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Contre Zemmour, un nouveau délit : « La délinquance de la pensée » (Présent)
Présent – Le Monde du 10 septembre, sous la plume du dénommé Gérard Noiriel, lance un appel à la répression des « délinquants de la pensée » personnifiés par Eric Zemmour, présenté comme une sorte d’Edouard Drumont du XXIe siècle.
Selon la définition classique, la délinquance est un ensemble d’infractions, de délits, commis sur une période et en un lieu donnés. Le mot même de délinquance a la même racine que le mot délit (du latin delictum) et suppose des fautes pénalement sanctionnables. Un quotidien comme Le Monde, qui ne se veut pas un brûlot gauchiste, le sait parfaitement.
Or Le Monde du 10 septembre met en une l’accusation selon laquelle Eric Zemmour commettrait et légitimerait, par ses écrits et ses propos, « une forme de délinquance de la pensée ». Le Monde consacre en effet une page entière à démontrer que Zemmour serait notre nouvel Edouard Drumont. Le dénommé Noiriel – nous devrions plutôt écrire le procureur Noiriel –, à l’issue d’une laborieuse démonstration, présente Zemmour comme le nouveau chantre de l’antisémitisme, un doctrinaire de la haine « qui s’attaque aux musulmans […], aux femmes, aux homosexuels, aux universitaires, etc. ».
Cette énorme tribune donnée à un universitaire communiste pour le moins controversé et à la pensée désormais très minoritaire, Dieu soit loué ! dans le paysage intellectuel français, est un signal. C’est un signal pour mettre sur Eric Zemmour et ses « suiveurs » le maximum de pression, c’est un signal pour inciter les réseaux sociaux et les médias à accentuer leur censure, c’est une piste en direction du gouvernement et des associations du prétendu antiracisme pour les pousser toujours plus loin dans la criminalisation de mots, de pensées, de concepts, un processus de type communiste en effet, à l’œuvre en France et ailleurs depuis les lois Gayssot et autres.
Criminalisation de la pensée non conformiste
Comme l’écrit à juste titre l’Agrif, « il y a aujourd’hui de la graine de Pol Pot culturel dans un Gérard Noiriel, l’idéologue de la répression de la “délinquance de la pensée”, idéologue du parfait racisme en sens contraire qu’est le soi-disant antiracisme ».
Pour parler comme Noiriel, prenez les « grammaires » de Noiriel, c’est-à-dire les règles qui sous-tendent son discours totalitaire, remplacez les mots « identitaires » par « impérialistes » et vous aurez du Pol Pot dans le texte. Quant au prétendu « renversement de la rhétorique dominants/dominés » (Zemmour, les identitaires, les patriotes, se feraient passer pour des dominés, des victimes en puissance, alors qu’ils seraient en fait les dominants), l’appel du Monde et de Noiriel à la criminalisation et à la répression judiciaire de toute pensée non conformiste en est la démonstration contraire.
Car si on suit bien Le Monde et Noiriel dans leur logique totalitaire, des expressions comme « grand remplacement », « parti de l’étranger », « islamo-gauchistes » doivent rejoindre d’urgence, « avant qu’il ne soit trop tard », le catalogue des formules pénalement sanctionnables, et déjà interdites de médias.
Francis Bergeron pour Présent
https://www.tvlibertes.com/actus/contre-zemmour-un-nouveau-delit-la-delinquance-de-la-pensee-present
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Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale, proche de Macron, mis en examen
Macron avait dit vouloir incarner une « République irréprochable » et avait fait de l’exemplarité un de ses marqueurs de la campagne présidentielle. Mais depuis le début du quinquennat, plusieurs de ses proches ou de ses soutiens ont dû quitter leurs fonctions à la suite de démêlés judiciaires. Sylvie Goulard, François Bayrou et Marielle de Sarnez, avaient été contraints de sortir du gouvernement à cause de l’affaire des emplois présumés fictifs des assistants parlementaires du MoDem. En juillet, l’ex-ministre de l’écologie, François de Rugy, a dû démissionner pour une polémique provoquée notamment par des dîners fastueux.
Dernier en date à faire la Une des quotidiens : Richard Ferrand, qui avait dû abandonner son poste de ministre en juin 2017 après l’ouverture de l’enquête sur les Mutuelles de Bretagne, mais avait été propulsé président de l’Assemblée nationale, vient d’être mis en examen, ce jeudi 12 septembre, à Lille pour « prise illégale d’intérêts » dans cette même affaire des Mutuelles. Il est soupçonné d’avoir favorisé sa compagne.
Bien qu’Emmanuel Macron ait annoncé lui conserver « toute sa confiance », Richard Ferrand pourrait ne pas garder son portefeuille. D’ailleurs pour un gouvernement se disant vouloir appliquer la la jurisprudence « un ministre mis en examen doit démissionner », la démission de Ferrand devrait être automatique. Et est en effet demandée par de nombreux opposants politiques.
Le quatrième personnage de l’État a cependant aussitôt annoncé, dans un communiqué, être « déterminé à poursuivre [sa] mission » à la tête de l’Assemblée, en affirmant vouloir « poursuivre sa défense » pour « obtenir un non-lieu ». « Il n’est pas question d’une démission car une instruction n’est en aucun cas une condamnation », a indiqué son entourage, en rappelant que l’enquête avait d’abord été classée sans suite par le parquet de Brest, en octobre 2017. Bref, on voilà un qui ne veut pas perdre son fauteuil ! Le même, qui lors de l’affaire Fillon écrivait sur Twitter :
« Une droite voudrait que soit placé dans nos mairies et nos écoles le portrait d’un homme mis en examen, qui a perdu toute autorité morale. »
Ce tweet de Richard Ferrand (exhumé par @GuillaumeDaret) au sujet de l'affaire Fillon risque de rattraper le president de l'Assemblee nationale apres sa mise en examen https://twitter.com/richardferrand/status/852938381365522434 …
Richard Ferrand
✔@RichardFerrandUne droite voudrait que soit placé dans nos mairies et nos écoles le portrait d'un homme mis en examen, qui a perdu toute autorité morale.
428 personnes parlent à ce sujetFerrand a du oublier depuis ses leçons de morale politique…
Francesca de Villasmundo
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Ligue de défense noire africaine : cette organisation raciste qui bénéficie d’une impunité ahurissante, par Franck Deletraz
Il aura vraiment fallu que deux de ses militants agressent jeudi dernier le couple Balkany dans les rues de Levallois-Perret pour que de rares médias daignent enfin consacrer quelques lignes très vagues à la Ligue de défense noire africaine. Pourtant, il y aurait beaucoup à dire sur cette organisation noire ouvertement raciste, qui lance régulièrement des appels aux meurtres contre les Blancs, mais a quand même pignon sur rue dans notre pays si tatillon avec « l’extrême droite ».
Menaces de mort et actes d’intimidation
Lundi, le nom de cette organisation a en effet été brièvement cité, sans plus de commentaires, par certains de nos médias, parce que deux de ses militants soupçonnés d’avoir agressé le couple Balkany devaient être jugés en comparution immédiate par le tribunal de Nanterre pour « menaces et actes d’intimidation » envers l’élu, et pour « menaces de mort » envers une gardienne d’immeuble qui s’était interposée. Une affaire qui remonte au 5 septembre, lorsque les deux hommes, dont l’un s’est avéré être le porte-parole de la LDNA, ont invectivé et insulté Balkany « tout au long du chemin menant à l’hôtel de ville » avant de le bousculer en l’attrapant par l’épaule. Interpellés et mis en garde à vue le jour même, les deux individus avaient été placés en détention provisoire samedi soir dans l’attente de leur procès lundi. Procès qui a finalement été renvoyé au 14 octobre. L’histoire, en revanche, ne dit pas si ces deux suprématistes noirs, passablement abrutis par leur idéologie raciste, s’en sont pris au couple Balkany parce qu’il est soupçonné de… « blanchiment à grande échelle ».
« Commencez par tuer les Blancs »
Quoi qu’il en soit, quand on sait à quel point les médias se montrent intarissables dès lors qu’une agression a été commise par des extrémistes de droite (ou prétendus tels), on peut s’étonner d’une telle discrétion s’agissant de la LDNA. Mais tout s’explique lorsque l’on étudie de plus près cette organisation ouvertement raciste, dont l’un des membres, lors d’une manifestation censée dénoncer « la xénophobie » vendredi dernier devant l’ambassade d’Afrique du Sud à Paris, a ouvertement appelé à tuer « des Blancs, des Chinois et des Indiens » en Afrique du Sud, sous les applaudissements nourris des sympathisants et sans la moindre réaction des forces de l’ordre. En effet, s’est exclamé l’individu, « si vous voulez être xénophobe, d’accord. Commencez par tuer les Blancs, commencez par tuer les Chinois, commencez par tuer les Indiens. Ne tuez pas vos frères […], nous avons la même couleur [de peau] » ! On n’ose imaginer la réaction du gouvernement si un groupe de suprématistes blancs avait appelé dans les mêmes conditions à tuer des Noirs… Cela n’empêche pourtant pas ces gens de disposer aujourd’hui d’un site Internet dernier cri, accessible à tous, sur lesquels les curieux peuvent découvrir la prose consternante de ces suprématistes noirs, antisémites, racistes anti-Blancs, anti-Arabes, et anti-Asiatiques. Ni même d’une cagnotte Leetchi, qui a tout de même été suspendue pour vérification lundi, grâce au signalement effectué par un internaute.
Et l’Etat, me direz-vous ? Connu pour sa promptitude à dissoudre les « groupuscules d’extrême droite », pour des raisons infiniment moins graves, celui-ci se montre curieusement absent et n’envisage pas à ce jour de dissolution de LDNA. Une absence totale de réaction qui scandalise à juste titre nombre de patriotes, dont l’Organisation de lutte contre le racisme anti-Blanc, qui a demandé « l’intervention immédiate de l’Etat pour faire cesser les activités de ce groupement de haine ». Ou encore Stop au racisme anti-Blanc, qui a mis en ligne une pétition réclamant la dissolution immédiate de ce « mouvement extrémiste appelant à la haine et au meurtre »
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Têtes à Clash n°54 : Affaire Moix, mort sociale et commerciale annoncée
Franck Tanguy reçoit Philippe Karsenty, Christine Tasin, Laurent Artur du Plessis et Jean Messiha. Ils débattent de l’affaire Yann Moix, de la condamnation de 3 militants identitaires et l’amendement Ciotti à la loi pour l’école.
https://www.tvlibertes.com/tetes-a-clash-54-affaire-moix-mort-sociale-et-commerciale-annoncee
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George Soros : pourquoi le milliardaire est-il un croque-mitaine pour la droite ?
C’est un philanthrope juif multimilliardaire qui a distribué 32 milliards de dollars. Pourquoi la droite dure, de l’Amérique à l’Australie et de la Hongrie au Honduras, croit-elle que George Soros est au cœur d’une conspiration mondiale, s’interroge Mike Rudin de la BBC.
[…] Comment George Soros en est-il venu à être considéré par tant de gens comme le cerveau maléfique au cœur d’une conspiration mondiale ?
Au Royaume-Uni, Soros est connu comme « l’homme qui a cassé la Banque d’Angleterre » en 1992. Avec d’autres spéculateurs sur les devises, il a emprunté des livres sterling, puis les a vendues, ce qui a contribué à faire baisser le prix de la livre sterling sur les marchés des devises et a finalement forcé le Royaume-Uni à se retirer du mécanisme de taux de change européen. Ce faisant, il a gagné 1 milliard de dollars.
L’émigré hongrois, qui a survécu à l’Holocauste et fui les communistes, aurait gagné au total environ 44 milliards de dollars grâce à la spéculation financière. Et il a utilisé sa fortune pour financer des milliers de projets dans les domaines de l’éducation, de la santé, des droits de l’homme et de la démocratie.
Fondées en 1979, ses Fondations Open Society sont aujourd’hui présentes dans plus de 120 pays à travers le monde. Mais cette audacieuse philanthropie en faveur de causes libérales et démocratiques a fait de lui le croque-mitaine de la droite.
Les premières théories de la conspiration au sujet de George Soros sont apparues au début des années 1990, mais elles ont vraiment gagné du terrain après qu’il eut condamné la guerre en Irak en 2003 et commencé à donner des millions de dollars au Parti démocratique américain. Depuis lors, les commentateurs et les politiciens de droite américains s’en sont pris à lui avec de plus en plus de fureur et de vitriol, et souvent avec peu d’intérêt pour les faits.
Mais c’est la victoire électorale de Donald Trump qui a porté les attaques contre Soros à un niveau nouveau et dangereux. […] Pour sa part, le président Trump a retweeté une vidéo qui prétendait montrer de l’argent liquide distribué à la population du Honduras pour « prendre d’assaut la frontière américaine« , avec la suggestion selon laquelle l’argent pourrait venir de Soros.
Lorsqu’on lui a demandé à l’extérieur de la Maison-Blanche si Soros finançait la caravane des migrants, il a répondu : « Ça ne me surprendrait pas. Beaucoup de gens disent que oui. »
Cindy Jerezano, qui a voyagé avec la caravane de sa maison au Honduras aux États-Unis, m’a dit qu’on ne lui avait pas offert d’argent et qu’elle avait pris la décision de parcourir près de 3 000 milles pour se rendre à San Diego.
Cindy a été soutenue, à son arrivée aux États-Unis, par les Catholic Charities du diocèse de San Diego. Nadine Toppozada, directrice des services aux réfugiés et aux immigrants de l’association, a expliqué que leurs avocats avaient interrogé les demandeurs d’asile de manière très détaillée, mais n’avaient jamais entendu parler de Soros. Ils n’avaient pas non plus vu de preuves de l’implication de Soros.
De plus, la vidéo que le président Trump a retweettée s’est rapidement révélée imparfaite.
En l’espace de quelques heures, les journalistes ont découvert que les images n’avaient pas été filmées au Honduras, comme on le prétendait à l’origine, mais dans le pays voisin, le Guatemala, et qu’en regardant de plus près le clip, ils ont découvert qu’au moins un des travailleurs humanitaires présumés était armé.
La caravane des migrants a été filmée tout au long de son voyage. Les organisations caritatives locales ont été vues en train d’aider les migrants. Mais il n’y a aucune preuve de financement de Soros, à aucun moment.
[…] La diffamation contre George Soros s’est étendue bien au-delà des États-Unis, en Arménie, en Australie, au Honduras, aux Philippines, en Russie et dans de nombreux autres pays.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a accusé Soros d’être au cœur d’une conspiration juive visant à « diviser » et « briser » la Turquie et les autres nations.
En Italie, l’ancien vice-premier ministre Matteo Salvini l’a accusé de vouloir remplir le pays de migrants parce qu' »il aime les esclaves ».
Le chef du parti britannique Brexit, Nigel Farage, a affirmé que Soros » encourage activement les gens… à inonder l’Europe » et » est à bien des égards le plus grand danger pour tout le monde occidental « .
Mais un pays, et un gouvernement, est allé plus loin que tout autre pour attaquer Soros. C’est là qu’il est né, en Hongrie, où il a dépensé des centaines de millions de dollars pour financer des repas scolaires gratuits, des projets relatifs aux droits de l’homme et même une nouvelle université.
Le Premier ministre Viktor Orban et son gouvernement nationaliste populiste prétendent que Soros a un complot secret pour inonder la Hongrie de migrants et détruire leur nation. Leonard Benardo, vice-président de l’Open Society Foundations, proteste qu’il s’agit d’un mensonge éhonté : « L’allégation est fausse. Ni George Soros ni l’Open Society Foundation ne sont partisans de l’ouverture des frontières. »
Cela n’a pas découragé le gouvernement hongrois, qui a dépensé 100 millions d’euros dans une campagne médiatique avertissant les électeurs de ne pas laisser Soros « rire » et a introduit ce qu’il appelle les lois « Stop Soros », criminalisant l’aide aux immigrants illégaux et taxant le soutien aux organisations « favorisant la migration ».
« Il y a beaucoup d’argent qui entre dans l’empire Soros, des milliards de dollars depuis une vingtaine d’années« , m’a dit le porte-parole du gouvernement Zoltan Kovacs. « C’est beaucoup d’argent, et personne ne peut être aussi naïf que de croire que cet argent va sans poids et sans intention. »
Comme le dit Michael Ignatieff, président et recteur de l’Université d’Europe centrale fondée par Soros : « Le gouvernement Orban a décidé de faire de M. Soros l’ennemi public numéro un« .
Alors comment est-ce arrivé ? La réponse se trouve dans le nord de l’État de New York.
En 2013, lorsque le dirigeant hongrois a eu besoin de conseils pour se faire réélire, il s’est adressé à un consultant politique légendaire, Arthur Finkelstein (aucun rapport avec Joel), qui travaillait dans un petit bureau au-dessus d’un salon de coiffure à Irvington, à seulement 20 miles de la maison de campagne de Soros.
Arthur Finkelstein, décédé en 2017, a travaillé pour Donald Trump, George Bush senior, Ronald Reagan et Richard Nixon et est réputé pour avoir fait du mot « libéral » un gros mot en politique.
Finkelstein a créé un nouveau style de politique surnommé « Finkel Think », explique Hannes Grassegger, reporter pour la publication suisse Das Magazin.
« Arthur Finkelstein disait toujours : « On ne va pas contre les talibans, on va contre Oussama Ben Laden. Il s’agit donc de personnalisation, de choisir l’ennemi parfait, puis de s’en prendre à cette personne, pour que les gens aient peur de votre adversaire. Et ne parlez jamais des politiques de votre propre candidat, elles n’ont aucune importance. »
Finkelstein comprit que la meilleure façon de faire élire Orban était de trouver un nouvel ennemi. Il a suggéré Soros, et c’était un choix parfait, dit Grassegger. « L’extrême droite le haïssait parce qu’il était juif, les gens de l’extrême gauche le haïssaient parce qu’il était capitaliste. »
L’ironie, c’est qu’Arthur Finkelstein était lui-même juif. « Ce gentilhomme juif a créé ce monstre juif« , dit Grassegger.
Le gouvernement hongrois nie avoir eu besoin de quelqu’un pour « inventer » Soros. Dans une déclaration, il a dit : « George Soros s’est inventé en tant qu’acteur politique il y a deux décennies. Le réseau d’institutions de George Soros exerce beaucoup de pouvoir sans mandat du peuple. »
Mais Orban semble avoir appliqué à la lettre les conseils de Finkelstein et être même allé encore plus loin.
Pourquoi le premier ministre hongrois a-t-il dénoncé George Soros ? Dans un discours prononcé quelques semaines avant l’élection générale de 2018, Orban a ciblé Soros et a semblé raviver les stéréotypes antisémites.
« Nous combattons un ennemi qui est différent de nous. Pas visible mais dissimulé. Pas simple, mais rusé. Pas honnête, mais sans principes. Pas national mais international. Ne croit pas au travail mais spécule avec de l’argent. Il n’a pas sa propre patrie, mais il se sent propriétaire du monde entier« , a-t-il dit.
Viktor Orban a gagné par un glissement de terrain. Après les élections, la répression contre les organisations financées par Soros s’est intensifiée. En mai dernier, l’Open Society a fermé son bureau en Hongrie.
Michael Ignatieff s’est battu pour que l’Université d’Europe centrale reste ouverte à Budapest. Il est déterminé à contrer ce qu’il prétend être de la propagande dangereuse dans un pays où plus d’un demi-million de Juifs hongrois ont été exterminés par les Nazis en seulement deux mois en 1944.
Ignatieff dit que la campagne anti-Soros « est une reprise fidèle de chaque élément de haine antisémite des années 1930…. Tout ça n’est qu’un fantasme. C’est la politique du 21ème siècle, si vous n’avez pas un ennemi, inventez-en un aussi vite que possible, donnez-lui l’air aussi puissant que possible et bingo – vous mobilisez votre base et gagnez des élections avec elle. »
Le professeur Deborah Lipstadt, qui a gagné une célèbre bataille juridique visant à dénoncer un négationniste de l’Holocauste devant les tribunaux britanniques, est également profondément inquiète.
« J’ai peur que ce genre de rhétorique, que l’on entendait autrefois dans les brasseries et les coins sombres, soit prononcée par des politiciens, par des dirigeants de pays, par le vice-Premier ministre italien, par le Premier ministre de la Hongrie. C’est choquant que ce genre de langage soit utilisé. »
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Une époque de dérèglement des esprits, avant la crise économique qui vient…
Marc Rousset
La justice rendue d’une façon officieuse en France au nom d’Allah ou de l’humanité en lieu et place du peuple français, comme le remarque Éric Zemmour, des hélicoptères monétaires de la BCE demandés publiquement par les médias, des taux d’intérêts négatifs, du jamais vu dans l’histoire économique qui commence à préoccuper de nombreux responsables éclairés de grandes banques internationales…
Sans être un sachant infaillible politiquement correct, un citoyen normalement constitué, avec le plus élémentaire bon sens, peut se demander si nous ne vivons pas une époque d’esprits déréglés avec des idées saugrenues, ce qui caractérise toujours les périodes en ébullition pré-révolutionnaires ou de changement de régime politique, les krachs économiques les plus marquants dans l’histoire du monde.
Comme l’ont remarqué de nombreux chroniqueurs, les militants de Génération Identitaire qui avaient manifesté pacifiquement avec des pancartes « Défendre l’Europe », ont été condamnés injustement en première instance à 6 mois de prison ferme et 75 000 euros d’amende pour avoir soi-disant « créé une confusion avec la fonction publique » du contrôle de la frontière franco-italienne, au col de l’Échelle, ce qui est inexact.
Par contre la Cour de cassation a cassé la condamnation de Cédric Herrou, passeur d’immigrés clandestins, à 4 mois de prison avec sursis, prononcée par la cour d’appel d’Aix-en-Provence, suite à un recours devant le Conseil constitutionnel qui a reconnu, en se fondant sur les préambules de 1946 et 1958, « un principe de fraternité » d’où découlerait « la liberté d’aider autrui dans un but humanitaire ».
En matière économique, l’ubuesque règne aussi de nos jours en maître ! Alors que l’économiste Milton Friedman dans son ouvrage « The optimum quantity of money » avait pris comme symbole imagé un hélicoptère qui pourrait lâcher de l’argent au-dessus d’une ville pour relancer l’économie, cette idée est reprise le plus sérieusement du monde sur BFM TV, par l’économiste Daniel Cohen dans Les Échos, par l’économiste Moritz Kraemer dans le Financial Times, par le vice-président Philipp Hildebrand du géant de gestion d’actifs Black Rock… L’idée, pour tirer d’affaire les décadents incapables en faillite, est de reconstituer le miracle de Jésus-Christ avec la multiplication des pains !
La BCE se transformerait en Père Noël qui distribuerait 1 000 euros pour chaque Européen, en créant en plus du « quantitative easing » non conventionnel par achat de titres obligataires pour les banques, davantage de fausse monnaie, sans aucune contrepartie à l’actif du bilan, qui serait distribuée directement aux Européens. Ceci, afin de relancer l’économie et si possible l’inflation, voire même l’hyper-inflation, afin de diminuer le poids de la dette des emprunteurs. Cet argent distribué représenterait la bagatelle de 340 milliards d’euros ! IL y aurait immédiatement une perte totale de confiance dans la monnaie, plus personne ne voulant garder ses euros qui deviendraient progressivement des bouts de papier sans valeur, semblables aux « Deutsche Mark » de 1923 dont les Allemands tapissaient leurs murs !
Tout aussi grave est le cri d’alarme des banquiers qui commencent à mettre en avant la folie des taux d’intérêts négatifs en Europe, les États-Unis s’y refusant jusqu’à ce jour. Ces taux négatifs et bas correspondent à un vol annuel pur et simple de 160 milliards d’euros pour les épargnants. Lors d’un séminaire organisé le 4 septembre par Handelsblatt à Hamburg, Christian Sewing, DG de Deutsche Bank a contesté l’idée émise par Christine Lagarde de continuer à baisser les taux d’intérêt négatifs, car cela devient trop dangereux pour les banques et car cela n’aurait pas de conséquences positives pour l’économie. Le plus grave, c’est que Sergio Ermotti, DG d’UBS, la première banque suisse, partage cette opinion. Sewing a même pu dire : « À long terme, les taux d’intérêt négatifs vont ruiner et mettre à bas le Système » !
Sont également du même avis : le Norvégien Yngve Slyngstad, DG de Norges Bank Investment Management, le Hollandais Kees van Djikhuizen, DG de la célèbre banque ABN Amro Bank NV aux Pays-Bas et Martin Zielke, DG de la très grande banque allemande Commerzbank. Pendant ce temps Macron ne fait rien contre l’invasion migratoire ni pour diminuer les dépenses publiques d’une France en faillite et se préoccupe du réchauffement climatique non provoqué par le C02 humain ainsi que des feux en Amazonie moins nombreux que les années précédentes, afin d’amuser la galerie !
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Fréjus : Revoilà le front républicain
Une liste soutenue par LREM, le MoDem, EELV, LR et le PS est en train de se monter dès le premier tour contre le maire du Rassemblement national, David Rachline.
Le député MoDem Philippe Michel-Kleisbauer négocie avec La République en marche, Les Républicains, EELV et le PS pour présenter une liste commune.Pourtant, les non-LREM ont tout à perdre aux yeux des électeurs en s’affichant alliés du régime en place.
Jérémy Campofranco, délégué LR à Fréjus, qui participe aux négociations, confirme cette alliance :
« La nouvelle génération a pris le relais. Elle s’est moins affrontée que par le passé. Elle est plus à même de discuter. Quand on s’est affrontés pendant des années, c’est plus compliqué ».
Pourtant, David Rachline reste le grand favori à sa propre succession. La liste RN menée par Jordan Bardella a recueilli 39,2 % des voix dans la ville aux européennes. Et, si elles ne sont pas soutenues par des partis traditionnels, plusieurs candidatures de droite, de gauche et même écologistes se sont déjà déclarées.
Nous vivons un changement civilisationnel dont le moteur est cul
https://www.lesalonbeige.fr/frejus-revoila-le-front-republicain/
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Anubis, le guide des morts - Mythologie égyptienne
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Cachez ce peuple que je ne saurais voir !
L’Europe, l’Europe technocratique de Bruxelles, aura donc réussi cet exploit de mettre en difficulté l’une des plus anciennes et solides démocraties du monde, qui a instauré le vote universel pour les deux sexes en 1928 et qui est, sans doute depuis la Grande Charte (1215), le modèle des États de droit ! L’Union européenne, dont on chercherait avec peine les succès depuis sa création, a multiplié les obstacles au départ du Royaume-Uni, pourtant légitimé par un référendum. Or, le débat actuel conduit à accuser Boris Johnson de pratiquer une sorte de coup d’État en ayant demandé constitutionnellement à la reine d’ajourner le Parlement durant cinq semaines, le temps de mener à bien le Brexit, c’est-à-dire d’accomplir la volonté du peuple britannique, et de présenter un programme « audacieux et ambitieux ». Curieux « outrage constitutionnel », selon l’expression malvenue du Speaker, le président de la Chambre des communes, John Bercow !
Ainsi donc, Boris Johnson serait « un dictateur au petit pied ». Il aurait, comme l’écrit le journal officiel de la bien-pensance Le Monde, « joué le peuple contre le Parlement, le propre du populisme ». Cette opposition désormais devenue le slogan de l’oligarchie et de ses porte-voix est significative. Il s’agit d’émasculer la démocratie en la privant du « démos ». Cachez ce peuple que je ne saurais voir, ces gens qui ne sont rien et qui prétendent se mêler de tout. La politique et, plus encore, l’économie sont des choses sérieuses qui ne sont pas à la portée du vulgaire. Il faut laisser les spécialistes s’en charger ! Le « démos » de la démocratie est rétrogradé en « peuple » du populisme (entendez populace), gilets jaunes bons pour la matraque… Boris Johnson ne respecterait pas le Parlement et se mettrait hors la loi en n’appliquant pas la loi votée par les députés lui enjoignant de négocier à nouveau le Brexit et, peut-être, de retarder, une fois de plus, sa mise en œuvre. Mais, bien sûr, les parlementaires seraient, eux, dans leur droit en refusant des élections anticipées, c’est-à-dire un recours au peuple pour refonder la légitimité du pouvoir…
Dans cette affaire embrouillée, la clarté est à l’évidence du côté du Premier ministre, même si la pensée unique européenne tente de le ridiculiser. C’est un autre Premier ministre conservateur, un de ces professionnels de la politique sorti tout droit d’une grande école pour entrer dans un cabinet ministériel, qui est à l’origine du problème : David Cameron. Conservateur, mais moderne et compassionnel, une sorte de Pécresse britannique, il craignait la montée des eurosceptiques au sein même de son parti et a voulu jouer au plus fin en annonçant un référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne avec la certitude d’un vote pro-européen qui clouerait le bec aux opposants. Cela lui a fait gagner largement les élections législatives en amenant des voix populaires aux conservateurs. Mais, comme l’arroseur arrosé, il a perdu le référendum et dû démissionner. Dès lors, le vin démocratique était servi et il fallait le boire. Or, les adversaires du Brexit s’y refusent et l’addition des conservateurs pro-européens, des opposants travaillistes et libéraux, auxquels s’ajoutent les élus écossais et irlandais, a coincé le gouvernement britannique dans un long tunnel, avec l’espoir d’anéantir ce fâcheux vote des Anglais ! Les arrière-pensées électoralistes ont, dans la pénombre, largement éclipsé l’intérêt supérieur du royaume…
La démocratie consiste d’abord à obéir au peuple souverain qui s’est exprimé. L’État de droit consiste, lui, à respecter la hiérarchie des normes. Le vote populaire est au-dessus de celui des parlementaires dès lors que la Constitution ou la pratique qui en tient lieu l’admettent. Vouloir mettre en œuvre le choix du peuple est donc prioritaire et légitime. L’absence d’accord avec Bruxelles dès lors que les clauses imposées par la Commission sont inacceptables pour le Royaume-Uni, notamment quant à la frontière des deux Irlandes, n’empêche nullement la séparation sèche. Les députés britanniques, en bloquant le processus vers toutes les sorties, ont montré une fois encore que la démocratie ne se résume pas au débat parlementaire. D’ailleurs, l’Histoire ne donne guère d’exemples d’une efficacité particulière du système ni de la compétence évidente du personnel qui s’agite en son sein. La démocratie directe sous la réserve du respect de quelques droits fondamentaux est l’alpha et l’oméga de l’État de droit !
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