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  • Le mouvement belge NATION fête ses 20 ans – Entretien avec son président Hervé Van Laethem

    Belgique – Hervé Van Laethem est le président fraichement réélu (lors du Congrès du 28 septembre) du Mouvement NATION de Belgique francophone. Il a 54 ans et est un militant nationaliste de longue date. Il a accepté de répondre à nos questions.

    NATION fête ses 20 ans cette année. Pourquoi s’est créé un tel Mouvement ?
    Le Mouvement NATION ne s’est pas créé, il est apparu ! Il est apparu naturellement oserait-on dire, car en 1999, il était une ABSOLUE nécessité face à l’incurie, à l’indiscipline, à l’incohérence, bref à la nullité de « l’extrême-droite » francophone d’alors. NATION est apparu de par la rencontre de quelques hommes et femmes qui avaient en commun, outre l’expérience militante, l’envie, la formidable envie de faire de la politique autrement. De la faire entre camarades et non entre concurrents. De la faire entre amis et non pas entre opposants. Mais surtout de la faire de manière cohérente, disciplinée, moderne, décomplexée et pour défendre des positions sociales et identitaires.
    Tout au long de ces années, nous avons construit en Belgique francophone, un mouvement avec de réelles et efficaces structures, possédant une véritable doctrine et, de plus, actif sur le terrain. NATION est un mouvement qui a développé des méthodes d’action et de propagande modernes, ayant des militants formés tant sur un plan politique que technique et qui, de plus, applique la démocratie interne.
    Nous avons voulu que ce mouvement travaille sur 3 axes que nous estimons profondément liés les uns aux autres : l’action militante, la formation politique, la participation électorale.

    Sur le plan idéologique, comment se positionne aujourd’hui NATION ?
    Comme un mouvement identitaire et solidariste. Mais attention, le terme identitaire doit être pris dans son sens premier et ne doit pas être confondu avec la version occidentaliste de cette notion.
    Nous sommes solidaristes dans le sens de notre attachement au combat social et dans l’idée que l’on peut être solidaire mais avec ceux qui le méritent et dans le cadre de la Nation !

    Quel est le bilan de ces 20 ans ?
    S’il faut bien reconnaître que si sur un plan électoral, NATION n’a pas encore à ce jour connu un vrai succès, il n’en reste pas moins qu’il est déjà un mouvement unique en Belgique francophone de par sa longévité, sa structuration et son activisme.
    Nous avons été présents dans la rue comme jamais notre camp ne l’a été en Belgique francophone. Nous avons mené des actions que tout le monde pensait impossible dans une Belgique francophone totalement soumise au pouvoir socialiste. Avec d’ailleurs en point d’orgue, avoir totalement encadré les premières et les plus médiatisées actions des gilets jaunes belges, au grand désespoir de la gauche.
    Je n’oublie bien évidemment pas non plus toutes les actions communes menées avec les nationaux-catholiques de Belgique & Chrétienté. Actions qui ont connues de belles réussites telles qu’une grande manifestation contre l’homoparentalité, l’organisation d’une Family Pride et diverses autres actions de protestation.
    Car même si NATION n’est pas un mouvement confessionnel, nous avons bien conscience que les attaques contre la famille ou le catholicisme, c’est en fait aussi une attaque contre l’Europe que l’on veut affaiblir en s’attaquant à la cellule familiale et à son identité.
    Un autre point positif que l’on peut tirer de ces 20 ans, c’est que nos structures sont uniques pour un mouvement de notre tendance, et sont solides comme nous en avons récemment eu la démonstration.

    En effet, pour les 20 ans, il y a eu quelques soucis internes à NATION ?
    Effectivement, quelques transfuges de l’ex-FN belge (pâle et piètre copie de ce que fut le FN français) se sont regroupés au sein de NATION pour reprendre leurs sales habitudes scissionnistes. Mais ils ont été mis en échec par le fait que des règles internes précises existent et ils n’ont donc pu prétendre à aucune légitimité puisqu’ils ont fait leur tentative de coup de force 15 jours avant notre Congrès statutaire. Résultat, nous avons fait le plein tandis qu’eux n’ont pu rassembler qu’un petit groupe d’aigris constitués de ceux que nous avons, tout au long de ces années, dû écarter du Mouvement. Car pour nous, radicalité ne rime pas avec excès, outrance et indiscipline.
    Il est assez marquant que ces putschistes aux petits pieds ont immédiatement insisté sur le fait que leur nouvelle structure ne serait « plus d’extrême-droite » et qu’il fallait être moins intransigeant sur les questions éthiques comme la question de l’avortement, le droit des minorités sexuelles… Enfin là aussi, c’est classique.

    La Belgique a-t-elle encore un avenir et comment NATION se positionne-t-il à ce sujet ?
    Avant tout, il fait savoir que nous avons de la sympathie pour le combat identitaire des peuples, qu’il soit flamand ou autre. Et d’ailleurs, nombre de cadres présents au début de NATION avaient une sensibilité plutôt régionaliste. Mais l’évolution du monde a aussi fait évoluer notre perception de la chose. En effet, face au mondialisme, nous pensons qu’il vaut mieux représenter une force unie que de morceler les états nations afin d’en faire des pions à utiliser, les uns contre les autres, pour le plus grand profit des mondialistes. Et donc nous défendons le principe d’une Belgique unie, mais dans le respect des peuples qui la composent.
    Le récent Congrès de NATION a d’ailleurs accepté le principe de lancer un parti national des deux côtés de pays. Ça peut paraître aller à contre sens de l’histoire mais j’ai l’habitude de l’être… Et je crois que là aussi, sur le long terme, les événements nous donneront raison !

    Est-ce que cela a un sens de continuer à faire vivre un mouvement qui, s’il est indiscutablement solide, actif et sympathique, reste néanmoins très minoritaire ?
    D’abord imaginez ce que serait le camp patriote de Belgique francophone si NATION n’avait pas existé : pas ou peu de militants, de simples formations électoralistes sans aucune vie de parti, SANS aucune innovation politique ou idéologique, sans aucune action de rues, bref le néant.
    Quant au fait que nous sommes minoritaires, notre analyse est que nous arrivons à la fin d’un cycle ! Le capitalisme va probablement imploser et là, les populations se tourneront vers ceux qui ont toujours été en dehors et contre le système qui se sera effondré.
    On l’a vu en Grèce voici quelques années avec Aube Dorée : lorsque les gens ont faim (ou ont peur), ils se tournent vers ceux qui peuvent les aider/les protéger. Mais pour cela, il faut être prêt ! Il faut être organisé et il faut donc faire une sorte de maillage sociétal. Et qui d’ailleurs, s’il est bien fait, pourrait aussi nous aider sur un plan plus politique.
    Il faut nous organiser en vue des grands basculements qui s’annoncent. Mais pour cela, il faut recruter et se préparer dès maintenant. Et pour y arriver, le mouvement (notez que je ne dis pas parti…) politique est le meilleur moyen. De plus en plus, nous allons devoir développer un outil dont il ne faudra plus juger l’efficacité aux résultats électoraux ni aux actions de rue mais bien à sa capacité à s’organiser en contre-société.

    PS : A l’occasion des 20 ans de NATION, une brochure est sortie. Brochure qui parcourt ces 20 années de militantisme.
    Cette brochure de 48 pages en couleurs donne une grande place aux photos et permet d’avoir une bonne idée de ce que fut l’histoire de ces 20 premières années de celui qui est aujourd’hui le plus ancien mouvement patriote subsistant en Belgique francophone.
    Vous pouvez commander cette brochure en versant 18 € (avec les frais d’envoi) sur le compte BE45 1430 7431 0589.

    https://www.medias-presse.info/le-mouvement-belge-nation-fete-ses-20-ans-entretien-avec-son-president-herve-van-laethem/113225/

  • Les Black blocs protégés par le système ?

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/16/les-black-blocs-proteges-par-le-systeme.html

  • Passé-Présent n°255 : Aux origines de la République française

    La corruption sous la Terreur

    Enrichissements illicites, pots de vin, spéculations généralisées, détention de fonds secrets, Philippe Conrad dresse un bilan de la corruption en France dans les années 1790, incarnée par des personnages qui se drapaient pourtant de vertus romaines qu’ils se plaisaient à revendiquer publiquement.

    Weygand l’intransigeant

    Max Schiavon en publiant une dense biographie du général Maxime Weygand (Weygand l’intransigeant – Tallandier – 592 p. – 26,50 €) nous donne à lire, tel un roman, son long parcours (1867-1965), depuis le mystère de sa naissance définitivement éclairé, jusqu’à son accession au sommet de la hiérarchie militaire, et ce, grâce à des archives et correspondances familiales inédites dont ses descendants ont autorisé l’exploitation.

    https://www.tvlibertes.com/passe-present-n255-aux-origines-de-la-republique-francaise

  • Marseille, bientôt porte d’entrée de l’immigration illégale par la Méditerranée ?

    Marseille, bientôt porte d’entrée de l’immigration illégale par la Méditerranée ? 
    Après l’Espagne, l’Italie, la Grèce et Malte, la France pourrait prochainement faire partie des pays européens d’arrivée par la mer de l’immigration clandestine (1).
    La possibilité que Marseille devienne un port d’accueil des bateaux des organisations non gouvernementales recueillant en mer des clandestins pourrait se concrétiser dans le cadre d’un accord – toujours en négociation – visant à une répartition automatique des migrants en Europe.
    Si tel était le cas, ce serait non seulement un appel d’air préjudiciable à la France, mais aussi un coup de pouce à des réseaux mafieux qui prospèrent grâce à l’immigration illégale.
    La seule réponse raisonnable en la matière est, comme l’ont fait l’Australie et l’Italie, de mettre un coup d’arrêt à ce business cynique.
    L’ampleur des arrivées en Italiepar la méditerranée
    S’exprimant sur la politique d’asile fin août lors d’une réunion de diplomates français, le Président Macron a réfuté la notion d’ « appel d’air » (2).
    Pourtant, s’il est un domaine où cette notion est pertinente, c’est bien celui de l’immigration.
    Il suffit de regarder le lien entre le nombre des arrivées par la mer de migrants en Italie, les gouvernements en place et la politique menée :
     
    Année Gouvernement Nombre d’arrivées
    2014 Renzi (centre) 170 100
    2015 Gentiloni (centre) 153 842
    2016 Gentiloni (centre) 181 436
    2017 Gentiloni (centre) 119 369
    2018 Conte (5 Etoiles-Ligue) 23 370
     
    Source du nombre d’arrivées : UNHCR Operational portal, refugee situation
    La chute drastique des arrivées de clandestins en Italie par la mer en 2018 a une explication : le refus du Ministre de l’intérieur Matteo Salvini (Ligue) de laisser accoster les bateaux des organisations non gouvernementales.
    Autre exemple, depuis fin août 2019, la Ligue a été évincée du pouvoir.
    L’heure est de nouveau au laxisme.
    La politique du « no way », le refus d’accostage sur les côtes italiennes, est terminée.
    L’effet est immédiat : de plus en plus de bateaux d’O.N.G. se dirigent vers les côtes italiennes.
    Le nombre d’arrivées de clandestins en Italie par la mer n’a jamais été aussi important en 2019 que depuis que le nouveau gouvernement dirigé par Giuseppe Conte sans la Ligue est au pouvoir.
    Il y a eu 2 498 arrivées en septembre sur les côtes italiennes, alors qu’elles étaient moitié moins nombreuses en août (3).
    Le droit maritime, alibi facile
    L’argument mis en avant par les partisans d’un accueil des clandestins dans des ports européens est le devoir d’assistance.
    Pourtant, les bateaux des O.N.G. qui croisent au large de la Libye ne sont-ils pas plus près des côtes tunisiennes que de celles d’Italie et a fortiori de France ?
     Le droit maritime distingue clairement le devoir d’assistance et l’obligation d’accueil.
    Reconduire les bateaux de migrants sur le continent africain tarirait sans nul doute les départs des côtes libyennes.
    Mais cette option n’est jamais envisagée par nos gouvernants « progressistes ».
    Des « réfugiés » ou des clandestins ?
    Les migrants qui embarquent clandestinement en Libye, et de plus en plus souvent en Tunisie, sont fréquemment présentés comme des « réfugiés ».
    C’est passer sous silence le fait que nous sommes en présence d’une immigration illégale et souvent économique.
    Les migrants arrivés en Italie par la mer en 2019 sont par ordre d’importance issus de Tunisie, du Pakistan, de Côte d’Ivoire et d’Algérie.
    Des pays à la démographie élevée pas forcément classés parmi les dictatures les plus sanguinaires.
    Alors que quiconque, même issu d’un pays sûr, peut déposer une demande d’asile en France, cette démarche permet dans la quasi-totalité des cas de rester sur le territoire.
    Ils ne s’en priveront pas en arrivant en France.
    L’économie criminelle, bénéficiaire de l’immigration illégale
    L’organisation de l’accueil de clandestins par l’ouverture des ports européens et une répartition automatique des migrants vont indirectement pérenniser, voire favoriser une économie criminelle.
    • Le recours aux passeurs pour atteindre l’Europe alimente une économie souterraine florissante. Le trafic d’êtres humains a permis aux passeurs d’empocher sur la seule année 2016 7 milliards de dollars, selon l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (4). C’est tout un secteur mafieux qui prospère grâce au trafic des passeurs.
    • Alors que l’armée française est engagée en Afrique sahélienne dans la lutte contre les organisations islamistes, le gouvernement se tire une balle dans le pied en acceptant l’immigration illégale. Selon Wolfgang Pusztai, un colonel autrichien, analyste politique et président du conseil consultatif du Conseil national sur les relations américano-libyennes, « il existe de fortes preuves que des groupes terroristes, tels que l’État islamique (Daesh) et l’organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique, gagnent de l’argent en extorquant des convois de migrants sous prétexte de les protéger » (5). Sauf à être schizophrénique, tarir les flux d’immigration illégale reviendrait à tarir les sources de financement d’organisations que la France combat en Afrique.
    Les Organisations non gouvernementales : une activité qui s’auto-entretient
    Outre les passeurs, toute un secteur économique composé des bateaux des O.N.G., de leurs équipages et de leur personnel à terre, vit de subventions et de dons publics et privés(6).
    L’immigration illégale et le business des passeurs ne s’arrêteront pas d’eux-mêmes : trop d’argent est en jeu.
    Les exemples australiens et italiens
    Confronté à une importante immigration illégale, le gouvernement australien a à partir de septembre 2013 catégoriquement refusé de laisser accoster les bateaux de clandestins sur ses côtes.
    Cette politique, appelée « no way », a permis un arrêt brutal des arrivées.
    Alors que dans la période 2012-2013, on comptait 190 arrivées illégales de bateaux en Australie avec 12 700 clandestins à bord, les flux se sont taris soudainement (7).
    Une enquête réalisée en octobre 2018 met en avant le fait que la mortalité en Méditerranée a baissé en 2018 quand les bateaux des O.N.G. ont réduit leur activité suite notamment aux mesures de refoulement de l’Italie (8).
    A contrario, les passeurs ont intégré l’idée qu’ils peuvent affréter des embarcations de fortune si un quasi « pont maritime » existe entre l’Afrique et l’Europe.
    Dans ces conditions, on ne peut que saluer la vigoureuse dénonciation de la politique migratoire du gouvernement français par le maire du 7arrondissement de Marseille, Stéphane Ravier, devant les sénateurs le 9 octobre (9).

    La répartition automatique des migrants ne va faire qu’accroître les flux d’immigration clandestine. Marseille, une ville qui détient le record du nombre de morts par balle, où 28 % de la population est en dessous du seuil de pauvreté, où le salafisme est en pleine expansion (10)… deviendrait selon la décision de quelques dirigeants européens et avec l’accord du Président Macron, une porte d’entrée « officielle » à l’immigration illégale.
    Tout un symbole.
    Même l’auteur du « camp des saints », Jean Raspail, n’y avait pas pensé…
    Paul Tormenen, juriste 13/10/2019
    (1) « Migrants : Marseille pourrait devenir un port d’accueil pour les naufragés en méditerranée ». Le Figaro. 7 octobre 2019.
    (2)« Macron aux diplomates : je sais que beaucoup d’entre vous ont de la défiance vis-à-vis de la Russie ». L’Opinion. 28 août 2019.
    (3) « Arrivals to Europe 2019». International Organization for Migration.
    (4) « Global study on smuggling ». United nations office on drugs and crime. 2018.
    (5) « Non secure routes, the hidden world of illegal migration in Libya ». The Investigative journal. 1er mai 2019.
    (6) « Que sait-on des bateaux qui aident les migrants en méditerranée ? ». Le Figaro. 13 septembre 2019.
    (7)« SatisfiedAustralia marks six monthswith no boat people ». SBS News. 19 juin 2014.
    (8) « Migrants, à qui profite le drame ? ». Causeur. Octobre 2019.
    (9) « Discours de Stéphane Ravier sur l’immigration ». Polémia. 11 octobre 2019.
    (10) « A Marseille, l’omniprésence d’un islam salafiste ». Le Monde. 1er février 2018.
    Crédit photo : Domaine public

  • Vercingétorix, le célèbre inconnu qui fit trembler César

    […] De Vercingétorix, on ne sait en fait pas grand chose. À tel point que pendant plusieurs siècles, les historiens doutent même de son existence. Vercingétorix, ce patronyme signifie “Chef ou Roi suprême des guerriers”. Était-ce un titre honorifique porté par différents personnages ? Ou le nom d’une seule et unique personne ? Il faut attendre le XIXe siècle et la découverte de monnaies frappées à l’effigie de Vercingétorix pour être certain de l’existence de ce personnage historique […].

    Et pour le connaître, il faut s’en référer à son pire ennemi : Jules César, et lire ses Commentaires sur la Guerre des Gaules, recueil de sept livres qui racontent les campagnes victorieuses contre les Gaulois qui se déroulèrent de 58 à 52 avant J.-C. César est la seule source contemporaine qui évoque Vercingétorix. Après lui, mais parfois plusieurs siècles après, quelques autres historiens romains raconteront aussi ses combats. Ce fut le cas de Plutarque et de Dion Cassius dont les écrits complètent le portrait esquissé par César. “En lisant Dion Cassius on apprend que César et Vercingétorix avaient été amis avant de se faire la guerre” explique Laurent Olivier, archéologue et historien[…].

    Sciences & Avenir

    https://www.fdesouche.com/1278633-vercingetorix-le-celebre-inconnu-qui-fit-trembler-cesar
  • L’islamisme gagne en se victimisant, par Ivan Rioufol

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    La démocratie française peut perdre contre l’islam politique. Ce “combat de toute une nation”, auquel a appelé Emmanuel Macron mardi dernier, vient de subir une défaite symbolique à Dijon. Parce qu’un élu du RN, Julien Odoul, a involontairement fait pleurer un enfant, consolé par sa mère voilée, vendredi lors d’une séance du Conseil régional de Bourgogne-France-Comté, la présidente socialiste de la région a annoncé envisager un signalement des faits au procureur de la République.
    Même le vice-président du RN, Nicolas Bay, a estimé ce lundi que Odoul avait été “inutilement blessant et agressif”. L’élu, constatant dans le public qu’une mère accompagnatrice d’une classe de CM2, avait conservé son hidjab dans l’hémicycle, avait demandé à la présidente de faire enlever ce voile, en expliquant : “Après l’assassinat de nos quatre policiers, nous ne pouvons pas tolérer cette provocation communautaire“.

    Cette mise en cause allait provoquer les larmes de l’enfant, photographié dans les bras de sa mère caressante. Dans la guerre des images, l’émotivité l’emportera toujours sur l’argument rationnel. Les islamistes ne peuvent que se satisfaire de leur victoire médiatique qui met en scène la brutalité d’un vilain membre du RN face à la douceur maternelle d’une femme arborant le voile islamique. La victimisation fait partie des armes utilisées par l’islam politique. Il sait se présenter en agneau, sous les yeux attendris d’humanistes du dimanche. Ces nouveaux collabos voient une “haine antimusulmane” dans la résistance à l’islamo-fascisme.

    Il est aisé de reprocher à Odoul son manque de délicatesse. Mais Le Point pose la bonne question cette semaine : “Face à l’islamisme, sommes-nous devenus lâches ?“. La réponse est oui. Le chef de l’Etat vient d’inviter “à bâtir une société de vigilance” contre “l’hydre islamiste”. Or il est paradoxal d’accabler un élu, fut-il RN, pour avoir alerté sur un signe évident de radicalisation dans un espace public. Le voile islamique, porté par les mères accompagnatrices de sorties scolaires, peut être vu comme un uniforme affirmant un séparatisme culturel et une allégeance à une idéologie d’essence totalitaire. Il a certes été autorisé par le Conseil d’Etat. Mais Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education, a dit ne pas “souhaiter encourager le phénomène“.

    Ce lundi, le nouveau président LR, Christian Jacob, s’est prononcé pour son interdiction lors des sorties scolaires. Quand à Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, il a été jusqu’à lister, l’autre jour, les “signaux faibles” de la radicalisation : “Le port de la barbe, le fait de ne pas faire la bise (aux femmes) ou plus, la pratique régulière et ostentatoire de la prière rituelle, la tabaâ (marque) au milieu du front (…)”. Toutefois, tout ceci reste des mots. Lutter contre l’islamisme conduit inévitablement à mettre en cause ses militants. Ceux-ci savent que la République a la main qui tremble. Elle est prête à reculer à la première larme d’un enfant. Qui ne serait pas ébranlé ? Mais c’est ainsi que les combats se perdent.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 14 octobre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/215810/lislamisme-gagne-en-se-victimisant-par-ivan-rioufol/

  • Pompiers en colère !

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Notre sympathie, notre estime et notre solidarité à l'égard des sapeurs pompiers qui manifestent ce mardi sont acquises, totales et absolues.
    Leurs revendications en termes de renumérations, de prime au feu et de renforcement des effectifs sont, sans nul doute, légitimes et doivent être satisfaites.
    Mais le seraient elles que le drame national auquel sont confrontés les soldats du feu, comme le sont les policiers, les médecins, les instituteurs, les professeurs, les commerçants  de nos banlieues et de plus en plus souvent de nos villes et même de nos campagnes, resterait entier.
    Ce drame national est celui de l'ensauvagement de la France, conséquence d'un demi siècle de politique laxiste et immigrationniste.
  • Levons le voile sur la stratégie de l’islam politique

    Levons le voile sur la stratégie de l’islam politique

    En 2000, un prêtre et une religieuse avaient dû retirer leur croix et leur voile pour s’asseoir dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale.

    Selon Guillaume Bernard, dans la tradition occidentale, se cacher les cheveux signale la volonté se retirer de la sphère politique: c’est le cas des religieuses. Le voile islamique signifie l’exact inverse: la prétention (sous le prétexte de pudeur) de transformer l’ordre public.

    Ces deux éléments doivent permettre de comprendre, loin des polémiques gauchistes, l’intervention de l’élu RN Julien Odoul, au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté :

    Julien Odoul a donc demandé à ce qu’une mère de famille voilée sorte de la salle. Lundi matin, sur Europe 1, l’élu RN a assumé :

    « Dans le contexte où nous sommes, où nous avons subi le 18e attentat depuis 2012, où notre pays a été endeuillé par 263 morts tout de même, que nous avons perdu quatre des nôtres la semaine dernière à la préfecture de police de Paris ; dans ce contexte aussi où il y a des divisions sur ce sujet du voile, venir dans une enceinte démocratique avec un voile islamique, je considère que c’est une provocation communautariste ». « Soit cette personne est naïve et n’a pas compris — mais dans ce cas c’est à l’autorité légale, c’est aux élus de la République, de lui faire savoir —, soit cette personne est dans la provocation ».

    La présidente (PS) du conseil régional, Marie-Guite Dufay, a refusé et les élus RN sont sortis.

    Même à droite, des voix s’élèvent pour critiquer « l’humiliation » d’une mère devant son fils. La journaliste Eugénie Bastié, du FigaroVox, twittera ainsi : « Même à la guerre on n’humilie pas les mères. » L’eurodéputé RN Nicolas Bay déclare que « dans l’état actuel du droit, il n’est pas interdit pour une femme de porter le voile », et qu’il s’agit de la part de Julien Odoul d’« une maladresse d’un jeune élu régional ». De fait, si la loi interdit le port de signes religieux ostentatoires à l’école, la mesure n’est étendue à l’ensemble de l’espace public que dans le cas du voile intégral.

    Mais cette affaire de voile au conseil régional pourrait avoir été mise en scène par les musulmans : la mère porte un voile noir, d’obédience salafiste et wahhabite. Nisrine Zaïbi, conseillère régionale PS qui est accourue au secours de l’accompagnatrice, avait, en 2015, cosigné une tribune au Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), avant de participer, en 2016, à une réunion organisée au Bourget par l’UOIF. Le même CCIF s’est fendu d’une annonce aussitôt la polémique étalée sur les unes, mettant à la disposition de la “victime” son « soutien psychologique et juridique » devant ce que l’association appelle, le plus sérieusement du monde, « les premiers signes d’un apartheid assumé ».

    La stratégie de l’islam politique est perverse : agresser notre culture et nos vies et, dans une incroyable inversion accusatoire, présenter notre légitime réaction comme une agression contre les musulmans qui seraient victimes d’un nouvel apartheid.

    https://www.lesalonbeige.fr/levons-le-voile-sur-la-strategie-de-lislam-politique/

     

  • Élections LR : « Tout le monde s’en fout… »

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    Christian Jacob est le nouveau président des LR. Les élections des 12 et 13 octobre 2019 ont réuni 62.401 militants, c’est à dire 47 % des militants à jour de cotisation. Ne mâchons pas nos mots : c’est un échec. Dans les colonnes de Boulevard Voltaire, François Falcon a cependant considéré que ce résultat était une réussite qui permettrait, à condition d’une union des trois candidats, à LR de repartir du bon pied : une « bonne surprise pour la démocratie ». Pour donner un autre son de cloche, permettons-nous une autre analyse.

    Il a été dit dans la presse que les candidats n’étaient pas des « poids lourds » du parti. En ce qui concerne leur personnalité, ce n’est pas leur faire injure que de dire qu’ils ne sont pas des « fauves », des « ténors » ou encore des « poids lourds ». Julien Aubert, Guillaume Larrivé – et même Christian Jacob – ne sont pas, à proprement parler, des tempéraments à mobiliser les foules par un mot furieux, un verbe sec ou une tournure flatteuse. Cela ne gâte pas leur bilan personnel : sur ce point, nous rejoignons François Falcon, ces trois candidats sont des personnalités intéressantes et nouvelles. Le problème est le manque d’envergure politique (sans leur faire offense, encore une fois) qui dessert la force du parti.

    Qui plus est, la nouveauté ne fait pas tout. Un parti est une structure qui compte sur une base de militants et d’adhérents, un maillage électoral, une hiérarchie solide et des têtes d’affiche connues. Qui sont les têtes connues du parti ? Comment se porte sa structure ? Le maillage électoral est-il toujours fiable ou certains ont-ils déjà prévu leurs bagages pour partir à droite ou à gauche ? Quid des militants ?

    « Cette élection, tout le monde s’en fout ! » a affirmé un ancien cadre du parti. Les résultats lui donnent raison. Depuis 2017, LR a perdu plus de la moitié de ses adhérents. Parmi les grognards qui demeurent, un peu moins de la moitié se sont déplacés ce week-end. Les prévisions envisageaient une participation de 30.000 personnes : 62.401 est un bon résultat, de ce point de vue… La belle affaire !

    Les Républicains : combien de divisions pour être une alternative crédible à Emmanuel Macron ? Entre l’attraction du Rassemblement national, l’attraction de La République en marche, les velléités de certains pour créer une nouvelle droite conservatrice libérale (Erik Tegnér et l’organisation de la Convention de la droite), difficile de ne pas constater l’effacement progressif du plus vieux parti de la Ve République qui semble rejoindre un autre vieil astre aux oubliettes : le Parti socialiste.

    La droite LR meurt par là où elle a péché : elle a voulu unir deux camps qui n’ont jamais pu s’entendre en essayant d’en être le liant tempérant et modéré… Elle meurt aujourd’hui par écartèlement !

    Pierre Hardon

    https://www.bvoltaire.fr/elections-lr-tout-le-monde-sen-fout/