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  • Réforme des retraites : le tournant du quinquennat Macron ?

    La grève massive dans les transports parisiens marque le début du premier bras de fer du gouvernement avec les syndicats dans le cadre de sa réforme des retraites. Pour parvenir à ses fins et mettre à plat les avantages exorbitants de la RATP, la majorité dispose d’une étroite fenêtre de tir et devra composer avec l’arrivée des élections municipales.

    Paris bloqué

    L’immense majorité des lignes de métro ainsi que des RER ne fonctionnent pas ce vendredi. La grève annoncée sème une petite pagaille dans la capitale. Comme pour la canicule, la disproportion entre la panique des franciliens et les difficultés rencontrées montre l’absence totale de résilience de nombreux français ou habitants du pays.

    Quoiqu’il en soit, la grève a un peu bouleversé le quotidien de millions de personnes et paralysé une partie de l’activité économique même si, télétravail et développement numérique oblige, ce genre de mouvement est moins nuisible qu’il y a quelques années.
    Les raisons de la mobilisation de la RATP ? L’harmonisation des régimes de retraite voulue par le gouvernement, un nouveau système que le premier ministre Edouard Philippe veut « universel », ce qui en réalité veut plutôt dire « équitable », puisque tous les travailleurs ou presque seraient logés à la même enseigne.

    Une mise à plat pour plus de justice sociale ?

    Une mise à plat des systèmes de retraites qui agace les corporations privilégiées et leurs syndicats mais qui dans le principe permettrait de favoriser une certaine justice sociale. Le travailleur manutentionnaire, le carreleur et le commerçant, dont la tâche est bien souvent autrement plus fatigante que celle de l’employé de la RATP, n’aurait ainsi plus à payer les petits avantages d’une minorité.

    Le régime de retraite de la RATP a d’ailleurs été pointé du doigt à de nombreuses reprises par la Cour des comptes… dans cette structure, 42.000 salariés peuvent partir à la retraite à 57 ans et même 52 pour le personnel roulant et celui en souterrain. En 2017 l’âge de départ à la retraite à la RATP était en moyenne de 56 ans environ contre 63 dans le privé et 61 dans le public…

    En plus de cet avantage non négligeable, les pensions à la RATP sont bien coquettes, ainsi les retraités de 2017 ont une pension brute moyenne de 3 705 euros contre 2206 pour un fonctionnaire d’Etat.

    Des avantages tout à fait appréciables pour les agents RATP payés par… les contribuables français, c’est-à-dire par vous ! Notamment par les jeunes générations qui n’ont aucune assurance de toucher un jour une retraite et qui n’ont pas nécessairement envie de régler l’ardoise de baby boomer en uniforme vert…

    Cette première journée de mobilisation a donc tout du round d’observation pour le gouvernement qui a indiqué sa feuille de route calendaire jeudi au CESE. L’épreuve de force sera cruciale pour le gouvernement Philippe et pourrait même constituer un tournant dans le quinquennat Macron. Une mission pas facile alors qu’un sondage indiquait récemment que plus de 70 % des français pensent que le Premier ministre n’est pas à même de mener une bonne réforme.

    Ce sujet sera abordé lors du JT de TV Libertés de ce soir

    https://www.tvlibertes.com/actus/reforme-des-retraites-le-tournant-du-quinquennat-macron

  • Le «Monsieur Retraite» du gouvernement cumule son salaire avec plusieurs pensions... de retraite

    Le «Monsieur Retraite» du gouvernement cumule son salaire avec plusieurs pensions... de retraite
    Jean-Paul Delevoye, le 10 septembre 2019, à Paris (image d'illutration).
    Alors qu'il est en charge d'offrir des pistes au gouvernement sur la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye bénéficie en plus de son salaire de différentes pensions de retraite.
    Une méthode qui n'est pourtant pas illégale.                      
    Dans son édition du 10 septembre, la publication numérique La Lettre A révèle que depuis son entrée au gouvernement, le 3 septembre dernier, le haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, bénéficie, en plus de son salaire, de plusieurs pensions de retraite.
    L’ancien ministre de la Fonction publique, de la Réforme de l’Etat et de l’Aménagement du territoire sous Jacques Chirac percevra sa retraite du régime général en plus de celle d’ancien élu local.
    Néanmoins, celui qui a été député et sénateur, actuellement engagé dans une réforme des retraites de grande ampleur, ne touchera aucune des deux pensions auxquelles il aurait le droit en tant qu’ancien parlementaire.
    Celles-ci seront, comme le prévoit la loi, suspendues pendant toute la durée de son passage au gouvernement.
    En effet, les règlements des deux institutions ne permettent pas de les agréger à un salaire de ministre.                   
    En tant que ministre délégué auprès de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, Jean-Paul Delevoye touchera un salaire brut mensuel de 10 135 euros auxquels s’ajouteront donc ces quelques émoluments. La pratique n’a rien d’illégal puisque, comme le rappelle La Lettre A, cette possibilité de double rémunération, cumulant salaire et pension de retraite, n’est pas encadrée légalement.
    L'ancien président de l’Association des maires de France, qui exerçait en dehors du gouvernement, avait dans un premier temps renoncé à bénéficier de ces sommes.
    Lorsqu’il avait été nommé haut-commissaire à la réforme des retraites, en septembre 2017, il avait choisi de déduire ses pensions de retraites de sa rémunération individuelle.
    Il lui aura fallu deux ans pour changer d’avis.
    «En tant que ministre, sa rémunération est indexée à celles des autres membres du gouvernement, et arrêtée par décret», explique son cabinet auprès de La Lettre A.
    «Sa mission étant par essence temporaire, il ne voulait pas abandonner définitivement ses droits», confirme son entourage.
    RT France

  • Google accusé de revendre les informations confidentielles de ses utilisateurs

    Google Fisc

    12/09/2019 – INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    Google est accusé de récolter des informations à l’insu de ses utilisateurs pour ensuite les revendre aux annonceurs, a révélé jeudi dernier le Financial Times. Une enquête a été ouverte en Irlande, pays où siège le géant du web.

    Techniquement, Google utiliserait un mouchard à travers un lien internet invisible qui donnerait à l’annonceur un accès immédiat et illimité à tout l’historique de navigation de l’utilisateur. La méthode est si rapide que l’utilisateur ne peut pas s’en rendre compte. Selon le Financial Times, en plus de constituer une très grave infraction au règlement, cette pratique donnerait un avantage considérable au géant californien sur ses concurrents.

  • Du marxisme d'hier au discours égalitariste

    6a00d8341c715453ef0240a4d0d054200b-320wi.jpgLe Piketty, le pseudo-Marx, revient sur l'eau.

    À l'époque de Marx, il n'apparaît pas hélas, que beaucoup d'économistes aient alors pris au sérieux sa prétendue Critique de l'économie politique. Il faut d'ailleurs reconnaître d'ailleurs que l'auteur de Das Kapital, après plus de 30 ans de travaux n'était pas parvenu au bout de sa tâche, qui ne sera achevée qu'après sa mort, par les soins de son ami, bienfaiteur et vulgarisateur Engels.

    Le marxisme proprement dit est ainsi vraiment né discours de 1883 de celui-ci sur la tombe de son maître, de sorte que l'on pourra longtemps encore gloser, à l'infini, sur le degré de responsabilité, que je crois pour ma part immense dans les crimes du communisme[1].

    Plus généralement, d'ailleurs, on peut considérer que la pente naturelle de toutes les utopies, et de toutes celles que Jules Monnerot appellent les "religions séculières", y compris l'islamisme politique par conséquent, puisqu'il est un corpus juridique plus qu'une théologie, les conduit nécessairement au totalitarisme.[2]

    Or, l’égalitarisme est aujourd'hui en train de se faire tailler de nouveaux habits par un confectionneur de grande série en la personne de Piketty. Depuis longtemps ses sophismes m'étaient connus. En 2011, il allait commettre sous le titre "Pour une révolution fiscale"[3] sous couverture rouge, une addition de contre-vérités,de niaiseries, d'à-peu-près et d'erreurs grossières, faciles à réfuter. Même un François Hollande, alors en marche pour la présidence, était parvenu à lui river son clou dans un débat installé sur le site de Médiapart. Cherchant à élever le débat votre serviteur s'amusa à lui consacrer une réponse, publiée sous le titre "Pour une libération fiscale", sous couverture bleue.

    Quoiqu'une partie de mon travail, novateur pour l'époque, soit devenu presque banal, assez couramment repris aujourd'hui par les conservateurs qui réclament enfin la diminution de la dépense publique... quoiqu'une autre partie ait été contemporaine de la soi-disant RGPP à laquelle s'époumonait alors, poussivement mais avec opiniâtreté, une Valérie Pécresse... j'ai la faiblesse de croire encore utile d'en recommander la lecture.

    En particulier, il me semble nécessaire de réhabiliter non pas seulement la propriété et la richesse, qu'on appelle avec dédain "capitalisme", mais, fondamentalement, l'inégalité sans laquelle aucune justice, aucun progrès, aucune liberté n'est possible. La seule égalité souhaitable concerne la dignité intrinsèque des êtres humains, précisément dans la mesure où, en réalité, quant à leur fortune, à leur beauté, à leur intelligence, ils sont inégaux.

    Il faut n'avoir rien lu de Gobineau (1816-1882) pour imaginer qu'il incite à la haine ou au mépris. Son Essai de 1855, si souvent cité et si rarement lu disserte sur ce que le XIXe siècle tient pour un lieu commun. L'idée d'inégalité des races était universellement répandue en son temps, et habituellement alors suggérait l'idée d'une supériorité des peuples anglo-saxons. Or, il nous conduit à considérer, au contraire de toute haine raciale que chaque peuple possède son génie propre, irréductiblement et nécessairement différent.

    Si les hommes étaient égaux, ils seraient des fourmis.

    Ils sont inégaux, c'est ce qui fait leur noblesse.

    JG Malliarakis 

    Une réunion des Amis de l'Insolent
    Mercredi 18 septembre
    JG Malliarakis donnera une conférence suivie d'un débat sur le thème

    "Le Moment conservateur"
    de 18 h à 20 h
    Brasserie du Pont Neuf 14 quai du Louvre Paris 1er M° Louvre/Pont Neuf/Châtelet Parking : St Germain l'Auxerrois [consommation de la brasserie : 6 euros, participation libre aux frais]

    Apostilles

    [1] On doit lire à ce sujet le livre d'André Senik "Le Manifeste du Parti communiste aux yeux de l'histoire", 2015, ed. Pierre-Guillaume de Roux.
    [2] cf. sa "Sociologie du communisme" dont le premier tome est précisément intitulé "L'islam du XXe siècle"
    [3] cf. "Pour une Libération fiscale" par JG Malliarakis, 2012, ed. Trident.

    https://www.insolent.fr/

  • 1500 personnes à Lyon rassemblées contre l’extension de la PMA

    1500 personnes à Lyon rassemblées contre l’extension de la PMA
  • Trouver un milliard pour les hôpitaux ? Facile : il suffit de supprimer l'AME !

    2891016032.jpg

    L'avis de Jean-François Touzé
    Encore une arnaque. Les 750 millions d'euros prétendument déployés par Agnès Buzyn, ministre de la Santé, pour permettre de faire face à la crise des Urgences et enrayer la dégradation de nos services hospitaliers, dégradation continue malgré le dévouement, le courage et parfois l'abnégation des personnels soignants, ne seront pas financés en dépenses nouvelles mais en redéploiement de budgets auparavant dédiés à d'autres secteurs hospitaliers.
    Autrement dit, l'Exécutif déshabille Pierre pour habiller Paul, et des pans entiers de nos services médicaux auront à pâtir de ce tour de passe-passe comptable. 
    Il aurait pourtant été aisé de trouver ces 750 millions sans dommage: en supprimant totalement et définitivement l'Aide Médicale d'État (AME) dont bénéficient mécaniquement, pour un coût annuel avoisinant le milliard d'Euros payé par les contribuables, tous les étrangers présents sur notre sol y compris les clandestins, pour des soins qui, dans bien des cas, dépassent largement les situations vitales ou d'urgence. Un récent rapport indiquait que des implantations de prothèses mammaires à des migrantes avaient ainsi été prises en charge par l'État.
    Le Gouvernement se prépare, au contraire, à pérenniser l'AME pour la grande joie des migrants. À l'occasion du débat factice qui se déroulera à la fin du mois de septembre à l'Assemblée nationale, cette aide scélérate se verra confirmée par le Premier ministre dans sa forme, son coût, ses contours et son périmètre d'attribution. 
    Tandis que des milliers de nos compatriotes se voient obliger de renoncer à certains soins essentiels...
  • Ordre Nouveau : retour sur une épopée militante

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    Grégoire Gambier Polémia cliquez ici

    Cinquante ans après, ils sont de retour : les anciens d’Ordre Nouveau (ON) proposent un recueil de souvenirs, mais aussi d’analyses et de documents avec pour objectif d’expliquer la réalité de leur engagement et témoigner pour les générations à venir. L’ouvrage aurait pu tourner à l’évocation nostalgique si caractéristique des anciens combattants, entre souvenirs de « cogne » contre les « bolches » et de soirées plus ou moins arrosées à « refaire le monde » : il n’en est rien. Certes, l’ouvrage en contient, mais il va bien au-delà. Les quelque vingt-cinq témoignages recueillis par André Chanclu et Jacques Mayadoux donnent à voir ce qu’est la vie militante, pour ceux qui l’ignoreraient, et les ressorts du combat « national », pour ceux qui pourraient en trahir les idéaux, ou l’ont toujours plus ou moins sournoisement méprisé. Appuyé par une dizaine de contributions de personnalités extérieures au mouvement, parmi lesquels Philippe Conrad, Jean-Yves Le Gallou, Bernard Lugan ou encore Eric Delcroix et Pierre Vial, ce livre se révèle bien plus important – et pertinent – qu’une énième étude sur « l’extrême droite » pondue par un spécialiste auto-proclamé du sujet, généralement de gauche. Car il décrit la réalité du militantisme : une vie consacrée à son idéal, et les indéfectibles amitiés qui se forgent dans les combats menés en commun – surtout lorsqu’ils ont été perdus.

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  • On vous aurait bien fait un top 10 des macronistes confrontés à la justice, mais ils sont déjà 17.

    S’il fallait ne retenir qu’une seule promesse du candidat Macron, la "moralisation" décrocherait assurément la palme.
    Au final, la "grande" loi portée par François Bayrou n’aura été qu’une réponse à l’affaire Fillon. Un fait divers, une loi.
    Par la suite, la "morale" macronienne n’aura été qu’une suite d’affaires.
    À se croire dans l’Ancien Monde.
    Un peu plus d’un an à peine après l’élection d’Emmanuel Macron, prenons le temps de revenir sur les déboires de la Macronie.
    Cinq mises en examen
    Richard Ferrand
    Au printemps 2017, Richard Ferrand fut, l’espace d’un mois, ministre de la Cohésion des territoires. En juin 2017, le parquet de Brest a ouvert une enquête préliminaire sur son passé à la tête des Mutuelles de Bretagne de 1998 à 2012.
    Le ministre fut alors remercié et devint président du groupe LREM puis président de l’Assemblée nationale.
    En 2011, Richard Ferrand a favorisé la société immobilière de sa compagne Sandrine Doucen pour l’obtention d’un marché lors de la location d’un local commercial par les Mutuelles de Bretagne.
    Après avoir été classée sans suite en octobre 2017, l’affaire est relancée en janvier 2018 avec l’ouverture par le PNF d’une information judiciaire pour prise illégale d’intérêts.
    La Cour de Cassation a ordonné en juillet 2018 le dépaysement à Lille de l’information judiciaire ouverte à Paris.
    Fin septembre 2018, trois juges d’instruction ont été désignés à Lille.
    Le 11 septembre 2019, Richard Ferrand est mis en examen pour prise illégale d’intérêts.
    Une première pour un président de l’Assemblée.
    Alexandre Benalla et Vincent Crase
    Faut-il encore présenter le feuilleton de l’été ?
    Alors qu’Emmanuel Macron profitait de sa piscine à 34.000 euros à Brégançon, une vidéo montrant son homme de main élyséen molestant des manifestants le 1er-Mai venait assombrir le ciel estival macroniste.
    Alexandre Benalla n’est pas seulement un barbouze.
    Il intervient comme bon lui semble, en marge des manifestations, brassard "police" autour du bras.
    La loi, c’est lui.
    Le jeune homme de 26 ans dispose aussi d’une voiture (avec chauffeur) équipée de gyrophares, d’un badge lui permettant de se rendre dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale et et de porter des armes à feu.
    À ce propos, ces armes étaient conservées dans un coffre-fort au domicile de Benalla.
    Depuis que la justice s’est saisie de l’affaire, le coffre-fort a disparu.
    Pour la première fois du quinquennat, Emmanuel Macron est pris de court.
    Sa communication s’avère catastrophique.
    Lui et ses sbires accusent les journalistes de ne pas chercher la « vérité ».
    Même les plus conservateurs des syndicats de police s’offusqueront de voir Benalla invité du JT de TF1.
    Eux n’ont pas droit à autant de considération.
    L’Assemblée et le Sénat tenteront de jouer leur rôle de contre-pouvoir face à un super-Président.
    Le Palais-Bourbon, aux mains de LREM, abdiquera rapidement, se félicitant d’avoir fait la lumière sur cette affaire, alors que le ministre de l’Intérieur, le préfet de police ou encore Patrick Strzoda, directeur de cabinet du président de la République, ont menti sous serment.
    Un scandale d’Etat que les marcheurs qualifieront de « tempête dans un verre d’eau ».
    L’Elysée aurait mis à pied Benalla 15 jours, après le 1er mai, avant de le licencier une fois l’affaire rendue public.
    Un « fait-divers » qui poussera Macron à réorganiser l’Elysée.
    Alexandre Benalla a été mis en examen le 22 juillet pour violences volontaires, immixtion dans l’exercice d’une fonction publique, port public et sans droit d’insignes réglementés, recel de détournement d’images issues d’un système de vidéo-protection et recel de violation du secret professionnel.
    Vincent Crase, un gendarme réserviste salarié du parti LREM, a lui aussi été mis en examen pour les mêmes faits.
    De plus, Mediapart révèle que Ismaël Emelien, conseiller spécial d’Emmanuel Macron, devrait se voir lui aussi inquiété dans cette affaire.
    Il est accusé d’avoir détenu le CD montrant les images volées de la vidéosurveillance des violences du 1er mai.
    Le 29 novembre 2018, Alexandre Benalla a également été mis en examen pour violences volontaires, des faits commis au Jardin des plantes, toujours le 1er mai.
    De plus, une enquête préliminaire a été ouverte à son encontre pour la non-restitution de deux passeports diplomatiques qu’il a continué à utiliser malgré son licenciement de l’Élysée.
    « Tout va bien », pourrait commenter le Président.
    M’Jid El Guerrab
    Le 31 août 2017, M’Jid El Guerrab, alors député LREM, frappe violemment à coups de casque Boris Faure, un cadre du PS.
    Deux coups qui causeront un traumatisme crânien au socialiste.
    Pour sa défense, il accuse Boris Faure d’« insultes racistes ».
    Depuis, M’Jid El Guerrab a exclu du groupe LREM à l’Assemblée nationale.
    Il a aussi été mis en examen pour violences volontaires avec arme.
    L’instruction est toujours en cours.
    Mustapha Laabid
    Le 1er février 2019, le parquet de Rennes a fait savoir qu’il allait poursuivre pénalement le député LREM Mustapha Laabid « pour des faits d’abus de confiance »peut-on lire dans Le Monde.
    L’élu est soupçonné d’avoir « utilisé à des fins personnelles ou indues des fonds de l’association Collectif Intermède », association dont il fut président jusqu’à son élection en 2017.
    Le montant du préjudice présumé est de 21.930,54 euros.
    Sept enquêtes en cours
    Jean-Jacques Bridey
    Le 27 septembre 2018, Mediapart publie un article sur ce député LREM. Jean-Jacques Bridey, un des premiers "marcheurs", actuel président de la commission de la défense à l’Assemblée nationale, est « visé par une enquête préliminaire pour concussion », peut-on lire.
    Concrètement, Jean-Jacques Bridey est soupçonné d’avoir dépassé les plafonds d’indemnités concernant le cumul de mandats.
    Coût de l’opération : 100.000 euros.
    Laura Flessel
    Le 4 septembre, quelques heures avant le remaniement post-Hulot, la ministre des Sports Laura Flessel annonce sa démission pour des « raisons personnelles ».
    Il n’aura pas fallu 24 heures pour que Mediapart révèle ces "raisons" : « Le fisc a récemment saisi la Commission des infractions fiscales (CIF) de Bercy, en vue d’une possible plainte pénale pour fraude, après avoir découvert des manquements déclaratifs de la ministre concernant une société de droit à l’image »peut-on lire.
    Plusieurs dizaines de milliers d’euros d’impôt seraient en jeu.
    A peine nommée, la nouvelle ministre des Sports, Roxana Maracineanu, est épinglée dans la presse parce que, depuis 2012, elle occupe un logement social.
    Françoise Nyssen
    Avant d’être nommée ministre de la Culture, Françoise Nyssen dirigeait la maison d’édition Actes Sud.
    C’est à la tête de cette dernière qu’elle s’est permis quelques écarts avec les règles élémentaires d’urbanisme.
    En 1997, lors de l’agrandissement des locaux parisiens – un immeuble classé – , Françoise Nyssen avait fait réaliser les travaux « sans autorisation », ni « déclaration au fisc  », écrit Le Canard enchaîné.
    Le journal satirique révèle également d’autres "irrégularités" dans des travaux au siège d’Actes Sud, dans le centre classé d’Arles, effectués en 2011.
    Une « négligence », tente d’expliquer la ministre.
    Le parquet de Paris a ouvert jeudi 23 août une enquête préliminaire.
    Le 16 octobre 2018, à l’occasion du remaniement post-démissions de Nicolas Hulot et de Gérard Collomb, Françoise Nyssen n’est pas reconduite à la Culture.
    Alexis Kohler
    Outre son rôle dans l’affaire Benalla – Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée, avait eu connaissance des agissements violents dès le mois de mai et n’a rien fait savoir à la justice, à l’instar de l’Intérieur et de l’Elysée – ce proche d’Emmanuel Macron est embourbé dans une affaire de conflit d’intérêts.
    Alexis Kohler a été directeur financier d’août 2016 à mai 2017 de l’armateur italo-suisse MSC, fondé par des membres de sa famille.
    Or, depuis 2010, il a aussi représenté l’Agence des participations de l’Etat auprès des Chantiers de l’Atlantique/STX France, dont MSC est client.
    Il siégeait également au conseil de surveillance du Grand Port maritime du Havre.
    Selon Mediapart, avec cette double (triple !) casquette, Alexis Kohler a ainsi pu conclure en 2011 des contrats entre MSC et le port du Havre.
    Le beurre, l’argent du beurre et la crémière.
    Anticor a porté plainte pour « prise illégale d’intérêt »« corruption passive » et « trafic d’influence ».
    Début juin 2018, le parquet national financier (PNF) a ouvert une enquête à l’encontre du secrétaire général de l’Elysée.
    Muriel Pénicaud
    22 mai 2018, la ministre du Travail est entendue comme témoin assisté par le pôle financier du Tribunal de Paris.
    La justice enquête sur le rôle de Business France – société qui eut pour directrice générale Muriel Pénicaud – dans l’organisation d’une soirée à Las Vegas en janvier 2016 pour le candidat Macron.
    Une information judiciaire a été ouverte pour des soupçons de favoritisme en juillet 2017, mois au cours duquel Muriel Pénicaud a déclaré qu’elle n’avait « rien à se reprocher ».
    François Bayrou, Marielle de Sarnez et Sylvie Goulard
    Mai 2017. Emmanuel Macron commence tout juste son mandat.
    Trois membres du MoDem font partie du gouvernement, à des postes majeurs : François Bayrou à la Justice, Marielle de Sarnez aux Affaires européennes et Sylvie Goulard aux Armées.
    François Bayrou aura tout juste le temps de porter sa "grande" réforme de « moralisation ».
    En juillet 2017, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour abus de confiance, recel d’abus de confiance et escroqueries concernant des soupçons d’emplois fictifs d’assistants au Parlement européen.
    Les trois démissionneront dès juin 2017.
    Thierry Solère
    Au tout début de l’actuelle législature, en juin 2017, le député "constructif" Thierry Solère avait magouillé avec la majorité pour obtenir le poste de questeur (celui qui gère les finances de l’Assemblée nationale), traditionnellement réservé à l’opposition.
    Depuis, il a rejoint les rangs de LREM et laissé ce poste prestigieux à Eric Ciotti.
    Mais les magouilles n’ont pas l’air de s’arrêter.
    Début février 2019, le tribunal de grande instance de Nanterre a ouvert une information judiciaire contre le parlementaire pour des soupçons de « fraude fiscale, manquements aux obligations déclaratives à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, détournement de fonds publics par dépositaire de l’autorité publique et recel, recel de violation du secret professionnel, trafic d’influence et recel [...] abus de biens sociaux et recel, abus de confiance et recel, financement illicite de dépenses électorales, détournement de la finalité de fichiers nominatifs, portant sur une période comprise entre 2005 et 2017 ». Rien que ça.
    Deux affaires classées sans suite
    Gérald Darmanin
    Fin 2017, le ministre des Comptes publics est accusé de viol et d’abus de faiblesse par deux femmes. En février et mai 2018, les affaires sont classées sans suite.
    Le 31 août dernier, Gérald Darmanin a obtenu un non-lieu définitif pour une de ces affaires, au motif que « le défaut de consentement ne suffit pas à caractériser le viol. Encore faut-il que le mis en cause ait eu conscience d’imposer un acte sexuel par violence, menace, contrainte ou surprise »a expliqué le juge.
    La plaignante a fait appel.
    L’avocat du ministre a, quant à lui, annoncé l’intention de ce dernier de porter plainte pour « dénonciation calomnieuse ».
    Nicolas Hulot
    En 2008, une plainte pour viol a été déposée à l’encontre de Nicolas Hulot.
    Plainte classée sans suite la même année, mais dévoilée en 2018 par le journal Ebdo.
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/on-vous-aurait-bien-fait-un-top-10-des.html

  • I-Média n°263 – Les médias découvrent le racisme anti-blanc

    Les médias découvrent le racisme anti-blanc

    Lilian Thuram a provoqué la polémique en tenant des propos racistes contre les Blancs. Et certains journalistes ont semblé découvrir le phénomène.

    03:39 Les médias découvrent le racisme anti-blanc

    Lilian Thuram a provoqué la polémique en tenant des propos racistes contre les Blancs. Et certains journalistes ont semblé découvrir le phénomène.

    18:18 La Revue de presse

    Le drôle de regard de Serge July et Olivier Duhamel sur la mort de Timothy à Villeurbanne, la révolte des journalistes du Monde… Retour sur la semaine médiatique.

    28:25 L’offensive anti-Zemmour

    Depuis l’annonce de sa participation à la Convention de la Droite, Eric Zemmour est redevenu l’ennemi public numéro 1.

    33:34 Propagande publique contre les Identitaires

    Enfin, nous verrons que France 2 a produit un téléfilm dans lequel les Identitaires sont attaqués. Ce qui n’a pas empêché les militants de garder le sourire !

    https://www.tvlibertes.com/i-media-n263-les-medias-decouvrent-le-racisme-anti-blanc