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  • La force de l’existence

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    par Patrice-Hans Perrier

    Ex: https://echelledejacob.blogspot.com

    Les temps sont difficiles pour les patriotes actifs des deux côtés de l’Atlantique. En effet, le rouleau compresseur des diverses chartes onusiennes et la pression des grandes multinationales font en sorte que les prérogatives des États nationaux se réduisent, chaque jour, en peau de chagrin. Il y a péril en la demeure et c’est le cas de le dire. 
    L’historien Dominique Venner s’épanche longuement dans son essai, intitulé « Un samouraï d’Occident », sur les causes du déclin de l’Europe et de la civilisation helléno-chrétienne. D’après lui, l’inéluctable déclin de notre civilisation serait dû, d’entrée de jeu, à la perte de ce qui constituait la substantifique moelle de notre éthos collectif.
    La charpente de nos mœurs et de nos valeurs spirituelles aurait été endommagée par une sorte de suicide collectif : un phénomène s’appuyant, non seulement sur l’hubris débridée de nos élites, mais tout autant sur l’effondrement d’une sagesse populaire qui puisait à une tradition plurimillénaire. Nous aurions perdu les bornes qui contenaient les menaces qui s’appesantissent sur nos sociétés déboussolées au moment de composer ces quelques lignes.
    La perte des repères de la nature 
    Reprenant les préceptes exposés dans L’Homme et la technique, d’Oswald Spengler, l’historien Venner fustige la fuite en avant d’une technicité automotrice, laissée à elle-même sans contrepartie humaine. Ainsi, selon Spengler, « la pensée faustienne commence à ressentir la nausée des machines ». Prenant appui sur les observations du grand philosophe Martin Heidegger, Dominique Venner dénonce cette « métaphysique de l’illimité » qui repousse toujours plus loin les bornes de la technique, mais aussi de l’éthique. Le délire techniciste qui déferle sur notre époque aura contribué à faire sauter les digues des antiques préceptes qui guidaient nos sociétés depuis la nuit des temps. 
    Les anciens nous auraient légué, toujours selon Venner, « … l’idée de « cosmos », « l’idée que l’univers n’est pas un chaos, mais qu’il est au contraire soumis à l’ordre et à l’harmonie ». Et, de résumer la pensée principielle d’Homère qui pose les préceptes d’une vie bonne : « la nature comme socle, l’excellence comme but, la beauté comme horizon ». L’hubris de nos dirigeants, la décadence des mœurs et l’univers concentrationnaire de nos cités délabrées seraient les conséquences de l’effritement de l’antique sagesse. De la perte des bornes qui fondaient nos rapports en société et la culture comme lit de la mémoire de la cité. Les digues de la sagesse ayant été rompues, nous errons à travers nos cités dévastées tels des ilotes privés d’un droit de cité qui n’est plus qu’une chimère en l’espèce.
    La métaphysique de l’illimité 
    Dominique Venner n’est pas le seul à dénoncer cette « métaphysique de l’illimité » qui prend appui sur l’idée que l’homme serait, à l’instar des dieux, un démiurge capable de manipuler les propriétés de la nature. Charles Taylor, ancien professeur de philosophie à l’Université McGill de Montréal, dans un petit essai intitulé Grandeur et misère de la modernité, remet en cause cette « culture contemporaine de l’authenticité » qui dériverait d’un idéalisme pathologique. Ce dernier estime que nos élites s’enferment, de plus en plus, dans un véritable onanisme intellectuel et spirituel. Ainsi, la quête de « l’authenticité » procéderait d’un idéalisme qui s’enferme dans ses présupposés, refusant toute forme de dialogue au final. Tout cela le pousse à affirmer que « les modes les plus égocentriques et « narcissiques » de la culture contemporaine sont manifestement intenables ». 
    Et, c’est par un extraordinaire effet de retournement que les occidentaux nés après la Seconde guerre mondiale se sont comportés telle une génération spontanée, faignant d’ignorer le legs de leurs prédécesseurs. Combattant les effets délétères d’une révolution industrielle métamorphosée en nécrose financière, les adeptes de la contre-culture ont fini par se réfugier dans une sorte de prostration mortifère. Les épigones de ce que certains nomment le « marxisme culturel » ont accaparé le temps de parole sur les ondes, sur Internet et partout sur la place publique des débats d’idées. De fait, il n’y a plus de débats possibles puisque l’hubris de ces nouvelles élites autoproclamées fait en sorte de transformer leurs contradicteurs en opposants politiques, voire en délinquants.
    Les idiots utiles du grand capital apatride 
    L’idéalisme des pionniers de la contre-culture s’est transformé en fanatisme militant, capable de neutraliser toute forme de contestation au nom de la pureté de son combat apologétique. Manifestement incapables d’identifier le substratum de leurs luttes politiques, les nouveaux épigones de cette gauche de pacotille livrent une lutte sans merci à tous ceux qui osent s’opposer à la volonté de puissance des « forces du progrès » et de « l’esprit des lumières ». Sans même réaliser l’ironie de la chose, ces nouveaux guerriers de la rectitude politique mettent l’essentiel de leurs énergies au service des forces du grand capital apatride. 
    On assiste à un arraisonnement de la contestation qui, l’instant d’un retournement symbolique, s’est métamorphosé en police de la raison d’État. Parce que la nouvelle raison d’État se pare des vertus des « droits de l’homme », de la « protection de l’environnement » ou des « miracles du progrès » pour que rien ne puisse se mettre en travers de sa marche inexorable. Tout doit aller plus vite, sans que l’on puisse se poser de question, afin que les sédiments de l’ancienne morale, des antiques traditions de nos aïeux ou de nos repères identitaires soient emportés par les flots d’un changement de paradigme qui ne se nomme pas. Véritable ventriloque, ce grand vent de changement souffle sur les fondations d’une cité prétendument concentrationnaire, tout cela en ayant la prétention de vouloir libérer l’humanité de ses chaînes. Voilà la supercherie en l’état des lieux. 
    Une génération spontanée coupée de ses racines 
    Charles Taylor pose un regard d’une grande acuité sur ce « nouveau conformisme » des générations de l’après-guerre. Cette génération spontanée, refusant d’assumer sa dette envers les ancêtres, s’imagine dans la peau d’un démiurge mû par une force automotrice. Rien ne doit entraver sa volonté de puissance, déguisée en désir de libération. Chacun se croit « original », unique en son genre et libre d’agir à sa guise dans un contexte où les forces du marché ont remplacé les antiques lois de la cité. Taylor se met dans la peau des nouveaux protagonistes de la contre-culture actuelle : « non seulement je ne dois pas modeler ma vie sur les exigences du conformisme extérieur, mais je ne peux même pas trouver de modèle de vie à l’extérieur. Je ne peux le trouver qu’en moi ». 
    Véritable égocentrisme morbide, cet individualisme forcené se travestit à la manière d’un caméléon qui capte l’air du temps afin de se donner de la contenance et d’être en mesure de tromper ses adversaires. Parce que cette quête factice d’authenticité n’est qu’une parure qui cache l’appât du gain et la soif de reconnaissance de cette génération spontanée incapable d’arrimer ses désirs au socle de l’antique sagesse populaire. Conservateur lucide, tel un Jean-Claude Michéa, Charles Taylor n’hésite pas à faire référence aux intuitions géniales d’un Karl Marx mal compris en fin de compte. Les forces du marché, prises d’un emballement que rien ne semble capable d’arrêter actuellement, emportent toutes les digues, les bornes, qui fondaient nos cités pérennes.
    Le capitalisme sauvage annonce la société liquide 
    Écoutons Charles Taylor : 
    On a parlé d’une perte de résonance, de profondeur, ou de richesse dans l’environnement humain. Il y a près de cent cinquante ans, Marx faisait observer dans le Manifeste du parti communiste que le développement capitaliste avait pour conséquence « de dissoudre dans l’air tout ce qui est solide » : cela veut dire que les objets solides, durables et souvent significatifs qui nous servaient par le passé, sont mis de côté au profit des marchandises de pacotille et des objets jetables dont nous nous entourons maintenant. Albert Borgman parle du « paradigme de l’instrument », par lequel nous nous retirons de plus en plus d’une relation complexe à l’égard de notre environnement et exigeons plutôt des produits conçus pour un usage limité. 
    Et, nous pourrions poursuivre le raisonnement de Taylor en observant les effets négatifs de cette « raison instrumentale » qui se déploie à travers le nouveau militantisme des zélotes de l’intégrisme libéral-libertaire. Rien ne doit entraver la liberté des marchés puisque tout s’équivaut dans l’espace libertaire du « chacun pour soi ». Le multiculturalisme, véritable doctrine d’État déployée au sein des anciennes colonies du Dominion britannique, représente une matrice anti-citoyenne qui favorise l’érection d’une multitude de ghettos ethno-confessionnels, sortes de nations artificielles qui minent la paix sociale de l’intérieur
    .Les patriotes cloués au pilori 
    La cité, qui fondait sa légitimité sur la mémoire des ancêtres et la Geste du Héros, est détricotée au gré d’une sorte de guerre civile larvée mettant en scène la lutte de tous contre tous. Tributaire de la logique de marché, cette guerre civile en devenir prend une ampleur difficile à contenir puisque les héritiers du génos, ou legs des pères fondateurs sont privés du « droit de cité ». Ainsi, les protagonistes d’un conservatisme qui se réclame de la mémoire collective, du respect d’un patrimoine national ou d’une tradition immémoriale sont-ils accusés de faire corps avec un vil fascisme, sorte de maladie de l’âme qui contaminerait tous ceux qui refusent de se conformer au libéralisme ambiant. 
    Du haut de leurs chaires universitaires et médiatiques, les censeurs de la rectitude politique, déguisés en intellectuels, lancent des fatwas contre les patriotes qui récusent la nouvelle doxa et refusent d’adopter la nouvelle Magna Carta mondialiste. De puissants réseaux d’« influenceurs » se déploient sur Internet et ailleurs afin de stigmatiser, diffamer et menacer les quelques téméraires qui osent sortir des clous et poussent le culot jusqu’à remettre en question les canons de l’heure. In fine, les milices antifas et d’autres escadrons punitifs vont se mettre en marche afin de repérer et d’agresser les contrevenants. C’est l’annihilation qui est visée en fin de compte : pour que la pureté de la pensée unique soit préservée. Comble de la folie humaine, cette nouvelle inquisition libérale-libertaire ne réalise pas que ses propres procédés pourraient bien être utilisés contre elle-même. Parce que la « main invisible du marché » finira, tôt ou tard, par liquider ses idiots utiles. La « marche du progrès » va ainsi : nulle mémoire ne saurait être tolérée dans le cadre du process de la marchandise, véritable Léviathan qui se mord la queue. 
    Patrice-Hans Perrier
  • Européennes : à la découverte de l’Union des démocrates musulmans – Journal du mardi 14 mai 2019

     

    Européennes : à la découverte de l’Union des démocrates musulmans

    Refusée puis finalement acceptée, la liste issue de l’Union des démocrates musulmans français sera bien sur la ligne de départ des élections européennes. Avec un programme pro-islam, la présence de ce parti fait craindre une dérive communautariste.

    Glyphosate : un rapport parlementaire dévoyé

    Alors qu’un rapport parlementaire sur le rôle des agences sanitaires doit être dévoilé jeudi, le sénateur UDI Pierre Médevielle, vice président de l’Office parlementaire, a estimé que le glyphosate, composant du pesticide de Monsanto, Round Up, était moins dangereux que la charcuterie. Une déclaration au mépris de l’embargo sur le rapport qui n’a rien à voir avec les conclusions…

    Vincent Lambert : l’acharnement mortifère

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/europeennes-decouverte-ludmf-journal-du-mardi-14-mai-2019

  • Andréa Kotarac de La France insoumise votera pour la liste du Rassemblement national

    France-insoumise1Communiqué de presse : Paris, le 14 mai 2019 – En kiosque le vendredi 17 mai, Éléments, le magazine des idées, publie un dossier sur la fin du populisme de gauche en France et en Europe.

    Fruit d’un travail de plusieurs mois d’enquête et d’entretiens menés par la rédaction, le bimestriel Éléments consacre six pages à l’abandon simultané des thématiques populistes et souverainistes par La France insoumise, Podemos (Espagne), Aufstehen (Allemagne).

    Faute de retrouver la ligne populiste qui a fait le succès de Jean-Luc Mélenchon en 2017, Andréa Kotarac, conseiller régional Auvergne-Rhône-Alpes de La France Insoumise et membre de l’équipe de Jean-Luc Mélenchon, annonce dans les colonnes d’Éléments n° 178, en kiosque le 18 mai, qu’il votera pour la liste menée par Jordan Bardella et Marine Le Pen, aux élections européennes du 23 mai prochain.
    « Mon choix est fait : je voterai pour la liste menée par Jordan Bardella et Marine le Pen… »

    Dans un entretien accordé à François Bousquet, rédacteur en chef d’Éléments, Andréa Kotarac explique : « Mon choix est fait: je voterai pour la liste menée par Jordan Bardella et Marine le Pen. Je suis d’autant plus à l’aise qu’ayant rencontré la présidente du Rassemblement national, je suis assez en phase avec sa fibre sociale et son attachement au caractère indivisible de la nation française. »

    Éléments n° 178 consacre également un dossier sur « Les juges contre la démocratie » qui réunit sur 18 pages, les analyses percutantes d’Alain de Benoist, d’Éric Maulin, de l’Université de Strasbourg, de Bertrand Mathieu, de l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, ainsi qu'un débat sur la liberté d’expression entre les avocats Nicolas Gardères et Eric Delcroix.

    À lire aussi : la chronique d’Hervé Juvin, un grand reportage en Chine de l’écrivain Slobodan Despot, les entretiens d’Andreï Makine de l’Académie française et du dessinateur Jacques Terpant, le coup de gueule de Didier Rykner, etc.Rédacteur en chef
    François Bousquet
    Directeur de la rédaction
    Pascal Eysseric 
    Contact : pascal.eysseric@revue-elements.com

    Elements-178À propos d’Éléments Créé en 1973, Éléments est aujourd’hui l’une des plus anciennes revues de débats et d’idées qui paraît sans interruption depuis 46 ans sans subvention ni relais médiatique. Tous les deux mois, Éléments s’attache à faire apparaître de nouvelles synthèses, au-delà des chapelles politiques, à analyser et à expliquer sans camper sur des idées toutes faites.

    https://blogelements.typepad.fr/blog/2019/05/paris-le-14-mai-2019-en-kiosque-le-vendredi-17-mai-%C3%A9l%C3%A9ments-le-magazine-des-id%C3%A9es-publie-un-dossier-explosif-sur-l.html

  • Rencontre entre Macron et Zuckerberg : des intentions liberticides ?

    Rencontre entre Macron et Zuckerberg : des intentions liberticides ?

    Lu dans Valeurs Actuelles :

    Mark Zuckerberg était reçu par le président de la République vendredi dernier pour réfléchir avec les autorités françaises à une stratégie de lutte contre les contenus haineux et les fake news – les « infox ». L’empereur de Facebook et le jeune président, porteurs l’un et l’autre d’une ligne « inclusive » des rapports humains, ont promis de collaborer pour expurger les réseaux de leurs aspérités les plus obscures. L’intention est louable, sauf qu’elle se heurte à plusieurs obstacles, sans compter qu’elle n’est pas dénuée d’une arrière-pensée plus discutable.

    Depuis le début de son mandat, Emmanuel Macron a fait de la régulation des espaces numériques une de ses lignes de front idéologiques. Sa majorité a déjà légiféré sur le sujet en 2018, notamment à travers un texte visant à lutter contre la manipulation de l’information en période électorale. Outre que rien ne démontre à ce stade l’influence du Net sur les comportements électoraux, y compris lorsque des entreprises de désinformation ont pu éventuellement s’insinuer dans une campagne, l’initiative législative de la majorité a été suspectée de couvrir des intentions liberticides en matière d’expression publique et de liberté de l’information. D’aucuns, parmi les opposants, ont rappelé qu’il existait déjà, avec la loi de juillet 1881 relative à la liberté de la presse, une base légale solide permettant de fixer les responsabilités des opérateurs d’information que sont les médias. […]

    Mais ce qui se joue dans cette bataille est peut-être l’ultime tentative des maîtres de la communication pour ne pas perdre le monopole qu’ils exercent de fait sur l’espace public. Ce dernier est le seul lieu de régulation, in fine, de la confrontation des idées, des opinions. […]

    En Italie, Facebook vient de censurer 23 pages, proches de La Ligue et du Mouvement 5 Etoiles… Ces pages comptaient au total près de 2,5 millions d’abonnés.

    https://www.lesalonbeige.fr/rencontre-entre-macron-et-zuckerberg-des-intentions-liberticides/

  • Politique-Eco n°215 avec François Asselineau (UPR) : M. Frexit dézingue Emmanuel Macron !

    Garder la France et détruire l’UE ou détruire la France et garder l’UE ? Le vrai dilemme avec François Asselineau, tête de liste de l’UPR aux élections européennes, interrogé par Pierre Bergerault et Olivier Pichon.

    Après la conférence de presse : Macron fake président ?

    – L’incendie de Notre-Dame, l’allégorie d’un pays qui se défait
    – La réaction de Macron, la pire !
    – Rappel de la convention de Venise signée par la France, reconstruction à l’identique
    – La diarrhée verbale de la conférence de presse
    – Jupiter, un Narcisse qui passe son temps à insulter les Français
    – Pas de RIC, pas de vote blanc
    – ENA ? CESE, plus ça change, plus c’est la même chose !
    – Comités Théodule et autres observatoires
    – Le pouvoir de décision est à Bruxelles, Francfort et Washington

    Le Frexit dans la campagne des européennes

    – Pourquoi l’UPR est-il absent des gros médias ?
    – Asselineau remplit les salles, Loiseau peine à le faire
    – Rencontre au MEDEF
    – Le cas Philippot
    – La question migratoire ne peut être résolue à l’intérieur de l’UE
    – Le problème de l’unanimité des 28 Etats
    – La montée des petits Etats mafieux : Malte, Slovaquie, Bulgarie
    – Les Etats d’ores et déjà liés à la route de la soie : Portugal, Grèce, Italie
    – Bellamy : refonder l’Europe, Sarkozy 2007 !

    Du Brexit au Frexit

    – Ce que les Français ne veulent pas s’avouer, le déclin de leur pays et son encerclement par l’UE
    – Le jeu de go européen
    – Objectif : la destruction de l’unité nationale
    – 29 mars, l’UPR à Londres : rencontre avec des ministres et des députés
    – Tout était prêt pour que la Grande-Bretagne sorte, les élus contre le peuple !
    – France, en marche vers une dictature sournoise
    – Nos relations futures avec les autres pays en cas de Frexit
    – La tutelle américaine par l’OTAN, que dirions-nous si des troupes russes stationnaient au Luxembourg ou en Andorre, mais la France est à 250 Km de saint Pétersbourg
    – Le cas des finances européennes en cas de Frexit, le problème de la PAC
    – Sécurité sociale et retraites : comment les financer avec la nouvelle donne du Frexit ?
    – La fin des travailleurs détachés, la France n’a pas à alimenter les régimes sociaux bulgares ou roumains en faisant plus de chômeurs en France
    – La question de la fiscalité des grands groupes : un scandale !
    – Depuis 40 ans, les partis souverainistes n’ont rien changé à l’UE. Pourquoi le feraient-ils maintenant ?
    – L’UPR : une voix pour dire la vérité, une gifle à Macron

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n215-avec-francois-asselineau-upr-m-frexit-dezingue-emmanuel-macron

  • AFRIQUE DU SUD : UNE FOIS DE PLUS, LES BLANCS « SONT ROULES DANS LA FARINE » !

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    L’Afrique du Sud a voté le 8 mai et, partant, a désigné de factoson Président, le leader du parti qui obtient le plus grand nombre de députés, sans compter, si nécessaire, les marchandages de dernière minute. Depuis avril 1994, c’est le règne du « one men, one vote », la catastrophique soumission de  Frédérik De Klerk, dernier leader du grand Parti national. Ce parti qui fut, par excellence, le parti afrikaner, n’existe plus, il s’est immolé et s’est dissous, - un comble ! -, au sein de l’ANC avec ses derniers renégats en quête d’un poste ministériel !

    L’Afrique du Sud des dernières années de l’apartheid, s’était pourtant bien « améliorée », si je puis dire. Les noirs, toutes ethnies confondues, majoritaires, pouvaient exercer leurs droits civiques dans leurs Etats d’origine, une dizaine, dont 4 indépendants, les fameux « TBVC », Transkei  et Ciskei pour les Xhosas, - l’ethnie de Mandela -, le Bophuthatswana pour les Tswanas et le Venda pour les… Venda. Plus 6 autres entités autonomes. Sans oublier les township, ces immenses banlieues aux toits de tôles ondulées, où les noirs détribalisés qui les habitaient, élisaient en toute indépendance leurs conseils municipaux. Les métis, peuple issu de la fusion des premiers colons blancs et de leurs domestiques, tout comme les Indiens, importés si je puis dire, par les Anglais pour travailler dans les plantations du Natal, avaient leur propre chambre élue aussi au suffrage universel, et leur propre conseil ministériel pour gérer les affaires concernant leur communauté. Certains de leurs membres, minoritaires, siégeaient au sein du cabinet national, à Pretoria. Ce système, en net progrès, avec parallèlement l’abolition de l’apartheid mesquin et la légalisation de l’African national congress (ANC), allait sur la bonne voie et n’attendait plus qu’un coup de pouce pour faire surgir les Africains, à leur tour, sur la scène politique nationale.

    A vouloir tout garder, les blancs ont tout perdu

    La grande erreur des blancs, on ne le dira jamais assez, fut  de ne pas avoir consolidé territorialement ces Etats ethniques, véritables « archipels en terre ferme ». (Le Bophuthatswana par exemple, riche en minerais, s’éparpillait en sept enclaves !). Et, à vouloir tout garder, ils ont tout perdu. Car, c’est la théorie de l’ethno mathématique électorale énoncée par le Professeur Bernard Lugan, qui s’avère prédominer partout en Afrique. Au lieu de négocier la création d’une Union fédérale, avec des garanties fondamentales pour la minorité blanche, et pas seulement elle d’ailleurs, - car on voit bien que les métis font de la part des noirs de l’ANC, l’objet de suspicion -, De Klerk a tout lâché à Nelson Mandela. Ce dernier, si je puis dire, « a roulé les blancs dans la farine ! ».

    L’African National Congress est devenu le premier parti d’Afrique du Sud grâce à sa masse électorale noire dominante. Et il l’est resté, même si ses scores se sont érodés. Pourquoi ? Il est sévèrement concurrencé sur sa gauche par le parti extrémistes, raciste et haineux, l’Economic freedom fighters, l’EFF de Julius Maléma dont les slogans sont, rappelons-les, « une balle, un blanc » ou « tuez les Boers », les Boers étant ces fameux paysans d’origine hollandaise qui devinrent ,au fil du temps, avec l’absorption de Huguenots et de réformés allemands, les Afrikaners créateurs, avec les Anglais, de l’Afrique du Sud moderne que j’ai connue, et qui n’est plus que l’ombre d’elle-même.

    Mandela, un moindre mal, mais aujourd’hui….

    Les premières années du règne de Mandela, tant bien que mal, se déroulèrent sans trop de heurts, encore que, déjà, des assassinats de blancs précipitèrent la fuite d’un grand nombre d’entre eux, un million en 25 ans. (A noter que la première épouse de Frédérik De Klerk, le dernier président « blanc » de la RSA, fut assassinée). Et pour 4 départs, on ne recense qu’un  seul retour, le mal du pays peut-être, ou la nostalgie du « biltong », cette viande sauvage séchée ! Connaissant leur savoir-faire, le Mozambique, le Congo Brazza, la Zambie et la Russie, ont proposé gratuitement des terres aux fermiers,  afin  de développer de vastes superficies. Il faut dire que les meurtres, dans des conditions abominables d’agriculteurs et de leurs familles, sans oublier la menace prégnante de la confiscation de leurs biens sans indemnisation, poussent aux départs. Par exemple, à Perth, très grande ville de l’Ouest australien, on recense plus ou moins 20 000 Sud-africains exilés, principalement anglophones.

    De sinistres exemples qui ne serviraient à rien ?

    Comme si le sinistre exemple du Zimbabwe n’avait pas servi de leçon, le président sortant Cyril Ramaphosa, ancien syndicaliste qui a brillamment réussi dans le business, comme son prédécesseur d’ailleurs, - ce Jacob Zuma remercié par l’ANC pour faits avérés de corruption et de détournement de fonds publics à usage personnel -, se préparerait-il à nationaliser les propriétés des blancs, pour les distribuer à ses frères noirs, la plupart, hélas, incapables comme leurs voisins du nord, de les exploiter correctement ? Comme si les exemples, en vrac, de l’Algérie, du Venezuela ou de leur voisin zimbabwéen ne servaient pas d’expériences maléfiques, d’exemples où l’on voit des pays bénis des Dieux, ayant tout ou presque, s’enfoncer dans la misère par la seule incurie de leurs mauvais dirigeants. Les responsables sud-africains, en agissant de même, s’enfermeraient alors dans une profonde  bêtise idéologique. Les recours juridiques suspendront-ils leurs décisions et les expropriations ? Dans ces inconfortables conditions de vie et l’incertitude planant sur leur avenir, on comprend que le taux de natalité chez les femmes d’origine européenne baisse constamment : de 3,1 en 1971 à 1,4 en  2007, pour ne retenir que ces deux chiffres. Au train où vont les choses, - baisse démographique et émigration -, un institut démographique local, le SAIRR a prédit… zéro blanc présent en RSA en 2101 ! C’est dans 82 ans, c’est-à-dire après-demain… 

    L’ANC sort affaibli de ce nouveau scrutin

    Alors, après cette sombre mais objective approche, quels sont les résultats de cette consultation ? Quelles leçons peut-on  en tirer, qui sont les perdants et les gagnants ? L’ANC est concurrencée sur sa gauche, comme sur sa droite. Les noirs éduqués et friqués, certains en tout cas, - il faut dire et redire qu’il y a plus ou moins 4 millions de noirs qui vivent, sinon comme des nababs, mais qui ont un standard de vie compatible avec les niveaux européens les plus développés -, peuvent avoir renoncé à soutenir l’ANC. Ceux-là auraient tendance à rejoindre les métis, qui votent pour l’Alliance démocratique (DA), l’alternative multiraciale, pourtant essentiellement blanche lors de sa création. Elle domine au gouvernement de la ville du Cap et dans sa province. Qu’en est-il en ce mai 2019, 25 ans après la honteuse capitulation de l’ex-président De Klerk, redisons-le, en rase campagne ?

    L’ANC garde la majorité, Cyril Ramaphosa restera président de la RSA

    Avec plus ou moins 57% des suffrages, l’African National Congress reste le parti majoritaire au sein des 400 députés de l’Assemblée nationale, mais il va perdre des sièges au profit de Julius Malema et de son mouvement, l’Economic Freedom Fighters (EEF) qui passe de 6 à 10% des voix. L’Alliance démocratique (DA), qu’a rejoint la communauté métisse et les noirs modérés , stagne à  moins de 21% des électeurs qui se sont exprimés. Le Freedom Front +, (FF ou VF selon la langue utilisée),le petit parti de la minorité afrikaner, - 6% de la population totale -, obtient 2,3% et conservera ses 4 députés, 1% des effectifs parlementaires. Il lutte contre la ségrégation à l’envers, le Black économic empowerment, une discrimination positive qui avoue son nom et qui réserve un avantageux quota de jobs aux seuls noirs, entrainant de fait, la misère chez les anciens fonctionnaires « pâles », dont certains sont devenus des abonnés à la soupe populaire. Cyril Ramaphosa aura fort à faire face à ses concurrents en interne et, surtout, face à la surenchère démagogique de l’EEF, qui joue sur le mécontentement d’une grande partie de la population, laquelle se sent toujours frustrée, en dépit de la disparition du pouvoir politique des blancs. Scolarisation, adduction d’eau, effacement progressif des bidonvilles, électrification, redistribution des terres, sont au menu du gouvernement ANC. Et en même temps, il faut  rassurer les investisseurs étrangers afin de combattre un chômage endémique touchant, officiellement, 27 % de la population active, en réalité bien plus.

    L’ANC avait déjà enregistré lors des dernières élections municipales de 2016, son plus bas score, un pourcentage historique de 54%, lui faisant perdre les mairies de Johannesburg et de Pretoria, respectivement métropole économique et capitale politique du pays. Le Président a maintenant devant lui cinq ans pour faire mentir les mauvais pronostics, sans compter que ses propres amis de l’ANC l’attendent « au coin du bois ». Un tournant majeur pour la crédibilité du pays sera la grande affaire de la redistribution des terres. Si la République d’Afrique du Sud s’entêtait à copier les modèles zimbabwéen ou algérien, c’en serait fini de la prospérité agricole, partant des rentrées de devises, avec, à la clé, d’énormes problèmes alimentaires. Ramaphosa, que l’on dit pragmatique, cèdera-t-il aux démons idéologiques ? « La suite au prochain numéro… »

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Jérôme Rivière (RN) : “Steve Bannon a effectivement de bonnes idées.”

    Jérôme Rivière (RN) : “Steve Bannon a effectivement de bonnes idées.”

    Le porte-parole à l’international du Rassemblement national, Jérôme Rivière, dénonce dans Valeurs Actuelles les accusations portées contre son parti, à qui plusieurs parlementaires reprochent d’avoir noué des liens avec Steve Bannon, ex-conseiller de Donald Trump :

    Oui, nous avons des liens avec Steve Bannon, mais nous avons été accusés par un ex-parlementaire en quête de notoriété et un sénateur de participer à une conjuration internationale contre les intérêts de la France ou d’intelligence avec l’ennemi. Ce sont des affirmations très graves et totalement calomnieuses. Donc on porte plainte, on n’a pas l’intention de se laisser salir par des gens malveillants, c’est-à-dire tous ceux qui ont affirmé que nous commettions un délit d’intelligence avec l’ennemi.

    Une poignée de députés et sénateurs demandent une commission d’enquête parlementaire pour « faire toute la lumière sur cette affaire, dont l’objet s’apparente à une conjuration internationale contre les intérêts de la France », dixit le député LREM Jean-Michel Mis. Votre réaction ?

    Voilà, ce n’est même pas une poignée mais un parlementaire. Tout cela est ridicule et c’est très grave sur plusieurs points. Le premier, c’est que M. Steve Bannon est une personnalité publique, un journaliste et un intellectuel connu et reconnu. Avoir des relations avec lui est parfaitement légal. C’est absolument notre droit que de rencontrer un homme qui n’est ni membre d’un gouvernement étranger, ni membre d’une administration étrangère. Par ailleurs, c’est effrayant d’entendre dans la bouche de la majorité que selon eux, les États-Unis d’Amérique agiraient contre les intérêts de la France. […]

    Quel rôle exact joue M. Bannon au service du RN ? Pourquoi est-il utile à la cause nationaliste française ?

    Il n’est pas « au service » du Rassemblement national. Steve Bannon est l’ancien directeur de la campagne de Donald Trump. C’est un personnage qui a mené aux États-Unis la victoire des idées nationales. À ce titre, c’est quelqu’un avec qui nous avons plaisir à échanger sur de nombreux sujets parce que l’on partage un certain nombre de convictions. Derrière, il reste un Américain, et nous, nous restons des Français. Donc on a des échanges comme il est normal qu’un parti politique puisse en avoir avec des personnalités étrangères. Je pense que Steve Bannon a effectivement de bonnes idées.

    Nous avons notamment réfléchi aux conséquences du pacte de Marrakech et au fait que les traités dits « non contraignants » sont tous devenus des traités « contraignants », cela fait partie des réflexions que l’on a pu avoir avec lui. Nous avons échangé sur la menace que représente la Chine. Nous avons réfléchi sur les méfaits du capitalisme de connivence. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/jerome-riviere-rn-steve-bannon-a-effectivement-de-bonnes-idees/

  • Européennes : Viktor Orban se tourne vers les partis souverainistes

    Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, se rapproche des souverainistes, notamment Matteo Salvini. A quelques semaines des élections européennes, le Hongrois a reçu le ministre de l’Intérieur italien, jeudi 2 mai. En invitant Salvini, Orban montre qu’il se tourne vers des formations politiques qui lui sont plus proches politiquement.

    C’est aussi le signal que le bras de fer engagé par le PPE, le Parti Populaire Européen, afin d’exclure le Fidesz, le parti d’Orban, arrive à sa conclusion. Le PPE, cette fausse droite européenne, a fait son choix : Soros plutôt qu’Orban !

    Orban a fait le sien : Salvini et leurs valeurs communes anti-immigration et en défense de la civilisation chrétienne d’Europe.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/europeennes-viktor-orban-se-tourne-vers-les-partis-souverainistes/108191/

  • Interdit d’interdire : Le clivage droite/gauche est-il encore opérationnel ?

    14/05/2019 – FRANCE (NOVOpress)
    Pour cette nouvelle émission, Frédéric Taddeï reçoit :
    – Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de Regards
    – Lenny Benbara, fondateur du média Le Vent Se Lève
    – Alain de Benoist, philosophe
    – Stéphane Rozès, président de Cap et enseignant à Sciences Po et HEC

    https://fr.novopress.info/

  • Selon un sondage, l'immigration est la préoccupation n°1 des Français

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    Selon le sondage Harris Interactive, le Rassemblement National reste en tête des intentions de vote aux Européennes devant En Marche.
    Le sujet de préoccupation n°1 des Français reste l’immigration (41%), devant le pouvoir d’achat (37%), les impôts, l’environnement et le terrorisme.