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  • La marche pour la vie 2020 change de date et aura lieu le 11 octobre 2020

    La Marche pour la vie change de date ! En raison de la grande manifestation prévue mi-janvier contre la révision de la loi Bioéthique, l’association appelle à se mobiliser aux côtés du collectif Marchons enfants ! et reporte ainsi sa marche pour la vie au dimanche 11 octobre 2020.

    Famille chrétienne

    https://www.tvlibertes.com/actus/la-marche-pour-la-vie-2020-change-de-date-et-aura-lieu-le-11-octobre-2020

  • L’éolienne, le grand art de vendre du vent !

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    Guy-Alexandre Le Roux dans L'Etudiant Libre 

    Devant les limites effectives de la production énergétique nucléaire, il est apparu que l’éolienne serait une réponse durable au défi énergétique. Si Don Quichotte voyait dans la moindre auberge un château enchanté, le gouvernement voit dans l’éolienne la panacée de notre transition énergétique. 

    La loi de transition énergétique d’août 2015 prévoit de limiter le nucléaire de 50% vers 2025/2030, or le nucléaire représente 48% de la capacité de production d’électricité, mais produit 75% de notre électricité ! La réforme qu’entend poursuivre Emmanuel Macron repose donc sur une transition quasi-complète de la production énergétique, désastreuse autant sur le plan économique que écologique car elle veut reposer sur l’éolienne.

    Quatre arguments majeurs sont avancés lors des débats :

    - l’éolienne va couvrir durablement la consommation d’électricité ;

    - l’éolienne va soigner le climat ;

    - l’éolienne va réduire la dépendance énergétique de la France ;

    - l’éolienne va remplacer une partie des réacteurs nucléaires pour la sécurité intérieure.

    D’abord, la France n’a pas besoin d’un supplément éolien pour couvrir durablement sa consommation d’énergie car elle exporte 11% de sa production électrique, à prix bradé. La production d’une éolienne est « intermittente » et ne peut fonctionner s’il n’y pas de vent… ni s’il y a trop de vent ! C’est donc une production de basse qualité puisque on ne peut la maîtriser. Au contraire, la production électrique du nucléaire est stable et constante, dite « pilotable », et donc de bonne qualité puisqu’on peut maîtriser sa production en fonction des besoins des consommateurs. De plus, la durée de vie d’une éolienne est de vingt ans en moyenne, alors que le réacteur nucléaire peut être prolongé de vingt ou quarante ans grâce au grand-carénage. Allons demander aux américains ce que leurs 14.000 éoliennes abandonnées ont rapporté.

    On reproche aux centrales nucléaires de polluer et qu’il faut soigner le climat… Un champ d’éoliennes n’est-il pas une pollution visuelle ? Le bruit, les ondes, les blocs de béton enfoncés à des mètres de profondeur, les arbres en fer de 150 mètres de haut, les matériaux utilisés, ne sont-ils pas une pollution grave ? Aujourd’hui, la production d’électricité en France ne représente que 3,6% des émissions de CO2 et cela se réduit encore. La légitimité « verte » et climatique ne tient pas.

    En outre, un supplément éolien ne réduirait pas vraiment la dépendance énergétique de la France. En effet, le nucléaire est dépendant de l’uranium que l’on trouve dans des régions sûres (Australie, Canada) et les recherches aboutissent sur des « générateurs à très faible consommation ». Mais l’éolienne est fabriquée avec des métaux rares comme le tantale dont la fourniture est très compliquée. Elle est en plus généralement fabriquée par des entreprises étrangères, et installées bien souvent par des travailleurs détachés. Admettons qu’en indépendance énergétique, on fait mieux.

    Depuis Fukushima ou Tchernobyl, le risque de l’accident nucléaire civil hante les esprits. La catastrophe japonaise a été causée par un raz-de-marée, ce qui n’arrive jamais en France. D’autre part, l’Autorité de Sûreté Nucléaire est très stricte et vérifie méthodiquement chaque installation. Le risque d’accident est donc extrêmement faible.

    L’éolien n’est donc absolument pas une réponse suffisante ni durable aux limites du nucléaire (pollution, réacteurs, déchets nucléaires, … ), c’est même l’effet inverse ! Un retour au bon sens est nécessaire dans nos politiques. Nous n’avons pas encore développé de producteurs énergétiques qui permettent de faire la transition : attendons quelques années et dépensons notre argent dans les recherches plutôt que dans des installations ultra-coûteuses et court-termistes. L’éolien est un grand mythe, appuyé par des lobbies avec lesquels Emmanuel Macron compte s’entendre en affaires. C’est un grand art que de vendre du vent ! Pas plus qu’on ne combat de géants en Espagne on ne résout notre dépendance énergétique en bâtissant des éoliennes : mais après, comment en vouloir à Jupiter de cultiver des mythes ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/14/l-eolienne-le-grand-art-de-vendre-du-vent-6190395.html

  • 54% des attentats islamistes revendiqués par Daech en Europe ont eu lieu en France

    Selon une étude de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol) parue récemment sur les attentats islamistes des quarante dernières années, la France est le pays de l’Union européenne le plus touché par le terrorisme islamiste. Ainsi, selon cette étude, 54,3 % des attentats revendiqués par Daech dans l’Union européenne ont eu lieu dans l’Hexagone.

    Dans le détail, les données de l’enquête révèlent que la France a été frappée par 71 attentats faisant au moins 317 morts, et que ces attaques se sont intensifiées de manière récente : « 42 attentats et 272 morts entre 2013 et le 31 août 2019 (plus de six attentats par an), contre 29 attentats et 45 morts entre 1979 et 2012 (soit un peu moins d’un attentat par an). Pour ne parler que de l’État islamique, 54,3 % des attentats revendiqués par Daech dans l’Union européenne ont eu lieu en France. Dans l’Hexagone, les forces de l’ordre et les militaires comptent parmi les principales cibles des terroristes islamistes. »

    Il y a quatre ans jour pour jour avaient lieu les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Ce soir-là, une série de fusillades et d’attaques-suicides islamistes particulièrement violentes ont été perpétrées dans la soirée à Paris et dans sa périphérie par trois commandos distincts, provoquant la mort de 131 personnes et faisant 413 blessés, dont 99 dans un état grave. Sept terroristes sont morts au cours de l’attaque.

    Le Figaro / Fondapol

    https://www.tvlibertes.com/actus/54-des-attentats-islamistes-revendiques-par-daech-en-europe-ont-eu-lieu-en-france

  • Gilets jaunes, un an après

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    A l’occasion du premier anniversaire du mouvement des Gilets jaunes, Thomas Bonnet reçoit Priscillia Ludosky, figure des Gilets jaunes et Henri Aicard, co-fondateur du Collectif Carton Jaune.


  • 13 novembre : assez de fleurs... Des balles !

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    L'avis de Jean-François Touzé
    A l'initiative de madame Hidalgo, maire socialiste de Paris, un jardin du souvenir va être bientôt inauguré en hommage aux morts du 13 novembre 2015. Après les bougies, les ours en peluches et les bouquets de roses, le gazon mémoriel...
    Nous ne voulons pas de "jardin du souvenir".
    Nous voulons des fosses profondes remplies de chaux vives pour les cadavres des terroristes islamiques que, dans un État national, nos services spéciaux auraient pour mission prioritaire d'anéantir.
    Nous ne voulons plus de bougies. Nous voulons la flamme des armes de nos soldats et de nos agents pour gagner la guerre que nous a déclarée l'islamisme hégémonique.
    Nous ne voulons plus de fleurs. Nous voulons un État en ordre de bataille, morale, politique, militaire, sécuritaire, identitaire et logistique.
  • Sondages : ça bouge dans les profondeurs de l’électorat, et pas que pour Macron et Marine Le Pen

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    La superposition des inquiétudes identitaires (voilemarche contre l’islamophobie) et sociales (réforme des retraites) fait bouger les lignes dans l’électorat. Emmanuel Macron en pâtit, subissant une forte chute de popularité, qui révèle un doute croissant jusque dans les catégories qui constituaient son socle du premier tour : cadres et retraités. Par ailleurs, le fourvoiement de Jean-Luc Mélenchon à la marche contre l’islamophobie a aussi libéré une partie de cet électorat.

    Ce sont ces mouvements qu’enregistre le dernier sondage IFOP-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio. Et la principale bénéficiaire en est Marine Le Pen qui, selon Paris Match« bat son record de popularité » depuis le début du quinquennat, atteignant 36 % de bonnes opinions (+8). En effet, elle progresse nettement chez les retraités (42 %, +15), les ouvriers (47 %, +11), mais aussi l’électorat Insoumis (27 %, +15) et celui des Républicains (44 %, +20). Pour elle, c’est une bonne nouvelle car ce sont les retraités et l’électorat LR (les deux se chevauchant) qui ont assuré l’élection d’Emmanuel Macron et qui feront encore, la sociologie et la démographie électorales étant ce qu’elles sont, la différence pour la prochaine présidentielle. Nul doute que ces segments électoraux vont être âprement disputés par les deux prétendants.

    Mais ce sondage révèle aussi d’autres mouvements : en tête du classement, à côté du trio Hulot, Aubry et Royal (eh oui…), la première personnalité de droite préférée des Français n’est autre que… Nicolas Sarkozy. À 47 % (+1), ses soutiens enregistrent des flux étonnants : il fait l’unanimité chez Les Républicains (89 %, +8), mais rassemble aussi 70 % des sympathisants LREM et un tiers d’électeurs de gauche. Nicolas Sarkozy se recentre, perdant logiquement 21 % du côté du RN, où il pointe tout de même à 44 %. Ces transferts sont intéressants car ils traduisent le désenchantement, voire le désarroi des soutiens d’Emmanuel Macron. Lui qui fait tout pour rendre inéluctable son duel avec Marine Le Pen se prend à son propre piège : l’idée fait son chemin dans l’esprit de ses électeurs déçus qu’il pourrait être menacé. Et cet électorat qu’avait aggloméré Emmanuel Macron est en train de chercher une alternative à ce barrage défaillant. On peut imaginer que ça cogite fort chez les promoteurs de l’opération Macron 2017 eux aussi pour trouver un plan B au cas où le Président s’enfoncerait dans une impopularité durable. D’où cette carte Sarkozy. D’où, aussi, la promotion de François Baroin, qui s’installe à la 5e place (47 %), creusant l’écart avec ses rivaux LR Pécresse et Bertrand, tous en net recul. Testé face à Emmanuel Macron par ce sondage, il serait même capable de le battre. Petit problème : il n’est, pour le moment, pas en mesure d’accéder au second tour. C’est dire l’abîme qu’il y a entre « popularité » et intentions de vote. Et cela vaut pour tous.

    Toutes ces hypothèses, qui peuvent donner des ailes à beaucoup, traduisent surtout une grande lassitude et un grand scepticisme de l’électorat. Selon une autre enquête (IFOP pour Le Figaro), 68 % des sondés estiment le duel Macron-Le Pen probable en , mais ils sont 72 % à ne pas le vouloir. C’est un chiffre considérable, et peut-être celui qui aura le plus de retentissement sur la suite : pour les Français, entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, il y en a un de trop. Et peut-être deux.

    Pascal Célérier

    https://www.bvoltaire.fr/sondages-ca-bouge-dans-les-profondeurs-de-lelectorat-et-pas-que-pour-macron-et-marine-le-pen/

  • Pino Rauti

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    par Georges FELTIN-TRACOL

    Ex: http://www.europemaxima.com

    Giuseppe Umberto Rauti, dit « Pino », naît à Cardinal en Calabre, le 19 novembre 1926, et meurt à Rome, le 2 novembre 2012. Il fut tout au long de sa vie un théoricien, un activiste et un homme politique néo-fasciste et nationaliste-révolutionnaire. Député du Latium de 1972 à 1992, il siège au Parlement européen de 1994 à 1999. Auteur de nombreux essais, il publie en 1989 Le patrimoine culturel et linguistique de l’Europe.

    Sa fille Isabella est depuis 2018 sénatrice du mouvement Frères d’Italie. Son mari, Gianni Alemanno, a été le premier maire de droite de Rome depuis la Seconde Guerre mondiale entre 2008 et 2013.

    Membre des forces armées de la République sociale italienne (1943 – 1945), Pino Rauti milite ensuite parmi les jeunes du Mouvement social italien (MSI). Il conçoit le fascisme comme un dépassement national, populaire et social-révolutionnaire de la droite et de la gauche. Il discute souvent avec Julius Evola et organise bientôt un courant évolien, « Les Fils du Soleil », au sein du MSI. Il quitte cependant le parti qu’il juge conservateur, droitier et bourgeois en 1956. Il a auparavant créé le Centre d’études Ordine Nuovo. Vu par les autorités comme un « Gramsci noir » (pour la chemise), il affirme depuis la tribune d’un congrès du MSI en 1954 : « La démocratie est une infection de l’esprit. » Arrêté une dizaine de fois et parfois détenu de façon préventive en prison, Pino Rauti a été soupçonné de contribuer à la « stratégie de la tension ». La justice l’a toujours innocenté de toutes ces accusations.

    Ordine Nuovo influence le Front de la Jeunesse et les étudiants du MSI si bien qu’en 1969, son nouveau secrétaire général, Giorgio Almirante, l’invite à réintégrer le mouvement, ce qui provoque une violente crise interne. Accompagné de cadres aguerris, Pino Rauti organise un courant « fasciste de gauche » ou « national-gauchiste » d’abord appelé « Ligne future », puis ensuite « Espace nouveau » et, enfin, « Aller au-delà pour une ligne nationale-populaire ».

    Influent auprès des jeunes qui montent à la fin des années 1970 les trois « Camps Hobbit » inspirés par l’œuvre de Tolkien, Pino Rauti s’adresse en priorité aux chômeurs, aux femmes au foyer, aux handicapés, aux consommateurs, aux protecteurs de l’environnement et aux défenseurs des cultures locales. « Parler à gauche, déclare-t-il en 1977, c’est faire comprendre aux manifestants que la vraie révolution est la nôtre. » Il invite à développer les cercles culturels, à monter de nombreux spectacles publics patrimoniaux instructifs et à tenir des ciné-clubs dans toute la péninsule.

    Du 11 au 14 janvier 1990 se tient à Rimini le XVIe congrès du MSI. Le courant de Rauti y obtient 28,96 % et s’entend avec trois autres tendances pour battre la faction « Droite en mouvement » du secrétaire général sortant, Gianfranco Fini. À cette occasion, Pino Rauti devient secrétaire général du MSI.

    Le nouveau responsable missiniste estime dans Éléments (n° 68, été 1990) que « la mise en œuvre d’un véritable programme social implique de lutter contre le capitalisme de façon révolutionnaire (p. 25) ». C’est la raison pour laquelle il explique au journaliste du Choc du Mois (n° 27, février 1990), Arnaud Lutin, que « le corporatisme, la socialisation et toute la législation sociale très avancée du “ Ventennio ” (la période fasciste de 1922 à 1943, à laquelle il faut ajouter la République de Salo) sont notre patrimoine politique ! Comme je l’ai dit durant le congrès, le fascisme est notre lucide utopie, alors donnons un futur au passé ! (p. 58) ». Précurseur, il répond toujours dans Le Choc du Mois qu’« il faut puiser à gauche et sortir du capitalisme », car « derrière McDonald, il y a le saccage des forêts tropicales, il y a la désertification du Tiers-Monde, il y a l’élimination des peuplades dites “ archaïques ” (pp. 23 – 24) ». Ainsi anticipe-t-il l’impératif écologique et l’illibéralisme politique : « La banquise communiste, en fondant, va libérer aussi des forces identitaires, des forces d’enracinement orientées vers des formes communautaires de vie, dit-il à Fabrice Laroche alias Alain de Benoist. Les peuples qui renaissent ne veulent plus du communisme, mais ils ne veulent pas non plus se convertir à l’occidentalisme. Ils ne veulent pas remplacer une aliénation par une autre, mais bien se remettre à l’écoute de leur nature profonde. Il y a là un potentiel révolutionnaire extraordinaire (Éléments, art. cit., pp. 27 – 28). » Marine Le Pen et Florian Philippot sont largement doublés sur leur gauche… Parce qu’il est « de ceux qui croient que l’âme des peuples est plus importante que le confort matériel (Idem, p. 23) », il juge dans une excellente réflexion ethno-différencialiste que « ce ne sont pas les immigrés qui menacent notre identité, mais ce système qui menace à la fois leur identité et la nôtre (Id., p. 25) ». Certes, prévient-il dans Le Choc du Mois, « nous ne contestons pas, naturellement, le danger de l’immigration massive. Cela implique une crise d’identité. Mais nous, nous voulons défendre notre identité exactement comme nous voulons défendre l’identité des travailleurs étrangers qui émigrent chez nous (p. 58) ».

    « Je suis de ceux qui considèrent que l’OTAN n’est pas notre destin ! (Éléments, art. cit., p. 25). » Par conséquent, « il faut que notre continent retrouve ses racines, et non pas qu’il fasse resurgir les fantômes de ses passions chauvines (Le Choc du Mois, p. 58) ». Pour lui, « l’Europe doit rompre avec un système occidental qui s’identifie de plus en plus à la seule société de consommation, et qu’elle doit dénoncer un impérialisme culturel américain qui provoque, chez nous comme ailleurs, des phénomènes de déracinement et d’érosion de la mémoire historique. Combattre l’américanisme et l’occidentalisme signifie défendre les valeurs les plus authentiques de l’homme européen en même temps que lutter pour la cause des peuples (Éléments, art. cit., p. 24) ». Cet engagement national-révolutionnaire se révèle prématuré; les électeurs se détournent du MSI de Pino Rauti et choisissent les ligues qui constitueront sous peu la Ligue du Nord. Les élections administratives de 1991 sont un désastre. Par ailleurs, au moment où le FN de Jean-Marie Le Pen délaisse son atlantisme et s’oppose à toute aventure militaire occidentale contre l’Irak de Saddam Hussein qui vient de récupérer sa province légitime, le Koweït, Pino Rauti, vieux tenant du dialogue euro-arabe, soutient l’intervention étatsunienne. Son propre courant explose dès lors ! Il démissionne du secrétariat général le 6 juillet 1991, aussitôt remplacé par Gianfranco Fini.

    Après le congrès de Fiuggi en 1995 où se saborde le MSI, Pino Rauti n’adhère pas à la nouvelle formation politique : l’Alliance nationale. Il fonde au contraire le Mouvement social Flamme tricolore qu’il délaisse en 2002. En 2004, il crée le Mouvement d’idées sociales qui réalise aux élections européennes de cette année-là 0,1 % des suffrages. Après sa disparition, son mouvement rejoint Forza Nuova de Roberto Fiore.

    Malgré de graves erreurs tactiques, Pino Rauti n’en reste pas moins une figure remarquable du combat européen, national, populaire et social. Souhaitons maintenant que les Français puissent au plus tôt découvrir les écrits théoriques de ce praticien de la politique.

    Georges Feltin-Tracol

    • Chronique n° 30, « Les grandes figures identitaires européennes », lue le 5 novembre 2019 à Radio-Courtoisie au « Libre-Journal des Européens » de Thomas Ferrier.

  • La mission de Greta et les enfants esclaves du Congo

    Par Andrew Korybko − Le 27 octobre 2019 − Source oneworld.press

    Pour quiconque faisant preuve d’éthique, il est impossible de soutenir la mission de Greta en faveur d’énergies durables sans commencer par libérer les enfants esclaves dans les mines de Cobalt du Congo, dont le sacrifice quotidien est aujourd’hui préliminaire à une utilisation en masse de véhicules électrique.La mission de Greta Thunberg, visant à soutenir les énergies propres pour promulguer ce dont elle s’est elle-même convaincue, ainsi que ses millions de followers dans l’apocalypse climatique à venir, implique l’utilisation en masse de véhicules électrique, une alternative réaliste à l’utilisation de combustibles fossiles, mais l’immense problème de cette campagne est qu’elle fait commodément l’impasse sur un fait dérangeant : des dizaines de milliers d’enfants sont réduits en esclavage dans les mines de Cobalt du Congo pour extraire le minerai permettant de fabriquer les batteries nécessaires à cette technologie.
    Même en négligeant le problème de savoir quelle méthode utiliser pour générer l’énergie électrique permettant de charger ces véhicules [ainsi que d’autres « détails » , NdSF], il s’agit d’un grave problème, qui doit être traité aussitôt que possible par les activistes de l’enfance, sans quoi il n’y a aucune voie éthique pour soutenir les positions promulguées par Greta.
    Le journal britannique The Guardian a publié en 2018 l’information selon laquelle au moins 35 000 enfants esclaves, dont certains n’ont pas plus de six ans, travaillent pour cette industrie totalement dérégulée, dans l’un des États les plus pauvres et les plus ravagés par les conflits du monde ; le Congo lutte encore pour sortir de la série de guerres consécutives, qui ont tué plus de cinq millions de personnes au cours des deux dernières décennies, principalement du fait de la famine et des maladies résultant directement de ces conflits.
    Cela fait déjà tache sur la conscience mondiale : ce cobalt extrait par des enfants esclaves est utilisé quotidiennement par des milliards de gens, du fait de leur usage de toutes sortes de gadgets modernes, tels que les smartphones et les ordinateurs, sans que personne ne sache ni même ne s’intéresse aux atrocités commises quotidiennement pour permettre ce niveau de vie, mais tout ceci ne va qu’empirer si les gouvernements du monde prennent au sérieux la mission de Greta et se mettent à subventionner ou favoriser l’achat de véhicules électriques sans prendre le soin de mettre en place des protections humanitaires pour empêcher que des enfants soient traités en esclaves par cette industrie.
    Et ce n’est pas tout, on peut parfaitement avancer l’argument moral suivant : il faut commencer par libérer les 35 000 enfants esclaves, contraints de sacrifier leur vie dans les mines de cobalt du Congo, et leur donner la vie qu’ils méritent, y compris le droit à l’éducation, et des conditions de vie sûres. Tant que cela n’aura pas été réalisé, la mission de Greta ne fera qu’augmenter les souffrances de ces âmes innocentes, qu’elle en ait conscience ou non ; il relève d’ailleurs du devoir de tous ses soutiens de la prévenir de ce qui se passe dans ces mines, afin qu’elle oriente une partie de son activisme pour que ce problème majeur soit traité : ses projets de résolution de la crise climatique en dépendent.
    Si cela n’arrive pas, l’institutionnalisation sans fin d’une hiérarchie du travail racialisée s’en verra établie, où le « milliard de privilégiés », et leurs inférieurs, disposent de niveaux de vie modernes soutenus par les sacrifices des 35 000 enfants esclaves du Congo, qui triment tous les jours dans l’un des environnements de travail les plus dangereux du monde pour extraire les ressources nécessaires à la civilisation contemporaine, comprenant non seulement les gadgets connectés aux technologies de l’information, que pratiquement chacun utilise d’une manière ou d’une autre, mais aussi les véhicules électriques dont dépend la réussite des projets de Greta.
    Quelle honte sur la communauté activiste internationale si ceux qui affirment défendre bec et ongles le bien-être collectif de la planète ne s’intéressent pas aux souffrances des 35 000 enfants esclaves du Congo, dont le travail forcé est à la racine de l’avenir durable qu’ils promeuvent.
    Certains peuvent ignorer cet état de fait, mais d’autres le savent fort bien, et n’estiment simplement pas que cette cause soit assez importante pour qu’on la défende : ils considèrent comme un fait établi le statut d’esclave de ces enfants du Congo, et se sont donc résignés à croire que tel est le prix à payer pour un monde meilleur [On en revient à Voltaire, « C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe » , NdSF].
    Une telle attitude est absolument inacceptable, comme le serait celle de refuser avec apathie de partager ces informations avec d’autres activistes en les apprenant : il relève du pouvoir collectif des millions de soutiens de Greta d’unir leurs efforts pour que la solution qu’elle promeut, d’utiliser en masse des véhicules électriques, soit menée conformément aux normes de travail internationalement établies, interdisant le travail forcé des enfants.
    Cette communauté pourrait également lever les fonds nécessaires à la libération de ces enfants esclaves, et assurer qu’eux et leurs familles vivent une vie digne une fois libérés des mines, ou bien, a minima, faire pression sur les gouvernements pour qu’ils fassent quelque chose de tangible en leur nom.
    Il est donc de la plus haute importance que les soutiens de Greta, et d’autres dans la communauté activiste internationale, mettent la priorité sur la libération des enfants esclaves des mines de cobalt du Congo : c’est la première étape pour assurer que la solution envisagée au problème climatique, supposant l’utilisation de véhicules électriques et d’autres technologies voisines, sera éthique.
    Faute de quoi, les efforts de cette communauté ne feront que nourrir involontairement le problème, et contribueront non seulement à ce que les souffrances de ces enfants innocents se poursuivent, mais perpétueront l’institutionnalisation d’une hiérarchie du travail racialisée voulant que des enfants esclaves doivent sacrifier leur vie au travail.
    Andrew Korybko est un analyste politique américain, établi à Moscou, spécialisé dans les relations entre la stratégie étasunienne en Afrique et en Eurasie, les nouvelles Routes de la soie chinoises, et la Guerre hybride.
    Traduit par José Martí, relu par Kira pour le Saker Francophone
    SourceLE SAKER FRANCOPHONE
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/la-mission-de-greta-et-les-enfants.html
  • Formation et militantisme : Bordeaux, La Rochelle, Lyon...

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