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Greta et en même temps le CETA – Journal du mercredi 24 juin 2019
Greta et en même temps le CETA
Les députés ont voté en faveur de l’accord commercial CETA… un texte très controversé soumis au vote alors même que la majorité exhibait la mascotte mineure de l’écologie Greta Thunberg devant la représentation nationale.
La jeune garde macroniste au pouvoir
Deux ans après l’arrivée aux manettes d’Emmanuel Macron, la jeune garde qui a participé à sa victoire est bien intégrée aux arcanes du pouvoir. Une équipe en rang serré et qui pèse considérablement dans le dispositif En Marche.
Carburants : coup de chaud à la pompe
Nouvelle flambée des prix à la pompe. En cette période de départs en vacances, les prix des carburants dans les stations françaises ont enregistré une nouvelle hausse. Une mauvaise nouvelle pour le portefeuille des vacanciers.
L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/greta-et-en-meme-temps-le-ceta-journal-du-mercredi-24-juin-2019
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9 faits surprenants sur le réchauffement climatique
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Le débat interdit
L'audition de la jeune Greta Thurnberg, à l'Assemblée nationale ce 23 juillet, confirme, après lecture, les réticences que cette séance appelait dès son principe. Ne revenons pas sur le mot d'ordre selon lequel cette adolescente suédoise s'exprimait au nom de la jeunesse. Écoutons en effet, puisqu'on nous y invite, le contenu global de son message. Vous devez, dit-elle, écouter la Science, un mot qu'en français on doit à l'évidence, ici, écrire avec une majuscule. En allemand Wissenchaft.
Dans mes années de lycée (1958-1961), on faisait grand cas d'une maxime chinoise : "savoir que l'on sait ce que l'on sait, et que l'on ne sait pas ce que l'on ne sait pas, voilà la véritable science". Pensée de Confucius[1].
La première chose à considérer nous enseigne que la Science avec un grand S, cela ne veut rien dire, ou pas grand-chose. Toute phrase commençant par "tous les scientifiques vont diront que", sonne ainsi particulièrement faux. Le plus redoutable argument contre la psychanalyse a été développé par le professeur Debray-Ritzen : cette démarche de l'esprit "n'est pas scientifique parce qu’elle est irréfutable".
Il ne peut exister et prospérer de connaissance organisée sans débat. C'est cette loi d'airain qui a condamné la pensée arabo-persane, à partir de la fermeture, ordonnée par les Califes[2] de "l'idjtihad" (un mot qui veut dire l'effort de réflexion) progressivement interdite au nom de la foi islamique. On peut apprendre, et c'est même recommandé, le Coran par cœur, récité en arabe, sans même parler cette langue.
Or, c'est bien l'interprétation des faits observés qui s'impose dans les sciences dites dures. Convenons que l'écologie politique actuelle peut difficilement revendiquer un tel statut.
Mais l'application la plus radicalement nécessaire concerne, de façon plus évidente encore, l'histoire.
Né en 1944, l'auteur de cette chronique appartient à cette génération à laquelle il fut interdit toute remise en cause de l'histoire officielle, franco-française en apparence, gaullo-communiste dans sa pratique épuratrice, de la seconde guerre mondiale. Qu'une étrange loi se propose d'interdire désormais la haine, et que par conséquent on nous contraigne à l'amour, ne peut, dans ce contexte, que donner une paradoxale satisfaction, hélas bien tardive, aux lecteurs du maréchal Rommel[3].
Aucune illusion en revanche quant aux progrès, pourtant désirables de la libre discussion. Chaque année, au nom de la mémoire, au nom du salut de la Planète, au nom de la République, du droit des minorités, de l'antiracisme à sens unique, etc. on invente, tout particulièrement en France, pays qui se réclame des droits de l'Homme, abusivement mais avec un grand H, une réglementation plus restrictive de la liberté d'expression. Le débat ? Entre persécuteurs : à peine. Avec ceux que l’on a rejetés une fois pour toutes comme réactionnaires, comme fascistes, comme ennemis du peuple : jamais. La liste devient de plus en plus longue. On ne débat pas, par exemple non plus, avec ceux qu'on appelle les ultralibéraux, avec ceux qu'on étiquette comme populistes. On ne parle plus de poujadistes et je le déplore : je monterais volontiers dans leur charrette.
En 1838 dans le gros ouvrage qu'il consacra au congrès de Vérone de 1822, Chateaubriand notait déjà que "la philanthropie est la fausse monnaie de la charité". Il s'agissait pour lui de critiquer l'hypocrisie du rapport de Wellington proposant de combattre la traite négrière. Car, 4 ans après le congrès de la Sainte Alliance à Aix-la-Chapelle de 1818, année du retour de la France dans le concert des nations, cette proposition d'interdiction du trafic des esclaves qui avait été portée par le représentant de la Russie, le comte Capo d'Istria, mais qui avait été écartée par l'Angleterre, était reprise à son compte par son représentant[4]. Mais bien évidemment en diplomatie comme en économie, la mauvaise monnaie chasse la bonne.
Il est vrai que l'on n'accuse plus guère quiconque d'esclavagisme, de peur d'entacher la mémoire des musulmans de toujours et des communistes chinois d'aujourd'hui.
Là aussi, débat interdit…
JG Malliarakis
Apostilles
[1] Cf. Lun-yu, "analectes" (un mot très chic à placer dans la conversation = entretiens) de Confucius.
[2] C'est-à-dire par les successeurs politiques de Mahomet s'étant arrogé le pouvoir spirituel.
[3] Dont les Carnets, on hésite à devoir le rappeler, ont pu être publiés, à partir de 1953, sous le titre "La Guerre sans haine" (Krieg ohne Hass)...
[4] En fait dans le seul but d'isoler les puissances catholiques, en particulier le Portugal qui refusait d'interdire la traite. La grande idée de George Canning (1770-1827), qui succéda à Castlereagh en tant secrétaire d'État aux Affaires étrangères en 1822, était alors de tourner, déjà, le dos à l'Europe, et d'empêcher, en Amérique du sud, que l'emportassent des forces politiques favorables à l'instauration de royaumes bourboniens, se substituant sans convulsions révolutionnaires aux empires espagnol et portugais en proie aux mouvements bolivariens. Cette stratégie de Londres insipra la fameuse doctrine américaine dite de Monroe, énoncée par le président des États-Unis en décembre 1823. -
La déséducation nationale… entreprise de destruction massive.
N’imaginez pas que donner de bonnes notes soit « égalitaire ».
C’est de la démagogie à l’état pur, et comme toute démagogie à l’état pure, comme toute « facilité » cela mène toujours au résultat inverse à celui qui était recherché.
Donner le BAC avec mention à tout le monde, supprimer les concours d’entrée à Science-Po ce n’est ni du progrès ni de l’égalité.
La réalité, à un moment, rattrape tous les mensonges.
A force de mauvais choix les situations ne sont plus rattrapables.
La sélection naturelle est naturelle.
Dans un processus politique, l’action publique cherche à rendre la sélection naturelle moins « définitive » et à laisser sa chance à tous.
C’est le rôle de l’instruction.
D’ailleurs notez la différence sémantique entre instruction et éducation. Instruire c’est donner les outils de la connaissance ou d’accès à celle-ci. Éduquer, c’est élever, et cela implique par définition une ingérence dans la vie des enfants.
Le constat du niveau en France est alarmant. On cache derrière des taux de réussite « soviétiques », une réalité dramatique avec des gamins qui ne savent plus lire ni écrire, qui ne savent plus réfléchir ni penser.
Donner de bonnes notes est ce qu’il y a de plus inégalitaire, cela peut même faire croire à certains parents que tout « va bien », que le gamin a le niveau, alors qu’il est d’une nullité crasse, plus personne n’est en mesure de comprendre ce qu’il lui arrive le jour où la sélection fait son oeuvre.
Les bonnes notes à tous, c’est comme les taux 0 en économie. Cela biaise totalement la perception de la réalité des agents économiques, cela fait prendre les mauvaises décisions basées sur de mauvais indicateurs.
Les bonnes notes à tous, c’est faire croire que l’éducation est bonne pour tout le monde, alors que les plus aisés bénéficient d’une bien meilleure instruction et d’une préparation à la maison et pas les gamins issus des classes les plus populaires.
Mentir aux gens est ce qu’il y a de pire, après… les mensonges que l’on se fait à soi-même.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
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Le parti du raison garder
La très ancienne devise des rois de France mériterait en ce moment d'être rappelée aux grands esprits qui nous gouvernent.
Toujours raison garder.
Sans doute, s'il existait une droite digne de ce nom, elle s'en emparerait, pour en faire son drapeau. Quelle merveilleuse occasion nous offre ainsi la situation actuelle de nous en emparer en commun, toutes droites confondues
On écoute ainsi, bien sagement, sous les lambris du Palais Bourbon, une adolescente au seul motif qu'elle représenterait, à elle seule, la voix d'une jeunesse qui, certes ne souffre guère, et qui ne prend pas l'avion parce qu'elle dispose du temps de prendre le train, en 2e classe j'espère, etc.
L'obligation de faire écho à ses indignations nous est clairement enjointe par l'éditorial du Monde en ligne ce 23 juillet[1] :
"Elle n’est pas une théoricienne, reconnaît l'organe central du politiquement correct parisien, ni une scientifique, ni une héroïne, ni même à la tête d’un mouvement politique. Mais elle incarne la mobilisation spontanée d’une génération."
Glissons sur la spontanéité...
Bien huilée, bien rodée, bien formatée par Papa et Maman...
Et, sur un autre dossier, constatons, la prise de position conjointe de toutes les oppositions. Il s'agit de tonner contre[2] l'accord de libre-échange négocié avec le Canada. Une telle explosion mériterait, elle aussi, pas mal de réflexions d'ordres tout à fait différents.
Par exemple, je remarque que, tant sur le plan de la diplomatie, que sur celui des relations économiques, on cherche, ainsi, à braquer les Français contre les accords avec les pays les moins hostiles, en passant sous silence le danger du régime dictatorial et esclavagiste toujours sous contrôle du parti communiste chinois.
On peut également souligner que la campagne des écologistes et celle des faux arguments agrariens, viennent des gens qui ne se préoccupent jamais : ni des poteaux électriques défigurant le paysage, ni de la nuisance des inutiles éoliennes, ni même de la pollution des rivières en France. Qu'a fait Nicolas Hulot, ministre 15 mois, contre les méfaits du lisier de cochons ?
Ces bizarreries devraient cesser de nous faire sourire.
Voici maintenant en effet que l'on cherche à alerter l'opinion sans donner de vraies raisons : la conséquence la plus claire de la prétendue urgence climatique ne sera pas, au moins dans l'immédiat, les sacrifices humains de la proto histoire[3], mais l'augmentation de la fiscalité.
La résistance à l'émotionnel devrait mobiliser toutes les droites, toutes les forces qui résistent à la mort de notre civilisation. Jules Monnerot dénonçait en son temps, en 1949, la connivence de cette emprise totalitaire faussement sentimentale au service du communisme: "Tout est permis à l'Entreprise. D'où ce style émotionnel, spécifiquement plébéien, qui se trouve déjà dans Marx". Et il ajoutait: "on est insensible et cynique quant à l'adversaire, aux traitements qui l'attendent et que, fussent-ils les plus cruels, il mérite mille fois. Mais en même temps, quand il s'agit d'eux-mêmes, les communistes ont l'indignation proprement intarissable."[4]
Nul ne doit douter que les écolos et les indignés d'aujourd’hui, que l'on croit sensuels et sans férocité, comme les radicaux-socialistes d'hier, ont repris à leur compte cette étrange morale à sens unique.
Ils ne disposent jusqu'ici que de la fourche virtuelle d'une fiscalité réputée punitive, éducative, etc. Les privilégiés de Bercy voient en eux des alliés, puisqu’au nom de leurs urgences fantasmées, aucun impôt nouveau, pardons aucune taxation ne sera jugée trop lourde.
Gardons nous de tenter le diable en leur donnant bientôt une fourche à balles réelles. Ils sauront s'en servir les bougres.
JG Malliarakis
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[1] cf. Editorial "Greta Thunberg, forces et faiblesses d’un symbole".
[2] consulter à ce sujet le "Dictionnaire des idées reçues" ou "Catalogue des opinions chic", placé par l'éditeur de Flaubert en appendice de son "Bouvard et Pécuchet".
[3] En ce sens l'interdiction faite à Abraham semble constituer un progrès par rapport au sacrifice légendaire (?) d'Iphigénie supposé calmer la colère des dieux.
[4] Cf. Monnerot Sociologie du communisme Tome III Imperium Mundi< page 156 ed. Trident 2004.https://www.insolent.fr/2019/07/le-parti-du-raison-garder.html
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L’inutile importation du racisme exotique
Bernard Plouvier
Un supporter d’une équipe de football est agressé par un supporter d’une équipe concurrente ; le plus faible physiquement meurt sous les coups de son agresseur. Triste affaire, mais fort banale et somme toute très classique : l’histoire nous enseigne qu’on s’entretuait à Constantinople-Byzance au sortir de l’hippodrome et le phénomène de l’hooliganisme est bien connu en Europe depuis les années soixante… c’est encore un apport à la civilisation de la Perfide Albion !
Dans la France de Super-Macron - mais l’histoire aurait pu se dérouler sous Giscard-Mitterrand-Chirac-Sarkozy-Hollande, divers personnages jouant très exactement le même rôle de Gentil Organisateur de l’immigration-invasion -, ce meurtre imbécile se double d’une affaire de racisme.
Le meurtrier est un Turc, toxicomane et raciste. La victime est un Noir. Le tueur Turc n’aime pas les Noirs ; on ne sait ce que le Noir tué pensait des Turcs.
Il est une leçon à tirer de l’événement qui n’a en soi rien d’original, mais qui permettra de pimenter la vie des Français, durant les semaines à venir, grâce à de si utiles et de très nombreux défilés « contre la haine », « contre le racisme » etc.
On peut imaginer, vu le contexte actuel, que certains en profiteront pour nous resservir la tirade sur la nécessité de voter au plus vite des lois punissant le « crime d’antisémitisme ». Sachant la servilité de nos merveilleux élus et la proximité des élections municipales, il est évident que ces dispositions législatives seront votées, toutes affaires cessantes, à la session d’automne de notre Parlement.
Or la leçon à tirer de ce crime crapuleux est autre. Nous avions déjà assez à faire avec le racisme intrinsèque : les haines entre Français issus des provinces du Nord et du Sud, entre « souchiens » et immigrés venus d’autres pays européens, entre Juifs et Goyim, entre Gitans et Gadjos et on en oublie. Pourquoi avoir importé le racisme exotique : racisme des Maghrébins contre les Noirs (et vice-versa), racisme des Touraniens (Turcs et apparentés) contre le reste du monde, et par-dessus tout racisme des immigrés de couleur contre les Blancs ?
Une société multiraciale est une société multiraciste. L’exemple des USA ou celui du Brésil sont suffisamment connus. Que chacun retourne dans son continent d’origine pour y régler ses problèmes de développement et ses querelles. C’est d’une logique imparable.
Cela ne favorise pas les affaires des tenants de l’économie globale et du métissage universel. Qu’à cela ne tienne ! La nation française est encore majoritairement composée d’Européens de souche. La Nation, seule souveraine légitime de l’État, doit réagir avant qu’il ne soit trop tard. C’est l’unique leçon à tirer du drame survenu dans une banlieue de Rouen.
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La France fracturée
La France vient de connaître plus de six mois de fortes tensions avec le mouvement des gilets jaunes, mouvement qui traduit une profonde cassure économique entre les Français qui n’arrivent pas à boucler les fins de mois et ceux qui bénéficient des bienfaits de la mondialisation heureuse, ou supposée telle.
Cette cassure est d’ordre économique et elle s’exprime au nom d’une certaine idée de la France : « Nous sommes français, nous avons droit à vivre de notre travail, à pouvoir bénéficier des mêmes services publics sans parcourir des dizaines de kilomètres. »
Ces demandes sont plus que légitimes et relèvent de la politique économique du gouvernement qui a passé à la trappe la politique industrielle, l’aménagement du territoire et toute politique prévisionnelle, en d’autres termes « feu l’ardente obligation » du début de la Ve République. C’est le règne du tout marché qui ne peut conduire qu’aux inégalités croissantes !
Il n’y a là aucune fatalité et cette fracture peut être corrigée en changeant radicalement de politique économique.
Mais la France connaît, désormais, des fractures beaucoup plus graves et porteuses de conflits annoncés.
La victoire de l’Algérie contre le Sénégal et les manifestations sur les Champs-Élysées ainsi que dans de nombreuses villes ne sont pas de simples exubérances de supporters d’une équipe de football qui donnent libre cours à leur joie et enthousiasme.
Ces manifestants s’expriment au nom de leur identité nationale, ils s’affirment comme des Algériens en France et veulent être – pour un grand nombre – reconnus comme tels.
Ce phénomène n’est pas nouveau, mais il devient de plus en plus prégnant et s’impose parfois avec violence.
C’est là une violence, non de simples casseurs, mais une violence politique qui incarne tout simplement un communautarisme affirmé dont les conséquences sont malheureusement prévisibles et très risquées pour l’unité nationale de la France et la paix civile !
Il est à peine croyable que les médias français, avec une totale naïveté, célèbrent ces événements au lieu de rappeler que brandir à l’Arc de Triomphe – haut lieu de la nation française – des drapeaux algériens est un acte politique grave qui interpelle et révolte la très grande majorité des Français !
Il est vrai que ces individus ont bien compris le message d’Emmanuel Macron qui, à plusieurs reprises, a qualifié la colonisation en Algérie de « crime contre l’Humanité », bel encouragement pour ceux qui déversent leur haine sur les réseaux sociaux en diffusant à satiété leur fameux « Nique la France ». Et, « cerise sur la gâteau« », comme dirait Gavroche, un indigène parisien, les immigrés en situation irrégulière envahissent le Panthéon et exigent leur régularisation : du jamais-vu !
La France n’est plus ni un État qui contrôle ses frontières, ni un pays qui fait respecter son identité nationale aux étrangers qui vivent sur son sol, elle est devenue une terra incognita sur laquelle des hordes viennent planter leur drapeau pour se l’approprier !
Propos excessifs ? Ne le croyez pas. De nombreux observateurs étrangers ne comprennent plus que la France puisse laisser le haut du pavé à des individus qui vont jusqu’à mettre bas la statue de De Gaulle.
En laissant faire ce genre de manifestations, le gouvernement joue avec le feu ! Il devrait garder à l’esprit la prophétie de Louis de Bonald : « Toutes les fois que l’on attend le retour de l’ordre, on ne peut se tromper que sur la date. »
C’est exact, mais il y aura de la casse, par notre faute et notre laxisme.
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« En Marche est le PS de 1991 en pire […] j’ai quitté la violence, l’intimidation, la menace, le chantage, la haine, le mépris, l’humiliation, l’arrogance…»
Dans une tribune, datée du lundi 22 juillet, la députée Agnès Thill, exclue de la République en Marche, tacle son ancien mouvement :
« En Marche est le PS de 1991 en pire. Avec Mignard à la tête, Touraine au sociétal, Schiappa, Chiche et Taché aux idées neuves, Avia et tous les autres, les heureux élus lèvent le doigt, ils avaient raison ceux qui nous traitaient de godillots : le 29 mai Aurore Bergé et Thomas Mesnier nous ont fait venir à la réunion de l’association des députés employeurs uniquement pour lever le doigt : refaire le vote afin de détrôner le président de l’association, Michel Larrive, démocratiquement élu. Mais voilà, ce n’est pas l’un de nous ! On doit être partout, tout contrôler, tout dominer, c’en est dangereux. L’avant-veille, le 26 on votait pour l’Europe, est-ce qu’on refait un vote lorsqu’il ne nous convient pas ? »
« Exclue il y a quelques semaines, j’ai quitté la violence, l’intimidation, la menace, le chantage, la haine, le mépris, l’humiliation, l’arrogance, le jugement, les insultes, l’intolérance, la caricature, l’irrespect, l’intérêt personnel, les combines anciennes, les certitudes, les ordres, les injonctions enrobées de la sauce affective, psychologique, le tout dans un cocktail d’effet de groupe ».
« Ceux qui restent dans le mouvement sur le terrain, ceux qui ont évincé les premiers et pris les places, sont aussi dangereux que leurs élus. Ils ont vu l’opportunité, ils sont là pour leurs places, commander, et cela marche, la sauce est liante et délictueuse ! »
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Puissance, conquêtes et démesures: les Empires à l'époque médiévale