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  • Forte hausse de la délinquance à Paris : les étrangers mis en cause

    Forte hausse de la délinquance à Paris : les étrangers mis en cause

    Les instructions de la nouvelle directrice de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) sont destinées à faire cesser la hausse de la “délinquance d’acquisition” (cambriolages, vols à la tire…). Dans une note diffusée le 17 juin aux chefs de la police parisienne, Valérie Martineau détaille :

    “Les six premiers mois de 2019 révèlent une évolution défavorable de la petite et moyenne délinquance”. “Notre action doit être guidée par un principe simple : obtenir des résultats significatifs.”

    Plusieurs infractions sont particulièrement dans le collimateur des policiers parisiens : les atteintes volontaires à l’intégrité physique, les violences conjugales, les vols violents et les cambriolages. ”

    Tous les indicateurs sont dans le rouge selon un cadre de la préfecture. Selon le Canard Enchaîné, citant les statistiques de la Préfecture de police, les atteintes aux biens ont augmenté de 16,4% sur les cinq premiers mois de l’année, comparées à la même période en 2018. Les atteintes volontaires à l’intégrité physique grimpent de +10,7% dans le même laps de temps.

    Un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur estime que l’afflux d’étrangers n’y est pas pour rien :

    La proportion d’étrangers mis en cause augmente clairement, notamment dans la délinquance du quotidien, comme les vols à la tire. Beaucoup sont en situation irrégulière dans l’Hexagone.”

    https://www.lesalonbeige.fr/forte-hausse-de-la-delinquance-a-paris-les-etrangers-mis-en-cause/

  • L'École du misérabilisme

    6a00d8341c715453ef0240a4b8df00200b-320wi.jpgDernière invention du laïcisme scolaire : la lutte pour la quasi-gratuité des cantines scolaires. De longue date il est acquis que l'État ne dispense plus seulement l'instruction publique : il administre l'Éducation nationale. Cette machine à formater le peuple fonctionne avec un succès que l'on ne mesure pas assez souvent.

    Or, éduquer suppose évidemment nourrir.

    Sur son blog hébergé par Mediapart, Jean-Paul Delahaye[1] relaye à cet égard la nouvelle posture adoptée par le Comité national d'action laïque. On l'avait oubliée cette bonne vieille nuisance, filiale du grand-orient de France. L'obédience toujours largement marxiste, s'est toujours acharnée à maintenir les liens entre socialistes et communistes. Coupée de la maçonnerie anglo-saxonne et des loges déistes dites régulières, depuis qu'en 1877 elle s'est proclamée athée, elle représente aujourd'hui encore, en gros, la moitié des francs-maçons français, 50 000 sur 100 000. Son grand œuvre permanent, son projet, à toujours consisté à construire une forme de socialisme maçonnique[2].

    Le Comité national d'action laïque est apparu officiellement en 1953 pour lutter contre la meilleure loi favorisant la liberté des familles éducatrices, la loi Barrangé votée en 1951 sous la Quatrième république.

    Au commencement de la Cinquième république, le gouvernement de Michel Debré avait imaginé, et mis au point en 1960, un système considéré comme analogue mais sous contrôle étatique. On institua ainsi le secteur privé sous contrat, sous-traitant du public.

    L'ancienne école libre devint de la sorte prisonnière des subventions de l'État. Mais, quand même ceci entraîna, de la part du CNAL, une vague de mobilisations. Se retrouvèrent dans la rue, sans succès à l'époque, tous les marcheurs professionnels, du PCF aux radicaux-socialistes.

    En 1983, sous Mitterrand, la gauche étant revenue au pouvoir tenta la réforme Savary. Celle-ci était soutenue par nos chers laïcistes. Mais elle fut alors enrayée par l'énorme mobilisation de centaines de milliers de familles françaises attachées à un enseignement de qualité et, osons écrire ici un gros mot : largement catholique.

    Une fois de plus, d'ailleurs, au lieu d'aller plus loin en position de force, au lieu d'exiger le retour au libre choix des familles, la hiérarchie se précipita à l'époque sur un compromis sauvegardant sa part de marché.

    Enfin en 1994, grâce des manifestations pourtant bien moins nombreuses et moins familiales, les laïcistes, c'est-à-dire les partis de gauche, le grand-orient et le CNAL, obtinrent leur revanche en empêchant la mise en place de la timide loi Bourg-Broc, imaginée par le gouvernement Balladur pour mettre à jour la loi Falloux de 1850.

    Aujourd'hui, on s'apprête à fonder une nouvelle croisade du politiquement correct laïc et obligatoire.

    Les prémisses de cette campagne laissent rêveur. Delahaye, cité plus haut résume ainsi l'argumentation : "Quand la puissance publique ne remplit pas son obligation de gratuité, écrit-il, elle aggrave les problèmes des élèves pauvres."

    En avant par conséquent vers plus de gratuité, autrement dit plus de subvention, plus de redistribution, c'est-à-dire plus de misérabilisme dans le discours public et médiatique. On nous parlera au nom des plus démunis, auxquels d'ailleurs on ne donne jamais, ou le moins possible, la parole.

    En matière scolaire et éducative comme pour le reste, pourtant, il paraît dommage qu'en France on ne connaisse pas ce proverbe français : ce qui n'est pas cher ne vaut pas cher.

    Ceux qui connaissent le bon cœur du peuple italien savent, ou croient savoir, qu'on obtient à peu près tout de ses responsables de tout niveau quand on invoque les enfants. En Angleterre, les choses marchent un peu différemment : on peut administrer une bonne fessée aux petits garnements mais malheur à celui qui mettrait en cause la place affective des animaux de compagnie.

    Depuis Victor Hugo, en France, ce sont plutôt les Misérables que l'on suppose détenir par essence les voies de la vérité et de la justice. Cette dérive post-quarante-huitarde des lubies romantiques n'en finit pas d'empoisonner toute réflexion.

    Il n'en a pas toujours été ainsi. Certes depuis Ambroise de Milan (340-397) beaucoup de commentateurs, notamment chez les auteurs catholiques, se sont employés à confondre les pauvres et les justes. Mais, au contraire, dans les écoles de pensées, et notamment dans les religions marquées par l'idée de prédestination[3], sans nécessairement croire que l'argent fait le bonheur, on a pu avoir tendance à identifier la prospérité à l'élection divine, et la misère au châtiment des réprouvés.

    Disons le d'emblée l'excès des deux idées a conduit dans l'histoire à des aveuglements également liberticides. La justice et la liberté suivent d'étroits sentiers de montagne où il convient de ne tomber dans aucun des deux ravins.

    Cependant, dans la patrie de Robespierre, de Bourdieu et du modèle social que le monde nous envie, règne de nos jours sans partage la revendication égalitaire. Étranglant sans retenue ses deux compagnes officielles, liberté qu'elle liquide et la fraternité qu'elle feint, son principe s'impose en absolu. La remettre en cause expose aux excommunications majeures. On se trouve en face d'un vrai tabou. Mais si l'égalitarisme ne marche jamais et nulle part dans la pratique, la volonté égalitaire relève de l'Utopie ordinaire. Et celle-ci ne peut conduire qu'à toujours plus d'intervention systématique de l'administration et toujours plus de répression. Nos diaboliques forcenés de l'égalitarisme n'y renonceront jamais. Tout économiste peut le remarquer : "on sait depuis longtemps que la gratuité est toujours, d’une façon ou d’une autre, une façon de mieux vendre"[4] Qu'importe, promesse de services sans contrepartie, le mot gratuit sonne de façon magique. Interdit de le contester.

    JG Malliarakis

    Apostilles
    [1] cf. "Ce que l’insuffisance de gratuité à l’école fait à la scolarité des élèves pauvres"
    [2] cf. "Socialisme maçonnique", par AG Michel.
    [3] À tort ou à raison les bons esprits et les faux lettrés en chargent les calvinistes, qui s'en défendent, et les musulmans supposés adeptes du fatalisme.
    [4] cf. article "Le mythe de la gratuité", par Olivier Babeau, in L'Opinion 28 mars 2018.

    https://www.insolent.fr

  • Les agapes somptueuses de François de Rugy

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    Par la faute de Mediapart, nous voilà avec un François de Rugy sur les bras, bien embarrassé pour justifier ces dîners fastueux qu’il donnait du temps où il était président de l’Assemblée nationale. Le ministre tente la technique du « J’assume ». Un grand classique macronien. Comprenons-le, il s’agissait de « dîners informels liés à l’exercice de ses fonctions avec des personnalités issues de la société civile ». Sur ce point, tout le monde est d’accord : à moins de 500 euros la bouteille, les personnalités issues de la société civile ne se déplacent pas. Les divers responsables censés avoir pris part aux festivités seraient partis face à un plat de homards trop petits. Quant à des crevettes, n’en parlons pas : il y aurait eu outrage. Vexation générale s’il avait été avéré que le festin n’était pas aux frais du contribuable.

    Léger retard à l’assumage dans le couple de Rugy. Tandis que monsieur affirme qu’il n’y avait là que peu d’amis, de son côté, madame déclare à Mediapart que les invités appartenaient dans leur majorité au cercle amical. L’enquête pourrait déterminer que François de Rugy parlait des homards. Et il est vrai qu’il ne les connaissait pas.

    Très conscient du caractère exceptionnel de ces agapes, François de Rugy posait assis à la table pour une photo-souvenir. Seul, avant l’arrivée des convives si exigeants. Madame à côté d’une bouteille de pommard, les homards, la table somptueusement décorée étaient également immortalisés. Il fallait garder une trace de cette débauche de luxe. Montrer le chef-d’œuvre aux enfants, aux collègues et surtout aux amis qui n’avaient pas pu venir. Comme une manière de les inciter à ne pas rater la prochaine ripaille. En aucune manière, le ministre ne semblait trouver matière à scandale dans cet étalage de mets et de breuvages dispendieux mis sur l’ardoise des finances publiques. Un petit plaisir dans la dure vie d’un agent de l’État.

    L’un des arguments de François de Rugy pour expliquer cette dizaine de soirées de gala vaut le détour : « On reproche souvent aux hommes et aux femmes politiques d’être coupés, j’ai toujours souhaité que l’Assemblée nationale soit ouverte. » Le retour au réel n’est pas pour demain. Ne pas se couper du quotidien des Français à coups de petites cuillères en or et de homards XXL est une curiosité. De l’ésotérisme parlementaire. Faisaient-ils tourner les tables pour entrer en contact avec les esprits des smicards ? « Gilet jaune, es-tu là ? » La table se soulevait, les sauces étaient renversées… L’Assemblée nationale s’ouvrait enfin au petit peuple. Frais de détachant non compris.

    Après examen sérieux de la photographie des crustacés, il apparaît, sauf erreur de ma part, qu’il s’agit non pas de homards mais de langoustes. Un site connaisseur de la question informe qu’elles sont encore plus chères que le homard. Ah zut… Edwy Plenel va tomber sous le coup de la loi anti-« fake news ». Accusé de haine envers les fruits de mer. De discrimination, d’amalgame, de racisme anti-langouste… Ce rebondissement de l’affaire fera l’objet d’un dîner avec des représentants de la société civile. Frites à volonté.

    Jany Leroy

    https://www.bvoltaire.fr/les-agapes-somptueuses-de-francois-de-rugy/

  • Affaire de Rugy, l’indécence d’un élu – Journal du jeudi 11 juillet 2019

     

    Affaire de Rugy, l’indécence d’un élu

    La République toujours plus loin dans l’indécence. Alors que l’ancien président de l’Assemblée National et actuel ministre de l’environnement, François de Rugy, faisait de la rigueur et de la transparence des maîtres mots de son action politique, il est rattrapé par ses dépenses fastueuses.

    Vincent Lambert : la fin d’un long calvaire

    Vincent Lambert est mort. Après un feuilleton macabre de près de 10 ans, cet homme de 42 ans a vu son destin bouleversé une première fois par un accident de la route puis par l’acharnement étatique a vouloir l’éliminer.

    Yémen : les Emirats Arabes Unis quittent leur Vietnam

    En pleine crise régionale avec l’Iran, les Emirats Arabes Unis quittent le bourbier yéménites où ils ne sont pas parvenu à prendre le dessus avec le reste de la coalition arabe pire ils ont fait du pays un véritable charnier. Un départ qui pourrait laisser entrevoir un espoir de paix mais aussi une volonté pour Abou Dabi de recentrer sa stratégie militaire sur la Défense en cas de conflit ouvert avec Téhéran.

    L’actualité en bref

    https://chaine.tvlibertes.com/widget/affaire-de-rugy-l-039-indecence-dun-elu-journal-du-jeudi-11-juillet-2019

  • Le bébé cobra est un danger mortel sitôt sorti de l’œuf !

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    Pieter KERSTENS

    Quand Madame Belloubet, Garde des Sceaux, prétend que les adolescents de moins de 13 ans seraient « irresponsables pénalement »,(car effectivement ce sont leurs parents qui sont alors responsables de tous les actes de leurs enfants), soit elle ignore la réalité, soit elle fait preuve d’angélisme ou alors elle considère ses concitoyens comme des imbéciles. S’il est exact que l’enfant jusqu’à 3 ans est incapable de discerner le Bien du Mal, ou le Bon du Mauvais, il ressent quand même la différence entre la douleur et la douceur du bien-être. Mais à partir du plus jeune âge et dès 4-5 ans, les enfants sont réceptifs et capables de distinction, ce qui a conduit certains dirigeants, nombre de responsables et chefs politiques dans le monde, à embrigader et à séparer les enfants de leurs parents, afin de les endoctriner et formater leurs esprits à diverses idéologies, hors de toute morale.

    Notre devoir de mémoire nous impose les souvenirs des « Pfimfe » et « Hitlerjugend » de la Seconde Guerre mondiale et des enfants-soldats africains lors des conflits tribaux pré ou postcoloniaux comme au Kenya avec la révolte des Mau-Mau, au Nigéria en 1968, au Congo ex-Belge ou en Somalie avec les milices Al-Chabab, par exemple. En Extrême-Orient, quand les Khmers Rouges ont envahi Phnom-Penh le 17 avril 1975, toutes les gôches européennes se sont extasiées devant la jeunesse des bataillons communistes, composés de soldats de 10-18 ans qui, par la suite ont démontré leurs capacités meurtrières à éliminer plus de 2 millions de leurs parents, à coups de pelles et de faucilles, sans aucune hésitation, au nom de l’Angkor Vat, réelle dictature sanglante de Pol Pot et de Khieu Samphan. Pas une manifestation, pétition ou condamnation de ces barbaries par les prétendus « démocrates » ou « humanistes » qui, aujourd’hui encore, se posent en donneurs de leçons et injurient les opposants à leurs utopies, chimères et idéologies nauséabondes.

    Lors de mon premier séjour à Damas en 2014, j’ai eu le privilège de regarder une vidéo produite par Daesh dans laquelle une petite fille de 7-8 ans était embrigadée, dans un camp de formation militaire destiné aux enfants, et qui déclarait tranquillement, avec un joli sourire, que son plus beau rêve serait de pouvoir tuer un « croisé » (un infidèle chrétien).

    Alors quand j’entends les adeptes du Droit de l’Hommiste, les Bisounours de la Justice et tous les défenseurs des assassins et meurtriers mineurs nous déclarer que ces enfants sont « irresponsables » et « victimes » de la société qui les avait persécutés ou frustrés, je leur réponds fermement et avec détermination qu’il faut mettre ces crapules hors d’état de nuire, longtemps. En permanence, ils ont eu le choix de leur décision avant de passer aux actes.

    Depuis des décennies, les favelas au Brésil sont des couveuses de haine, des maternelles du crime, des écoles pour délinquants diplômés et constituent des gisements fertiles pour les études des criminologues et juristes du monde entier. Partout sur notre Planète, les conflits aussi ont engendré le recrutement d’adolescents et d’enfants qui deviennent de réels prédateurs irrécupérables, car devenus totalement étrangers aux valeurs de civilisation ou réfractaires à toute forme de discipline, de respect ou de civisme, quelque soient leurs milieux familiaux et origines ethniques.

    Le dernier bilan de la délinquance pour le premier trimestre 2019, publié mi-avril, laisse apparaître une très sérieuse augmentation des crimes et délits (plus de 700 agressions par jour) en hausse de 7% par rapport au 1er trimestre 2018. Idem pour les vols à la tire (41.709 faits soit + 16,4%), les vols à la roulotte (67.562, soit + 4,7%), les menaces et chantages (33.259 soit + 4,9%), les viols (5.739 faits, soit + 19,4%), les cambriolages (94.516 faits, soit + 2,4%) et cela uniquement sur les 3 premiers mois de 2019, et seulement pour les procédures signalées aux parquets, car beaucoup d’affaires ne donnent lieu à aucune plainte ! 

    Selon Alain Bauer, professeur de criminologie au CNAM :

    « La justice peine à s’adapter à l’exigence d’une réponse rapide et efficace sur un certain nombre de difficultés identifiées depuis longtemps, comme le trafic de stupéfiants, source de nombreux phénomènes de délinquance. (…) La France est un cas atypique avec une augmentation rapide de la violence ces dernières années et des vols du fait de bandes extraordinairement professionnelles, prédatrices et venues de l’étranger. »

    Face à l’anarchie qui gagne, que font alors les voyous, les médias dits d’information et que fait le gouvernement ?

    Les voyous jubilent. Les avocats des « grands frères » (les caïds) ont transmis leur diagnostic : le ministre Castaner -modèle Cazeneuve- aboie à la télé mais ses morsures sont légères. Tout va bien, on continue ! Parce que ce gardien de l’Ordre affirme aussi : « la prison est criminogène ! »Applaudissements dans les banlieues…où les multirécidivistes pullulent.

    Et les médias en remettent une couche : c’est mal de politiser les faits divers. Ils édulcorent et minimisent. La sécurité des Français passe au second plan et sous la loi du silence.

    Quant au gouvernement, lui, il récite la même rengaine en vogue depuis des années : « inadmissible…intolérable…insupportable…inacceptable… » et préfère en revenir au réchauffement climatique et aux Gilets Jaunes, graves sujets plus préoccupants. Mais plus grave encore serait qu’à la suite des gilets jaunes, succèdent les gilets pare-balles !

    Pour la mise hors d’état de nuire des délinquants juvéniles, il fut une époque où existaient des structures spécialisées : les maisons de redressement, baptisées les « hauts murs », établissements chargés de la rééducation des jeunes délinquants. Pourquoi les avoir supprimés ? Parce que nos « humanistes » aveuglés par les dogmes des Lumières et pétris par des utopies progressistes nous ont imposé leurs lois liberticides et d règlements interdisant la moindre contestation de leurs erreurs que nos concitoyens payent fort cher et même souvent de leur vie.

    Qu’ils soient Djihadistes, terroristes, criminels ou délinquants, majeurs ou mineurs, hommes ou femmes, européens ou eurasiens, salafistes ou hindouistes, végétariens ou claustrophobes, les coupables doivent subir un juste châtiment, être condamnés et emprisonnés. Pas de pitié pour les sauvageons, la racaille et la crapule qui polluent notre quotidien.

    « La vie pour les innocents. La mort pour les assassins »

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  • Bipolarisation et cinquième république

    6a00d8341c715453ef0240a469b82e200c-320wi.jpgLe 18 juin, dans la ville texane d'Orlando, Donald Trump a lancé sa propre campagne et celle des républicains en vue des élections de novembre 2020. Candidat improbable en 2015, il était parvenu à l'emporter au gré de primaires d'un type sans doute nouveau, inaugurant un nouveau cours de la politique des États-Unis.

    Dans les jours prochains débutera, chez ses adversaires, une autre bataille. Elle sera destinée à choisir au sein du parti démocrate parmi 20 possibles candidats, après élimination de 4 autres au-dessous de 1 % dans les sondages.

    De tels mécanismes reposent sur une bipolarisation quasi institutionnelle aux États-Unis, mais que de nombreuses voix contestent de plus en plus.

    Or, nos dirigeants hexagonaux et nos commentateurs agréés, dans tous leurs calculs, leurs stratégies et leurs raisonnements, en transposent désormais mentalement les hypothèses[1], comme si, contrairement au reste de l’Europe, nous ne pouvions concevoir nos institutions et notre mode de représentation autrement.

    La chose mérite qu'on s'attarde à en examiner les effets.

    Ainsi, s’agissant de la constitution actuelle, un ami lecteur me demande si je crois, d'une manière absolue, à la bipolarisation droite/gauche, et si je pense qu'elle résulte de nos institutions. Pour tenter de répondre à cette question, il faut commencer par souligner, avant tout, que ce genre d'exercice politologique ne relève pas d'une science exacte.

    C'est en effet seulement à partir des élections législatives de 1967 que l’on a commencé à penser franchement, en France, de façon dominante, la vie politique en termes de bipolarisation. L'adoption d'un système direct d'élection du chef de l'État au suffrage universel allait en modifier profondément le fonctionnement. Elle résultait de la réforme [en 1962] de l'article 7 de la constitution.

    L'idée de rassemblement caractérisait, depuis le discours de Bayeux de 1947, la doctrine gaulliste. Au-dessus des partis, le président était supposé s'accorder avec le peuple dans ses profondeurs, et l'incarner d'un point de vue historique. En vertu de cette logique, certains ont pu croire que son intention tendait à instaurer une monarchie constitutionnelle.[2]

    En 1962, la coalition des partis qui avaient gouverné la Quatrième république s'était employée, avec l'appui du PCF écarté du gouvernement depuis 1947 mais toujours très puissant, à enrayer l'évolution du système. Les démocrates chrétiens du MRP, les insubmersibles radicaux-socialistes, les socialistes SFIO et les indépendants paysans du CNI tentèrent de s'opposer à la réforme de l'article 7 et au référendum. Ce cartel des non fut balayé aux élections législatives qui suivirent. À ce stade, non seulement il ne s'agissait pas d'un clivage droite/gauche, mais on ne parlait pas non plus encore de "droite" : le mot avait pratiquement disparu des références officielles depuis la victoire des radicaux en 1902.

    Le scrutin présidentiel de 1965, premier du genre depuis l'élection de Louis-Napoléon Bonaparte en décembre 1848, introduisit une nouvelle étape : son mécanisme même allait diviser la France en deux. D'un côté les forces de gauche s'investissaient dans leur candidat unique en la personne de François Mitterrand, soutenu aussi bien par les socialistes SFIO que par les radicaux et le parti communiste. De l'autre le pouvoir en place. À noter que c'est aussi à cette époque qu'apparaît le choix binaire "moi ou le chaos".

    La surprise et la déception [pour les gaullistes] se mesurèrent doublement. D'une part, De Gaulle fut mis en ballottage, ce qui l'irrita fortement. D'autre part, au second tour il ne l'emporte que par 55,2 % des suffrages contre 44,8 %. Autrement dit plus de rassemblement mais une majorité.

    Et à partir des législatives suivantes ce concept alimente la propagande du gouvernement conduit depuis 1962 par Georges Pompidou, lequel prend une importance grandissante : d'un côté cette "majorité" qui se veut à la fois présidentielle et parlementaire. Nouvelle surprise aux élections législatives de 1967 la victoire gouvernementale se révèle très courte : le bloc gaulliste et giscardien n'obtient que 42,8 % des voix au 1er tour contre 43,7 aux partis de gauche. Encore isolé, le centre démocrate de Lecanuet obtient 12,5, en recul par rapport à son pourcentage présidentiel de 15,6, réalisé 3 ans plus tôt.

    À partir de cette date, commencera la satellisation des centristes par les gaullistes et les giscardiens, et leur coalition face à la gauche. Mais on ne parlera vraiment de "la" droite, comme d'un bloc unique, incluant des libéraux et des étatistes, des eurofédéralistes et des souverainistes, etc. qu'avec Sarkozy, 40 ans plus tard.

    Le scrutin d'arrondissement, à deux tours, avait prévalu sous la troisième république. Il pourrissait sans doute la vie parlementaire, mais il laissait encore une marge de manœuvre aux élus locaux et à leur relative représentativité. Les deux modes actuels de désignation mécanique, celui du président et celui de l'assemblée nationale, caractérisent le fonctionnement dégénéré de la cinquième république. Ils instituent, certes, une bipolarisation : mais celle-ci ne laisse guère de place aux débats d'idées, encore moins aux libres choix dont se prévaut la démocratie. Ils renforcent le poids des états-majors centralisés et des stratégies, fermées et manipulées, au sein d'un jeu bi partisan artificiel.

    Sans aucune relation avec les idées plurielles dites de droite, ces jeux ne font que s'éloigner du pays réel.

    JG Malliarakis 
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    Apostilles

    [1] cf. L'Insolent du 24 janvier 2017 "Faut-il applaudir aux primaires de la gauche ?"
    [2] Il semble même que, de 1954 à 1966, cette idée ait discrètement cheminé entre le comte de Paris et le général. Ce dernier n'aurait levé l'ambiguïté, à la déception du Prétendant, qu'au lendemain des élections présidentielles de 1965.

    https://www.insolent.fr

  • Passé-Présent n°245 : le 1er tour du monde avec Magellan

    Philippe Conrad nous conte la vie aventureuse du navigateur portugais Fernand de Magellan (1480-1521).

    Il y a 500 ans, partait d’Espagne une expédition maritime dans le but de réaliser le premier tour du monde de la Terre. Malgré de multiples embûches (rébellions, famine, scorbut) l’un des cinq navires chargés de rapporter en Europe des épices depuis la route de l’ouest, parviendra à rallier San-Lucar, en 1522. Même si Magellan ne figurera pas parmi les survivants de ce premier tour du monde, son nom restera dans les mémoires pour en avoir été l’instigateur.

    Anne Sicard évoque la fin tragique du Prince Impérial. (3è partie)

    1er juin 1879 : Louis-Napoléon Bonaparte accompagne une mission de reconnaissance non loin du site de la Blood River. Sans éclaireur, faiblement armée, la patrouille est, de plus, mal commandée. Anne Sicard nous fait revivre les derniers moments du Prince.

    Philippe Conrad accueille Sylvain Gouguenheim maître d’oeuvre d’un ouvrage collectif : Les empires médiévaux (Ed. Perrin – 396 p. – 24,50 €).

    Spécialiste de l’histoire médiévale, le Professeur Gouguenheim a dirigé un livre de caractère universel, puisque retraçant la saga des différents empires qui traversèrent le Moyen-Age (carolingien, byzantin, romain-germanique, normand, vénitien, indonésien, chinois).

    https://www.tvlibertes.com/passe-present-n245-le-1er-tour-du-monde-avec-magellan

  • Choisis ton camp camarade (catho)

    caspar-david-friedrich.jpgCitant le média allemand Welt, François Sauvy notait sur twitter que «le nombre des demandes d‘asile déposées au sein de l‘UE repart à la hausse : 206.500 pour les quatre 1er mois de 2019, contre 179.000 pour la même période de 2018. »Un asile au sens large, un droit de séjour dont profitent très largement les ressortissants Turcs en France, sans toujours manifester un sens aigüe de la mesure et du respect élémentaire que notre pays d’accueil est en droit d’attendre. Lors de la rencontre vendredi entre l’équipe de France de foot et l’équipe nationale turque dans le stade de Konya en Turquie, notre hymne national a été hué par les supporters ottomans… ce qui a contraint «Emmanuel Macron a demandé à la Fédération française de football d’obtenir des sanctions auprès de l’UEFA. ». Certes, le phénomène n’est pas nouveau. On se souvient de la Marseillaise copieusement sifflée par les jeunes de Seine-Saint-Denis lors de la rencontre entre le onze tricolore et l’Algérie en 2001 au stade de France ou encore en 2007 face au Maroc… Vendredi, sur les Champs-Élysées, la victoire de la Turquie a été célébrée de nouveau dans une ambiance francophobe par un concert de klaxons et des Turcs ont encerclé l’Arc de Triomphe en agitant le drapeau de leur pays. Imagine-t-on une seule seconde des supporters Français se conduisant de la même manière au pied de la Mosquée bleue à Istanbul?

    Comme à chaque fois, les gros médias et les autorités ont préféré ne pas faire état de cette provocation communautaire au pied de l’Arc de triomphe pour ne pas alimenter, au nom du vivre-ensemble, les stigmatisations. Il s’agit aussi, symétriquement, de ne pas faire état des racines chrétiennes de notre pays, de la manifestation du réveil identitaire d’une partie de notre  jeunesse en gardant un silence très pesant en cette fête de la Pentecôte sur le traditionnel pèlerinage de Chartres qui s’est déroulé cette fin de semaine. Pourtant comme l’a écrit Gabrielle Cluzel sur Boulevard Voltaire, « ils étaient encore plus nombreux que l’an passé – 14.000– à s’élancer sur les routes de Chartres. Le problème n’est pas tant que le deux poids deux mesures soit agaçant – la Marche des fiertés, avec ses 1.000 participants, a bénéficié, vendredi, à Saint-Denis, d’une couverture médiatique nationale fantastique (…) -, il n’est pas tant que les catholiques ne semblent intéresser la presse que lorsqu’ils sont éclaboussés par un scandale ou lorsqu’on peut les déclarer, au vu d’un sondage péremptoire dont on aimerait creuser la méthodologie, supplétifs dociles et vieillissants d’un pouvoir fragile…il est surtout que, de ce fait, les Français sont mal informés : la jeunesse catholique existe (…).»

    Une jeunesse catholique qui ne peut pas se reconnaître dans une droite qui comme au Sénat, vient de voter l’amendement de la socialiste Laurence Rossignol qui rallonge le délai légal de l’avortement de 12 à 14 semaines. Une jeunesse qui entend plus largement rester maitre chez elle et qui constate la collusion entre la droite molle et la macronie  au nom d’une idéologie libérale commune. Le JDD a ainsi publié samedi une tribune, signée par soixante-douze maires et élus locaux de la  droite et du centre, pour la plupart des ex LR (Christophe Béchu, maire d’AngersDelphine Bürkli, maire du 9e arrondissement de ParisOlivier Carré, maire d’OrléansBrigitte Fouré, maire d’Amiens, Christophe Bouchet, maire de ToursGuillaume Delbar, maire de Roubaix, Laurent Hénart, maire de Nancy Stéphanie Guiraud-Chaumeil, maire d’Albi….), qui disent leur soutien à Emmanuel Macron dans l’espoir de garder leur mairie en 2022. Comme pour la présidente du Conseil régional d’Ile-de-FranceValérie Pécressec’est bien évidemment la lecture des résultats électoraux obtenus par LREM le 26 mai dans leur ville qui ont précipité leur choix.

    Un ralliement gamellard, le choix en faveur de la France mondialisée,  habillé de justifications assez savoureuses au vu de la poursuite du déclin de notre pays depuis l’élection présidentielle et de l’état de sécession grandissant d’une large partie des Français vis-à-vis de ses élites. «Nous sommes de ceux qui souhaitent la réussite impérative de la France, c’est pourquoi nous voulons la réussite du président de la République et du gouvernement car rien ne se construira sur leur échec»; maires qui veulent «,prendre (leur) part à ce travail de reconstruction» écrivent-ils. «Le grand débat voulu par le président de la République» pour répondre à la crise des Gilets Jaunes «a révélé les aspirations légitimes de Français qui se sentent délaissés, éloignés, relégués. Il a également souligné le rôle pivot des maires et des élus locaux dans notre République». « Le temps n’est plus aux querelles de chapelles ou aux écuries présidentielles qui spéculent sur 2022. Le temps ne peut pas être à l’opposition systématique qui in fine alimente les extrêmes» (sic).

    Maires, faut-il le noter, qui se définissent aussi souvent comme catholiques, or , comme le note durement le journaliste Kevin Bossuet (Valeurs Actuelles), qui constate plus généralement le vote macroniste dans les villes et les quartiers réputés bourgeois et/ou conservateurs, «le crédo de la bourgeoisie catholique qui a voté LREM aux élections européennes» serait plutôt «Le pognon avant le goupillon ».  «Une bourgeoisie sans valeurs, une bourgeoisie sans principes, une bourgeoisie qui a oublié ce qu’était avoir le sens du bien commun et de l’intérêt général.»

    Bourgeoise, l’universitaire Charlotte Girard, membre de LFI, co-rédactrice de son programme l’Avenir en commun, certes ne l’est pas. Mais elle vient elle aussi de claquer la porte du parti mélenchoniste. Dans une longue lettre publiée sur facebook, elle prend acte de l’echec de son parti le 26 mai et explique les raisons de son départ . Pour Libération celui-ci «n’est pas réellement une surprise.» Cette « insoumise respectée des militants, des figures du mouvement et des intellectuels de la gauche radicale (…) tire la sonnette d’alarme depuis des mois. Elle n’a pas apprécié de voir les stratèges insoumis reprendre langue avec la gauche classique. Et elle a réclamé, à plusieurs reprises, une réorganisation du mouvement, qu’elle ne jugeait pas assez démocratique.»

    Reste que dans sa lettre d’explication Charlote Girard montre elle aussi un certain aveuglement sur les raisons de la fronde populaire de ces derniers mois. Elle écrit ainsi que « la révolution citoyenne dépend essentiellement du succès de la jonction entre ce que le mouvement insoumis produit idéologiquement et le peuple. Sur le fond, on a touché du doigt cette rencontre quand on a réalisé que les revendications (des Gilets Jaunes, NDLR) étaient les mêmes que celles de l’Avenir en commun. Et pourtant la jonction n’a pas eu lieu.C’est ce questionnement qui gît sous les demandes de réflexion sur le fonctionnement (de LFI). »

    Il est certes possible de penser avec Bruno Gollnisch et d’autres  que le virage ethno-communautariste du parti mélenchoniste, la liquidation depuis deux ans de son courantnational-souverainiste, a brouillé le message populiste qui a fait le succés de la campagne présidentielle de Mélenchon. Mais il s’agit aussi de comprendre que les revendications prioritaires, structurantes  de la France périphérique en souffrance, qui a massivement mis un bulletin RN dans l’urne quand elle ne s’est pas abstenue, sont bien plus proches des thématiques, des valeurs défendues par l’opposition nationale que de celles brandies par LFI. Là aussi les pendules ont été remises à l’heure.

    https://gollnisch.com/2019/06/11/choisis-ton-camp-camarade-catho/