22/11/2019 – FRANCE (NOVOpress)
Le cinquième Forum de la dissidence organisé par la fondation Polémia se tiendra le 23 novembre prochain et aura pour thème: « Face à la dictature Macron, les voies de la résistance ».
Lors de cet événement, Romain Espino et Clément Galant participeront au Forum Polémia sur le thème : “La défense des frontières c’est possible ! De l’action à la répression.”
Venez nombreux !
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C’était dans les années 70. La cigale contre la fourmi. Lorsque le démographe Alfred Sauvy alertait les écomomistes : si nous ne faisons pas plus d’enfants, le système des retraites va s’effondrer ! Claude Sarraute, dans Le Monde, balayait d’un revers de main les réflexions du « radoteur » : je paie mes cotisations, j’aurai droit à une pension ! Cette génération de fourmis trop gâtée par les efforts de ses parents n’a rien vu venir, rien entendu, rien compris. Elle s’est voulue consommatrice, bénéficiaire et non redevable de l’avenir. 50 après, on y est ! L’implacable réalité économique frappe les baby-boomers de plein fouet. On l’a appris cette semaine : en 2025, notre système de retraites passe dans le rouge avec un déficit programmé de 10 milliards d’euros. Qui va payer ? Bien sûr, des solutions sont envisagées sur la pointe des pieds pas le gouvernement : rallongement du temps de travail, du nombre de trimestres nécessaires, baisse des pensions, recul de l’âge pivot. Pour Emmanuel Macron, la priorité c’est la manière de présenter le menu aux Français. Personne n’y comprend rien mais personne n’est dupe : le coup du système à points servira de variable d’ajustement. C’est François Fillon qui a lâché, en 2016 : « Le système par points, ça permet une chose qu’aucun politique n’avoue : baisser chaque année la valeur des points et donc le niveau de pension. » Aux politiques, donc, de se contorsionner et d’inventer des techniques de com’ pour désamorcer la bombe sociale ; aux Français de se serrer la ceinture. Sans qu’aucune solution pérenne ne soit jamais envisagée pour l’avenir de toute une génération à la manière d’Alfred Sauvy : la nécessaire relance de la natalité française. Mécaniquement, compte tenu de l’allongement de la durée de vie, l’équilibre n’est plus possible. Le nombre de retraités ne va cesser d’augmenter (16,3 millions en 2018 pour 24,5 millions en 2070), tandis que les Françaises font de moins en moins d’enfants (moins de 1,88 par femme). Les actifs de demain ne seront pas assez nombreux. Loin d’encourager la natalité, le rapport Delevoye aggrave la situation des familles nombreuses. Grandes perdantes de la réforme, elles sont laissées sur le bord de la route, comme si elles ne comptaient pour rien dans le système. Elles sont pourtant l’investissement nécessaire dans l’avenir. Pas d’enfants, pas de retraites ! Les mères de famille seront sacrifiées : leurs trimestres acquis lors de la mise au monde de leurs enfants rayés d’un trait de plume (4 à 8 trimestres par enfant, selon le secteur privé ou public). Les bonifications de 10 % allouées aux familles nombreuses sont également supprimées. Remplacées par une majoration de 5 % par naissance. Au bénéfice des familles monoparentales moins nombreuses. Nos politiques s’adaptent au paysage sociologique, les familles à enfant unique sont majoritaires en France : 44,9 %, contre 3,8 % pour les familles de 4 enfants ou plus, mais ne cherchent pas à inverser la tendance. Même si c’est, objectivement, une bonne chose pour l’avenir des Français. Constater, remédier plutôt qu’agir dans l’intérêt de tous. L’encouragement et le soutien à la natalité sont sujets à proscrire. Sauf s’il s’agit de PMA. L’intérêt national est concentré sur la procréation de quelques couples de lesbiennes ou quelques femmes isolées. Pas sur l’avenir des Français. Rien n’a changé depuis Claude Sarraute. L’aveuglement du vieux monde ne cherche qu’à satisfaire la génération présente. Sans souci de ses enfants. Personne ne souhaite inverser la vapeur. Malgré la réalité économique qui se révèle à travers la faillite des retraites. La submersion migratoire suffira-t-elle pour remédier au financement des retraites ? C’est sans doute là-dessus que certains comptent. Jeu dangereux aux conséquences incalculables pour les générations à venir. Des juifs qui expliquent ce que c’est qu’être français, des arabes qui énoncent les raisons pour lesquelles on peut éventuellement « avoir le droit » d’être opposé au voile islamique… Sans rien enlever à la justesse de certains de ces propos, ni même au relatif courage de ceux qui les tiennent, est-il définitivement devenu impossible qu’un « de souche » dise simplement qu’il voudrait vivre tranquillement sur sa terre, dans un pays qui lui ressemble et qui ressemble à celui que ses aïeux ont bâti ? Sans haine, sans méchanceté, sans « phobie » quelconque… Juste dire que lui, avant les autres, a le droit de décider de ce qu’il accepte et de ce qu’il refuse sur son sol. Juste dire qu’il veut qu’on lui foute la paix, qu’on ne l’agresse pas, qu’on ne l’insulte pas, qu’on ne lui explique pas comment s’habiller, comment penser, quoi manger et quoi boire… Juste dire qu’il aime les villages avec des clochers, les bistrots, les filles en mini-jupe, les crèches à Noël, les gens qui parlent la même langue que lui, partagent les mêmes repas, vibrent aux même souvenirs, aux mêmes évocations… Que ce n’est « contre » personne, mais que c’est comme ça. Est-ce devenu si odieux, si criminel ? On peut, bien sûr, - quand on est une grande âme doublée d’un profond intellectuel -, considérer qu’il s’agit là d’une piteuse « étroitesse d’esprit », d’un incontestable « manque de curiosité et d’ouverture », de l’indéniable stigmate d’un front bas et d’une vision réduite… pourquoi pas ! Mais est-ce un délit ? Est-ce une odieuse abomination qui justifie ce flot permanent d’injures et de condamnations ? Sans aucun doute, les cosmopolites, les mondialistes, sont des êtres supérieurs, leur âme embrasse la planète toute entière, leur sensibilité est universelle et leur générosité sans limite (surtout par procuration), mais ne peuvent-ils pas – du haut de leur piédestal – concéder que nous, les inférieurs, la plèbe, le « vulgum pecus », n’avons pas les moyens de leurs goûts nomades et de leurs appétences exotiques, et que nous voulons simplement – misérablement diraient-ils – vivre comme nos parents et nos grands-parents, en parlant nos langues, chantant nos chansons, commémorant nos morts et construisant notre avenir dans la fidélité à notre histoire ? De bien petites choses, certainement, aux yeux des thuriféraires de la post-humanité trans-humaniste. Mais des choses sans lesquelles nous mourons. Source : le site amoyquechault http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/22/vivre-tranquillement-6192470.html Macron et Whirlpool : un naufrage économique présidentiel Déplacement périlleux pour le chef de l’Etat à l’usine Whirlpool d’Amiens, symbole de l’échec de ses politiques économiques. Une petite cure de réel pour un président qui cultive un style d’entrepreneur mais dont le bilan économique est catastrophique. Algérie : la contestation continue Alors qu’une élection présidentielle doit se tenir le 12 décembre prochain, la tension est toujours palpable en Algérie. Malgré le départ d’Abdelaziz Bouteflika, les manifestations se poursuivent pour réclamer le départ du régime en place. Les sneakers, une folie en grande pompe C’est devenu le nouveau business à la mode, celui des sneakers. Ces baskets s’arrachent à prix d’or et les amateurs n’hésitent pas à dépenser des milliers d’euros pour des souliers… un business aussi étonnant que lucratif. L’actualité en bref Par Michel Leblay, patron d’émission à Radio Courtoisie ♦ Convenir que les sociétés occidentales ou du moins beaucoup d’entre elles et les plus importantes sont traversées par le tourment d’une part grandissante de leur population sur les conditions de vie et l’avenir qu’elles leur offrent n’est aujourd’hui qu’une banalité. Ce dernier terme et le constat dont il est la conclusion reflètent à leur manière une forme de désarroi. Face à celui-ci, il y a ceux qui se prétendent détenteurs de l’avenir, se prévalant de la raison, pour lesquels il ne s’agit là que de l’expression d’un sentiment de fermeture à l’égard du surgissement d’un monde nouveau, ouvert, à l’accomplissement inéluctable. Mais, depuis quelques années, par la voix du vote populaire, sans compter la contestation de la rue en France, une opposition se dresse allant jusqu’à la conquête du pouvoir (aux Etats-Unis ou temporairement en Italie par le jeu d’une alliance) ou au rejet (Brexit) d’une institution qui incarne plus que tout autre ce monde nouveau en devenir. L’homme occidental et l’univers qui l’entoure Cette crise des sociétés occidentales peut être appréhendée à partir de divers angles, politique, économique, sociologique. Ils sont tous nécessaires à la compréhension de la crise présente. Ils touchent à la base à l’individu et à la communauté qu’il forme avec ses semblables. Selon les moments et l’état du monde qui l’entoure tel ou tel trait de cet individu apparaîtra plus ou moins accentué ou plus ou moins atone. Ceci conduit tout d’abord à caractériser l’univers dans lequel évolue aujourd’hui l’homme occidental. Plutôt que de se référer au vocable d’environnement qui en ces temps a pris un sens politique avec la lutte contre un supposé réchauffement ou dérèglement climatique (si tant est que le climat fut stable dans la longue histoire de la Terre), il est proposé d’user des mots d’ambiance ou d’atmosphère. Depuis soixante-quinze, bientôt, l’être occidental ne connaît que la paix si l’on excepte, pour un pays comme la France, les guerres coloniales qui ont suivi la seconde guerre mondiale. Mais à aucun moment, le territoire sur lequel il vit n’a réellement été menacé d’invasion. Au temps de la Guerre froide, l’existence de la dissuasion nucléaire écartait le risque d’une confrontation entre le bloc occidental et son vis-à-vis de l’Est. Avec l’effondrement de l’empire soviétique, le spectre d’une guerre a disparu des pensées. Jamais donc dans l’histoire, les peuples européens n’avaient connu une période de paix aussi longue associée de plus à un confort matériel jusque là inconnu à ce niveau ; jamais, ils n’avaient été aussi éloignés de l’exigence d’une communauté suffisamment solidaire pour assurer sa défense contre l’envahisseur potentiel. L’Autre, abstraction souvent évoquée par les tenants d’une pensée dominante tournée vers le cosmopolitisme, avait avant cela une réelle signification : l’ennemi ou l’allié. Nous sommes maintenant à la troisième génération née après la seconde guerre mondiale et la guerre s’est effacée progressivement des mémoires comme réalité concrète, réduite à un objet d’analyse historique. Si la guerre et ses dévastations paraissent maintenant bien éloignées, les grandes catastrophes, épidémies voire encore disettes le sont encore plus. Le rapport à la vie a donc été profondément transformé. Il faut observer néanmoins qu’à travers le dogme du réchauffement climatique, croyance instrumentée par ceux dont le but est l’émergence d’une humanité nouvelle estompant les différences, laminant les identités et s’ouvrant au nomadisme, les réactions d’une partie des populations montrent le besoin inconscient d’une menace comme un moteur de l’existence. La civilisation occidentale, « civilisation de la personne » Cet être occidental, être humain avec ses comportements presque instinctifs envers ce qui l’entoure est aussi le fruit d’une longue histoire, celle d’une civilisation et de ses fondements. Il s’y est formé un esprit particulier comme pour toute civilisation. Peut-être est-ce là l’inconscient collectif mis en exergue par Carl Young. Citant Roger Bastide, Jean-Sylvestre Mongrenier (Atlantico – 25 janvier 2019 Quand le spectre de la décadence hante l’Occident) rappelait que l’Occident est une civilisation de la personne où l’homme est défini comme un être moralement libre ce qui lui confère au sein du groupe des attributs particuliers par rapport à d’autres civilisations. Il en résulte toute une richesse grâce à laquelle l’homme occidental a ouvert la voie du progrès. Mais, poussée à l’extrême cette conception peut conduire jusqu’à l’individualisme méthodologique, dérive de notre temps, qui oblige à rappeler que pour Aristote si l’homme est un animal pensant, il est aussi un animal politique dont la vie s’inscrit donc dans une communauté. Le monde occidental depuis trois quarts de siècle Par rapport à ces éléments généraux qui posent les bases d’une compréhension du monde présent, comment le monde occidental a évolué depuis trois-quarts de siècles ? La génération du baby-boom et les nouveaux horizons intellectuels Au cours des années cinquante, ce monde occidental a basculé dans la société de consommation, au sein de laquelle, les ménages enrichis par la croissance économique ont pu acquérir un ensemble de biens matériels, transformant leurs conditions de vie. Parallèlement, une poussée démographique, le baby-boom inattendu à ce niveau à la veille de la seconde guerre mondiale, devait, non seulement, être un facteur qui concourut à la croissance économique mais aussi à des évolutions substantielles au sein de la société. Ce fut la première génération qui accéda massivement à l’enseignement supérieur au regard de celles qui l’ont précédé. Ainsi, en France, en 1951, seuls 5,3% d’une classe d’âge étaient titulaires du baccalauréat, ils étaient 11,2% en 1961 et 15,4% en 1967. En 1960, 214 700 étudiants étaient inscrits dans l’enseignement supérieur. Ils étaient 661 200 en 1970. Cet effet de masse, qui a touché l’ensemble du monde occidental, et l’évolution des mentalités au regard de celle des conditions d’existence sont certainement des facteurs essentiels pour expliquer les mouvements étudiants apparus aux Etats-Unis à l’université de Berkeley en octobre 1964, dont le point d’orgue fut le Mai 1968 français. En toile de fond de ces mouvements et ce qui leur donna d’une certaine manière leur sens furent les écoles philosophiques à la fois encore imprégnées par le marxisme mais par les voies qu’elles ouvraient le rendaient caduc comme type d’explication du fonctionnement social et donc comme projet de société. Ce fut d’abord l’Ecole de Francfort, notamment, avec Adorno, Erich Fromm et Herbert Marcuse, dominante auprès des mouvements étudiants dans les années soixante. Herbert Marcuse (L’Homme unidimentionnel), en particulier, l’une des références des étudiants parisiens de 1968, tenta une synthèse des pensées de Marx et de Freud. Apparue dans les années soixante, une autre école philosophique, française, allait acquérir sa célébrité dans la décennie suivante par l’influence qu’elle exerça sur la gauche américaine (la French Theory). Ses principaux représentants, Foucault, Derrida, Deleuze, Guattari partirent enseigner aux Etats-Unis. Par retour, cette pensée philosophique, singulièrement celle de Michel Foucault sur les pouvoirs de domination au sein de la société qui imprima l’idée de défense des minorités et des droits qui devaient leur être accordés, marqua profondément les sociétés européennes clôturant le chapitre du marxisme pour ceux qui se prétendaient progressistes en offrant en alternative un nouvel horizon pour une humanité accomplie. La fin du communisme et ses conséquences idéologiques Si le marxisme, au vu de l’échec patent du communisme, ne pouvait plus constituer un modèle aux yeux de ceux qui rêvaient d’un monde nouveau, le grand bouleversement vint de la chute de l’empire soviétique entre 1989 et 1991. Une certaine conception du libéralisme allait devenir dominant et finalement exclusif par rapport à d’autres conceptions de la société. Il eut la prétention d’établir sur la planète et d’abord sur les sociétés occidentales une vision uniforme associant démocratie, marché, droits de l’homme, ce que Yoram Hazony appelle un «empire libéral international» qui voit la liberté de l’individu comme la seule valeur (Figarovox – 19 septembre 2019 : Yoram Hazony : « L’Occident a oublié ce que conserver signifie »). Une décomposition sociale en cours Dans un contexte économique dégradé par rapport à celui qui prévalait dans les années cinquante-soixante, où le recul de la production manufacturière due pour une part à la concurrence de nouveaux pays industrialisés à faibles coûts de production a entraîné une précarité croissante parmi les classes populaires et les classes moyennes, une dualité sociale de plus en plus nette au fil des ans et surtout depuis la crise financière de 2007-2008 s’est développée dans le monde occidental. Christophe Guilluy en France et David Goodhart au Royaume-Uni l’ont théorisé à partir d’études sociologiques approfondies. D’un côté, il y a ceux minoritaires qui profitent d’une société réputée inscrite dans une mondialisation ambiante, ouverts à un libéralisme individualiste, aux réformes sociétales et à une immigration, pourvue qu’ils n’en partagent pas les lieux de résidence et les autres de plus en plus nombreux qui voient leur niveau de vie se restreindre avec un sentiment d’insécurité économique et culturelle. D’où la naissance des mouvements dits populistes qui veulent renverser les évolutions en cours. Dans son dernier livre Recomposition, Alexandre Devecchio analyse le phénomène et les débouchés possibles. La montée du « populisme » Donald Trump a ainsi été élu président des Etats-Unis, les britanniques ont voté pour une sortie de l’Union européenne, une coalition gouvernementale s’était constituée en Italie après les élections législatives de mars 2018 avec la Ligue et le M5S, Matteo Salvini étant la figure dominante du gouvernement et en France malgré la faiblesse de la campagne de Marine Le Pen pour l’élection présidentielle de 2017, le Rassemblement National au vu des résultats des élections européennes du 26 mai 2017 et des derniers sondages, avec toutes les précautions qu’ils requièrent, est la première formation politique. Les pays d’Europe centrale, Pologne et Hongrie, notamment avec la particularité d’une histoire marquée par la dictature du communisme soviétique, ne sauraient être oubliés dans cette énumération. Populisme, projets de société à définir et oppositions à combattre S’agissant du monde occidental, à l’ouest de l’ancien rideau de fer, ce qu’il manque certainement à ces mouvements qualifiés de populistes ce sont des projets de société guidant l’action gouvernementale appuyés à la fois sur les valeurs qui fondent la civilisation occidentale et les particularités propres à chaque pays. Voilà pourquoi, puisque ces mouvements sont par nature enracinés, il ne peut y avoir d’internationale populiste, transcendant le monde occidental mais des approches communes facilitant les convergences. Dans le discours, il faut éviter le piège de l’adversaire qui se réclame du progressisme face au nationalisme. Ce qui veut dire qu’il ne faut pas lui opposer nécessairement le conservatisme ce qui peut offrir en termes de vocabulaire par rapport à ce que sont nos sociétés un avantage aux tenants du progressisme. Au contraire, il faut démontrer qu’ils ne représentent en rien le progrès puisque leur vision ne peut qu’aboutir qu’à la relégation d’une partie du corps social et à une société conflictuelle. Pour contrer le populisme et sa montée en puissance, il lui est maintenant opposé l’écologie et l’obligation d’une solidarité planétaire pour sauver la planète et l’humanité qui y vit d’une inéluctable disparition. Inquiets par ce qui menace l’idéologie encore dominante les scénarios de plus en plus alarmants sont diffusés par les médias. Il était écrit dans un article publié le 20 septembre 2019 sur le site internet du Monde (Ils ne sont pas survivalistes, mais au cas où… ils ont un plan B pour la fin du monde), L’effondrement n’est donc pas une simple idée un peu lointaine, un truc avec lequel on joue à se faire peur, mais une perspective envisagée de plus en plus concrètement. Il n’empêche que la menace n’est pas encore suffisamment concrète pour que cette part de la population européenne animée d’un sentiment de relégation renonce à ses revendications. Même s’il est incontestable que le message médiatique sur le climat, omniprésent, imprègne nombre d’esprits pour autant s’il est considéré par beaucoup que des sacrifices seraient nécessaires qu’il s’agisse des comportements ou des coûts financiers (impôts, taxes et autres) les finances, ces sacrifices, dans leur réalité, ne sauraient être exigés que de l’autre, les riches. Face aux formations politiques traditionnels qui relaient l’idéologie dominante, l’état de la société ne peut que favoriser l’ascension des mouvements dits populistes. Certes, ils doivent gagner en crédit non seulement pour la conquête du pouvoir mais pour son exercice dans le temps. S’ils essuient des revers comme cela vient d’être le cas en Italie, leur opposer la restauration du monde précédent ne peut que les conforter à terme. La surenchère écologique, d’ordre idéologique, assénée par les médias ne peut espérer s’imposer sur la seule peur de l’avenir et si elle a pour projet de tourner le dos au progrès économique (la chimère de la décroissance qui ne conduirait qu’à un appauvrissement croissant). Il convient donc de définir les voies d’un redressement tenant compte de la réalité du monde, du rapport naturel de l’être humain avec celui-ci et de la civilisation qu’il porte. Ces voies passent donc par l’émergence de femmes ou d’hommes de vision, baignés d’une culture indispensable à la compréhension du temps, associant hauteur et volonté inébranlable dans l’action. Les exigences sont grandes. Il s’agit non seulement d’accéder au pouvoir mais d’être en mesure de s’y maintenir dans la durée, par une politique recueillant l’assentiment populaire, pour que nos nations et notre civilisation ne soient pas réduites à des espaces de conquêtes démographiques et économiques. Le cinquième Forum de la dissidence organisé par la fondation Polémia se tiendra le 23 novembre prochain et aura pour thème: « Face à la dictature Macron, les voies de la résistance ». Voici un extrait du programme : 14h00 – Première partie : la dictature Macron ? « Pourquoi la dictature ? la superclasse mondiale contre les peuples Le dictateur (Vidéo) « La dictature pour quoi faire ? » Dernières actualités du LIBERTEX « La dictature des minorités » La fenêtre d’Overton (Vidéo) En quoi consiste le système dictatorial de Macron Deuxième partie : les voies de la résistance La défense des frontières c’est possible ! de l’action à la répression. « Face à la meute » (vidéo) « Ne pas céder aux intimidations du pouvoir » « Organiser la solidarité avec les victimes de la répression » Le trouillard d’Or – Remise de prix La propagande à l’école : comment la combattre Plus d’infos sur : https://www.weezevent.com/dictature-macron-les-voies-de-la-resistance Ecrivain et essayiste de renom, Christian Combaz, enchante les téléspectateurs du Journal Télévisé de TVLibertés avec sa chronique quotidienne « La France de Campagnol ». Depuis 3 ans et plus, avec humour et perspicacité, l’auteur relève singulièrement les travers de ce monde. A Noël, Christian Combaz arrêtera – provisoirement – son rendez-vous quotidien avec la chaîne. Il s’en explique longuement et annonce de belles et nombreuses nouvelles initiatives ! Lors de l’acte 53 des gilets jaunes , plusieurs vidéos partagées sur les réseaux sociaux ont montré trois personnes vêtues de noir et ressemblant à des casseurs rejoindre les rangs des forces de police. On peut d’ailleurs entendre les CRS dire «c’est la BAC, c’est la BAC.” Ces images controversées ont provoqué l’indignation de nombreux internautes. Si l’infiltration des forces de l’ordre n’a rien de nouveau, certains ont dénoncé la présence de «policiers déguisés en casseurs» pour saboter l’image des Gilets jaunes auprès de l’opinion publique. Depuis des années que je prône une Monarchie sociale, je constate parfois une certaine indifférence des milieux monarchistes sur cette fameuse question sociale qui, pourtant, ne cesse d’interroger notre société et les classes populaires comme, de plus en plus, les classes moyennes qui, jusqu’à cette dernière décennie, se croyaient à l’abri des dysfonctionnements de la mondialisation. Peut-être cela est-il dû à la sociologie des partisans de la Monarchie, qui se recrutent plus dans le monde des « intellectuels » (et ce n’est pas péjoratif sous ma plume) et de certaines élites sociales moins concernées par le chômage que la plupart de nos concitoyens. Bien sûr, nombre de royalistes militants ont lu Valois ou les écrits du Cercle Proudhon, mélange d’étudiants d’Action Française et d’ouvriers anarcho-syndicalistes, et dénoncent les excès du libéralisme économique, tout en clamant un « ni droite ni gauche » qui, s’il est théoriquement satisfaisant, est beaucoup moins compréhensible et pratiqué dans la réalité. Pourtant, il y a toujours eu des royalistes sociaux, depuis ces artisans attachés à leurs corporations dissoutes par les lois de 1791 et les légitimistes des années 1820-1880 dont certains n’hésiteront pas à se former en une « Montagne blanche » ouvriériste et « révolutionnaire » face au nouvel ordre bourgeois né de l’industrialisation du XIXe siècle, jusqu’aux militants de L’Accord Social de Firmin Bacconnier et à ses successeurs de Notre Avenir Français de Robert Lecompte qui, dans les années 1960-1990, maintenaient la flamme de ce royalisme social ordonné autour des écrits et idées de La Tour du Pin… Le Groupe d’Action Royaliste est né, il y a une bonne dizaine d’années, autour de la volonté de renouer avec ce royalisme social et populaire d’antan, non pour entretenir une nostalgie, mais pour travailler sur la question sociale et ouvrir des pistes de proposition dans une France traversée de part en part par une globalisation qui n’est pas qu’économique : c’est la justice sociale qui est notre boussole, et il n’est pas indifférent de rappeler que c’est le roi Louis XVI à qui est attribué le premier usage de cette formule qui, bien plus tard, deviendra aussi le titre d’une revue royaliste du premier vingtième siècle ! Justice sociale qui ne signifie pas dogmatisme mais volonté de ne pas oublier les hommes dans la société, et de ne pas laisser les inégalités (1) devenir des injustices parce qu’elles sombreraient dans la démesure qui est l’ennemi de tout bien si l’on n’y prend garde. Or, les années dernières semblent avoir renoué avec la « lutte des classes », et c’est un milliardaire états-unien qui, il y a déjà quelques temps, avouait qu’elle avait tournée à la victoire des plus riches ! A bien y regarder, nous assistons effectivement à un écart des ciseaux de plus en plus large entre les plus fortunés, très liés aux réseaux de la mondialisation et de la métropolisation, et les moins aisés, fragilisés socialement et culturellement mais aussi fascinés, pour nombre d’entre eux, par le système même qui les exploite et les aliène, celui de la société de consommation. En lisant nombre de textes sur la condition ouvrière au XIXe siècle en France et en Angleterre, j’ai remarqué une certaine gêne ouvrière, à partir du milieu de ce siècle de fer et d’acier, à s’en prendre au système de production et aux machines qui, pourtant, étaient l’un des éléments majeurs de leur exploitation souvent brutale. Pourtant, en 1811, les tisserands anglais, ruinés par la concurrence des machines, avaient engagé la destruction de celles-ci, au grand dam des propriétaires industriels : cette révolte contre les machines, baptisée « luddisme », était-elle hostile aux progrès techniques ou, bien plutôt, à leur usage désormais réservé à ceux qui avaient les moyens financiers de se les approprier ? C’était surtout un cri de désespoir de ceux qui ne voulaient pas mourir pauvres mais vivre de leur travail, librement, dignement. Il ne fut pas entendu mais, au contraire, fortement réprimé : en février 1812, une loi est votée par le parlement de Londres qui condamne à la peine capitale les destructeurs de machines… Ainsi, désormais, une machine vaut plus que la vie d’un homme ! Cet événement est l’un des plus importants de l’histoire sociale en Europe, mais il est totalement éludé aujourd’hui, à part quelques études universitaires souvent confidentielles et des textes militants des partisans de la décroissance qui en font état. Pourtant, avec les lois françaises de 1791 détruisant les corporations et le modèle social français (décret d’Allarde et loi Le Chapelier, mars et juin), c’est sans doute la date la plus révélatrice et symbolique de la violence du mode de développement industriel et économique issu de l’idéologie franklinienne, de ce « Time is Money » qui fait passer les intérêts de tous les hommes du Travail après ceux de l’Argent et de ses possesseurs fortunés. Or, après cette résistance des artisans et ouvriers anglais de 1811-1817, et celle des Canuts de Lyon face aux mêmes enjeux sous la Monarchie de Juillet, les recrues de l’industrialisation, généralement issues des campagnes, paraissent renoncer à la contestation du système économique, aspirant plus à en profiter qu’à le remettre fondamentalement en cause, si ce n’est sur le seul rapport de domination : les luttes se font souvent anti-patronales ou salariales, et évoquent les questions statutaires des travailleurs sans poser la question du système de la Technique au service de l’Argent. Pourquoi ? La question mérite d’être posée, d’autant plus que le même système de développement industriel et économique s’est répandu sur le monde, accéléré encore ces trente dernières années par la mondialisation, et que la même gêne ouvrière, ou la même retenue des travailleurs, semble dominer, que cela soit en Chine ou en Malaisie, au Vietnam ou en Ethiopie (nouvel eldorado du travail sous-payé et des firmes transnationales…). A bien y regarder, j’en déduis que les travailleurs nouvellement entrés en usines ont acquis la certitude que leur exploitation est la voie d’accès pour l’intégration, « leur » intégration, dans la société de consommation à laquelle ils aspirent, sinon pour eux, du moins pour leurs enfants, puisqu’elle leur est présentée comme l’avenir radieux auquel mène forcément le « Développement » dont ils sont les soutiers, et ils représentent, intimement et sans le saisir parfois eux-mêmes, une « classe sacrificielle » (2). Ainsi, cette « aliénation » à ce millénarisme consumériste est le meilleur moyen de ce système de domination de l’Argent et de ses « plus fortunés », de cette « Fortune anonyme et vagabonde » qui vit de la mondialisation et de sa « fluidité » et qui sait se défendre malgré les révoltes sociales qui, un peu partout dans le monde, semblent surgir sans réussir à s’ordonner. Et la Monarchie là-dedans ? Firmin Bacconnier avait bien compris, à la suite de La Tour du Pin, que celle-ci, si elle voulait se refonder solidement, devait s’enraciner dans une légitimité de « service social », et incarner, face aux féodalités financières et économiques, la Justice sociale. Mais la Monarchie royale « à la française » dispose d’un atout qu’elle a parfois hésité à engager dans le passé et, en particulier, au XIXe siècle : celui de son indépendance de situation, le roi ne tenant son sceptre ni de l’élection ni de l’Argent qui fait trop souvent cette dernière, et qui peut lui permettre de poser des actes politiques forts et éminemment sociaux. Le roi Louis XVIII, contre l’avis de certains de ses ministres et de ses « nouveaux » conseillers issus de la bourgeoisie d’affaires jadis chouchoutée par l’empereur alors déchu et exilé à l’île d’Elbe, avait fait adopter, dès sa montée sur le trône en 1814, une loi dite de « sanctification du dimanche » qui interdisait de commercer et de produire le jour du Seigneur alors que Napoléon, lui, affirmait que l’ouvrier pouvait bien travailler tous les jours puisqu’il mangeait au même rythme… Cette loi voulue par le roi fut combattue par les industriels, mais elle fut appliquée jusqu’en 1830 sans beaucoup d’exceptions, ce qui ne fut plus le cas dès le lendemain des Trois Glorieuses de Juillet : le coup « final » (en fait, temporaire…) porté au repos dominical le fut en 1880 quand les députés républicains, au nom de la « liberté du travail » (qui n’était, en fait, que celle de ceux qui avaient les moyens d’en fournir dans leurs usines…), abolirent cette loi dans laquelle, hypocritement, ils dénoncèrent un « reste de superstition » lié au dimanche et prôné par une Eglise considérée comme rétrograde ! La volonté sociale peut ainsi trouver en la Monarchie royale, et mieux qu’en République (celle-là même tenue par les puissances de l’Argent que dénonçait le président du conseil Emile Beaufort - Jean Gabin - dans son célèbre discours devant les députés, dans le film « Le Président »), le bras armé institutionnel et politique capable de s’imposer aux féodalités, non pour les asservir mais pour leur rappeler leurs devoirs sociaux sans laquelle aucune société ne peut satisfaire à la nécessaire justice sociale. Sur une affiche du métro parisien, un graffiti fleurdelysé visiblement écrit d’une main ferme déclarait il y a peu : « Sans Monarchie royale, pas de Justice sociale ! ». Nous en sommes bien persuadés aussi, non selon notre seul désir, mais par l’étude raisonnée de l’histoire sociale de notre pays. Et l’histoire ne doit pas rester au fond des bibliothèques, mais fournir des outils intellectuels pour penser ce qui est nécessaire au pays et à tous ceux qui y travaillent et aspirent à ce que leurs labeur et ouvrage soient reconnus, justement, par la société et payés de juste manière… Notes : (1) : Les inégalités ne sont pas forcément mauvaises en elles-mêmes, la diversité des situations et des aspirations étant la nature de toute société équilibrée. Ne les confondons pas systématiquement (comme le font les égalitaristes) avec les injustices, qui n’en sont que le dévoiement ! (2) : La « classe sacrificielle » (que l’on peut aussi évoquer au pluriel) accepte ainsi une exploitation brutale contre laquelle elle se révolte peu, par peur de briser l’espérance qu’elle a de parvenir, un jour, à l’étage de « consommateurs ». C’est Henry Ford qui, l’un des premiers, a saisi tout l’intérêt de nourrir cette espérance d’accès à la société de consommation pour désarmer toute révolte : s’il ne renonce pas à l’exploitation ouvrière dans ses usines, il favorise la possibilité de se hisser dans la hiérarchie de la société de consommation par des salaires plus élevés et des horaires de travail moins contraignants (la contrainte étant déplacée sur l’acte de travail lui-même, par la « chaîne », si justement décrite par Simone Weil dans « La condition ouvrière » et dénoncée par Charlie Chaplin dans « Les temps modernes »…). Ainsi, l’aliénation au « rêve de consommation » permet de garantir « la fin des révolutions », du moins celles qui détruiraient en profondeur la société capitaliste par une forme de « décroissance » ou de « mesure » économique qui favoriserait d’autres types de propriété que celle qualifiée de « privée », sans pour autant abolir complètement cette dernière... 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