Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 26

  • Coût de l’immigration dans l’Hérault – 44 millions d’euros pour 880 mineurs immigrés

    C’est une information de Lengadoc Info – Ce mardi, Kleber Mesquida (PS) a fait le point sur la situation des Mineurs Non Accompagnés (MNA, ex-mineurs isolés étrangers) lors d’une séance publique du Conseil Départemental de l’Hérault.

    880 mineurs clandestins pris en charge par le Département de l’Hérault

    Après un certain silence radio sur la question, la majorité départementale a fini par lâcher quelques informations concernant la situation des mineurs isolés dans l’Hérault. Il faut dire qu’à l’approche des élections municipales le sujet devient de plus en plus sensible, même à gauche. Première concernée par le phénomène, la mairie de Montpellier met la pression au département qui a en charge le dossier.
    Aussi ce mardi, Kleber Mesquida a reconnu que le département avait actuellement en charge 880 mineurs non accompagnés. « Leur nombre a évolué de manière quasi-exponentielle, nous en avions, en 2017, 589. » explique le président du département qui a également confirmé que le coût moyen de la prise en charge d’un mineur clandestin était de l’ordre de 50 000 euros par an. Rapporté au nombre de mineurs étrangers dans le département cela fait un total de 44 millions d’euros dépensés pour l’année 2019.
    Pour le conseiller départemental d’opposition Franck Manogil (groupe Défendre l’Hérault), « c’est tout simplement hallucinant, le nombre de mineurs clandestins pris en charge par le contribuable héraultais est en hausse constante, +49% depuis 2017 et toujours aucune réaction de la part de la majorité socialiste qui se contente de piocher toujours plus dans le budget de l’Aide Sociale à l’Enfance au détriment des jeunes Français les plus en difficulté sur notre territoire. »

    60% à 70% de faux mineurs en France
    D’autant que le problème des mineurs non accompagnés n’est pas seulement lié au coût mais au fait que beaucoup sont en réalité majeurs et devraient donc être renvoyés dans leur pays comme le prévoit la loi. Selon Dominique Bussereau, président de l’Assemblée des départements de France, 60% à 70% des demandes de prise en charge faites le sont par de faux-mineurs.
    Une situation extrêmement complexe car comme l’explique Kleber Mesquida, quand le dossier d’un jeune clandestin doit être étudié par la police pour savoir s’il est mineur ou non, la procédure peut prendre jusqu’à deux ans.

  • Encore une conférence annulée par une université : « Censure brutale et injustifiée »

    187643976-575x383.jpg

    On croyait que les universités françaises étaient le temple de la liberté d’expression. On se trompait. Non pas que leurs responsables soient embourbés dans les préjugés de la bien-pensance (cela peut arriver), mais ils cèdent trop facilement aux pressions et aux menaces, laissant ainsi triompher le sectarisme.

    Ces derniers mois, de nombreuses conférences ou formations ont été annulées : officiellement, les universités n’étaient pas en mesure d’assurer la sécurité des participants et du public ! Souvenez-vous de Sylviane Agacinski, interdite de parole parce que coupable de s’opposer à la gestation pour autrui, ou même de François Hollande, accueilli à Lille aux cris d’« assassin », tandis que ses livres étaient détruits. La situation est si critique que cent universitaires, intellectuels et essayistes ont signé un appel pour protéger la liberté d’expression.

    Cette fois, c’est la Sorbonne Université qui a refusé d’accueillir une conférence internationale sur le terrorisme, expliquant que « l’événement était trop dangereux » pour avoir lieu dans une enceinte universitaire, comme le rapporte BFM TV, ce 15 novembre. On ne connaît pas encore tous les dessous de cette affaire, mais le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle n’est pas limpide. Les services généraux de l’université avaient pourtant donné leur feu vert, après de longues négociations : il avait fallu réduire les panneaux de signalisation de la conférence au sein du campus, on souhaitait même que le mot « terrorisme » fût retiré. Mais ils se sont rétractés, sous la pression de certains syndicats, paraît-il.

    Il faut dire que l’intitulé de la conférence (« Terrorisme : quelles menaces et quels enjeux après la chute du califat ? ») et ses trois thèmes (« L’état de la menace terroriste », « L’extrémisme en ligne et la radicalisation », « La justice face au terrorisme ») avaient de quoi déplaire aux islamo-gauchistes ! « C’est une censure brutale et injustifiée », a déclaré le président du Centre d’analyse du terrorisme (CAT), organisateur de la conférence. L’université se défend de toute accusation de censure, soulignant, dans un communiqué, qu’« il est apparu tardivement que cet événement […] accueillait des personnalités dont la protection nécessitait la présence d’officiers de sécurité en arme ». Finalement, la conférence a été délocalisée et s’est tenue à l’École militaire, précise Le Figaro.

    Récemment, Sorbonne Université avait déjà suspendu une formation de prévention à la radicalisation. Si ce n’est pas une censure directe, le résultat est le même : des universités sont contraintes par des groupes minoritaires d’annuler des conférences. Elles cèdent au chantage et contribuent ainsi, fût-ce à leur corps défendant, au règne d’une sorte de terrorisme intellectuel. On peut comprendre qu’une université n’ait pas les moyens d’organiser un service d’ordre pour garantir la sécurité mais, au moins, pourraient-elles dénoncer publiquement les pressions et, en cas de besoin, demander l’aide du ministère de l’Intérieur.

    Céder au chantage, c’est encourager les ennemis de la liberté d’expression. C’est accepter qu’une minorité impose sa loi. C’est laisser la voie ouverte au sectarisme, à l’intolérance, à la chasse aux sorcières !

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/encore-une-conference-annulee-par-une-universite-censure-brutale-et-injustifiee/

  • Patrice Quarteron : “Je suis pour la laîcité extrême. Ca nous évitera beaucoup de problèmes !”

    Patrice Quarteron, 13 fois champion du monde de boxe thai et kickboxing et champion de France de boxe française, était l’invité d’André Bercoff mardi 12 novembre 2019 sur l’antenne de Sud Radio.

    Patrice Quarteron répond ainsi à son altercation à distance avec le rappeur Booba. Celui-ci appelait à “pourrir la vie” de Zineb El Rhazoui qui venait de prendre position pour que “la police tire à balles réelles” en cas d’émeutes dans les banlieues.

    Il faut être sans pitié avec ce genre de m*****“, attaque d’entrée le boxeur pour se justifier du ton menaçant employé à l’encontre du rappeur Booba. Le champion rappelle que le rappeur “est un gros bobo qui a toujours eu de l’oseille, un fils à papa de Meudon“.

    Ce que reproche Patrice Quarteron, ce sont “les idées qu’il véhicule“. “Il y a une idéologie et ils l’ont bien compris“, affirme-t-il. “Ils savent que leur clientèle adore ça, ils vont dans leur sens exprès“, analyse le boxeur. “Pour être aimé en banlieue, il faut véhiculer ces idées : ‘Nik la France’, ‘ici c’est chez nous‘”, remarque-t-il. “Ce sont des escrocs“, affirme le boxeur.

  • Acte 53 des Gilets jaunes : au moins 23 stations de métro et RER seront fermées ce samedi, selon la RATP

    Ce samedi 16 novembre, sur ordre de la Préfecture de police et en raison des manifestations de Gilets jaunes, certaines stations et gares de Métro/RER seront fermées au public. Ainsi, au moins 23 stations de métro et RER seront fermées et certaines lignes de bus sont susceptibles d’être également impactées.

    RATP.fr

    https://www.tvlibertes.com/actus/gilets-jaunes-au-moins-23-stations-de-metro-et-rer-seront-fermees-ce-samedi-selon-la-ratp

  • Quand Trump et Erdoğan se réconcilient sur le dos de la France…

    800px-president_donald_j-_trump_and_president_recep_tayyip_erdogan_of_turkey_at_the_united_nations_general_assembly_36747065034-800x475.jpg

    Les propos tenus par Emmanuel Macron, relatifs à la « mort cérébrale » de l’OTAN, n’en finissent plus de susciter la polémique ; plus à l’étranger qu’en France, d’ailleurs, tant les médias dominants demeurent, ici, frileux sur la question.

    Si Moscou s’est officiellement réjoui de cette sortie élyséenne, il en va tout autrement de deux autres capitales, Washington et Ankara, à en croire cette conférence de presse tenue par les deux présidents Trump et Erdoğan, fraîchement rabibochés.

    Le Turc se dit donc « déçu », tenant ces propos pour « inacceptables ». Et l’Américain d’embrayer : « Je pense que le président Erdoğan n’a pas vraiment apprécié et je pense que beaucoup d’autres gens ont eu la même réaction. » Il est vrai qu’à Berlin, à défaut d’être forcément « déçue », Angela Merkel semble au moins avoir été courroucée. Bref, au prochain bal des hypocrites, ces trois-là ne camperont pas dans la fosse d’orchestre.

    Pourtant, la vérité oblige à dire qu’Emmanuel Macron a tapé là où cela faisait mal. En pointant tout d’abord du doigt l’inanité de l’OTAN, organisation à peu près pertinente du temps de la menace soviétique, mais aujourd’hui devenue sans objet, si ce n’est celui consistant à accroître la vassalisation de l’Europe vis-à-vis des USA. Puis, en soulevant un autre problème, celui de la Turquie, première armée de l’OTAN, mais avec toujours un pied dehors et l’autre dedans.

    Du temps de la guerre froide, voilà qui pouvait encore avoir du sens, la diplomatie américaine visant alors à encercler l’URSS. Ce pays était, d’ailleurs, d’une importance si stratégique, que l’OTAN préféra regarder ailleurs, en 1974, lorsque Chypre, membre de cette même OTAN, fut en partie envahie par la Turquie – crise non encore résolue à ce jour.

    Plus récemment, cette organisation ferma encore les yeux devant les troubles relations entre Ankara et Daech, mouvement qu’elle soutenait plus ou moins en sous-main tout en faisant mine de le combattre. Pareillement, on ne protesta ensuite que mollement lorsque Recep Erdoğan, à la faveur de la fin de ce conflit, en profita pour tenter d’annihiler les Kurdes de Syrie. Résultat : qui a réussi à retenir le bras du nouveau sultan ? Vladimir Poutine et non point l’OTAN.

    D’où cette interrogation d’Emmanuel Macron, relative à l’article 5 de l’OTAN, lequel prévoit une solidarité militaire entre ses membres si l’un d’entre eux est attaqué : « Si le régime de Bachar el-Assad décide de répliquer à la Turquie, est-ce que nous allons nous engager ? C’est une vraie question. Nous nous sommes engagés pour lutter contre Daech. Le paradoxe, c’est que la décision américaine et l’offensive turque, dans les deux cas, ont un même résultat : le sacrifice de nos partenaires sur le terrain qui se sont battus contre Daech, les Forces démocratiques syriennes. »

    On passera évidemment sur le fait que ces dernières sont en partie composées d’anciens soldats d’Al-Qaïda. Il n’empêche que le Président français pose cette véritable question voulant que l’OTAN, si elle fut autrefois partie de la solution, aurait désormais tendance à devenir problème à part entière. Et le même de s’inquiéter de « la fragilité de l’Europe » qui, si « elle ne se pense pas comme puissance dans le monde », pourrait bien avoir vocation à « disparaître ».

    Le constat n’est pas faux et vaut tout autant pour la France. Donald Trump et Recep Erdoğan qui, eux, en véritables hommes d’État, tiennent leurs pays respectifs pour de véritables puissances politiques, ne s’y sont pas trompés en taclant de concert notre jeune Jupiter. Mais il est vrai que lui semble seulement vouloir débuter dans le métier.

    Nicolas Gauthier

    https://www.bvoltaire.fr/quand-trump-et-erdogan-se-reconcilient-sur-le-dos-de-la-france/

  • 13 novembre 2015, Bataclan : des tueurs organisés dans la fosse, désorganisés à l’étage

    BRI.jpeg

    Un article E&R initialement publié le 13 novembre 2017.

    «  J’ai vu son visage, je pourrais le reconnaître. Il ressemblait à n’importe qui. Il ne nous tenait pas en joue. Il tenait sa kalachnikov tranquillement, serein, comme un militaire de Vigipirate. On aurait dit qu’il était là pour nous évacuer. Il n’avait même pas l’air menaçant.  » Son frère a vu un autre tireur, «  un grand blond aux cheveux ras  ». «  Ça avait l’air préparé, froid. Il n’y avait rien d’inorganisé. Ils étaient positionnés correctement pour être efficaces.  »

    Quand la lumière revient, «  assez rapidement  », il n’y a plus un bruit. Et là, «  ils se sont mis à tirer sur les gens un par un. Ils marchaient autour de nous. Nous les entendions recharger leurs armes. Parfois, des gens essayaient de partir en groupe et alors ils tiraient dessus en rafales. D’autres les ont insultés. J’ai entendu des “Connards”, “Bande d’enculés”. Et ils leur tiraient dessus. Ils tiraient de façon méthodique. Ils ont parlé assez fort mais de façon posée. J’ai entendu   : “C’est la faute de François Hollande et de ses frappes en Syrie. Vous avez voté pour lui.”  » Son ami Anthony, 33 ans, aperçoit des gens qui essayent de se lever. «  Ils les abattent.  » Lui ferme les yeux et fait le mort. «  Une femme crie que son copain est mort. Ils l’abattent.  » Le sol est une piscine de sang. Des lambeaux de chair se sont répandus. Un homme à côté de Cécile la soutient comme il peut  : «  Courage. Il faut faire le mort.  » (Le Monde du 16 novembre 2017)

    Sur les centaines de tweets que nous avons ramassés ce soir-là, en voici une douzaine qui rendent compte de la sidération et de la confusion qui se sont emparées des Français :

    Allisson FQSP© ‏
    Les spectateurs du stade de France sifflent sans comprendre le match a repris problème à la sortie un corps déchiqueté a été retrouvé

    Nain Portekoi
    Tu passes une bonne soirée, tu rentres chez toi, tu allumes la radio, tu vis un cauchemar.

    julien Sartre ‏
    Rue de Charonne les policiers crient "rentrez chez vous, à l’abri, ils sont encore dans la rue !!"

    Philippe Corbé
    Au moins 13 morts rue Bichat et une quinzaine de morts près du Bataclan #EditionSpecialeRTL

    Nicolas Demorand
    18 morts selon la @prefpolice plus prise d’otages au Bataclan. Mais PUTAIN DE MERDE !

    canyourepeat !? ‏
    Louis, présent au #Bataclan avec sa mère témoigne sur @franceinfo : "ils ont crié Allah Akbar et ont tiré sur la foule" #paris #fusillade

    EL ЯAFA
    Il y aurait une centaine d’otages au Bataclan #fusillade

    Stalker 
    "Selon un policier, le bilan pourrait atteindre les 100 morts ..... !"

    Mabrouk Sonia ‏
    Le plan Rouge Alpha déclenché, plan multi-attentats lors d’attaques massives. La France entre dans une nouvelle ère

    Pauline Lallement ‏
    Mehdi rescapé : "ils étaient organisés lorsque l’un tirait lautre rechargait." @ParisMatch

    Guillaume Auda
    D’après le préfet de police de Paris , 4 terroristes au #bataclan avaient des ceintures d’explosif qu’ils ont actionné lors de l’assaut

    JSSNews 
    Vidéo : #Netanyahu avait prédit des attaques musulmanes contre la #France… http://goo.gl/fb/KS7jrE #occident

    Haziza Frédéric ‏
    Plus de 100 morts à Paris : qui pourra encore dire que nous sommes pas en guerre contre les #barbares #nazislamistes ?

    Nous étions en poste ce soir-là et avons appris les premiers faits sur Twitter, juste après 21h, avec les « pétards » du Stade de France. Puis, très vite, les tirs, les morts, les infos – invérifiables –, les bilans – fluctuants –, les premiers témoignages bruts de l’intérieur du Bataclan (ensuite ceux qui allumaient leur portable se faisaient abattre), les prises de position politiques, le déchaînement de soutien et de rage, et enfin le bilan officiel, le discours du président de la République, et le début de l’enquête.

    François Hollande à 23h54 (alors que l’assaut au Bataclan n’est pas terminé) : « Nous savons d’où elle vient, qui sont ces criminels, qui sont ces terroristes… Il y a effectivement de quoi avoir peur, il y a l’effroi. »

    Deux ans après, Salah Abdeslam campant sur son mutisme, les familles des 130 victimes, les 495 blessés et les Français n’en savent toujours pas plus sur cette soirée de cauchemar. Certes, il y a eu un rapport officiel de 341 pages, que nous avons lu scrupuleusement, mais que la plupart des Français n’ont pas lu. Ce texte est le résultat de l’enquête de la commission parlementaire menée par deux députés, l’un de gauche (Pietrasanta), l’autre de droite (Fenech), scellant ainsi une sorte d’union sacrée devant le danger « terroriste ». Un terrorisme aveugle, aveuglant, et toujours sans revendications...

    Voir la suite de cet article très complet en cliquant ICI

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Têtes à Clash n°59 : La révolte des peuples a-t-elle commencé ?


    Franck Tanguy reçoit Jean Messiha, Laurent Artur du Plessis, Christine Tasin et Christian Combaz. Au programme des débats :
    1) La révolte des peuples a-t-elle commencé : Liban, Chili, Algérie, Irak, Vénézuela…?
    2) Un an après le début des Gilets Jaunes, bilan des condamnations, la justice a-t-elle eu la main trop lourde ?
    3) L’OTAN en état de mort cérébrale, l’Europe en danger ?

    https://www.tvlibertes.com/tetes-a-clash-n59-la-revolte-des-peuples-a-t-elle-commence

  • Les Gilets Jaunes fêtent leur premier anniversaire – Journal du vendredi 15 novembre 2019

     

    Les Gilets Jaunes fêtent leur premier anniversaire

    Pour fêter leur premier anniversaire, les Gilets Jaunes ont appelé aux rassemblements samedi et dimanche partout en France. Un retour en force pris très au sérieux par les pouvoirs publics qui s’attendent à des manifestations sous haute tension.

    Dette : des communes à l’agonie

    Alors que certaines villes sortent la tête de l’eau, d’autres communes voient leur dette exploser. Un fléau qui s’explique par de multiples raisons mais les solutions, elles, se feront au détriment des contribuables.

    Bolivie : cour d’Etat contre les indigènes

    La Bolivie s’est dotée d’une présidente par intérim en remplacement d’Evo Morales. L’état sud-américain sombre dans le chaos avec en toile de fond la mise à l’écart pure et simple des peuples autochtones.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/les-gilets-jaunes-fetent-leur-premier-anniversaire-journal-du-vendredi-15-novembre-2019

  • Loi Avia : la répression va prendre de l’ampleur

    OJIM – L’Observatoire du Journalisme avait déjà consacré un article à l’analyse de la loi Avia. Intitulée « loi contre la haine sur internet », elle a été votée à l’Assemblée Nationale le mardi 9 juillet 2019 par 434 voix pour et 33 contre. Elle avait été annoncée par le président Macron lors du dîner du CRIF en février 2019. Son objet est de bannir des grandes plateformes en ligne les discours dits « haineux ». La loi doit être examinée par le Sénat en février 2020.

    ABANDON DE LA FONCTION RÉGALIENNE DE L’ÉTAT

    La loi de 1881 sur la liberté de la presse donnait au juge et au juge seul les instruments de répression contre les abus : appels au meurtre ou à la violence contre les biens ou les personnes, diffamation etc. La loi veut compléter celle de 1881 pour « réguler » internet. Pour ce faire elle donne à la fois droit et obligation aux réseaux sociaux, de supprimer tous « discours haineux, violents, racistes » sous peine d’amende pouvant atteindre 4% de leur revenu mondial. Constitutionnellement, c’est je juge judiciaire qui est le garant des libertés individuelles, nous assistons ici à une privatisation du pouvoir judiciaire.

    UNE LOI DE DÉNONCIATION

    Par un simple clic les internautes pourront signaler au réseau social un contenu « illicite ». Les opérateurs auront alors obligation de supprimer, déréférencer le contenu dans les 24h sous peine d’amende. Quand on connaît un peu l’histoire de France et le goût pour la délation d’une part significative de nos concitoyens (remontons simplement à la période de l’occupation et celle de la libération), il va y avoir du monde au portillon. Pire, des groupes organisés pourront faire supprimer tout sujet qu’ils jugeraient « contraire à la loi ». L’opinion « L’immigration est un désastre pour les Européens » pourra être assimilée à un « discours de haine » par les groupes de pression. Elle sera pourchassée, réduite au silence, éradiquée. Ce qui est sans doute l’objectif majeur de la loi.

    Un effet d’entraînement

    Les opérateurs sont menacés d’une amende de 4% de leurs revenus mondiaux. A la louche Facebook réalisera un chiffre d’affaires de 100 milliards de dollars en 2019. 4% cela fait 4 milliards, pas loin du bénéfice d’un trimestre. Devant ce risque les réseaux sociaux vont se couvrir au maximum et faire du préventif. L’Observatoire a déjà été victime par deux fois des ciseaux des censeurs de Mark Zuckerberg. Et ce, alors que la loi n’est pas encore en application. Depuis 6 mois les réseaux sociaux « s’entraînent » et suppriment les posts ou les vidéos à tour de bras. On peut imaginer ce qui se passera lorsque la loi sera en vigueur.

    Déséquilibre dénonciateur/dénoncé

    L’article 6-2 III dans sa rédaction actuelle précise qu’en cas de dénonciation abusive une peine d’un an d’emprisonnement et une amende de 15000€ peut être prononcée. Une disposition dénuée de toute force opératoire. Prenons un exemple : L’Observatoire publie un article jugé « illicite » par SOS Racisme, Conspiracy https://www.ojim.fr/conspiracy-watch-observatoire-objectif-complotisme-bras-arme-gauchisme/watch et un mouvement trotskiste. Ces derniers agitent leurs sympathisants. 200 dénonciations individuelles sont reçues et le réseau social supprime le post. Nous faisons appel, le post est rétabli. Nous voulons aller plus loin et attaquer les dénonciateurs. Le réseau social n’a aucune obligation de communiquer leurs coordonnées et même s’il le faisait on voit mal comment l’Ojim pourrait attaquer deux cents personnes. La loi est totalement déséquilibrée en ce sens et favorise/encourage les délateurs sans les dissuader de tout excès.

    L’application de la loi (car elle sera votée, droite et gauche confondues, n’en doutons pas) ne conduit pas à 1984 comme certains l’ont dit mais au Meilleur des mondes d’Huxley. Bentham rêvait du panoptique pour surveiller les prisonniers. Laetitia Avia a dû lire Bentham et s’en inspirer. Nous lui conseillons plutôt la lecture de la Fabrication du consentement de Noam Chomsky.

    OJIM

    https://www.tvlibertes.com/actus/loi-avia-la-repression-va-prendre-de-lampleur