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On s’en doutait en lisant la complaisance des modérateurs des grands médias français vis à vis des propos antisémites et anti-israéliens et en constatant que toute critique de l’Islam était systématiquement supprimée, cette enquête le confirme.
On ne s’étonnera donc pas que, au-delà de la bien-pensance, au-delà des règles de modération, des choix éthiques de chaque rédaction, toute phrase négative pour l’islam, toute présomption d’islamophobie soit éliminée systématiquement.
La presse française ne voit aucun inconvénient à ce que des gens qui ne connaissent pas, ne reconnaissent pas, n’acceptent pas la loi des hommes gèrent la liberté d’expression dans les medias de notre pays et même sur le site de l’Elysée !
On comprend mieux pourquoi même les paroles de la Marseillaise sont régulièrement censurées…
On remarquera par ailleurs qu’il n’y a pas de petit profit. Alors que nous avons des millions de chômeurs, que notre pays est en crise, l’Elysée travaille avec une société qui ne fait pas travailler des Français.
Témoignage d’un commentateur ayant fait l’objet de censure pour ses commentaires pro-israéliens:
« Je peux témoigner sur la question car je suis intervenu, très régulièrement, par périodes de disponibilité, sur le Figaro, sous le nom de Happysurfer, et tout spécialement pour défendre mon pays, Israel, objet d’articles calomnieux et injustes.
Je respectais la charte du figaro mais j’étais systématiquement censuré. Mon pseudonyme a été repéré par les soi disant « modérateurs » qui bloquent les commentaires qui ne leur plaisent pas. La presse française est gauchiste et censurée par des musulmans !»
Après la levée de boucliers par ses collègues journalistes, Éric Zemmour fait, à présent, l’objet d’une enquête judiciaire pour « injures publiques » et « provocation à la haine ».
Ivan Rioufol, qui était présent, samedi, à la Convention de la droite, prend sa défense. Sans partager pour autant son analyse, son pessimisme et son diagnostic.
Eric Zemmour s’est fait reprocher ses propos tenus lors de la Convention de la droite à la fois par la justice et le syndicat des journalistes. Vous avez soutenu le polémiste. Que pensez-vous de cette polémique qui enfle ?
Selon moi, les journalistes devraient par essence protéger la liberté d’expression. Je suis donc accablé que quelques-uns réclament la censure d’un journaliste simplement parce qu’il ne parle pas d’une manière agréée par le discours convenu. En même temps, je peux comprendre les reproches qui sont faits à Eric Zemmour. Je trouve moi-même ses propos parfois un peu outranciers. Il voit certes le monde d’une façon très pessimiste, mais ses propos peuvent être contredits. Ceux qui veulent le faire taire renoncent par là-même à la contradiction. Il renonce par là-même au dialogue. Nous sommes face à une incapacité de comprendre ce qu’est la liberté d’expression.
Est-ce que vous-même, lorsque vous écoutiez le discours d’Eric Zemmour, vous êtes-vous dit qu’il était allé peut-être un peu trop loin ?
Oui, j’ai trouvé qu’il était allé un peu trop loin. Je lui ai même dit le lendemain lorsque nous nous sommes croisés au Figaro. Je lui ai dit que je ne partageais pas sa vision pessimiste de la France. Je crois même que j’ai exprimé ce point de vue lors d’une courte prise de parole au cours de cette réunion. C’est néanmoins sa liberté que d’être à ce point collapsologue. On accepte bien les collapsologues lorsqu’ils décrivent la fin du monde en matière de climat, on peut bien les accepter lorsqu’ils décrivent la fin du monde pour des questions identitaires. Or, il y a en la matière deux poids deux mesures qui me paraissent indéfendables. Pour autant, cela ne m’empêche pas de penser que les propos d’Éric Zemmour auraient pu être un peu atténués, car ils me paraissaient excessifs, et même erronés sur une partie de son analyse.
On présente souvent Bernard Henri Lévy comme l’épouventail de la droite. Eric Zemmour n’est-il pas en quelque sorte son alter ego pour la gauche ? N’est-il pas finalement son alter ego intellectuel ?
Je ne sais pas. Je trouve que le parallèle est un peu désuet. Je trouve que Éric Zemmour force à réfléchir sur les questions qu’ils posent, même si elles ne sont pas toujours bien posées. Il oblige en tout cas à aller au-delà des conventions et à s’interroger pour savoir si la France est un pays fragile. Oui, la France est un pays fragile. Est-ce que pour autant c’est un pays détruit ? Il a dit dans son discours que tout a été détruit. Je ne suis pas d’accord sur ce diagnostic, la meilleure preuve en est le mouvement des gilets jaunes avec un peuple qui entend renaître, ou en tout cas qui n’entend pas succomber au suicide imposé. Quand il fait porter à l’islam la responsabilité de tous les maux, je ne suis pas d’accord non plus. Car les premiers qu’il faut tenir pour responsable de la désintégration de la France, ce n’est pas islam, mais ceux qui ont ouvert les portes à l’islam, ceux qui nous gouvernent, les traîtres d’aujourd’hui. Il se trompe entre les responsables et les boucs-émissaires. Sur ces deux analyses-là par exemple, je suis en désaccord avec lui. Ce sont cependant des désaccords intellectuels qui peuvent se régler par des discussions et non pas par des oukases et des interdits.
Quoi qu’il en soit la justice s’est saisie de ce sujet pour incitation à la haine. Est-ce bien le rôle de la justice ?
Je trouve que nous sommes dans une régression liberticide qui s’aggrave d’année en année. On oublie l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Il dit que la libre communication des pensées et des opinions est un droit fondamental. Tout citoyen peut donc parler, écrire et s’exprimer librement. Certes, cet article rajoute, sauf à abuser de cette liberté et dans les cas déterminés par la loi. Or, justement ces abus de liberté sont de plus en plus déterminés par la loi et se rétrécissent d’une année sur l’autre. Il faut prendre garde à un moment donné que la liberté d’expression ne soit pas un vain mot. Ce bien précieux devient de plus en plus malmené, y compris par les journalistes. Et c’est précisément ceci qui me révulse.
… et il ne ressemble pas à ce que j’imaginais. Depuis ma participation à la Convention de la Droite le 28 septembre dernier, je suis souvent questionné, de temps en temps critiqué et parfois même invectivé. J’ai tenté de répondre individuellement à chacun jusqu’à ce qu’un ami que je connais depuis vingt-cinq ans refuse de me serrer la main lors de la célébration religieuse du nouvel an Juif, au cri de « retourne chez Le Pen ». J’ai instantanément compris l’ampleur du lavage de cerveau qu’avaient subi nos concitoyens ces trente dernières années mais aussi l’hypocrisie dans laquelle certains se complaisaient. J’ai finalement décidé de répondre plus globalement à l’ensemble de mes détracteurs au travers de cas néanmoins personnels.
Je commencerais par toi, mon ami, celui que j’appelle souvent mon frère. Tu n’as pas hésité à qualifier l’événement de phase préparatoire au 4ème Reich, rien de moins. Toi qui nous a abreuvés pendant des jours sur Facebook de ton pèlerinage à la Mecque, tu avais l’air de nager dans le bonheur en Arabie Saoudite. En même temps, on te comprend car, nos concitoyens de confession chrétienne comme les juifs comme moi, nous n’avons pas le droit de mettre un pied dans ce qui semble être un très joli lieu chargé d’histoire. Où est la cohérence dans tout cela ? Tu aurais souhaité que je boycotte un événement politique majeur au motif que s’y trouvaient quelques personnes que tu qualifies arbitrairement de racistes mais dans le même temps, tu foules le sol d’un pays qui me considère à moi, ton frère humain, comme un singe parce que juif. Tu as le droit d’être en colère mon ami, mais dans ce cas, viens te rendre compte par toi-même et t’exprimer à la tribune comme ont pu le faire Raphaël Enthoven ou Elisabeth Levy peu soupçonnables de cautionner une réunion de fascistes.
Tu as préféré condamner avec beaucoup de véhémence et aussi un peu d’approximation une manifestation à laquelle tu n’as assisté qu’au travers de BFMTV ou de LCI, ces chaînes que tu accuses par ailleurs régulièrement de désinformation quand ellent traitent des sujets ayant trait à l’islam. Ta colère était telle que tu as d’ailleurs manqué à la plus élémentaire des prudences en appelant sur facebook, je cite, tes : « amis juifs et Franc-Maçons qui se reconnaîtront » à ne pas cautionner par leur présence un tel événement. N’importe quelle personne capable de résoudre une équation à une inconnue (niveau CM2) aura vite fait de comprendre de qui tu parlais.
Je poursuivrai avec toi ma cousine. Toi qui ne parles jamais de politique, dimanche, tu étais sous le choc. De Tel Aviv, où tu viens de voter Benjamin Netanyahou, tu m’as sermonné pour ma présence dans la même salle que Marion Maréchal. A l’instar de l’ami cité précédemment, tu as condamné sans rien savoir de ce qu’était cette convention ni pourquoi j’y étais. Tu ne m’as pas questionné, tu m’as jugé sans chercher à comprendre tout comme l’idiot qui a refusé de me serrer la main. Oui, en fait, pour être précis, tu as suivi l’événement via les médias, ceux que tu vilipendes à longueur de temps pour la partialité dont ils font preuve lorsqu’ils traitent du conflit israélo-palestinien. Je ne me focalise pas sur toi ma cousine, mais je m’adresse à travers toi à certains de nos concitoyens dont le motif principal de leur Alya a été l’islamisation supposée de la France. C’est marrant mais j’ai déjà entendu ça quelque part, ah oui précisément dans la bouche de ceux qu’on me reproche d’avoir côtoyé l’espace d’un après-midi. Vous, mes amis français d’Israël, vous encensez Trump et Bolsonaro à longueur de posts, vous votez Netanyahou en hurlant aux orfraies quand la presse française le qualifie d’extrême droite mais perdez soudain toute forme de rigueur intellectuelle quand il s’agit de politique française. En France aussi, il existe comme chez vous maintenant, des gens qui souhaitent défendre leur territoire, leurs valeurs et leur identité pluriséculaire, cela ne vous rappelle rien ? Ils veulent défendre, certes parfois maladroitement, ce beau pays que vous avez choisi de quitter quand moi j’ai décidé de rester pour continuer à y construire. Je n’ai pas jugé votre choix, ne jugez pas le mien. Il est temps de remettre un peu de sérieux, de raison et de cohérence dans tout ça.
Alors pourquoi j’y étais ? Afin d’être didactique, je répondrai, vous me le pardonnerez, de manière un peu mécanique :
J’ai accepté l’invitation car j’appelle depuis des années de mes vœux à l’unité de la droite républicaine, du centre libéral à la droite nationale. Une droite décomplexée et assumée. Je dénonce depuis toujours l’hypocrisie et le cynisme que représente l’ostracisation du Front National par les autres partis politiques. Ce parti que j’ai toujours combattu par les idées a clairement été instrumentalisé, ce qui était facile au regard de la personnalité de son fondateur. Jamais je n’ai envisagé de le rejoindre, mais jamais non plus je n’ai adhéré à cet hypocrite cordon sanitaire. « Mettez-vous à la place du Français qui gagne avec son épouse quinze mille francs, qui habite à la goutte d’or où j’étais il y a quelques jours avec Alain Juppé et qui a en face de chez lui une famille africaine…., si vous ajoutez à cela le bruit et l’odeur » Je vous épargne la totalité de la citation car vous l’aurez reconnu. Elle vient de celui qui a décidé de ce cordon sanitaire… Feu Jacques Chirac ! Ces derniers jours, le Président Macron a lui-même repris la quasi-intégralité des thématiques développées depuis des années par la FN devenu RN, sentant que le sujet de l’immigration devenait plus que prégnant. Je citerais volontiers aussi François Hollande qui dans le livre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, « Un Président ne devrait pas dire ça », livre une vision de l’immigration, de l’islam et de l’identité que Le Pen père et grand-père ne renierait pas. Je cite : « …il y a des choses qui les (les Français) taraudent, ils arrivent dans un train, ils voient des barbus, des gens qui lisent le Coran, des femme voilées… » Il y parle aussi de « l’insécurité culturelle » qu’il affirme être une réalité. Il ajoute : « Je pense qu’il y a trop d’arrivées, d’immigration qui ne devrait pas être là » etc… Un chapitre entier de propos pour lesquels un Le Pen ou un Hortefeux aurait été largement condamné. Alors oui je l’affirme, ce cordon sanitaire est une hypocrisie qui a morcelé la droite (c’était l’objectif et le piège) et radicalisé tous ceux qui, tout en étant sensibles aux thèses de la droite nationale, n’avaient aucune affinité avec le fascisme, le racisme et l’antisémitisme revendiqués et assumés de Jean-Marie Le Pen. Le vote FN a longtemps exprimé une souffrance qui, même si elle saute aux yeux de tous aujourd’hui, continue à être niée. Ce cordon sanitaire associé à un mode de scrutin brutal a été un pur déni de démocratie. A tel point que les communistes qui n’ont rien renié de l’idéologie aux cent millions de morts, celle de Mao, Staline et Pol Pot, ont eu pendant longtemps bien plus d’élus que le FN alors qu’ils ne représentaient plus rien électoralement. Ostracisés mais néanmoins jamais interdits, preuve si c’était nécessaire de l’immense hypocrisie qu’a représentée pendant des décennies cette politique à laquelle il est temps de mettre fin.
Je m’y suis rendu car il n’est pas question que je laisse à des gens que je considère comme trop radicaux la main sur une telle initiative. Je ne crois pas du tout aux gesticulations verbales mais je pense que le meilleur moyen d’influencer un mouvement, c’est de l’intégrer. Oui cette convention était imparfaite car beaucoup trop orientée sur des thèmes identitaires et sur l’islam. Oui cette convention était imparfaite car Eric Zemmour aurait dû être déprogrammé après sa condamnation. C’eût été un beau signal envoyé aux Français. J’ai pour ma part boycotté l’intervention de celui que j’appelle désormais « le Dieudonné bis » tant son obsession de l’islam et des musulmans en devient maladive. D’autant plus dérangeante que s’il fait un constat par moment réaliste, il ne propose rien, aucune solution mis à part de nous promettre le chaos. Mais il y a eu tout le reste. Dans une totale liberté, à peine hué et beaucoup applaudi, Raphael Enthoven a étrillé ceux qui l’invitaient. Imaginez seulement si une personne de droite avait osé une telle impertinence à la fête de l’Huma. Il n’en serait pas ressorti entier, Jean-Paul Delevoye qui y a évoqué la réforme des retraites pourrait en témoigner. Je vous demande donc : de quel côté est l’intolérance ? Elisabeth Lévy, remarquable dans sa harangue contre les amalgames, Laurent Alexandre, Laurent Obertone et quelques autres encore, dont moi-même, sommes venus pour parler librement et avons pu le faire. Nous avons tous néanmoins un point commun. Nous avons perdu des amis de ce fait. Enthoven a même commencé son intervention en expliquant cela. Alors je vous le demande une deuxième fois : dans quel camp est l’intolérance ?
J’y suis allé ensuite car je crois profondément au dialogue et que je souhaitais me rendre compte par moi-même de ce qu’était cette Convention. La thématique sur laquelle je suis intervenu, « fiscalité française : un enfer pavé de bonnes intentions » était importante à porter. Je ne regrette rien. L’auditoire d’un excellent niveau a su apprécier la variété des intervenants. La presse a focalisé sur Zemmour occultant totalement tout le reste y compris les débats d’excellente facture.
Et enfin car sur un plan plus philosophique, je pense que le refus des amalgames doit s’appliquer à tous. Un jour, pour condamner les odieux amalgames dont faisaient l’objet les musulmans, j’ai publié une tribune dans le nouvelobs.fr. Elle s’intitulait « pour sauver la République, cette focalisation sur l’islam doit cesser ». J’y ai écrit : « je refuse de condamner un homme pour les fautes d’un autre, fût-il son frère ». Eh bien de la même manière, je refuserai toujours de condamner une femme, pour les fautes d’un autre, fût-il son grand-père. Lors de cette convention, je suis arrivé volontairement tard pour ne pas assister à l’erreur de casting que représentait la présence d’Eric Zemmour, tout juste et légitimement condamné pour incitation à la haine religieuse. Mais concernant Marion Marechal, et même si je suis loin de partager toutes ses idées, au nom de quoi, la condamnerais-je ? Nos désaccords ? Quand on n’est pas d’accord, on ne condamne pas, on dialogue, certains semblent l’avoir largement oublié. J’ai pour ma part, très peu de respect et de considération pour ce que le regretté Pierre Desproges appelait « le petit tribunal du peuple ». « Quand l’homme montre la lune, l’imbécile regarde le doigt ». Depuis près de quarante ans, les dirigeants successifs de ce pays l’ont laissé sombrer. Malgré un taux de prélèvements obligatoires parmi les plus hauts au monde, un taux confiscatoire, spoliateur, dissuasif et punitif, aucune des missions de l’Etat n’est correctement menée. Education Nationale en berne, hôpital public au bord de l’explosion, Défense Nationale incapable de mener correctement ses missions, Police et Justice dans un état misérable (dixit Corinne Lepage). Tout cela dans un climat sécuritaire et social délétère. Chômage de masse structurels, déficits des comptes publics, déficit des comptes sociaux, explosion de la pauvreté, je pourrais continuer cette liste presque à l’infini. Alors pour se dédouaner et plutôt que d’avoir enfin le courage politique d’agir, les gouvernements qui se sont succédés ont préféré stigmatiser ceux des Français qui souffraient le plus et le parti qui tente de les fédérer. Voilà pourquoi le FN a été pendant des années le chiffon rouge de l’incurie politique française. Alors oui, il y a en France une montée du racisme et de toutes les formes de rejet mais à qui la faute sinon à ceux qui ont mis par carriérisme, électoralisme et parfois incompétence le pays dans cet état ? Ils ont distribué sans compter des milliards d’argent public en menant une politique sociale de redistribution improductive. N’importe quel étudiant en première année d’économie aurait pu leur dire que mener une politique de soutien à la consommation quand on ne produit quasiment plus rien, c’est suicidaire. Suicidaire mais démagogique. Et ensuite ils osent accuser les autres de populistes. Mais ce sont eux les populistes. Aujourd’hui, la convention de la droite a vocation à se poursuivre comme un espace libre de dialogue à droite et demain peut-être un instrument de reconquête du pouvoir, une alternative destinée à permettre de remplacer les dogmatiques – populistes au pouvoir depuis des décennies par des réalistes – pragmatiques. Quant à l’intolérance donc nous sommes accusés, de quel camp vient-elle en réalité, je vous le demande encore ?
Je reprendrai en conclusion cette citation de Roberto Benigni : « Pour le fanatique, il y a toujours deux opinions possibles, la sienne et la mauvaise, ceci est le point de vue du fanatique ». Après les réactions des « progressistes » suite à la Convention de la droite, je sais désormais qui sont les fanatiques, et ce ne sont pas ceux qu’on imagine.
Son intervention à la Convention de la droite (durée 7mn37) :
Carola Rackete, l'infâme capitaine du navire de transport de migrants Sea-Watch 3, une ONG, a amené trois hommes qui dirigeaient un centre de détention pour migrants en Libye, où des migrants ont été violés, torturés et assassinés.Selon Il Giornale, trois des 40 migrants qui ont été accueillis par le bateau de Rackete sont des hommes accusés de viol, de torture et d’assassinat de personnes en Libye. Les suspects auraient été arrêtés au centre d'accueil de Messine, en Italie. La police avait initialement dissimulé les arrestations qui auraient eu lieu le jour même où les migrants ont débarqué du navire. «Le capitaine a transporté trois immigrés accusés d'avoir torturé Sea Watch», écrit Franco Grilli, de Il Giornale. "Nous ne pouvons pas l'exclure, mais nous n'avons aucune information précise", a déclaré le porte-parole de Sea Watch, Ruben Neugebauer, à l'agence de presse allemande DPA. Les trois hommes ont été officiellement accusés d ’« association de malfaiteurs dédiée à la gestion d’un centre pénitentiaire illégal », de torture, de viols, d’enlèvements et même de meurtres. En réponse à cette nouvelle, Matteo Salvini, homme politique et dirigeant du parti populiste national Lega en Italie, a écrit: «Non seulement elle a violé les lois et a percuté un bateau de patrouille de la Guardia di Finanza; le 29 juin, Carola Rackete du Sea Watch 3 aurait débarqué trois immigrants accusés de violence, de viol, d'enlèvement et de meurtre en Italie. Les parlementaires du Parti démocratique (PD) ont exigé le débarquement de tous les immigrants, y compris ceux qui sont maintenant soupçonnés d'être des criminels féroces. " Selon Chiara Giannini, qui cite des "sources fiables", la nouvelle ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, avait demandé que les nouvelles embarrassantes ne soient pas publiées. Mais au lieu de cela, des membres de la vraie presse ont rendu publiques les arrestations, ainsi que les noms des trois suspects - Mohammed Condè, 27 ans, Hameda Ahmed, 26 ans et Mahmoud Ashuia, 24 ans.voiceofeurope traduction Google
De toutes les « aventures » fascistes européennes du XXe siècle, celle qui naquit en Roumanie sous l’égide de la Légion de l’Archange Michel et de son fondateur Corneliu Zelea Codreanu, demeure l’une des plus intéressantes à bien des égards.
En effet, le Mouvement légionnaire roumain, plus connu en France sous le nom de Garde de Fer, mêla intimement des ambitions politiques à une véritable mystique orthodoxe, se traduisant par une éthique et une discipline rarement égalées.
Horia Sima, successeur au « commandement » de la Garde de Fer après l’emprisonnement de Codreanu, nous livre dans cette histoire du Mouvement légionnaire roumain les luttes et le martyr de ses membres dans un souci de chronologie que le lecteur appréciera.
La première version française de ce document parut à Rio de Janeiro en 1972 et son écho n’eut pas la résonnance escomptée ; c’est la raison pour laquelle une édition sur le sol français semble aujourd’hui toute légitime.
Le discours de Marion Maréchal à la Convention de la Droite est un discours important. Un discours fondateur d’une génération politique en rupture avec le conformisme de ses aînés. Un discours qui remet les idées à l’endroit face au Gorafi quotidien servi par le médiatiquement correct alors que le réel revient au galop. Ce discours est tenu par quelqu’un qui sait que la réflexion précède l’action et que la reconstruction passe par la transgression. Le voici dans son intégralité. Polémia
Bonjour à tous mes chers amis, français et de toute la droite ici rassemblée,
Je suis très heureuse de participer à cette première édition de la Convention de la droite. Je suis convaincue que le basculement politique s’opérera par ce type d’initiative et parla multiplication des îlots de résistance au sein de la société civile.
N’attendons pas une future victoire institutionnelle pour prendre nos responsabilités et nous engager, elle viendra, mais uniquement si nous l’avons préparée.
N’attendons pas que l’Etat nous sauve, actuellement il est phagocyté par une idéologie et des intérêts contraires à l’intérêt national.
N’attendons pas l’homme providentiel. L’homme et la femme providentiels, c’est chacun, chacune d’entre vous, là où vous êtes, pour agir dans le sens de vos convictions et des intérêts du pays. Comme le font aujourd’hui l’incorrect dans les médias, racines d’avenir en politique, et le cercle audace avec l’entreprise, en organisant cette convention.
Comme nous le faisons mon équipe et moi-même, avec l’ISSEP, en contribuant à former une nouvelle génération de dirigeants au service de leur pays.
N’attendons pas la rédemption des seuls partis politiques : créons des associations, montons des écoles, entreprenons français, consommons français, apprenons notre histoire, défendons notre langue, sauvons tout ce que nous pouvons sauver.
La France c’est nous, elle vit en nous, elle existe par nous et elle existera demain par ce que nous aurons su recevoir et transmettre.
Alors bien sûr, j’entends les impatiences et les frustrations, j’entends ceux qui veulent agir, pressés par le temps, angoissés par les maux qui nous frappent et s’accélèrent. Mais qui peut imaginer que nos idées arrivent au pouvoir sans avoir préalablement brisé les barrières partisanes d’hier ?
Avons-nous d’autres solutions que de reconstruire et de réunir par une vision de l’Homme et de la société ? Existe-t-il vraiment une autre voie que de passer par les cœurs et les intelligences des hommes de bonne volonté ?
Nous devons bâtir sur le roc, pas sur des coups médiatiques! Par les Idées, par les loyautés, les réseaux, des élus locaux, des soutiens financiers, culturels, intellectuels, par la confiance des entreprises, par l’appui de hauts fonctionnaires qui auront la capacité à faire bouger l’Etat et avec des alliés en Europe.
Et pour y parvenir, il y a urgence à rompre avec la droite des experts comptables, ce champs de ruine idéologique qui n’a comme seul obsession que d’apparaître « moderne ». Ont-ils à ce point oublié les penseurs, dont ils sont censés être les héritiers, pour ne pas se remémorer la phrase de Thibon « être dans le vent, voilà l’ambition d’une feuille morte ».
Ici, nous portons de plus grandes ambitions. Et ce ne sont pas seulement des ambitions de droite. Ce sont des ambitions françaises.
La première étant de ne pas se laisser intimider, au pays de la raison, par les délires médiatico-politiques du temps. Il n’est pas simple de faire preuve de bon sens, face à une actualité devenue un véritable Gorafi géant. J’exagère à peine. Voici une semaine que le chef d’Etat canadien s’excuse de s’être déguisé en Aladin il y a 20 ans, sous le regard jubilatoire des associations antiracistes ;
les féministes, quant à elle, organisent un salon à Paris pour dénoncer l’hétérosexualité « comme régime politique » ;
pendant ce temps, Agnès Buzyn, Ministre de la Santé, explique sur un plateau « qu’un père peut être une femme ou une même grand-mère » dans le cadre du débat sur la PMA. Ex Justice ? Et je ne vous ai servi que le menu de la semaine.
Nous pouvons débattre éternellement sur les clivages les plus judicieux à investir politiquement, mais à la lumière de l’actualité, le plus évident est bien : idéologie contre réalisme.
Face aux délires du camps progressiste, le camps des réalistes que nous sommes a le devoir de se concentrer sur les grands défis du siècle.
5 grands défis sur lequel se jouera la place de la France au 21ème siècle : le grand remplacement, le grand déclassement, le grand épuisement écologique, le grand basculement anthropologique et le grand affrontement des puissances.
Le premier grand défi, le plus vital, est le grand remplacement. Ce compte à rebours démographique qui nous fait déjà entrevoir la possibilité de devenir minoritaire sur la terre de nos ancêtres. Avec pour corollaire, le grand ensauvagement d’une société multiculturelle fracturée et violente. Je ne m’attarde pas sur ce sujet, largement évoqué aujourd’hui.
Je me contenterai de dire que face aux droits des minorités, nous devons opposer fermement notre droit à la continuité historique, notre droit au primat de la culture française sur les cultures importées. Derrière ses mots fermes, le Président de la République ne peut être efficace sur ce sujet de l’immigration s’il ne conduit pas une réforme constitutionnelle, une refonte de notre code de la nationalité, une réforme de la politique sociale et la dénonciation d’un certain nombre de traités internationaux. Le tout, en parallèle, de la mise en place d’une politique nataliste.
Le deuxième défi, largement d’actualité : le grand déclassement. Celui que subit la France péri-urbaine et rurale mais aussi une partie des grandes villes, en proie à l’insécurité, avec notamment des jeunes diplômés qui peinent à se loger ou à trouver un travail décemment rémunéré.
Cette situation est le résultat d’un choix économique. La plupart des efforts ont été tendus ces dernières décennies vers la nouvelle économie: financière et de service, liées à la NBIC, concentrée dans les métropoles. Nos gouvernants ont renoncé à porter une stratégie pour l’économie plus traditionnelle, pourtant grande pourvoyeuse d’emplois : l’industrie, l’agriculture et l’artisanat.
Trois axes sont à investir pour parer à l’installation durable d’une France à deux vitesses:
Baisser le poids de l’impôt et des taxes : mettre fin à une spoliation étatique qui freine et fragilise le tissu économique non délocalisable, ce qui impliquera nécessairement de recentrer l’Etat sur ses missions régaliennes,
Réguler la concurrence internationale, en imposant davantage la voix française dans les négociations commerciales de l’UE,
Et lancer une nouvelle politique d’aménagement du territoire : plutôt que de viser la France des 20 métropoles, nous devons avoir pour objectif la France des 100 villes : s’appuyer sur les villes intermédiaires pour remailler l’emploi sur le territoire et désengorger des métropoles devenues économiquement inaccessibles. Pour cela, nous devons mieux répartir les crédits publics sur l’ensemble du territoire, investir plus équitablement dans les infrastructures publiques, mieux répartir les crédits de soutien à l’innovation et à la culture, inciter l’installation des entreprises, assurer l’accès au numérique, maintenir les petites lignes ferroviaires.
Le troisième défi est le plus omniprésent dans le débat public : il s’agit du grand épuisement écologique. Notre environnement est épuisé par un modèle productiviste, imposé par la pression de la concurrence mondiale et un modèle de consommation internationalisée. Des paysans qui se suicident, des champs devenus stériles à force de produire, des écosystèmes qui disparaissent saturés de déchets et de produits chimiques. Ce modèle est un échec qui a sacrifié notre autonomie. Pour la première fois de son histoire, la France pourrait importer plus de produits agricoles qu’elle n’en exporte d’ici 2023 ! L’écologie est un conservatisme : préserver des paysages, des terroirs, un mode de vie alimentaire, c’est protéger une identité. C’est donc à nous de porter ce combat, loin des lobbys, des effets d’aubaine, des éclats médiatiques, des grandes messes internationales, d’une fiscalité punitive aussi inefficace qu’injuste. Ce ne sont pas les internationalistes libre-échangistes à la macron ou les zadistes anti-nucléaires qui pourront répondre de manière cohérente à ce problème. Nous sommes les plus légitimes à proposer des modèles économiques alternatifs qui encouragent à produire et consommer local. Permaculture, biomimétisme, recyclage, systèmes naturels de dépollution, création d’algoplastiques… je suis très optimiste sur ce sujet car la science et l’innovation nous promettent déjà des solutions révolutionnaires pour respecter la nature. Mais tout ceci ne peut fonctionner que dans une logique locale, fondée largement sur l’initiative entrepreneuriale et dans le cadre de frontières protectrices.
L’actualité législative nous amène au 4ème défi : le grand basculement anthropologique, qui n’est pas sans lien d’ailleurs avec la question écologique. Je ne saurai dire mieux que Soljenitsyne et ce qu’il déclarait à ce sujet: « L’Homme tel que nous l’avons toujours connu était le sujet de l’histoire, aujourd’hui il se transforme en copeau du progrès technique. Le progrès technique a toujours eu tendance à entamer la nature, aujourd’hui il commence à entamer la culture et l’homme ».
Ainsi le progressisme devient-il un anti-humanisme en transformant une économie de marché en société de marché. Dans ce temple de la consommation, les désirs deviennent des droits, tout s’achète et tout se vend, de l’utérus à l’enfant.
L’eugénisme et l’intelligence artificielle sont les prochains terrains de compétition des grandes puissances. La France a longtemps et souvent inspiré le monde ; elle a encore un grand rôle à jouer dans ce domaine : en servant d’éclaireur, en portant une société qui respecte la dignité humaine, qui refuse la marchandisation de l’homme et de ses produits, qui préserve et développe le cerveau humain face à l’expertise des machines. Les robots ne seront jamais des concurrents si nous nous attachons à cultiver notre humanité : le libre-arbitre, l’intelligence transversale, l’empathie et l’éthique. La réponse se trouve dans l’éducation : l’éducation à l’esprit critique, au raisonnement, à la culture générale, à la mémorisation aujourd’hui malmenée dans notre modèle scolaire. La France a toutes les ressources, intellectuelles, historiques, civilisationnelles, médicales, techniques pour relever ce défi qui n’est pas seulement éthique, mais anthropologique, social et éducatif. Nous avons rayonné pour l’égalité, pour la liberté, pour la démocratie, nous devons aujourd’hui rayonner pour le grand combat de la dignité humaine.
Enfin, le dernier défi et non des moindres : le grand affrontement des puissances. La fin de l’histoire n’a pas eu lieu. Des nations autrefois en sommeil réinvestissent le jeu mondial. La Chine et plus largement l’Asie mais aussi la Russie deviennent de plus en plus offensifs, tandis que les Etats-Unis défendent leur place bec et ongle.
Le gouvernement ne semble pas comprendre que l’économie est devenue le nouveau terrain d’affrontement des puissances. Comme les pacifistes en 40, il ne veut pas affronter l’adversité là où elle se trouve : augmentation démographique mondiale, espionnage industriel, captation des entreprises stratégiques par l’étranger, mutation de l’actionnariat et délocalisations massives, hégémonie des GAFA sur nos données, nouvelle guerre du droit et du dollar, colonisation des terres agricoles et la captation de nos ressources.
L’énarchie des années 2000 actuellement aux commandes, avec son logiciel des années 90, n’a pas d’autres ambitions pour notre nous que devenir une nation de second rang, un protectorat américain, un musée à ciel ouvert pour tourisme de masse, cantonnée à une économie de service.
Pourtant, avec un peu de méthode, de courage et de patriotisme, nous pouvons retrouver une ambition de puissance. Il suffit d’avoir la force de gouverner et de concentrer nos efforts sur ce qui garantit notre indépendance et notre influence. Pour atteindre cet objectif, nous devons notamment miser sur trois choses :
Une armée de qualité. J’entends par là notre capacité de projection et notre industrie de défense si nous souhaitons avoir les moyens d’une diplomatie d’équilibre.
Notre présence sur les 5 continents qui nous offre des opportunités exceptionnelles en terme géostratégique et de ressources naturelles.
L’échelle européenne. La réforme de l’UE ne passera pas par la commission ou le Parlement européen mais par des stratégies d’alliance gouvernementales pour réequilibrer le rapport de force avec l’Allemagne. C’est bien la France qui a la clef du destin européen. Depuis que l’UE existe, la France n’a quasiment jamais été mise en minorité sur un texte qu’elle ne voulait pas : notre servitude a toujours été volontaire. Nous avons les moyens de renverser le système de l’intérieur : nous sommes membre fondateur, après le départ du Royaume-Uni nous avons la plus grande armée européenne, nous sommes le seul membre permanent de l’ONU, les seuls à avoir bombe nucléaire, nous sommes la deuxième économie, contributeur net, nous sommes une puissance universelle qui voit bien au-delà du projet européen. Nous avons toutes les cartes pour ne plus être la victime mais le moteur de cette institution. Si nous exigeons demain que la commission se cantonne aux sujets communs stratégiques comme la souveraineté numérique ou la réciprocité dans les échanges internationaux, nous pouvons obtenir gain de cause. Encore faut-il être capable de défendre les intérêts français jusqu’au bout.
Finalement, le principal obstacle se trouve dans cette petite musique du renoncement, cette tentation permanente du désespoir, ce sentiment de fatalité d’un combat déjà perdu. Ne soyons pas infidèle à notre Histoire en nous abandonnant à cette facilité. Notre Nation a souvent connu de terribles chutes, elle a aussi et surtout vécu de sublimes résurrections.
Je comprends qu’il puisse y avoir du doute, je ne comprends pas qu’on puisse perdre espoir.
Où serions-nous si les français avaient perdu espoir après le traumatisme de 1870, la saignée de 17 ou la défaite de 40. Sûrement ont-ils douté. Et pourtant chaque fois, ils ont démenti l’avenir sombre qui semblait se profiler. Nous, français, sommes d’une certaine manière, condamnés à l’espoir. Pas un espoir béat et attentiste mais un espoir d’action. Car les idées justes se renforcent à l’épreuve de l’action. Alors agissons, agissons au-delà de nos petits intérêts catégoriels, agissons chacun où nous sommes, selon nos talents et nos passions.
Le feuilleton Benalla reprend de plus belle. Là où on ne l’attendait pas forcément : sur le terrain des prochaines élections municipales. Le Mondial d’athlétisme à Doha en plein cagnard, ce n’était pas possible, question de délais de préparation. Et puis Alexandre, c’est plutôt la boxe, son sport à lui. Présider les funérailles religieuses de Chirac, pareil, pas possible, vu que c’est Macron qui s’y est collé. Donc, les municipales. L’un des événements dont il faudra être dans les prochains mois. Pour Macron, c’est trop tard, il a sauté l’épreuve en surdoué qu’il est, comme chacun sait, mais pour Benalla, à 28 ans, l’âge où Nicolas Sarkozy devint maire de Neuilly, tout est possible. Mis en examen n’empêche pas de se présenter à une élection, que l’on sache. Amusant, d’ailleurs, l’évocation de Sarkozy : finalement, ce dernier termine sa carrière publique là où Benalla l’a commencée, aux marches du palais… de justice.
Donc, Alexandre Benalla pourrait se lancer dans la bataille des municipales. C’est L’Opinion qui l’affirme. Où ? Pas à Issy-les-Moulineaux, où il résidait au plus fort de l’affaire qui porte son nom. Mais à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), nécropole des rois de France et l’un des derniers bastions communistes, et non l’inverse. Alexandre Benalla, donc, y réfléchit, nous dit L’Opinion. Il faudra quand même qu’il ne réfléchisse pas trop longtemps. Cela ne se monte pas comme ça, une liste de cinquante-cinq personnes qui tiennent à peu près la route avec, en plus, la règle du chabadabada. Une belle gueule et une jolie cravate ne font pas un programme. Et puis, il faudra qu’il s’affole pour trouver un logement à Saint-Denis. Pas seulement une boîte aux lettres. Cela dit, à Saint-Denis, il semblerait qu’il n’y ait pas de difficultés pour trouver un logeur.
Mais d’où est partie cette rumeur que l’ancien chargé de mission au cabinet du Président pourrait se lancer à l’assaut de la grande ville du neuf cube ? C’est le JSD (le Journal de Saint-Denis) qui a, le premier, levé le lièvre, dans un article du 18 septembre intitulé « Benalla, l’invité surprise à Saint-Denis », avec une photo de l’élégant devant la basilique. « Que vient faire réellement dans la ville des rois de France celui qui en 2018 habitait encore Issy-les-Moulineaux ? », interrogeait le journal. « Le mystère reste entier », concluait-il comme dans les meilleurs feuilletons d’antan. Le 27 septembre, nouvel article du JSD, qui titre, cette fois, « Sur les traces de Benalla à Saint-Denis », article dans lequel on raconte que Benalla a posé un lapin au JSD. Alors, question : « Mais que vient-il faire ici ? » Réponse d’un employé municipal, qui passait par là, comme par hasard : « Cela m’a choqué qu’il se montre à Saint-Denis… Après Jawad Bendaoud, Tariq Ramadan, voilà Alexandre Benalla. On a la dream team à Saint-Denis. » Ce qui n’a pas plu du tout à Benalla, selon le JSD. Et peut-être pas aux deux autres aussi, mais le journal ne le dit pas. Au mois d’août, toujours selon le JSD, Benalla aurait même été vu dans un bar à chicha. L’homme est donc mûr pour partir en campagne électorale.
Le dernier épisode du feuilleton Benalla dans le JSD est tout chaud du 1er octobre : « Alexandre Benalla sort du bois. » L’article du 27 septembre l’a rendu « furieux » et il menace, désormais, de poursuivre le journal. Réaction immédiate, sur Twitter, de Benalla : « Utiliser le journal de la ville, avec des gens (militants) payés par le contribuable dyonisien, à des fins électorales, ça s’appelle comment ? LE COMMUNISME !!! » Il va y avoir du sport.
20h30 – Toutes les pistes sont étudiées ce soir, indique une source policière, notamment la piste terroriste. Par ailleurs, la fonctionnaire gravement blessée et conduite à l’hôpital lors de l’attaque serait hors de danger.
D’après BFMTV, l’auteur présumé de l’attaque au couteau qui a fait quatre morts à la Préfecture de police de Paris ce jeudi était converti à l’islam depuis 18 mois. Les raisons de son acte meurtrier ne sont pour le moment pas connues.
Le site Actu17 va plus loin et affirme la piste terroriste est désormais privilégiée, en précisant que l’auteur devait être prochainement convoqué par sa cheffe afin de s’expliquer sur le fait qu’il ne saluait plus les femmes.
La femme du meurtrier a été placée en garde à vue, selon le parquet de Paris.
RT – « Selon une source policière contactée par RT France, l’assaillant s’était converti à l’islam il y a 18 mois. L’informaticien aurait été en entretien ce 3 octobre avec sa supérieure hiérarchique qui souhaitait le questionner sur son comportement envers les femmes de la préfecture. La fonctionnaire aurait été tuée par l’assaillant avant qu’il ne s’en prenne à d’autres collègues ».