [bien que] de part et d’autre, la méfiance demeure.[5]"

    Il existe donc certainement des débats. La direction stalinienne rêve de quitter la Confédération européenne des syndicats pour rejoindre la FSM, créée en 1945 à Prague, revigorée par le congrès de La Havane de 2005. Elle n'y parviendra que difficilement.

    Le syndicat est doublé dans le secteur privé par la CFDT. Et, de ce fait, la défaite et les difficultés divisent, une fois encore. Le congrès cégétiste commencera même par une démarche qui nous rappelle le bon vieux temps. Autrefois, toutes les organisations communistes du monde appelaient cela l'autocritique. Sans doute la manière de présenter la chose aura quelque peu évolué. Qu'on se rassure cependant. La direction cégétiste ne faillira pas à la règle. Elle fera, en apparence du moins, le bilan de ses erreurs, comme tout croyant face à ses confesseurs.

    Rappelons quand même ici ce qui s'est passé dans les dernières années. Le mandat du camarade Bernard Thibault se terminait en 2013. Dirigeant communiste lui-même, quoiqu'ayant adopté une position plus discrète que les Frachon, Séguy et autres Krasucki, il avait été désigné à l'unanimité en 1999. Or, en 2012, une rivalité de personnes, et un conflit de fédérations professionnelles, empoisonnait la question de sa succession, lors même que le bureau politique du parti n'était plus à même de trancher. En mars, fut rejetée la candidature d'une infirmière, Nadine Prigent, la favorite du secrétaire général lui-même. À titre de compromis, celui-ci se trouva contraint de laisser nommer, en octobre, un véritable ouvrier de l'industrie capitaliste ex-Moulinex, en la personne de Thierry Lepaon. Militant syndical depuis l'âge de 17 ans, il ne pouvait se prévaloir d'aucun antécédent connu dans l'appareil autrefois international, - c'est-à-dire, alors, soviétique, - du mouvement. En mars 2013 il devint le patron nominal de l’organisation. Mais très vite furent lancées contre lui les accusations staliniennes les plus diverses[6]. On fabriqua entièrement un faux scandale sur les travaux de l'appartement mis à sa disposition par la CGT elle-même.

    Il dut donc démissionner en janvier 2015 pour laisser sa place à Martinez, fils d'un militant communiste combattant des Brigades internationales créées par le Komintern durant la guerre d'Espagne. Lui-même membre des Jeunesses communistes dès ses années de lycée à Rueil-Malmaison, puis du Parti communiste français, travaille ensuite un temps chez Renault, etc. Un parcours rectiligne.

    Or, une chose ne sera pas remise en cause : un seul candidat sera présenté pour succéder à Philippe Martinez et ce sera qui ? Philippe Martinez lui-même. "C’est un syndicaliste affaibli", — soulignent pourtant dans Le Monde[7] Michel Noblecourt et Raphaëlle Besse Desmoulières — "et qui ne s’en cache plus, qui sollicite un nouveau mandat de secrétaire général de la CGT."

    Le concept du candidat unique demeure donc intact, insensible à l'érosion comme à la marche du temps. Mais personne, dans l'Hexagone, ne semble se soucier de cette survivance stalinienne.

    Ainsi, l'unanimité communiste continue, en l'absence d'un appareil PCF vraiment visible. L'Humanité nous annonce que"la liste PCF sera la surprise des élections européennes"grâce au si merveilleux, au si génial, au si jeune, Ian Brossat. Un camarade d'une fidélité totale… y compris à la mémoire de ses ascendants staliniens.[8] Il ne convient pas d'ironiser d'ailleurs. Les sondages semblent assez pessimistes quant à son score le 26 mai. Les chiffres réels ne pourront donc surprendre les sympathisants qu'en bien, si leurs montants dépassent 2 ou 3 %, audience électorale réelle du parti. La dérision de tels sauts de puce ne doit pas nous induire en erreur. Le vieux PCF dispose encore d'une presse, moribonde certes... mais où en sont donc les journaux et radios de ses concurrents ?

    Et lorsqu'il a décidé, contre toute attente de soutenir le mouvement des Gilets jaunes, il a fini, à partir de décembre, par entraîner sur ce terrain, inattendu en novembre, pratiquement toute la gauche marxiste et militante.

    La CGT aujourd'hui n'est plus le seul syndicat à suivre une ligne finalement très proche des orientations sinueuses du vieux parti démonétisé : la FSU, majoritaire dans l'Éducation nationale, et SUD Solidaires, réservoir gauchiste la suivent pratiquement en toutes circonstances.

    Méditons, nous aussi, la fameuse formule de Bertold Brecht et constatons que le ventre qui engendra la bête, effectivement immonde, du stalinisme demeure intact en France : l'idéologie et la praxis marxistes impunies.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf.Le Canard enchaîné27 décembre 2017
    [2] L'éditorial de L'Huma du 13 mai était intitulé de manière significative : "A l’heure des gilets jaunes, le syndicalisme face à ses défis."
    [3] cf. article "A la CGT, comme un air révolutionnaire" in Libérationdu 11 mai
    [4] cf. éditorial de L'Huma du 13 mai.
    [5] cf. éditorial de L'Huma du 13 mai.
    [6] dès 2012, les rumeurs de ses éventuelles sympathies maçonniques devinrent accusation au point que le blog maçonnique de L'Express dut démentir : "Thierry Lepaon n’aime pas les francs-maçons". On sait que depuis la création du Komintern, aux 21 conditions imposées par Lénine en 1919 à tous les partis, considérés comme autant de sections nationales d'un mouvement mondial, une 22e condition fut imposée par le IVe Congrès de l'Internationale en novembre-décembre 1922, celle de démissionner de la franc-maçonnerie. L'incompatibilité absolue s'est, officiellement, vaguement estompée au sommet à partir de la seconde guerre mondiale, mais l'antagonisme culturel demeure.
    [7] cf. article "Philippe Martinez affaibli, mais sûr d’être réélu à la tête de la CGT"
    [8 ]Lecteur du chapitre XVIII du Livre d'Ézechiel je ne pense pas que l'on soit comptable des fautes de ses parents.

  • Procès, Europe, Notre-Dame: 80 minutes de Nitroglycérine avec Jérôme Bourbon

  • LREM passe son temps à créer des comptes anonymes sur les réseaux

    LREM  passe son temps à créer des comptes anonymes sur les réseaux

    LREM veut lutter contre l’anonymat sur les réseaux sociaux, mais ne se prive pas d’utiliser ces outils en créant des comptes fantômes.

    Un ancien cadre explique :

    « On a créé des comptes anonymes pendant la présidentielle ». « Une personnalité ou un parti, c’est une image de marque. Quand des internautes “lambda” les attaques, on ne va pas s’abaisser à répondre avec un compte institutionnel. Ces comptes anonymes militants, ça permet de faire ce boulot de riposte. »

    Baptiste Robert, chercheur indépendant, a analysé l’activité de milliers de comptes proches de la majorité entre le 29 avril et le 1er mai :

    « Il y avait une stratégie de la part de LREM de s’organiser sur les réseaux à travers un ensemble de comptes anonymes et de comptes identifiés (…) mais je n’ai pas d’éléments qui me permettent d’affirmer qu’ils étaient pilotés directement par les équipes de campagne ».

    Selon Mediapart

    LREM a tenté de manipuler le trafic sur Twitter, lors du premier meeting de Nathalie Loiseau, à l’opposé des discours présidentiels sur la régulation d’Internet.

    https://www.lesalonbeige.fr/lrem-passe-son-temps-a-creer-des-comptes-anonymes-sur-les-reseaux/

  • Éric Zemmour : « Les migrants sont des envahisseurs : quand les gens forcent une frontière ça s’appelle envahir un pays »

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    « Les migrants sont des envahisseurs : quand les gens forcent une frontière ça s’appelle envahir un pays. »

    C’est ce qu’a déclaré Éric Zemmour dans l’émission « La Grande confrontation » sur LCI, présentée par David Pujadas.

    Il a également cité une étude de 2015 de Médecins du monde selon laquelle seuls 13% des « migrants » fuiraient une situation de guerre.

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