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Les Républicains à la remorque de Macron
Face au mur, ils accélèrent. Christian Jacob lance LR dans une vaste campagne de pêche aux idées. Ces idées introuvables que la droite a passé ses mandats à trahir… Il s’agirait de « refonder un corpus idéologique pour la droite » en prévision d’un « congrès des idées » prévu en juillet 2020, selon Aurélien Pradié, secrétaire général LR.
Les revendications traditionnelles de la droite ces dernières années, à savoir un libéralisme économique couplé à une fermeté régalienne, devraient s’effacer au profit de « grandes causes » que le parti souhaite mettre en avant à partir du mois de janvier : le handicap, la République, l’alimentation, les salaires et le progrès.
Exit l’immigration, la sécurité ou encore la famille.
Aurélien Pradié est désireux que le thème du progrès ne soit plus « préempté par Emmanuel Macron », arguant que « la droite a des choses à dire » elle aussi. Sur le plan des idées, la droite n’a pas fait de progrès.
https://www.lesalonbeige.fr/les-republicains-a-la-remorque-de-macron/
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Gilets jaunes: Retour en images sur un an d’embrasement
Le mouvement des Gilets jaunes a fêté son premier anniversaire dimanche 17 novembre.
Après des mobilisations record, depuis le 16 mars, le mouvement peine à rassembler, malgré un très large soutien de la part des Français.
Sputnik revient en images sur cette année de contestation inédite. Rétrospective.
https://fr.novopress.info/216080/gilets-jaunes-retour-en-images-sur-un-an-dembrasement/
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Conférence de Fabien Bouglé à Liesse-Notre-Dame dans l'Aisne le 30 novembre à 10 heures : "la face noire de la transition écologique"
"la face noire de la transition ecologique"
Venez samedi 30 novembre, à 10 heures, à Liesse-Notre-Dame (02) ruelle du regain pour une conférence de Fabien Bouglé qui parlera de son livre et l'arnaque financière des éoliennes, la dévaluation du patrimoine (40%) sans oublier les graves problèmes de santé qu'elles génèrent. L'invasion de ces machines sur les champs de batailles et la destruction de nos paysages.
L'après midi il y aura une manifestation à 14 heures place Victor Hugo à Laon suivi de dépôt de dossiers de prises illégales d'intérêts par une trentaine d'associations du Nord de l'Oise, de la Somme, les Ardennes et l'Aisne à la préfecture.
Soyez nombreux pour faire stopper cette invasion inadmissible d'éoliennes !
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La contre-révolution : genèse et postérité (entretien avec Pierre de Meuse)
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Me Frédéric Pichon : « On va poursuivre Nick Conrad de notre côté ! »
On apprend que le parquet a classé sans suite l’enquête contre les propos de Nick Conrad. Le rappeur, déjà condamné une première fois pour avoir appelé « à tuer des bébés blancs » dans une première chanson, avait récidivé par ces paroles : « Je baise la France jusqu’à l’agonie. »
Maître Frédéric Pichon, qui a de son côté initié une procédure de poursuite contre Nick Conrad, réagit au micro de Boulevard Voltaire.
Après avoir fait une chanson où il incitait à tuer les bébés blancs, Nick Conrad avait récidivé avec une chanson qui disait « je baise la France jusqu’à l’agonie ». Le parquet n’a entrepris aucune poursuite contre le rappeur. Cette décision vous surprend-elle ?
Elle me choque, mais ne me surprend pas hélas ! De mon côté, pour le compte de l’association résistance républicaine, j’avais aussi engagé une procédure par voie de citation indirecte. Cette procédure permet de saisir directement le tribunal correctionnel. J’avais eu connaissance que le ministère public avait engagé une action suite au propos de monsieur Nick Conrad, mais j’avais des doutes sur la réalité de cette déclaration d’intention. De fait, le ministère public a classé l’affaire sans suite.
Je ne veux pas faire de procès d’intention, mais face à l’indignation que cette nouvelle vidéo avait suscitée, je pense que le ministère public n’avait pas eu le choix que de faire semblant de lancer l’action publique pour ensuite se désister.
Si le ministère public considère qu’elle était justifiée, je ne comprends pas pourquoi il arrête en cours de route. Il faut savoir qu’en matière de presse, au stade de l’enquête préliminaire ou de l’instruction, le but de l’enquête n’est pas de dire si les propos constituent une infraction pénale. Le but est simplement de déterminer qui est l’auteur des propos et de leur mise en ligne. Le tribunal analyse ensuite la question sur le fond. Je pense que le parquet a voulu faire un effet d’annonce pour calmer la colère qu’avait suscitée cette vidéo. Toute la procédure n’est pas terminée. Nous allons pouvoir poursuivre Nick Conrad.Selon vous, les paroles du rappeur sortent-elles du champ de la liberté d’expression ?
À mon sens, oui. Le caractère artistique ne permet pas de tout dire et de tout faire, d’autant plus que dans le cas d’espèce, il ne s’agit pas d’art. Il est incroyable d’entendre des propos comme « j’ai brûlé la France » ou « je baise la France ». Dans cette mise en scène, on le voit en train d’étrangler une femme blanche.
Il est pourtant en récidive. Il avait déjà été condamné pour sa précédente vidéo où il appelait à tuer les bébés blancs. Sa deuxième vidéo est en quelque sorte en réponse à sa précédente condamnation. Les caractères de sa condamnation étaient, je crois, une amende avec sursis. Cette réponse est sans commune avec les jurisprudences qui s’appliquent lorsqu’il s’agit de propos supposés islamophobes. Cela n’a eu aucun effet et il a récidivé.Ce matin, sur notre média, Jean-Yves le Gallou dénonçait un deux poids deux mesures en matière de liberté d’expression. Partagez-vous ce sentiment ?
Cela fait 21 ans que je suis avocat et cela fait 21 ans que je le dis. J’avais fait mon mémoire sur la liberté d’expression dans le domaine du respect des croyances religieuses. À l’époque, j’avais déjà constaté ce deux poids deux mesures selon que vous vous attaquiez au christianisme ou à d’autres religions. Aujourd’hui, la 17e chambre correctionnelle a condamné ma cliente qui a engagé l’action contre Nick Conrad, parce qu’elle avait mis en ligne sur son site internet des autocollants sur lesquels était écrit « islam, hors d’Europe ».
La 17e chambre a considéré que ce n’était pas simplement une religion, mais la communauté de tous les croyants. Par conséquent, c’était une provocation à la haine. On voit bien que lorsqu’il s’agit du christianisme, on peut tout dire et tout faire. C’est du bon vieil anticléricalisme. En revanche, lorsqu’il s’agit de l’islam, c’est : « une récidive des heures les plus sombres de notre Histoire ».https://www.bvoltaire.fr/me-frederic-pichon-on-va-poursuivre-nick-conrad-de-notre-cote/
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La Révolution française : des prémices à la Terreur (entretien avec Emmanuel de Waresquiel)
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Grand remplacement : quand les décodeurs du Monde et France Culture inventent une citation qui n’existe pas
Cette année Le Monde, Les Décodeurs du Monde et France Culture ont répété à leur public que le terme de grand remplacement avait une origine lointaine : l’écrivain Maurice Barrès. Cette affirmation ne se base sur aucune source sérieuse et est démentie par un simple ctrl+f.
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Une actualité éditoriale sur la Contre-Révolution
Ex: http://www.europemaxima.com Ancien rédacteur à la Nouvelle Revue d’Histoire et auteur d’ouvrages sur les hérésies, Pierre de Meuse s’attaque à un continent historiographique, politique et culturel immense : la Contre-Révolution. Dans Idées et doctrines de la Contre-révolution (préface de Philippe Conrad, Éditions DMM, 2019, 410 p., 23,50 €), l’ancien militant passé par l’Action Française examine à partir de nombreuses sources l’histoire et la postérité de cet univers intellectuel.
Écrit avec une plume alerte et sans le moindre jargon universitaire prétentieux, Pierre de Meuse convient que « le terme de Contre-révolution est l’un des plus ambigus du langage de la politique, ce qui le rend difficile à utiliser, car son sens est étroitement dépendant de son contexte (p. 18) ». Ainsi constate-t-il que « les doctrines contre-révolutionnaires sont diverses dans leurs fondements et leurs postulats, elles se combattent quelquefois entre elles, elles empruntent des raisonnements à leurs adversaires et surtout elles connaissent dans leurs propositions de graves contradictions, et mêmes de lourdes apories, dont certaines sont détectées par leurs contradicteurs, et face auxquelles les réponses proposées ne sont jamais définitives. Ces contradictions internes sont en grande partie à l’origine de l’échec de la praxis conte-révolutionnaire, parce qu’il est impossible de réussir en voulant des choses contradictoires (p. 29) ».
Le concept de Contre-révolution qui recouvre en partie les notions de traditionalisme, de réaction, voire de conservatisme, s’adapte au gré des réflexions de ses différents auteurs. Certes, le contre-révolutionnaire adhère à un ordre social organique, communautaire et hiérarchisé organisé autour d’une vision sacrale de l’existence. Il n’empêche que dans les faits, cette unité théorique éclate quand on se penche sur les écrits d’Edmund Burke, de Joseph de Maistre, de Louis de Bonald ou de Charles Maurras.
Si Pierre de Meuse met bien en évidence le phénomène d’attraction et de répulsion entre la Contre-révolution et le romantisme, on peut regretter qu’un autre chapitre consacré aux relations entre le nationalisme et la Contre-révolution soit parasité par le maurrassisme sous-jacent de l’auteur. N’écrit-il pas : « Quand le nationalisme commence à s’exprimer, il est bien un produit de la tradition, mais ne s’exprime pas en conformité avec les voies traditionnelles, et c’est déjà là toute l’ambiguïté du nationalisme (p. 227) » ? S’il n’évoque que deux fois le chancelier Bismarck, ce symbole de contre-révolutionnaire offensif ou de « révolutionnaire au nom des principes traditionnels », dont une fois par un grave contre-sens (Bismarck s’opposait à l’annexion de l’Alsace – Lorraine comme il s’était opposé à l’annexion de la Silésie autrichienne), l’auteur ne mentionne jamais ce modèle de contre-révolutionnaire que fut le chancelier autrichien Metternich, père de la Sainte-Alliance.
Pierre de Meuse examine bien en revanche les recoupements possibles entre la Contre-révolution et certains courants du libéralisme ainsi qu’avec la démocratie chrétienne. Cette dernière procède du ralliement au monde moderne des catholiques sociaux à l’origine corporatistes. L’auteur rappelle que Joseph de Maistre soutenait le libre-échangisme commercial au contraire de Louis de Bonald plutôt favorable à un revenu universel minimum. Il mentionne aussi quelques tentatives plus ou moins maladroites de compromis entre une certaine Contre-révolution et des écoles libérales (les « Autrichiens » avec Hayek et von Mises, les « néo-marginalistes » de Léon Walras et de Vilfredo Pareto, voire les ordo-libéraux avec Wilhelm Röpke).
Cependant, ne gâchons pas notre plaisir de savourer un pareil ouvrage. Outre un « Tableau chronologique des œuvres contre-révolutionnaires », ce livre s’achève avec un « Bref dictionnaire biographique » de quelque cinquante-deux pages qui complète utilement l’ensemble des démonstrations. Fruit d’un travail considérable, cette étude mérite dès à présent de figurer en bonne place dans toutes les bibliothèques de France, de Navarre et d’ailleurs.
Georges Feltin-Tracol
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 147, mise en ligne sur TV Libertés, le 13 novembre 2019.
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Zoom – Frédéric Rouvillois : Prendre au sérieux la question populiste
Frédéric Rouvillois est professeur agrégé de droit public à l’université de Paris. Il co-dirige avec Olivier Dard et Christophe Boutin la publication d’un véritable pavé : Le dictionnaire des populismes. Leur ambition : permettre au lecteur, grâce à 263 notices, de cerner plus précisément ce qui est devenu une réalité incontournable de la vie politique contemporaine. Une réalité aux multiples facettes car pour Frédéric Rouvillois, il existe autant de populismes que de peuples.
https://www.tvlibertes.com/zoom-frederic-rouvillois-prendre-au-serieux-la-question-populiste