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Le limogeage de John Bolton, Conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump est une très bonne nouvelle.Bolton était à la Maison Blanche le faucon des faucons, néo-conservateur intransigeant, idéologue et malfaisant, dans la triste lignée des équipes qui poussèrent Bush père et plus encore Bush fils à intervenir en Irak avec les conséquences que l'on sait.Cette mise à l'écart confirme l'analyse selon laquelle Trump entend s'engager dans une désescalade vis à vis de l'Iran et une normalisation des rapports USA/Russie ce dont Bolton, va-t-en-guerre obsessionnel ne voulait à aucun prix.Confirmation également du rôle de fondé de pouvoir dévolu au pauvre Macron que le président américain utilise à sa guise pour des négociations parallèles loin du regard de l'opinion publique américaine au moment où se profilent les prolégomènes de la campagne présidentielle. Comme nous l'écrivions précédemment, Macron, loin d'être le nouveau prince de la diplomatie que l'on a voulu décrire à l'issue du G7 de Biarritz, n'est que le petit télégraphiste de Trump.Les États-Unis restent les États-Unis. Leur volonté de puissance et d'instumentalisation de leurs supposés alliés est inaltérée. L'Europe ne sera elle même qu'en se délivrant de leur emprise.Mais prenons pour l'heure notre miel là où il coule. Un néo-conservateur de moins est un ennemi à terre. C'est déjà cela de gagner.Encore un effort, Donald... Mike Pompéo est encore là.
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Pour battre Emmanuel Macron faut-il imiter Emmanuel Macron ?
C’est la question qui se pose à droite et qu’aborde Christophe Geffroy, directeur de La Nef, dans une analyse :
[…] Ajoutons qu’une victoire électorale de la « droite » contre Emmanuel Macron suppose impérativement de gagner deux types d’électorats : l’électorat populaire et la petite classe moyenne (en grande partie la « France périphérique ») ; et la bourgeoisie conservatrice. En 2017, schématiquement, Marine Le Pen représentait le premier électorat, François Fillon le second. Mais l’un et l’autre n’ont pas su mordre sur l’autre électorat, d’où leur échec cuisant à tous deux. Ce fut tout le génie de Nicolas Sarkozy (et de Patrick Buisson) d’avoir su capter ces deux franges de population en 2007, hélas pour trahir ce positionnement à peine élu !
Aujourd’hui, de ce point de vue là, les choses n’ont guère changé : battre Emmanuel Macron suppose de gagner la « France périphérique » très hostile à sa politique libérale mondialiste, mais aussi la bourgeoisie conservatrice, soucieuse de liberté d’entreprendre, qui est toujours attachée à la nation et à certaines valeurs morales (l’autre bourgeoisie qui avait aussi voté Fillon a très vite rejoint le nouveau président à l’instar des politiques LR qui maintenant le soutiennent). Grosso modo, électoralement, cela recoupe le RN (la « France périphérique ») et la droite de LR (la bourgeoisie conservatrice) : c’est l’union de ces deux électorats qui permettrait de battre Emmanuel Macron.
Le problème est que LR a été grandement siphonné par LREM (toute la bourgeoisie qui place ses intérêts d’argent avant toute chose l’ayant vite rejoint) et que rien ne dit qu’il pourra retrouver un niveau supérieur aux 8 % des européennes, ce qui est très insuffisant ; en tout cas, si LR ne veut pas disparaître ou être marginalisé comme le PS, il a tout intérêt à se démarquer radicalement d’Emmanuel Macron en devenant un vrai parti conservateur au sens noble et fort de ce terme, comme l’est un François-Xavier Bellamy, d’autant plus qu’il y a là un espace libre occupé par personne. Vu les blocages idéologiques et la peur du politiquement correct des responsables LR, cette orientation semble peu probable.
D’où l’idée de créer un véritable pôle conservateur autour de personnalités comme Marion Maréchal et Éric Zemmour [avec la prochaine Convention de droite] : idée sympathique qui mérite assurément d’être tentée, mais force est de constater que l’on ne connaît pas vraiment le potentiel électoral d’un tel pôle que certains voient plafonner à 8-10 % quand ses promoteurs estiment qu’il pourrait réunir peuple et bourgeoisie et atteindre des scores bien plus élevés : et il est vrai qu’en politique les dynamiques de progression peuvent être rapides, l’exemple de la candidature Macron est là pour le rappeler. C’est une expérience qui mérite d’être suivie et ce d’autant plus que l’absence de convictions profondes aussi bien de la majorité LR que de celle du RN sur les questions sociétales (la loi bioéthique qui se prépare en est un excellent révélateur, ni pour LR ni pour le RN il ne s’agit là de sujets prioritaires) rend urgente l’émergence d’un mouvement plus lucide et plus courageux pour résister à ce rouleau compresseur de la « culture de mort », pour reprendre l’expression de Jean-Paul II.
L’autre question est de savoir si le RN, handicapé par sa présidente qui ne semble pas vouloir lâcher « son » parti, est capable d’évoluer vers une structure moins monolithique, plus ouverte, plus raisonnée dans ses choix ? En politique, néanmoins, les équilibres ne sont jamais gravés dans le marbre et si la situation globale (notamment en termes d’identité, de précarité, de sécurité…) continue de se dégrader, la frange « populiste », principalement incarnée par le RN en France, ne pourra que monter et peut-être même arriver jusqu’au pouvoir. Là-dessus, les exemples étrangers sont instructifs : aujourd’hui, les « populistes » peuvent gagner seuls des élections…
Marion Maréchal et François-Xavier Bellamy ont tous les deux annoncé leur volonté de manifester le 6 octobre.
https://www.lesalonbeige.fr/pour-battre-emmanuel-macron-faut-il-imiter-emmanuel-macron/
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Scandale à Bruxelles : le portefeuille sur les migrations intitulé « protéger notre mode de vie »
La nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, issue du PPE, a suscité des réactions hostiles, en associant le portefeuille du commissaire chargé des migrations à la « protection du mode de vie européen ». De quoi provoquer la surprise, voire l’indignation de l’opposition de gauche, notamment des Verts et des sociaux-démocrates, sans compter Amnesty International. Mais, à y regarder de près, tout comme l’habit ne fait pas le moine, l’intitulé d’un poste ne fait pas une politique.
« Cela fait peur de voir proposer un portefeuille sur la “protection du mode de vie européen” qui inclut la migration et la protection des frontières », a déclaré Ska Keller, co-présidente du groupe des Verts, ajoutant : « Nous espérons que la présidente von der Leyen ne voit pas une contradiction entre soutenir les réfugiés et les valeurs européennes ». Plus offensif encore, du moins en apparence, Claude Moraes, membre des sociaux-démocrates, a souligné qu’il soulèverait ce « vrai problème » auprès de son groupe, estimant qu’un portefeuille ainsi nommé ne pouvait pas exister. Et Amnesty International de dénoncer l’emploi de « la rhétorique de l’extrême droite ».
Ursula von der Leyen est pourtant loin de vouloir bouleverser la politique migratoire de l’Europe : « Notre mode de vie européen, c’est s’accrocher à nos valeurs », a-t-elle expliqué, précisant que « la beauté de la dignité de chaque être humain est l’une des plus précieuses valeurs ». De son côté, son porte-parole a rappelé que « l’Europe est synonyme de sociétés ouvertes et démocratiques », tandis qu’un membre de son entourage ajoutait, au cas où l’on n’aurait pas bien compris, que « la protection de notre mode de vie européen fait référence aux valeurs européennes, à savoir la tolérance, l’accueil, l’asile ».
On peut donc présumer qu’il n’y aura guère d’inflexion importante dans la politique migratoire de l’Union européenne. Un intitulé aussi vague que la « protection du mode de vie européen » permet d’en faire une auberge espagnole où chacun aura l’illusion de pouvoir apporter sa part, alors que le menu est fixé d’avance. Et ce n’est pas le détenteur de ce poste, le Grec Margaritis Schinas, qui pourra lever cette ambiguïté, lui qui, jusqu’en juillet dernier, était le premier porte-parole de la Commission Junker. Tout au plus pourra-t-il rassurer les Grecs, particulièrement soumis à la pression migratoire, et des membres du PPE réticents, comme François-Xavier Bellamy.
Encore qu’il soit peu probable que ce député, à titre personnel, tombe dans le piège tendu pour atteindre une fausse unanimité de la droite au Parlement européen. Il est encore plus improbable que les partis souverainistes réagissent favorablement à cette nouvelle appellation du portefeuille des migrations. Le choix de cet intitulé apparaît surtout comme un trompe-l’œil, qui n’appâtera que ceux qui ne souhaitent qu’être appâtés et justifier leur adhésion à la politique de l’UE. Sans exclure la volonté de plaire à Macron, qui, pour mieux avaler la droite, multiplie lui-même les déclarations ambiguës.
Le débat sur la politique migratoire voulu par notre Président devrait avoir lieu le 25 septembre à l’Assemblée nationale et le 2 octobre au Sénat. Sans vote, il va de soi !
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Marek Gladysz : La liberté d'expression entre Est et Ouest
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« Le peuple historique de Marseille est remplacé par ceux qui descendent de l’Aquarius », affirme le sénateur Stéphane Ravier (RN)
Stéphane Ravier, sénateur RN des Bouches-du-Rhône et prétendant à la mairie de Marseille, était l’invité du Grand Oral des Grandes Gueules ce mercredi 11 septembre. Il est notamment revenu sur la politique migratoire exercée par Jean-Claude Gaudin.
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Sélection d'articles de qualité : "La semaine de Magistro"...
• Marc DUGOIS Avocat Le "problème à traiter" de Jean-Marc Jancovici
• Michel PINTON Député au parlement européen Voyage dans l’univers de la PMA
• Jean SAROCCHI Professeur honoraire à l'Université de Toulouse Des hommes justes
• Jacques BICHOT Economiste, professeur émérite à l'Université Lyon 3 Pour en finir avec la loi "baguette magique" : le cas des retraites
• Aude de KERROS Sculpteur, graveur Tulipes de Koons : financées par l’impôt, rentabilisées par la finance de l’art
• Sophie de MENTHON Présidente d'ETHIC (Entreprises de taille Humaine Indépendantes et de Croissance) Retraites, éducation : pour la rentrée, l'heure est à la concertation !
• Ivan RIOUFOL Journaliste politique Ces violences impunies faites à la France
• Eric ZEMMOUR Journaliste politique Cette justice française qui donne le permis de tuer
• Roland HUREAUX Essayiste Le vrai scandale du G7 de Biarritz est la présence de Paul Kagamé, président du Rwanda
• Renaud GIRARD Journaliste, géopoliticien Entre la Chine et l’Europe, la Russie doit choisir !
• Annie LAURENT Journaliste, spécialiste du Proche-Orient, de l'Islam et des chrétiens d'Orient Un réformisme ambigu (Islam)http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/09/11/la-semaine-de-magistro-6175102.html
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Il n’y a pas d’inflation, il y a un appauvrissement. Ce n’est pas pareil !
L’inflation… on la critique, on dit qu’elle est nettement plus élevée que ce que l’on dit officiellement ce qui est vrai, mais globalement, il est également vrai de dire que l’inflation est faible, très faible !Pourquoi parce que tout dépend également quelle inflation nous regardons.Parle-t-on de l’inflation des salaires, de celle du kilo de lessive ?Parle-t-on de l’inflation qui touche les denrées alimentaires ou de celle qui concerne les prix de production industrielle ?Si le citoyen voit l’inflation de son caddie, ou de son panier de courses ce qui est légitime, le macro-économiste, lui s’en fiche royalement parce que ce n’est pas une inflation économiquement problématique.La vraie inflation est celle qui touche les salaires (et ils ne montent pas franchement depuis 20 ans) ou celle qui touche les productions industrielles et là aussi les prix ne frémissent pas franchement.L’indice des prix à la production (IPP) de la Chine, qui mesure le coût des marchandises à la sortie de l’usine au mois d’août le montre bien. En baisse de 0.8% sur le dernier mois et quasi stable avec une très légère hausse de 0.1% sur l’ensemble de l’année 2019Autant dire qu’il n’y a pas d’inflation au sens des banques centrales.
Ce que vous ressentez, ce n’est pas de l’inflation, c’est l’appauvrissement lié à l’augmentation des prix de consommation courante et du logement, et de l’énergie ou encore des taxes dans un contexte où les salaires, eux, ne montent plus depuis 20 ans de manière générale.Il n’y a pas d’inflation, il y a un appauvrissement généralisé et c’est nettement plus grave !Souvenez-vous des 30 glorieuses et de l’inflation des prix de 12% l’an, avec des salaires indexés qui progressaient tout aussi vite et des emprunts à taux… fixe !En 5 ans, votre mensualité de crédit ne pesait plus rien dans votre salaire à une époque de plein emploi !Aujourd’hui tout augmente faiblement mais comme les salaires eux, ne montent plus du tout, même avec 2% d’inflation par an, en 10 ans vous avez perdu 20% de pouvoir d’achat.C’est cela qu’il se passe.Charles SANNAT -
Loi de bioéthique : en marche vers la GPA – Journal du mercredi 11 septembre 2019
Loi de bioéthique : en marche vers la GPA
Alors que l’Assemblée nationale va entreprendre l’étude du texte de loi sur la bioéthique après son passage en commission mardi, beaucoup redoutent que la légalisation de la Gestation pour Autrui se profile. Une tactique du cheval de Troie qui a souvent été utilisée…
John Bolton, le conseiller belliciste de Trump limogé !
En désaccord depuis plusieurs mois avec le président sur de nombreux sujets, John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump a été remercié ! Le départ de ce va-t-en guerre devrait garantir, à minima, l’absence d’intervention militaire américaine de grande ampleur, notamment en Iran.
Nissan: la chute avant le renouveau?
Dix mois après le départ forcé de Carlos Ghosn, le directeur général exécutif de Nissan, Hiroto Saikawa, est à son tour poussé vers la sortie. Avec ce changement de direction, Renault pourrait retrouver une place prédominante au sein de l’Alliance.
L’actualité en bref
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Le mauvais citoyen
Bernard Plouvier
Aux bons temps de l’URSS, paradis des travailleurs, comme chacun sait, on répandait un slogan, devenu ritournelle : « Un assassin n’est dangereux que pour un seul homme ; le mauvais citoyen est nuisible à tout un peuple ».
C’était une philosophie un peu sommaire. Mais, à cette époque, on croyait beaucoup à la rééducation des criminels de droit commun, que l’on n’exécutait qu’à la 3e ou 4e récidives. En revanche, on envoyait en Sibérie ou en hôpital psychiatrique ceux des dissidents qu’on n’avait pas fait disparaître… le Bon Joseph du Kremlin en avait expédié un ou deux millions, en 1936-38.
La bonne question à poser est, bien sûr et en valeur absolue, donc valable en tout temps et pour tous les pays : Qu’est-ce qu’un mauvais citoyen ?
De plus en plus, en Europe occidentale – pas seulement en Macronie où le phénomène est poussé fort loin, on le reconnaît avec fierté -, est considéré comme tel celui qui se proclame l’ennemi du régime et défie ouvertement le pouvoir.
En l’occurrence, il s’agit de l’abominable individu qui trouve insupportable la dictature des LGBT militants, ou celle des partisans d’un surplus d’immigration d’origine extra-européenne (ces malheureux « réfugiés » qui ne demanderaient qu’à travailler et s’intégrer), ou encore celle des chantres d’un islam de légende (religion d’amour, du féminisme bien compris et de l’entente entre les peuples… si, si !).
Horreur et scandale suprêmes, il existe même des « fachos » pour réclamer une Justice équitable, impartiale, où l’on appliquerait la Loi dans sa sévérité votée par les élus du peuple ; des arriérés qui exigent le respect des usages et des coutumes autochtones, tenant à saluer les gloires nationales, en lieu et place d’illustres exotiques (allez demander à Bernard Lugan ce qu’est devenue l’Afrique du Sud, après le passage du non-regretté Nelson Mandela). Ou encore, ces « réactionnaires » qui souhaitent un minimum de courtoisie et de calme dans les relations humaines et osent exiger un maximum de professionnalisme et d’honnêteté au travail.
De fait, on a dressé le portrait-robot de l’ennemi de la Nouvelle Société Qui Gagne… à être très vite remplacée.
Car après tout, c’est la Nation qui est seule souveraine et non pas une mafia d’élus ou de hauts-fonctionnaires, qu’ils soient les hommes et femmes de main d’un État ou d’une structure floue supranationale.
Le seul véritable patron de l’État, c’est son corps électoral. Et si les citoyens sont honnêtes, ils doivent en tout premier lieu penser à l’avenir de leurs enfants. Le vrai Bon Citoyen doit exiger le respect des notions universelles et diachroniques : celles de l’honneur, du travail, de la famille et de la patrie, même si l’on étend désormais la patrie à l’Europe des Nations de souche européenne.
Le régime actuel est mauvais, fondé sur l’éphémère petit plaisir, sur le matérialisme primaire : en clair sur le fric et la frime.
Le bon citoyen doit rejeter cette ignominie et voir au-delà de la grosse Merkel ou de Jeunot Ier et Dernier. Le Bon Citoyen doit gérer la chose publique comme le faisait le Citoyen Romain, notre seule référence d’Européens, en bon père de famille.
Au XVIIIe siècle, une chanson française se terminait par : « Et merde au roi d’Angleterre qui nous a déclaré la guerre » (ce qui prouve que Pierre Cambronne était bien de son époque). La nôtre doit être tout aussi rude dans son expression, mais dirigée contre les vrais maîtres du moment : multinationales de la production, du négoce, de la finance et de la manipulation du crétin de base qui forme l’essentiel des opinions publiques… et le lecteur n’a que l’embarras du choix, le Net ayant largement fait connaître la ribambelle des Ripoux qui nous dirigent.
http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/09/10/le-mauvais-citoyen-6175166.html
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UN PILLAGE FRANÇAIS #6 : Comment en finir ?