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  • PMA, CETA, Greta, Mercosur : le pouvoir aux lobbies !

    En France, comme ailleurs, la démocratie n’est plus qu’une parodie.En dépit des nombreuses vertus des institutions républicaines et démocratiques ayant sonné le glas de la monarchie absolue au XVIIIe siècle, les mains invisibles n’ont cessé de faire valoir leurs prérogatives : des institutions ne devenant plus que des cache-sexes pour de multiples juridictions. S’appuyant, légitimement, sur la représentation politique, la démocratie moderne reste le régime des lobbies.
    Trois faits d’actualité le prouvent : la présentation de « la PMA pour toutes » au dernier Conseil des ministres avant la trêve estivale (le 24 juillet), l’adoption du CETA à l’Assemblée nationale (le 23 juillet ; 266 voix contre 213), la réception de l’écologiste suédoise, Greta Thunberg (16 ans), au palais Bourbon (le même jour ; la cohérence du « en même temps » !) et la ratification à venir de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur. 
    Dans ces cas précis, le peuple est privé de tout pouvoir décisionnel. 
    En l’espèce, la pratique démocratique est oligarchique ou n’est pas.
    Quand le politique s’éclipse au profit du médiatique, ce sont les images qui passent pour des idées : une mise en scène bien rôdée dans laquelle les députés macroniens doivent se précipiter vers la jeune prophétesse de malheur, cette dernière faisant son sermon à la tonalité néo-évangéliste (« On nous accuse, nous les enfants, d’être des alarmistes. Mais avez-vous seulement lu le dernier rapport du GIEC ? »). 
    Cette adolescente, affectée, par ailleurs, d’un autisme d’Asperger, ne cesse de faire la tournée des grandes instances internationales pour vendre les thèses du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. 
    Qui oserait, en effet, s’en prendre à l’icône cochant toutes les cases du pathos à bon compte ?
    Le même jour, les mêmes députés n’ont pas hésité à voter en faveur du CETA (signé, initialement, entre l’Union européenne et le Canada, le 30 octobre 2016), un autre accord de libre-échange permettant, comme toujours, la réduction des droits de douane ainsi que la convergence des normes sanitaires et industrielles. 
    Concrètement, un poulet canadien, très riche en antibiotiques, se retrouvera dans les assiettes françaises. 
    Une balle de plus dans la tête de l’éleveur français ! 
    Il en est de même concernant les tractations avec le Mercosur, composé du Brésil, de l’Argentine, du Paraguay, de l’Uruguay et du Venezuela.
    Encore dans le dos des peuples, le Brésil – qualifié de « premier consommateur de pesticides au monde » (selon une tribune parue dans Le Monde, le 24 juillet) – pourra imposer, dans le marché agroalimentaire européen, des produits éminemment toxiques.
    Tant de lobbies tiennent des élus, leur principe étant de s’extraire des législations de chacun des États-nations.
     Logiquement, ils prônent la disparition des frontières et la constitution d’un gouvernement mondial dont les principaux membres seraient corruptibles à souhait. 
    Dans ce cas de figure, le courant LGBTQI+, ne peut qu’imposer ses lois. 
    In fine, les transhumanistes en tout genre avancent leurs pions : mondialisation oblige, la GPA est « déjà là », puisque les enfants nés sous GPA sont « déjà là ».
    « Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux », avait écrit La Boétie. 
    Alors, à quand le retour du peuple dans l’arène politique ? 
    Henri Feng

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/07/pma-ceta-greta-mercosur-le-pouvoir-aux.html

  • Le 26 juillet 2007 disparaissait Roland Gaucher.

    gaucher.jpg

    Par Jean-François Touzé

    Jusqu’à son dernier jour, il fut un inlassable combattant de la Cause. 

     Grand journaliste, directeur historique de notre cher National Hebdo auquel je suis fier d'avoir appartenu dès son premier numéro, député européen, il était avant tout un militant  national populaire et un soldat politique physiquement, moralement et intellectuellement particulièrement courageux.

     Lors de ses obsèques où je me rendis en compagnie de mon ami Roland Hélie, nous n’étions que deux membres du Bureau politique du Front National, Bureau dont il fut pourtant membre pendant presque vingt ans : Jean-Claude Varanne qui lui avait succédé à la tête de NH et moi. L'oubli qui est une forme accomplie de la trahison, était déjà à l'œuvre.

    Quelques mois plus tôt, toujours avec Roland Hélie, j'avais déjeuné avec lui. Conscient de son âge et de sa fatigue, il était pourtant habité par son engagement et foisonnant de projets. 

    Ne jamais renoncer... La vie et le combat commencent toujours demain.

    Salut Roland. Salut, vieux camarade.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Avec Marlène Schiappa, la loi, c’est un peu comme chez Ikea™

    schiappa.png

    On vous l’a dit et on vous le répète depuis plus de trois siècles à la suite de Boileau : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. » Visiblement, l’adage ne s’applique pas quand Marlène Schiappa tente de s’expliquer au micro de BFM TV sur la question de l’état civil des enfants qui naîtront de PMA.

    Pourtant, pas de question piège de la part d’Apolline de Malherbe (pas son genre) : « Ça veut dire, pour parler très concrètement, l’extrait d’acte de naissance d’un enfant né de PMA ne mentionnera que le nom de la mère qui a porté l’enfant ? » Réponse de la secrétaire d’État : « Non, c’est pas ça, c’est qu’il ne mentionnera pas le fait que l’enfant est né de PMA. » C’était pas la question, mais c’est la réponse, comme disait le regretté Georges Marchais. Donc, la journaliste va plus loin, toujours dans le registre, non pas de l’état civil, mais des questions simples qui appellent des réponses simples. Réponse : « Les deux parents seront indiqués. » Jusque-là, on suit, enfin, dans la logique du nouveau monde. Et l’emmerdeuse de poursuivre : « Mais avec le mot “mère” ? » Et l’emmerdée de répondre : « Alors là, ce qui est très important, pour moi, à préciser à ce stade, c’est que là, vous avez un projet de loi qui est présenté par le gouvernement en Conseil des ministres. Et ensuite, il y a un débat parlementaire. » Donc, si on comprend bien, « à ce stade », le projet de loi sur la PMA présenté en Conseil des ministres, c’est donc une sorte de truc en kit, à monter soi-même. Pas de pub ici, mais bon, tant pis, c’est comme les meubles Ikea™, si vous voulez : le magasin vous livre dans un grand carton les pièces avec tout plein de vis, de chevilles et le mode d’emploi en tchèque, coréen ou en turc et il vous laisse la prise de tête en famille, histoire de s’occuper durant le week-end. C’est nouveau, c’est un concept. Mauvais esprit, vous me direz, d’autant que la dame ministre explique : « C’est très important de respecter le temps du débat parlementaire… et là, je ne peux pas faire comme si la loi avait été votée… » Si les députés de LREM sont aussi affûtés sur ce sujet que cette députée de ladite LREM, soi-disant spécialiste des retraites, qui vient de bredouiller des inepties au micro de LCP sur la réforme qui se prépare, cela promet de grands moments. On en rirait si ce n’était pas sur des sujets aussi fondamentaux.

    La journaliste insiste, reformule sa question : « Je ne sais toujours pas comment ce sera écrit sur les extraits d’acte de naissance. » Et là, magique, imparable : « Avec les noms des parents », précise Marlène Schiappa… Tout d’un coup, on est rassuré. Des fois qu’on ait l’idée d’y mettre le nom du chien ou de la dernière star de télé-réalité. La suite des explications du ministre est tout à l’avenant et nous fait passer chez le notaire (l’avocat, ce sera pour après…) qu’on ne savait pas être en charge de l’état civil. Donc, le gouvernement, ou tout du moins l’un de ses membres les plus éminents, s’apprête à présenter un projet de loi, en septembre, c’est-à-dire demain, un projet de loi qui va un peu plus bouleverser les fondements de notre civilisation, sans même être capable de répondre aux questions les plus simples : un enfant né de PMA aura-t-il, à l’état civil, une seule mère, celle qui a donné naissance à l’enfant, ou deux mères, dont celle d’« intention » ? Comment seront qualifiés ces parents sur les actes d’état civil ? Qu’est-ce qu’il disait, déjà, Boileau ?

    Georges Michel

    https://www.bvoltaire.fr/avec-marlene-schiappa-la-loi-cest-un-peu-comme-chez-ikea/

  • Salvini bloque 135 migrants sur un navire des garde-côtes italiens

    Le ministre de l’Intérieur exige un accord de répartition européen avant de laisser débarquer ces 135 personnes secourues alors qu’elles naviguaient sur des embarcations de fortune.

    Secourus en mer le 26 juillet, 135 migrants sont désormais bloqués sur un navire des garde-côtes italiens par le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini qui exige une nouvelle fois un accord de répartition européen avant de laisser débarquer.

    « Je ne donnerai aucune autorisation de débarquer avant d’avoir reçu l’engagement de l’Europe d’accueillir tous les migrants à bord. Voyons s’ils passent des paroles aux actes. Moi je ne cède pas », a déclaré le ministre italien ce vendredi.

    Emmanuel Macron avait annoncé le 22 juillet un accord entre 14 pays européens pour mettre en oeuvre un « mécanisme de solidarité » pour répartir les migrants secourus en Méditerranée. Comme il avait précisé qu’il faudrait toujours que les migrants débarquent d’abord en Italie, ses déclarations avaient provoqué la colère de Matteo Salvini. (…)

    L’Obs

    http://www.fdesouche.com/1242047-salvini-bloque-135-migrants-sur-un-navire-des-garde-cotes-italiens

  • Année noire pour la police nationale – Journal du vendredi 26 juillet 2019

     

    Année noire pour la police nationale

    Avec plus de 40 suicides depuis le début de l’année 2019, la police nationale voit rouge. En cause notamment, le surmenage lié aux mobilisations de Gilets Jaunes !

    Espagne : pas de confiance pour Pedro Sanchez

    Jeudi, le premier ministre espagnol Pedro Sanchez n’est pas parvenu à obtenir la confiance de la Chambre. Aucun accord n’a finalement pu être conclu avec la gauche radicale de Podemos… Une nouvelle crise qui pourrait aboutir aux 4e élections législatives en 4 ans…

    Alerte rouge pour les maîtres nageurs

    Avec les fortes chaleurs, les plages et les piscines sont prises d’assaut. Face à l’afflux, les maîtres nageurs sont dépassés alors que le secteur fait face à une pénurie de professionnels. Un manque qui entraîne une multiplication des noyades.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/annee-noire-pour-la-police-nationale-journal-du-vendredi-26-juillet-2019

  • D’un extrême à l’autre par Rémi TREMBLAY

    Ce 12 juillet marque le 170e anniversaire d’un événement de l’histoire canadienne trop souvent occulté, voire totalement ignoré : l’émeute orangiste de Saint-John au Nouveau-Brunswick.

    L’Ordre d’Orange qui avait été fondé en 1795 par des protestants loyalistes d’Irlande du Nord en opposition aux Irlandais catholiques s’installa rapidement au Canada et prit une importance indéniable. Ce groupe attaché à la couronne d’Angleterre et à la « suprématie » britannique importa le conflit irlandais et transféra sa haine aux populations catholiques francophones, qu’elles soient acadiennes ou canadiennes françaises, ainsi qu’aux immigrants irlandais.

    Au cours de sa sombre histoire, l’Ordre connut un engouement indéniable au Canada, comptant notamment quatre premiers ministres fédéraux et des centaines de maires, députés, ministres et premiers ministres provinciaux dans ses rangs, faisant du Canada, à une certaine époque, le pays dans lequel la moitié des orangistes du monde vivait, surpassant ainsi l’Ulster elle-même !

    En Acadie, si les orangistes, implantés officiellement depuis 1818, s’en prenaient d’abord et avant tout aux Acadiens qui avaient survécu ou étaient revenus du Grand Dérangement de 1755, une déportation massive et génocidaire orchestrée par les Britanniques, ils en avaient également contre les immigrants irlandais installés principalement dans les villes.

    Dès 1820, des affrontements interethniques devinrent relativement fréquents dans la ville de Saint-Jean, mais aussi à Fredericton et à Woodstock, au Nouveau-Brunswick. Ces violences culminèrent le 12 juillet 1849, une date qui n’est pas anodine. Le 12 juillet est la date à laquelle les orangistes célèbrent la bataille de la Boyne où le roi anglo-hollandais Guillaume d’Orange défit le catholique James II en 1690, permettant ainsi la conquête de la verte Erin.

    Catholiques-Protestants-York-Point

    Pour la parade de Saint-John, les orangistes voulaient, en 1849, faire un coup de force et organiser la plus grosse parade de l’histoire des Provinces Maritimes, rameutant des membres de partout dans la colonie pour marcher dans le quartier irlandais catholique de la ville. Les loyalistes convergèrent ainsi vers Saint-John en cette date fatidique. Le maire Wilmot voulut interdire la parade, mais les orangistes décidèrent d’aller de l’avant, confiants que grâce à la force du nombre, les catholiques n’oseraient pas répondre à leur provocation flagrante.

    Deux ans auparavant, le 12 juillet 1847, à Woodstock, un affrontement entre orangistes et catholiques avait laissé dix personnes sur le pavé. Les catholiques s’attendaient à une procession armée dans leur district et s’étaient préparés en conséquence. C’est d’ailleurs parce qu’ils s’étaient munis de haches et de bâtons que 35 catholiques furent condamnés, alors que les orangistes, qui bénéficiaient de l’appui tacite des autorités, ne furent pas inquiétés.

    Ainsi, en 1849, les Irlandais décidèrent, afin de protester contre la provocation loyaliste dans leur quartier de York Point, d’ériger une arche verte sous laquelle les orangistes seraient forcés de passer, ce qui représenterait pour ces derniers une humiliation. L’arche était défendue par 200 Irlandais, qui comptaient bien résister face aux centaines d’orangistes qu’on savait armés de pistolets, mousquets et épées. Lorsque la parade s’engagea, les Irlandais accueillirent les protestants avec une volée de pierres à laquelle on riposta avec des coups de feu.

    Toutefois, malgré la puissance de tir des orangistes, les catholiques résistèrent et maintinrent leur arche, forçant les orangistes à passer dessous en baissant leurs étendards. Après cette première défaite, ces derniers allèrent chercher des renforts et de nouvelles armes pour laver cet affront impardonnable.

    Lorsque les loyalistes et leurs renforts arrivèrent devant l’arche, les Irlandais, défiants, lancèrent des pierres en leur direction pour défendre leur quartier et leur honneur. On leur répondit avec des balles et de la poudre. Une bataille féroce s’ensuivit et finalement les Irlandais mirent la main sur un chariot contenant le reste des armes des orangistes, ce qui leur permit de répondre avec les mêmes armes. Avec un tel revirement de situation, les protestants abandonnèrent, la retraite étant protégée par les soldats britanniques qui se décidèrent finalement à intervenir après être restés passifs, et allèrent célébrer leur « victoire » à l’hôtel Nethery’s.

    Leur incursion en quartier catholique avait laissé pas moins de douze morts irlandais et d’innombrables blessés dans les deux camps.

    Par la suite, on arrêta davantage de catholiques que de protestants. Les assassins furent acquittés et toutes les charges contre les orangistes furent abandonnées. Comme quoi la justice coloniale britannique avait un parti pris évident.

    Après avoir atteint un tel niveau de violence, les tensions s’estompèrent et l’Est du Canada ne connut plus d’épisode aussi meurtrier par la suite.

    Cette lutte fratricide entre catholiques et protestants semble aujourd’hui aussi inutile qu’archaïque alors que les peuples européens font tous face au Grand Remplacement et à l’acculturation. Pourtant, si les tensions religieuses semblent bien chose du passé, l’élection l’an dernier d’un gouvernement unilingue anglais, appuyé par le parti francophobe People’s Alliance, dans cette province acadienne officiellement bilingue démontre que les querelles linguistiques, même si elles sont moins violentes que dans le passé, restent malheureusement toujours d’actualité.

    Et si l’on ne peut que déplorer ces tristes événements ainsi que les violences liées à cette opposition entre deux peuples européens et chrétiens, on peut aussi se demander où sont passés cette fougue et ce désir de défendre son identité. Combien aujourd’hui se joignent à des organisations luttant pour la survie de leur identité ? Combien sont prêts à défendre celle-ci et leur honneur ? D’un extrême, nous sommes passés à un autre et aujourd’hui plus personne ne daigne plus lever le petit doigt pour défendre sa communauté et son honneur.

    Rémi Tremblay

    • D’abord mis en ligne sur EuroLibertés, le 17 juillet 2019.

    http://www.europemaxima.com/dun-extreme-a-lautre-par-remi-tremblay/

  • Olivier Delamarche et Philippe Béchade parlent de la répression financière

    Lors d’une assemblée de gilets jaunes, Olivier Delamarche et Philippe Béchade évoquent la répression financière dont sont victimes les travailleurs français.

  • NOTRE FEUILLETON ESTIVAL : UN ETE AVEC JACQUES BAINVILLE... (3)

    Aujourd'hui : 1. Dénonciations des persécutions juives...

    1. Journal, Tome III, 1927/1935, note du 9 novembre 1933 :
    - "La Grande-Bretagne poursuivra l'oeuvre du désarmement", affirme sir John Simon.
    Deux hommes, hier, ont connu des chiffres qui les ont rendus également heureux. L'un est le coiffeur de Tarascon, l'autre est Hitler. Ils ont chacun gagné le gros lot.
    Figurez-vous la joie qu'a sentie le Führer en suivant par la radio le discours de sir Jonh Simon à la Chambre des Communes. Discours prodigieux, presqu'inconnu dans les annales de l'Histoire. Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement britannique se félicitait d'abord que l'Angleterre eût fait tout ce qui était en son pouvoir pour relever l'Allemagne. Hitler, lui aussi, a ce relèvement pour but. Puisque l'Angleterre et lui veulent la même chose, c'est parfait. Il n'y a même pas à chercher querelle au Führer sur les moyens dont il se sert pour conduire son peuple vers les sommets. De fait, sir John Simon a oublié la persécution d'Israël autant qu'Arthur Henderson a oublié les camps de concentration où sont parqués les social-démocrates..." (la note se poursuit par 27 lignes, sur l'inconséquence et l'aveuglement des gouvernements français et anglais qui désarment, au lieu d'armer...) 
    2. Journal, Tome III, 1927/1935, note du 26 novembre 1933 :
    "Hitler a pu faire jusqu'ici ce qu'il a voulu, heurter de front les idées reçues, braver l'opinion du monde, persécuter les juifs, mettre ses adversaire politiques dans des camps de concentration, jeter par terre la Conférence de Genève, crier raca sur la Société des Nations et lui porter un coup terrible, tout cela impunément. Il est prouvé que l'Allemagne arme avec activité et méthode. Péché véniel. On lui demande simplement auhourd'hui de ne pas armer trop et de faire preuve de modération dans sa préparation militaire... Hitler a déjà partie aux trois quart gagnée. Il en conclut que les puissances capitulent parce que leur résistance politique et morale est brisée. Il ne s'arrêtera pAs là dans ses déductions." 
    3. Journal, Tome III, 1927/1935, note du 5 janvier 1934 :
    Le garde de fer qui a tué Jean Duca a frappé ce qu'il peut y avoir en Roumanie, dans un coeur et un esprit ardemment roumain, de plus français par les habitudes de penser, et ce qu'il peut y avoir aussi de plus francophile en politique . Ce n'est peut-être pas ce que l'assassin voulait, mais c'est ce qu'il a fait.
    Les amis de la France seront-ils supprimés l'un après l'autre ? On dit que leurs noms sont inscrits sur une liste noire. En tout cas, ceux qui sont poursuivis par la haine de la croix gammée se trouvent encore être nos amis.
    Ainsi, autour du meurtre de Jean Duca, se nouent bien d'autres drames, de même que l'attentat auquel le chancelier Dolfuss a échappé récemment était une lueur dans la nuit de l'Europe danubienne.
    Le roi de Roumanie avait fait appel, devant les difficultés du pays, au parti libéral. Il persiste dans son intention, et elle est digne d'un roi. Car il ne faut pas se dissimuler que ce prince a dû prendre beaucoup sur lui pour revoir dans ses conseils les fidèles de Jean Bratiano qui, autrefois, avaient jugé nécessaire d'écarter du trône l'héritier présomptif. 
    Il y a près de trois quarts de siècle qu'un rameau des Hohenzollezrn s'est détaché pour accepter la couronne de Roumanie. Jamais, au fond, l'Allemagne ne s'est résignée à voir ses souverains se nationaliser. Elle a toujours prétendu les tenir sous sa coupe, même avant le racisme. Ils lui ont échappé toujours. Elle ne les reprendra pas par la bombe et le poignard. Mais on voit trop se dégager, dans cette partie de l'Europe, sous l"emblème et le prétexte de l'antisémitisme, l'intrigue servie par la terreur.

  • Le clown utile et ses manipulateurs

    Par Bernard Plouvier

    Le XXe siècle de l’ère dite chrétienne fut le grand siècle des expériences politiques.

    Après les excès d’un enthousiasme trop facilement détourné par des aventuriers, qui ont parfois dégénéré en guerres civiles ou internationales et ont constamment débouché sur un échec, les bons peuples d’Occident se sont laissé tenter par les démons de l’individualisme et de l’hédonisme, mâtinés d’altruisme à grand spectacle, dont la dernière plaisanterie est une grotesque manifestation de mégalomanie : il ne s’agit rien de moins que de « sauver la planète ».

    De leur côté, les mahométans, stimulés par le pétrodollar, se sont éveillés après un demi-millénaire de léthargie, découvrant la joie de nuire à autrui masquée par l’alibi religieux. Il faut reconnaître que la théorie puis la pratique impérialiste et guerrière du sionisme leur ont fourni l’occasion idéale d’un déchaînement de fureur destructive et de haine meurtrière.

    Notre triste présent d’Européens est fait de terrorisme, de haines raciales, d’immigration-invasion et de vaticinations pseudo-écologiques. On a les quatre Cavaliers de l’Apocalypse qu’on mérite !

    Les seuls media qui comptent de nos jours - les « réseaux sociaux » et la TV, qui ont relégué au rang d’accessoires la radio et le cinéma - ont renouvelé le mode opératoire du bourrage de crâne.

    On préfère désormais multiplier les présentateurs plutôt que d’exhiber constamment la même tête et la même voix. La diversité apparente a pour but de faire croire en une multiplicité d’opinions. Mettre en scène chaque mois, voire toutes les semaines, un nouveau pitre pour vanter la qualité d’un brouet inchangé depuis les années 1990, c’est devenu le nec plus ultra du formatage d’opinion publique.

    Puisque les adultes travaillent (du moins sont-ils censés le faire), on a de plus en plus recours aux adolescents, à la fois improductifs et gros consommateurs, mais d’un fanatisme à toute épreuve. Convaincus de l’excellence de ce qu’on leur a mis en tête, ils emportent très facilement la conviction de leurs contemporains, tandis que des adultes à-demi idiots s’extasient devant ces perroquets juvéniles.

    Il n’existe aucun consensus scientifique sur les mécanismes qui font se déplacer la glace d’un pôle à l’autre de notre planète (dislocation au Nord et accrétion au Sud, avec refroidissement de l’Atlantique Nord et de l’Antarctique & réchauffement médian).

    Alors que les grosses têtes et leurs super-ordinateurs géants multiplient en vain les modèles théoriques, on exhibe devant des parlementaires incompétents, mais avides d’esbrouffe, une dinde prétentieuse et nordique, tandis qu’en Afrique du Sud s’agite une prophétesse locale… ce ne fera jamais que deux candidates de plus au Prix Nobel de la Paix !

    Derrière les prestations à hurler de rire ou à vomir des charlots et des charlottes de l’écologie de pacotille, il est indispensable de chercher à qui profite le spectacle.

    L’Afrique est un énorme continent, aux sol et sous-sol richissimes, nanti de populations incapables de les exploiter. De nombreuses sociétés, multinationales ou non, dirigent cette exploitation depuis plus d’un siècle. Étant donnée la rapacité des dirigeants autochtones, qui est la principale activité africaine à connaître une expansion, les patrons de ces grandes entreprises aimeraient refiler aux contribuables des pays développés la facture du graissage de patte des insatiables élus du peuple et des innombrables profiteurs de leurs clans.

    Le tam-tam médiatique sur le « réchauffement climatique » et ses explications foireuses vole au secours des superbénéfices des grandes compagnies. C’est assez dire à quel point les clowneries d’adolescents, en apparence moins faisandés que les ringards du marxisme reconvertis dans l’écologie de bazar, revêtent une importance majeure dans le monde merveilleux de l’économie globale et de la mondialisation du bourrage de crânes.       

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/07/26/le-clown-utile-et-ses-manipulateurs-6166719.html

  • A propos du CETA, Macron et Hulot en opposition frontale...

    Au(x) début(s) - c'était hier, et cela paraît si loin !... - Nicolas Hulot était présenté comme le symbole du Macronisme triomphant; il était "une prise" de choix, et montrait qu'on allait voir ce que l'on a allait voir sur le climat, sur les promesses présidentielles, sur un avenir meilleur, bref, sur tout... On a surtout vu partir le sieur Hulot au bout d'assez peu de temps (et d'une façon fort cavalière, fort peu protocolaire) : comme Gérard Collomb (dans un autre domaine et pour d'autres raisons) on se contentera de dire que Hulot a eu du flair, qu'il a senti le vent tourner et qu'il est parti juste à temps. Ce que c'est que d'avoir le nez creux !

    Aujourd'hui, la belle photo des début s'est déchirée : comme dans un couple qui se sépare, ce n'est pas pour les enfants, le chien ou les petites cuillères que se disputent les deux ex meilleurs amis du monde qui allaient tout changer etc... etc...

    Non, c'est pour le CETA que, par déclarations interposées, l'opposition est rude et frontale. Hulot demande aux députés "d'avoir le courage de ne pas le voter", alors que Macron clame haut et fort que le CETA c'est ce qu'il nous faut.

    macron hulot aujourd'hui.png

    Comment est-il possible que, en aussi peu de temps, un président et son ancien ministre en soient passé de l'accord soi-disant parfait à l'antagonisme le plus parfait ? Il est ahurissant que, en si peu de temps, un président contredise son ex ministre de naguère (ou l'inverse) et cela nous amène à la question essentielle : la personnalité de Macron.

    Chateaubriand parlait de son "imperfection en politique" pour expliquer l'échec désastreux de Napoléon. La formule peut s'appliquer tout autant à Macron. De Bayrou (parti quelques semaines après sa nomination) à Collomb et Hulot, en passant par l'épisode tragi-comique de de Rugy mais aussi par Castaner - dont l'incompétence notoire n'est un secret pour personne et qui aurait du être "démissionné" depuis trente-cinq semaines... - il est clair que Macron ne sait pas s'entourer, ne sait pas choisir ses Ministres. 

    Pire : quand, d'aventure, il en a reçu un bon, comme Le Drian - qui a été plus qu'excellent aux Armées - il le change de poste, et le met aux Affaires étrangères, où il est aussi plat qu'il fut brillant à la Défense !...

    Des anti-royalistes primaires croient critiquer Louis XIV en disant que, en réalité, la grandeur du règne ne vient pas de l'action du Roi mais du travail de ses ministres : cette prétendue critique est absurde, car, ces ministres, qui les a choisis ? Louis XIV, évidemment...

    Avec Macron, c'est tout l'inverse : cette cascade de départs/démissions, d'affaires, de désaccords suivant un unanimisme de façade, révèle une personnalité qui, à l'inverse du Grand roi, ne sait pas s'entourer, ne sait pas discerner les talents, et s'entoure donc mal.

    Avec les conséquences que l'on voit, depuis la fin d'un "état de grâce" dont l'affaire Beanalla aura sonné la fin, comme les péripéties d'un mauvais feuilleton, dont, au bout du compte, c'est la France qui fait les frais...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/07/23/a-propos-du-ceta-macron-et-hulot-en-opposition-frontale-6166001.html