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  • Une alliance pro-vie à l’ONU

    Une alliance pro-vie à l’ONU

    Lors de l’assemblée générale des Nations unies le 23 septembre, 19 pays se sont unis à l’initiative des Etats-Unis « pour s’opposer publiquement aux attaques internationales contre la vie et la famille ». Ils représentent 1,3 milliard de personnes. Cette alliance rassemble notamment la Russie, le Brésil, la Pologne, la Hongrie, le Nigéria, la RDC, ou encore l’Arabie Saoudite et l’Egypte.

    Dans cette déclaration qui constitue une première, ces 19 pays

    « dénient l’existence de tout droit international à l’avortement et s’opposent aux pratiques d’éducation sexuelle irrespectueuses des droits et des convictions des parents ».

    Dans Valeurs Actuelles, Gregor Puppinck écrit :

    Une déclaration aussi explicite, et prononcée à un tel niveau, est inédite. Elle tend à couper court à tout nouvel effort de l’ONU de promouvoir l’avortement lors de la prochaine Conférence internationale sur la population et le développement  (CIPD), qui se  tiendra à Nairobi en novembre. Cette conférence sera la dernière en date d’une longue série initiée dès 1927 – bien avant la fondation de l’ONU – par Margaret Sanger, la fondatrice du Planning familial, qui était alors la figure la plus active des milieux néo-malthusiens. Ceux-ci cherchaient à convaincre les gouvernements occidentaux de la nécessité de limiter la croissance démographique des pays pauvres pour éviter des déséquilibres politiques et économiques. C’est pourquoi la diffusion de la contraception et de l’avortement est devenue une priorité d’instances telles que le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) qui organise à présent cette conférence.

    C’est lors de la Conférence du Caire de 1994 que le débat sur l’avortement fut le plus vif, et la situation la plus critique. Une coalition menée par le Vatican en sortit finalement vainqueur et obtint que l’avortement ne soit pas présenté comme un droit, mais comme une pratique devant être réduite par les Etats.

    C’est à la suite de cette défaite diplomatique, et pour contourner les Etats, que des hauts fonctionnaires et experts des Nations Unies se réunirent de façon informelle avec des représentants d’ONG, en décembre 1996 à Glen Cove. Ils adoptèrent alors une nouvelle stratégie consistant à utiliser des ONG pour introduire dans le droit international, via les mécanismes des comités des Nations unies (dans lesquels siègent ces mêmes experts), des éléments de langage associant l’avortement à des droits existants ou à des notions vagues telles que les « droits sexuels et reproductifs ». Il s’agissait en fait d’inoculer discrètement l’avortement dans l’interprétation officielle des traités des Nations Unis. Cette stratégie fut couronnée de succès, et aboutit en octobre dernier à l’adoption par les experts du Comité des droits de l’homme d’un texte de référence présentant l’avortement sur demande comme un droit de l’homme (observation générale n°36).

    La déclaration du 23 septembre est donc une réponse de gouvernements à l’activisme à l’œuvre dans l’administration onusienne. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/une-alliance-pro-vie-a-lonu/

  • Un fonds d’investissement qui prospère sur l’hébergement de migrants aux frais de l’Etat

    Selon le journal Marianne, une filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) a créé un fonds d’investissement afin d’acquérir plusieurs hôtels pour y héberger des migrants. La société promet à ses souscripteurs un copieux rendement, sans risque, car c’est l’Etat qui paie le prix des chambres !

    Le migrant, une valeur sure ?

    Toujours selon l’hebdomadaire de gauche, ce type de placement rapporterait 3,5 % par an avec une prise de risque moindre, car l’Etat garantit quasiment le rendement. Si cette proposition peut avoir des airs de plaisanterie, elle n’en est pas moins sérieuse.

    « Ampère Gestion, filiale immobilière de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), a créé en 2017 un fonds d’investissement baptisé Hémisphère. Souscrit par des investisseurs institutionnels (dont BNP Paribas Cardif et CNP Assurances), il a permis de lever 100 millions d’euros. Cette somme a financé le rachat de 59 hôtels F1, ex-enseigne low-cost du groupe Accor, et leur transformation en foyers d’accueil. Au dernier pointage, ces foyers accueillaient deux tiers de demandeurs d’asile et un tiers de personnes hébergées en urgence.

    (…) Un logement payé par l’Etat, à hauteur de 16 € par nuit et par personne. En rationalisant la gestion, confiée à Adoma (autre filiale de la CDC), Ampère arrive à servir aux actionnaires un rendement deux fois supérieur à celui de l’assurance vie en 2018 (1,8 % en moyenne). Ce généreux gestionnaire, qui étudie en ce moment le rachat d’autres structures d’hébergement, propose un investissement sur dix ans. Pour ceux qui en douteraient encore, voilà qui confirme l’évidence : la « crise » des migrants est structurelle et l’hébergement « en urgence » correspond en réalité à un besoin pérenne. »

    Source : Marianne / Photo : Fdesouche

    https://www.tvlibertes.com/actus/un-fonds-dinvestissement-qui-prospere-sur-lhebergement-de-migrants-aux-frais-de-letat

  • GRANDS TEXTES XXXVIII : "Une Patrie..." par Charles Maurras

    Il ne nous semble guère utile d'ajouter un long commentaire au texte de Maurras que nous publions aujourd'hui. Il date de la fin de sa vie, est extrait d'un livre publié après sa mort, et l'époque à laquelle il l'écrit, le Bel Aujourd'hui auquel il se réfère - dont il fait aussi le titre de son livre - est la France de Vincent Auriol, de la IVe République, des lendemains de la Libération. C'est aussi le temps de son ultime captivité, où il songe à l'avenir de la France et des idées qui ont été toute la matière de sa vie.

    Justement, le texte qui suit nous parle; il tombe, si l'on peut dire, à point nommé, au moment précis où toutes les composantes du Système s'emploient à nous prêcher, à nous seriner, même, le dogme des valeurs républicaines, dont on nous dit aussi qu'elles seraient en danger bien que, au fond, personne ne sait vraiment en quoi elles consistent, si ce n'est en de pures et utopiques abstractions. L'argument électoraliste stigmatise le danger que le Front National ferait courir à la République. Mais il ne s'agit, en fait, que de sauver des sièges ! Plus redoutable est la contestation de ceux, de plus en plus nombreux, de plus en plus puissants, de plus en plus audibles, qui s'aperçoivent et écrivent que les Lumières sont éteintes, que les valeurs républicaines ne sont pas un absolu, que la République, elle-même, n'est qu'une modalité, qu'elle peut finir, que la France est un vieux pays, chargé d'une très longue histoire et qui ne commence pas en 1789. Ce sont là, en effet, des idées qui tuent; qui mettent la République en danger. Viendrait-elle à disparaître ? Houellebecq conclut son livre par cette phrase : je n'aurais rien à regretter.

    Aux valeurs républicaines, qui ne sont que des idées abstraites et fausses, Maurras oppose une conception radicalement autre. Il leur oppose la France réelle, fait d'histoire, fait de naissance et, avant tout, dit-il, phénomène de l'hérédité. Ici, nous sommes au cœur du débat d'aujourd'hui. Ce débat est maintenant largement ouvert. Il n'est pas sûr que les valeurs de la République, la République elle-même, en sortent indemnes.

    Au moment précis où toutes les composantes du Système s'emploient à nous prêcher, à nous seriner même, en tout cas à nous imposer, les dogmes mondialistes, européistes, immigrationnistes, consuméristes... pour construire une France hors sol, une société liquide, multiculturelle et diversitaire, noyée dans le grand marché mondial, Maurras oppose à cette « politique » une conception radicalement autre : il leur oppose la France réelle, fait d'histoire, fait de naissance et, avant tout, dit-il, phénomène de l'hérédité. Ici, nous sommes au cœur du débat d'aujourd'hui. Ce débat est maintenant largement ouvert. En Europe même, les patries ne s'effacent pas, nombre de nations resurgissent, s'opposent au nivellement. Comme sur les autres continents. En ce sens, c'est le triomphe de  Maurras.  

    En ce sens, c'est le triomphe de Maurras.Lafautearousseau   

    Charles Maurras, Votre bel aujourd’hui, Paris, Librairie Arthème Fayard, 1953

    « Une patrie, ce sont des champs, des murs, des tours et des maisons ; ce sont des autels et des tombeaux ; ce sont des hommes vivants, père, mère et frères, des enfants qui jouent au jardin, des paysans qui font du blé, des jardiniers qui font des roses, des marchands, des artisans, des ouvriers, des soldats, il n’y a rien au monde de plus concret.

    Le patriotisme n’est pas seulement un devoir. C’est un plaisir. « Pour ma part, disait Ulysse aux bons Phéniciens, je ne sais rien de plus agréable à l’homme que sa patrie. » Il le disait d’un pauvre rocher sur la mer. Comment parlerons-nous de la nôtre ? En est-il de plus belle, plus digne d’être défendue ? Qui, un jour se penchant dans l’embrasure d’une haute colline ou vers quelque vallon ouvrant sur le fleuve et la mer, ne s’est pas arrêté, suspendu, presque sidéré par un chœur imprévu de couleurs et de formes demi-divines ?…

    La patrie est une société naturelle ou, ce qui revient absolument au même, historique. Son caractère décisif est la naissance. On ne choisit pas plus sa patrie – la terre de ses pères – que l’on ne choisit son père et sa mère. On naît Français par le hasard de la naissance. C’est avant tout un phénomène d’hérédité.

    Les Français nous sont amis parce qu’ils sont Français ; ils ne sont pas Français parce que nous les avons élus pour nos amis. Ces amis sont reçus de nous ; ils nous sont donnés par la nature… Rien ne serait plus précieux que d’avoir des Français unis par des liens d’amitié. Mais, pour les avoir tels, il faut en prendre le moyen et ne pas se borner à des déclarations et à des inscriptions sur les murs.

    Certes, il faut que la patrie se conduise justement. Mais ce n’est pas le problème de sa conduite, de son mouvement, de son action qui se pose quand il s’agit d’envisager ou de pratiquer le patriotisme ; c’est la question de son être même, c’est le problème de sa vie ou de sa mort… Vous remercierez et vous honorerez vos père et mère parce qu’ils sont vos père et mère, indépendamment de leur titre personnel à votre sympathie. Vous respecterez et vous honorerez la patrie parce qu’elle est elle, et que vous êtes vous, indépendamment des satisfactions qu’elle peut donner à votre esprit de justice ou à votre amour de la gloire. Votre père peut être envoyé au bagne : vous l’honorerez. Votre patrie peut commettre de grandes fautes : vous commencerez par la défendre, par la tenir en sécurité et en liberté.

    Le patriotisme n’a pas besoin d’un idéal, socialiste ou royaliste, pour s’enflammer ; car il naît de lui-même, du sang et du sol paternels. Ce qu’il faut saluer, c’est le suprême sacrifice de la vie fait sur le sol qu’il s’est agi de défendre. Ce sol sacré serait moins grand, moins cher, moins glorieux, moins noble et moins beau si les Français de toute origine et de toute obédience n’y payaient pas en toute occasion nécessaire la juste dette de leur sang. Plus haut que l’armée et que le drapeau, plus haut que la plus fière conscience de la patrie, vit la patrie même, avec les saintes lois du salut public. Ce sont elles qui font consentir à de durs sacrifices pour défendre l’intégrité du reste et préserver son avenir. Qu’elle vive d’abord ! »

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2015/01/19/grands-textes-xxxv-une-patrie-par-charles-maurras-5539875.html

  • Yann Moix, le Puceau d’Orléans – « Le plus d’Éléments » n°13

    Retrouvez l’équipe du magazine Éléments autour d’Olivier François : François Bousquet, rédacteur en chef, Patrick Lusinchi, directeur artistique, et Christophe A. Maxime.

    Programmé pour être le lauréat du Goncourt, le roman de Yann Moix est retourné dans les poubelles de la littérature… Au programme également : les nouvelles phobies alimentaires ; et le dernier livre de François Bousquet, « Courage ! Manuel de guérilla culturelle ».

    Le rendez-vous musclé et impertinent du magazine des idées.

    Vous pouvez commander Éléments ici.

    https://www.tvlibertes.com/yann-moix-le-puceau-dorleans-le-plus-delements-n13

  • Rennes: le nombre de migrants explose : 40 000 nuits d’hôtel payées par l’État

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    Que va devenir le camp des 400 migrants installé dans le parc des Gayeulles de Rennes ? L’État s’occupera de leur prise en charge. Aux frais des contribuables, une fois de plus.

    La situation devient intenable dans la capitale de l’Ille-et-Vilaine.
    Nous évoquions le 3 septembre un nouvel arrêté préfectoral ajoutant 51 places pour les migrants au CPH (centre provisoire d’hébergement) géré par l’association spécialisée Coallia basée au 22, rue Bahon Rault à Rennes. En juillet dernier, la ville créait également un nouvel appel d’air migratoire en ouvrant le gymnase du Haut-Sancé pour 80 migrants.
    Mais il y a aussi le cas du parc des Gayeulles à gérer. Au cours d’une rencontre avec la presse ce même 3 septembre, la préfète de Bretagne et d’Ille-et-Vilaine Michèle Kirry a évoqué la situation de ce lieu où stationnent sous des tentes environ 400 migrants. Et pour l’heure, il n’est pas question de parler d’évacuation.
    Parc des Gayeulles : la préfète ne connaît pas les migrants
    Selon Michèle Kirry, c’est à la ville de Rennes, aux mains de Nathalie Appéré, de faire la demande pour cette évacuation car le terrain est municipal. Auquel cas, la préfète assure que l’État s’occupera de tous les demandeurs d’asile : « Personne ne veut, ne souhaite, pour le bien de ces personnes une installation durable dans ces conditions », a-t-elle déclaré.
    Par ailleurs, Michèle Kirry a rencontré le 30 août dernier les représentants des associations pro-migrants afin d’en savoir plus sur les demandeurs d’asile en question. « Qui sont les gens aux Gayeulles ? Je ne sais pas », reconnaît la préfète. Un comble pour quelqu’un censé être le garant de la cohérence de l’action de l’État dans la région.
    En face, les associations immigrationnistes, qui en demandent toujours plus et réclament « un logement pour tous » et l’ouverture de 120 logements supplémentaires, ont refusé d’en dire davantage : « Je demande à l’association 14/10, encore vendredi dernier : donnez-moi les listes. Mais elle refuse. » Un dialogue sans fin dont les issues sont finalement assez similaires : sous des tentes ou dans des logements, ces migrants ne sont pas près de quitter Rennes et la Bretagne.
    Ille-et-Vilaine : la pression migratoire explose !
    Enfin, ceux qui ont longtemps prétendu que la terre bretonne serait épargnée par l’immigration en sont dorénavant pour leurs frais : 
    « Il y a 27 % de migrants en plus en Bretagne par rapport à 2018 sur les 8 premiers mois de l’année », a précisé la préfète. Qui a également souligné que l’Ille-et-Vilaine est en première ligne face à cette pression migratoire puisque le département accueille 65 % des migrants en Bretagne administrative. Avec 1 422 demandes enregistrées au guichet unique de Rennes. Dans le même temps, le Morbihan en accueille 14 %, le Finistère 11,5 % et les Côtes-d’Armor 9,5 %.
    Face à cette confusion, comment faire la différence entre demandeurs d’asile et déboutés du droit d’asile ? À savoir que l’Ille-et-Vilaine dispose déjà de 1 579 places d’accueil pour les migrants. Un quota déjà considérable mais qui, face à l’importance du nombre d’arrivées, a été complété par quelques 40 894 nuitées d’hôtel depuis début janvier 2019. Michèle Kirry a toutefois oublié de rappeler que ces nuits d’hôtels sont payées par l’État…
    « La réalité c’est que la demande d’asile croît sans arrêt », confie enfin la préfète. Tout comme les coûts engendrés par cette politique migratoire aussi affolante qu’inefficace.
    Le Rassemblement national demande un moratoire
    Seul parti politique à l’heure actuelle à dénoncer cet état de fait imposé à la population, le Rassemblement national vient de réclamer un moratoire sur l’immigration. « Sur les huit premiers mois de l’année 2019, le nombre de demandes d’asile déposées en Bretagne a explosé : +27% par rapport à l’année 2018, principalement à Rennes ! Ces demandeurs d’asile proviennent en grande majorité d’Albanie et de Géorgie, des pays qui ne sont pourtant pas en guerre, pour « profiter du système de santé français », de l’aveu de la Préfète de Bretagne ! Alors que cela démontre le dévoiement du droit d’asile en nouvelle filière d’immigration économique, les services de l’Etat refusent d’appliquer la Loi et d’expulser ces migrants non-éligibles au droit d’asile. (Seuls 4% des déboutés du droit d’asile sont réellement expulsés du territoire !) Pis, l’Etat consacre des moyens considérables et croissants pour ces immigrés. Ainsi, le nombre de places d’hébergement pour le seul département d’Ille-et-Vilaine a été multiplié par deux en un an et près de 150 places supplémentaires vont ouvrir dans les prochaines semaines ! » explique Gilles Pennelle membre du bureau national du Rassemblement National et Président du groupe RN au Conseil régional de Bretagne , qui réclame dans la foulée un moratoire sur la question de l’immigration.
    Pour l’instant et malgré le poids électoral du premier parti d’opposition, le Gouvernement reste sourd à cette demande, alors qu’un débat se profile au Parlement, débat toutefois biaisé démocratiquement en raison de la non proportionnalité des représentations politiques à l’Assemblée nationale comme au Sénat.
    Arthur Keraudren pour breizh-info.com
  • La pierre de soleil : le secret des Vikings pour arriver en Amérique

    Comment les « hommes du Nord » sont-ils parvenus jusqu’en Amérique? Grâce à une « pierre de soleil » disent les textes anciens. En plaçant vers le ciel un cristal capable de filtrer la lumière et permettant de distinguer la position du soleil – même par temps gris – et donc de se repérer en mer. Mais il subsiste un doute car on n’a jamais identifié ce cristal. Deux chercheurs hongrois ont donc simulé des traversées Norvège-Groenland en testant les caractéristiques de différentes pierres. Résultat: c’est le cristal de cordiérite qui donne les meilleurs résultats, avec entre 92,2% et 100% de précision.

    Mais une telle technique pourrait-elle fonctionner dans la pratique ? Des études antérieures suggèrent que la réponse est oui, explique Gábor Horváth, biophysicien à l’Université Eötvös Loránd de Budapest. Maintenant, lui et son collègue Dénes Száz ont construit sur ces études en incorporant les données des simulations informatiques de voyages entre Bergen, en Norvège, et la colonie Viking de Hvarf, sur la côte sud-est du Groenland. Un tel voyage est un tir direct vers l’ouest et prendrait environ 3 semaines de navigation diurne à la vitesse typique des navires Viking (qui, pour les non-initiés, est d’environ 11 kilomètres par heure).

    L’équipe a simulé 3.600 voyages pris pendant l’équinoxe de printemps, le début présumé de la saison de voyage en haute mer, et le solstice d’été, le jour le plus long de l’année du nord. Autrement, les simulations ne varient que par trois facteurs : la couverture nuageuse (qui variait au cours de la journée), le type de cristal utilisé comme pierre solaire et la fréquence à laquelle les navigateurs les consultaient. Chaque fois qu’un navigateur faisait référence à une pierre de soleil, le navire simulé ajustait son cours si nécessaire. […]

    Ca m’intéresse

    http://www.fdesouche.com/1269405-le-secret-des-vikings-pour-arriver-en-amerique

  • Y a un problème, chef ?

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    Le billet de Patrick Parment

    A l’heure même où le thème de l’immigration titille le président de la République, un nouveau carnage s’est produit à l’intérieur même de l’institution chargée de nous protéger. C’est le serpent qui se mord la queue. Mickaël Harpon, 45 ans, Martiniquais, est employé depuis treize ans – excusez du peu – à la très sensible Direction du renseignement de la Préfecture de police de Paris (DRPP). Un poste, on s’en doute, où l’on n’accède pas sans une enquête  approfondie sur votre vie privée, vos travers sexuels et autre équilibre psychologique. Sauf qu’en matière de religion on aborde les strates de l’irrationnel que tous les psycho machins de tous bords ne peuvent détecter. Sauf que le christianisme et ses corollaires n’appellent pas ses membres à la guerre sainte (c’était le cas il y a très longtemps du temps des Croisades) comme c’est le cas avec l’islam actuel et dont, malheureusement, nous en avons eu de trop nombreuses démonstrations ces dernières années et que résume le sinistre « Allahu Akbar » que hurlent tous ces cinglés. Que notre justice républicaine et bananière s’empresse de justifier au titre de troubles psychiatriques, schizo machin, etc !

    Or, Mickaël Harpon s’est converti à l’islam il y a peu et fréquentait assidûment la mosquée de Gonesse où il se rendait, apprend on,  dans le costar du bon musulman. Puis, peinard, il gagnait le RER  pour se rendre à la DRPP.

    Rien à voir avec l’immigration me direz-vous puisque ce mec est un Français de Martinique. On est bien d’accord. Sauf qu’en matière d’immigration, une très large majorité d’entre eux sont musulmans. Et que face à l’islam, nos politiques baissent leur froc depuis longtemps à l’image d’un Alain Juppé, vous savez « le meilleur d’entre nous », nommé au Conseil constitutionnel, qui a laissé construire une mosquée gigantesque à Bordeaux. Comme tant d’autres d’ailleurs, à Lyon, Marseille, Lille etc., sans parler des zones de non droit carrément aux mains des musulmans et des lois coraniques. De droite comme de gauche, tous ces mecs sont pris par la trouille d’une religion qu’ils ne connaissent pas – et pour cause -, le trop grand nombre d’immigrés musulmans sur leur territoire, la peur de troubles divers et variés et surtout de passer pour des ennemis des droits de l’homme et donc de contrarier les loges maçonniques qui gangrènent les conseils municipaux, départementaux et régionaux.

    Dès lors, comment ne pas faire le lien entre islam et immigration. On aimerait bien que Macron nous précise les contours qu’il entend donner au mot immigration. 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/05/y-a-un-probleme-chef-6180642.html

  • Guerre civile en France : analyse des forces en présence

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    Ex: https://echelledejacob.blogspot.com

    Ce texte, signé Antonin Campana, est paru sur le site des Volontaires pour la France.
    L’auteur sectorise sociologiquement la population de la France en 3 classes :
    • une classe dominante, autochtone, aisée, plutôt bobo, qui habite les grandes villes ;
    • une classe paupérisée, également autochtone, qui habite plutôt les zones rurales et à faible densité ;
    • et au milieu, une classe allochtone qui réside plutôt dans les banlieues des grandes métropoles.
    Il faut connaitre les jeux de pouvoir entre ces 3 classes pour comprendre ce qui risque de se passer si la guerre civile éclate.
    Cet article pertinent mérite d’être lu attentivement
    En nous inspirant des analyses de Christophe Guilluy, nous observerons trois grandes « classes » sociales en France :
    • une classe dominante résidant dans les centres urbains
    • une classe allochtone résidant dans les banlieues
    • une classe populaire autochtone installée dans la France périphérique.
    L’erreur de ceux qui pronostiquent la guerre civile est de ne considérer généralement que les autochtones et les allochtones et de faire disparaître de l’équation la classe des bobos urbains peuplant le centre des métropoles, classe, il faut le dire, en grande partie autochtone par son origine, mais largement étrangère par la sous-culture délirante qui lui donne son homogénéité. Dès lors, analyse et conclusions s’en trouvent largement faussées.
    Cette classe dominante urbaine (enseignants, universitaires, journalistes, cadres, hauts fonctionnaires, artistes, juges… l’électorat incompressible d’un Macron, pour faire court) est en effet complètement déconnectée du peuple autochtone traditionnel, tel qu’incarné aujourd’hui par les Gilets jaunes. Le problème n’est pas uniquement social ou économique. Bien sûr, la classe dominante s’est enrichie grâce à la mondialisation et se prend à rêver d’un monde encore plus globalisé qu’il ne l’est, alors que la France périphérique s’est appauvrie et aspire à un retour à des frontières plus protectrices. Mais l’essentiel n’est pas là. En fait, le peuple autochtone originel s’est scindé en deux groupes qui ne se parlent pas, qui ne se connaissent pas, qui n’ont plus le même langage, qui n’ont plus les mêmes valeurs, qui se méprisent et qui sont entrés en opposition frontale dans de nombreux domaines.
    En fait, ces deux groupes n’ont plus du tout le même regard sur les valeurs sociétales fondamentales grâce auxquelles une société gagne son homogénéité. La distance séparant la classe autochtone urbaine de la classe autochtone périphérique est désormais plus anthropologique que sociale à proprement parler. Dans la classe autochtone périphérique, on considère par exemple qu’un couple est naturellement constitué d’un homme et d’une femme. Dans la classe urbaine, on pense qu’un couple est la réunion de deux individus, quel que soit leur sexe. Dans la France rurale, la famille reste traditionnelle. Dans la France des métropoles, on valorise la famille LGBTQ+, voire le « trouple » (ménage à trois), qui est aujourd’hui très « tendance ». On a entendu parler de PMA et de GPA dans la France périphérique, mais c’est dans la France des métropoles qu’on les pratique. Dans la France périphérique, l’homosexualité est une bizarrerie. Dans la France des métropoles, c’est une banalité. Dans la France périphérique, l’immigré est un étranger. Dans la France des métropoles, l’immigré est un domestique. Dans la France périphérique, on est de quelque part. Dans la France des métropoles, on est de n’importe où. La France périphérique est contre l’immigration. La France des métropoles est no-border. La France périphérique voit des hommes et des femmes. La France des métropoles voit des genres. La France périphérique consomme de la viande. La France urbaine est vegan. La France urbaine admire l’art contemporain. La France périphérique le vomit. La France périphérique distingue des rôles sociaux masculin et féminin. La France urbaine indifférencie la femâle virile et le femâle fragile, la fake femme et le fake homme. La France urbaine veut sauver la planète. La France rurale veut sauver son emploi. La France urbaine adule Greta Thunberg. La France périphérique en rigole. Dans la France urbaine, les races n’existent pas. Dans la France rurale, on sait qu’un Bruno du Jura n’est pas un Setter anglais. Dans la France urbaine, la nation est surannée. Dans la France périphérique, la nation est une bouée…
    Classe autochtone urbaine et classe autochtone périphérique vivent désormais en fonction de deux centres de gravité culturel complètement opposés. A ce point, cela n’était jamais arrivé dans notre histoire. Et pour cause : pour la première fois depuis le début des temps, une classe d’hommes composée de millions d’individus peut se payer le luxe inouï d’évoluer en fonction d’une réalité qui n’existe pas, sans en subir immédiatement la sanction. Deux univers parallèles se sont constitués dont l’un, composé d’une nébuleuse sectoïde émancipée des faits, repose entièrement sur la conviction plus ou moins implicite que le réel n’est qu’une construction de l’esprit. Il existe un espace où l’on peut croire qu’un homme peut vraiment devenir une femme, si tel est son choix. Que le quinquagénaire Mickaël Jackson était véritablement un enfant, puisqu’il le disait. Qu’un Malien peut vraiment devenir Français, par la vertu d’une simple décision administrative. Que l’immigration est vraiment une chance. Qu’il n’y a pas plus d’étrangers aujourd’hui qu’en 1930 ou que le « suprémacisme blanc » est le seul danger qui menace le « vivre ensemble ». Des gens croient véritablement tout cela ! Et le malheur veut que, pour l’essentiel, ces gens constituent la classe dominante.
    La classe dominante vit dans une réalité fictionnelle mais assure néanmoins une domination sur le réel. La classe dominante domine : les lois qu’elle va établir vont traduire cette réalité fictionnelle, les décisions politiques et économiques qu’elle va prendre vont traduire cette réalité fictionnelle, le discours médiatique va traduire cette réalité fictionnelle… La domination dont il est question est en fait la domination de la fiction sur le réel : désormais, de par la loi et le politiquement correct, les hommes et les femmes n’existent plus, les nations n’existent plus, les peuples n’existent plus, les identités n’existent plus, les religions n’existent plus, les frontières n’existent plus, la culture française n’existe plus… La classe urbaine autochtone assure le règne de l’entropie généralisée. Elle déstructure le monde, le renvoie au chaos, alors que la classe autochtone vivant à la périphérie des métropoles lui oppose sans armes, arcbouté sur un réel démodé, une contre-entropie qui semble sans avenir.

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    Mais il existe donc aussi une troisième « classe » : celle des étrangers qui peuplent les banlieues. Quelles sont les relations que cette classe entretient avec les deux autres ? On sait que la classe étrangère et la classe autochtone périphérique s’ignorent complètement. Leurs intérêts divergent trop, comme l’a montré l’épisode des Gilets jaunes. De plus, si ces classes se tolèrent pour le moment, elles ne s’aiment pas et ne se mélangent pas. Au contraire, la classe étrangère entretient avec la classe autochtone urbaine des rapports qui, objectivement, apparaissent comme beaucoup plus « symbiotiques ».
    D’une part, les habitants des banlieues constituent l’essentiel de la domesticité de la classe dominante urbaine. C’est dans ce vivier humain que la classe dominante va chercher à bas prix les nounous pour ses enfants, le personnel nécessaire à l’entretien de ses propriétés (concierges, femmes de ménage, gardiens…), mais aussi les chauffeurs de taxi ou de VTC, les vigiles, les conducteurs de bus ou de métro, les serveurs de restaurant, les assistantes aux personnes âgées, le personnel des hôtels, les manutentionnaires, les épiciers, etc.
    D’autre part, et en échange, la classe dominante assure à la classe étrangère, par le détournement de fonds prélevés sur la France périphérique, le versement régulier d’allocations et de subventions diverses. De plus, par les lois qu’elle vote, la classe dominante assure à la classe étrangère son installation définitive sur le territoire national et la criminalisation de tous ceux qui remettraient en cause cette installation. Ajoutons que les juges de la classe dominante font preuve d’une clémence toute particulière pour la racaille et que l’économie parallèle des banlieues, basée sur le trafic de drogue, n’est jamais sérieusement combattue, ce qui permet de maintenir le statu quo symbiotique.
    Cependant, l’importance du petit personnel immigré astreint au service de la classe dominante ne peut justifier à lui seul les cadeaux faramineux (en termes de milliards déversés, de lois pro-immigrés et antinationales, de traitement laxiste de la délinquance, d’acceptation d’une économie parallèle basée sur les trafics en tous genres…) consentis par cette classe à la classe étrangère. En fait, cette « générosité » fait partie du « deal » et ne peut être comprise que si on la rapproche d’autres mesures avantageuses concédées aux allochtones.
    Ainsi, la classe dominante a aussi pris un ensemble de mesures favorisant l’entrée massive des immigrés dans la fonction publique (mesures pudiquement baptisées « prise en compte de la diversité de la société française dans la fonction publique », avec à la clé un « label diversité » pour les administrations, des « allocations pour la diversité », une aide ciblée aux concours de la fonction publique, une diminution des exigences desdits concours et une « discrimination positive » qui s’assume, etc.). L’objectif déclaré, les sites gouvernementaux ne s’en cachent pas, est que les allochtones constituent à terme une part significative du personnel de toutes les administrations et institutions étatiques. S’il vous arrive de fréquenter un peu mairies, préfectures, conseils généraux, hôpitaux… vous vous êtes assurément rendu compte du changement ethnique dans la composition du personnel en place. Nous avions déjà indiqué (ici) que l’Etat avait fait sécession du peuple autochtone et qu’il s’était mué en une sorte de mécanique apatride au service des intérêts de la classe dominante. Nous avions souligné que le Grand Remplacement n’aurait pas pu se faire sans son concours actif. La présence en son sein d’allochtones de plus en plus nombreux indique qu’il n’y aura pas de retour en arrière. Définitivement, l’Etat n’est plus nôtre.
    Plus particulièrement, on observe que la classe dominante change de plus en plus rapidement la composition des institutions exerçant la violence ou qui sont susceptibles de l’exercer. Ainsi de la police et de l’armée, activement engagées « contre la discrimination » dans le recrutement.
    En 2010, selon une enquête de l’INED, 20% des policiers étaient issus de l’immigration. Combien sont-ils aujourd’hui ? Il est difficile de le savoir. Selon les études, il apparaît que la « diversification ethnique » s’opère par le bas (brigades de police secours, BAC…). Au contraire, la féminisation de la police s’opère par le haut. En 2015, 24,7% des commissaires de police étaient des femmes ainsi que 24.2% des officiers de police. Cette féminisation correspond très exactement aux conceptions sociétales de la classe urbaine dominante, qui considère par ailleurs que les femmes ainsi « libérées » soutiendront naturellement le système qui les a promues socialement au détriment du mâle blanc.
    Le même phénomène s’observe dans l’Armée. Les allochtones forment une part grandissante au niveau des hommes du rang et des sous-officiers. Il est néanmoins très difficile d’en estimer le nombre exact. En 2005, selon une enquête menée par Christophe Bertossi de l’Institut français des relations internationales (IFRI), les musulmans composaient entre 10 et 20% de l’armée de la République. Sur les 88 soldats morts en Afghanistan et les 22 soldats morts au Sahel (mars 2018), 14 au moins sont allochtones, du grade de 1ere classe à celui de capitaine (JDD). Cela nous donne une idée très approximative de la proportion d’allochtones dans les unités combattantes (13%), même si cette proportion peut être faussée par le refus de certains musulmans de servir en Afghanistan contre d’autres musulmans. A noter, pour Marlène Schiappa, que la parité n’a pas été respectée puisqu’aucune « soldate » n’a été tuée en Afghanistan ou au Sahel. Les femmes représentent pourtant 15,5 % des effectifs (23% dans l’armée de l’Air), et 7,8 % des officiers et officiers généraux. Cela n’est assurément pas suffisant. Aussi le ministre de la Défense, Florence Parly, a annoncé un « plan mixité » destiné à corriger cette anomalie insupportable.
    La volonté affichée et revendiquée de « diversifier » ethniquement, de féminiser et même d’ouvrir aux transsexuels et aux homosexuels les portes de la police et de l’armée traduit certes les délires idéologiques de la classe dominante urbaine (féminisme, genrisme, transexualisme, antiracisme, refus du réel…) mais exprime surtout un désir d’évincer, autant que faire se peut, les autochtones issus de la France périphérique : ce qui est visé ici est évidement le mâle blanc hétérosexuel et chrétien !
    On pourra objecter que les mâles blancs en question, policiers et CRS surtout, ont jusqu’à présent parfaitement fait leur travail de larbins au service de la classe dominante. Encore une fois, l’épisode des Gilets jaunes est là pour le prouver. D’autre part, s’il fallait une preuve supplémentaire, ces policiers sécurisent parfaitement les quartiers où habitent leurs maîtres, au détriment des quartiers où ils habitent eux-mêmes. Le fait que la classe dominante les remplace en partie par des gens issus des minorités est donc hautement significatif. D’une part, cela montre que les maîtres n’ont plus une confiance excessive en leurs larbins autochtones issus de la France périphérique. Il se pourrait, se disent-ils, que, dans une situation ethnique et sociale trop détériorée, ces autochtones aliénés retrouvent leur dignité et par la même occasion le sentiment de fidélité à leur classe. Il ne faudrait pas que la violence de ces dépositaires de l’autorité se retourne alors contre la classe dominante responsable de cette situation. Métisser, féminiser et rendre LGBTQ compatible la Police, la Gendarmerie, l’Armée et l’Etat en général est une bonne manière de neutraliser définitivement ces institutions. D’autre part, s’appuyer sur les minorités et faire de leurs membres des sortes de harkis au service du Système, Système dont par ailleurs ils profitent en retour, pourrait s’avérer un bon calcul pour neutraliser et marginaliser un peu plus cette classe autochtone populaire qui à l’évidence est considérée par la classe dominante comme LA classe dangereuse.

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    Quoi qu’il en soit, ce mouvement de reflux des autochtones de la France périphérique au profit des minorités ethniques et sexuelles, mouvement organisé et conduit par les autochtones de la classe dominante urbaine, traduit une guerre menée par la France des métropoles contre la France périphérique. Une guerre que cette dernière est en train de perdre. La classe dominante a choisi les étrangers contre le peuple autochtone qui a construit ce pays. De là ces discours alambiqués sur l’islamisme qui ne serait pas l’islam, de là le laxisme judiciaire, de là la criminalisation de l’islamophobie : il s’agit de courtiser l’étranger pour s’en faire un allié. De là aussi la rigueur judiciaire envers les autochtones, de là la christianophobie à peine voilée, de là la culpabilisation de l’autochtone à travers la falsification de son histoire, de là la réduction de la culture européenne au racisme : il s’agit bien d’avilir, et l’histoire nous apprend que l’avilissement précède toujours la destruction.
    Si l’on accepte cette description objective d’une classe dominante qui domine, d’une classe étrangère dont l’expansion est organisée par la classe dominante et d’une classe autochtone dont le reflux est lui-aussi organisé par cette classe, alors il faut conclure que la classe dominante est en guerre contre la classe autochtone. Et il faut admettre que dans cette guerre à mort, la classe dominante se sert de la classe allochtone contre les autochtones qu’elle trahit et sacrifie.
    Le choix absurde de la classe dominante de se servir de la classe étrangère pour affaiblir le peuple autochtone découle de la réalité fictionnelle et de l’univers parallèle, hors du champ du réel, dont nous parlions plus haut : les bobos urbains croient vraiment, pour reprendre une expression de Bernard Lugan, que l’Africain est un Européen pauvre à la peu noire ; ils croient vraiment qu’une femme est un homme sans pénis ni testicules ; ils croient vraiment que l’islam est une religion de paix et d’amour ; ils croient vraiment que les sexes sont fluides ; ils croient vraiment au droit de choisir son genre ; ils croient vraiment que le mâle blanc est un « oppresseur raciste, sexiste et homophobe » qui empêche le « vivre ensemble » ; ils croient vraiment que l’islam et les mentalités africaines sont compatibles avec les valeurs LGBTQ+ ; ils croient vraiment que tout ce passera bien et que les allochtones incorporés dans leur police ou leur armée seront des harkis aussi fidèles que le sont leurs femmes de ménage africaines ! Bien sûr, ils commettent une lourde erreur. Leur univers parallèle est aussi entropique qu’il est contrenature et par avance condamné. La négation du réel ne peut durer qu’un temps. La classe dominante s’en apercevra bientôt et, sauf pour ceux qui sont au sommet de la pyramide, il sera alors trop tard pour sauver sa peau.
    Quelle forme prendra le retour au réel ? Tôt ou tard les rapports de force s’inverseront. La classe populaire autochtone paraît incapable de se rassembler et de s’organiser. Pour le moment, elle ne compte pas. Si elle ne réagit pas rapidement, elle est sans doute condamnée. Par contre, la montée en puissance de la classe allochtone paraît inexorable. Quand le réel resurgira, les évènements commenceront. Il est probable que les allochtones investiront d’abord les métropoles où se concentrent les richesses et les principaux organes du pouvoir. Les anciens maîtres de la classe dominante auront alors tout loisir de réciter à leurs anciens esclaves les maximes de Greta Thunberg ou de leur expliquer que la sexuation des êtres humains est une pure construction sociale. La violence, les viols et les égorgements feront instantanément voler en éclats toutes ces sottises. Ce retour au réel sentira le sang, la pisse et les larmes. Pour ma part, pour ces gens, je ne lèverai pas le petit doigt. Ce monde sera leur monde, leur chose.
    Qu’ils profitent à leur tour, mais dans la vraie vie cette fois, du vivre ensemble qu’ils nous ont imposé.
    Comme le disent les publicités stupides dont ils nous abreuvent : « Enjoy ! ».
    Antonin Campana
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