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  • Le discours d’Emmanuel Macron sur l’immigration : la déchirure

     
    En 2017, pris dans le tourbillon médiatique et judiciaire lancé par les amis du candidat Macron, les Français ont fait entrer celui-ci à l’Élysée pour ne pas y installer Marine Le Pen.Toutefois, ils ont écarté cette dernière beaucoup plus en raison des inquiétudes liées au « jour d’après » économique et social qu’en raison d’un rejet de l’idéologie « nationale ».
    Beaucoup n’avaient pas perçu d’où venait Mister Macron, qui avait pris soin d’aller à Orléans et au Puy du Fou, comme il s’est adressé récemment à Valeurs actuellesDans la ville libérée par Jeanne d’Arc, il avait parlé de l’unité de la France, et en Vendée affirmé qu’il n’était pas socialiste.
    La France n’est pas un pays vieux de quelques siècles, mais une nation de longue tradition et de vieille histoire.
    Loin d’attirer les diplômés du monde entier, ou les catholiques de l’Europe du Sud, comme naguère, elle a mis en place un système absurde qui transforme en Français de papiers et en allocataires sociaux une foule étrangère qui, loin d’être fascinée par un phare éclairant le monde, vient quelquefois se venger d’un passé colonial injustement décrié ou, au mieux, trouver en France une générosité inespérée, une qualité des soins et des moyens d’existence qui font parfois défaut aux Français eux-mêmes.
    Entre 2017 et 2018, le flux migratoire s’est poursuivi, avec 256.000 titres de séjour accordés, en augmentation de 3,4 %, dont 33.000 pour motif économique et 90.000 pour raison familiale.
    Le stock présente un écart considérable : le motif familial correspond à 1.200.000, l’humanitaire à 381.000 et l’économie seulement à 186.000.
    Les demandes d’asile ont augmenté de 21,8 %, à 123.000, et 33.000 ont été accordés, soit 4,4 % de plus qu’en 2017.
    Le décalage entre les deux chiffres correspond à la lenteur de l’instruction, qui conduira à une majorité de rejets, pour beaucoup sans suite, les demandeurs d’asile déboutés devenant des clandestins, eux-mêmes évalués à 300.000 mais, par définition, l’évaluation est très imprécise.
    Face à cette politique menée dans le brouillard, et qu’il a poursuivie, le Président tente de rationaliser les faits par le discours, un discours évidemment favorable à l’immigration : « Je préfère avoir de la migration légale, enregistrée, sous quotas, pendant x années plutôt que du travail détaché dissimulé. Je préfère avoir des gens qui viennent de Guinée ou de Côte d’Ivoire légaux, qui sont là et qui font ce travail, que des filières bulgares ou ukrainiennes clandestines. »
    Cette déclaration avait un but apparent : justifier l’immigration légale par rapport à l’immigration illégale.
    Elle avait une intention plus discrète : valoriser l’immigration africaine, plus visible aux yeux des Français.
    Elle a eu un résultat : révulser les gouvernements ukrainien et bulgare qui ont convoqué les ambassadeurs de France.
    Il avait oublié que la Bulgarie fait partie de l’Union européenne.
    Son objectif était d’opposer, apparemment, les immigrés légaux et illégaux mais, en fait, de montrer la supériorité de l’immigration du Sud sur celle de l’Est, dans un esprit bien cosmopolite tendu vers une France métissée.
    On ne peut comprendre que de cette manière ses déclarations envers les Algériens et, donc, les Français d’origine algérienne et les doubles nationaux, et qui ne peuvent que blesser de nombreux Français.
    Ce fut la monstruosité de l’expression « crime contre l’humanité » commis par la France en Algérie, et ce sont maintenant des félicitations inopportunes à l’occasion du 1er novembre que l’Algérie célèbre comme le début de sa « révolution », alors que pour la France, elle marque la date d’assassinats de Français chrétiens, juifs ou musulmans lors de la Toussaint rouge de 1954.
    Mister Macron n’a pas compris que la France a créé artificiellement un problème infiniment plus grave. Loin d’importer une mosaïque dans un pays d’immigration, on fait éclater la France en un archipel où « les communautés » ne sont pas « côte à côte mais face à face », comme l’avait craint Gérard Collomb.
    Béziers, Mantes-la-Jolie, Chanteloup-les-Vignes : en quelques jours, des incendies d’écoles, des guets-apens tendus aux policiers et aux pompiers sont venus rappeler l’existence de ces territoires perdus de la République qui vivent de trafics illicites, obéissent à d’autres lois que les nôtres et refusent la présence de l’État dans leur périmètre.
    Vouloir réduire ces faits à des comportements imbéciles est d’une totale irresponsabilité.
    Cette réalité déchire l’illusion macronienne.
    Christian Vanneste

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/le-discours-demmanuel-macron-sur.html#more

  • Charlemagne : quand Marek Halter dit (encore une fois) n’importe quoi, par Jean-David Cattin

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    Le 22 octobre sur CNews, Marek Halter dans l’émission Face-à-face avec Éric Zemmour a, entre autres élucubrations, réinterprété de manière très créative l’épisode historique de l’« alliance » abbasido-carolingienne : « Charlemagne, grand Charlemagne, qu’est-ce qu’il fait en premier ? Il envoie une ambassade auprès de Hâroun ar-Rachîd, le chef de l’islam, pour lui proposer un pacte de paix et de non-agression. […] Et il revient cinq ans plus tard avec le pacte signé et un cadeau pour l’empereur, un éléphant blanc. Et si vous allez aujourd’hui à Aix-la-Chapelle, vous avez dans le musée le squelette de cet éléphant qui est le symbole de la coopération et de la cohabitation entre les hommes de différentes religions. »

    En très peu de mots, Marek Halter réalise le tour de force d’asséner plusieurs contre-vérités.

    Est-ce vraiment ce que Charlemagne a fait en premier ?

    Au moment de sa première ambassade auprès du calife abbasside en 797, Charlemagne régnait depuis 31 ans. Ce n’était donc de loin pas sa première initiative politique.

    Le chef de l’islam ? De tout l’islam ?

    Hâroun ar-Rachîd n’était pas le chef de tout l’islam puisque qu’il n’était le chef que du lointain califat abbasside, certes le plus puissant. Mais depuis plusieurs décennies, il était en guerre totale avec l’Émirat de Cordoue, un voisin immédiat du Royaume franc. Et cela change tout.

    Une coopération ?

    La principale coopération recherchée était d’ordre militaire pour réduire la menace que faisait peser l’Émirat de Cordoue à la frontière sud du Royaume franc. Charlemagne cherchait à jouer sur les dissensions de l’islam d’alors pour affaiblir son ennemi le plus immédiat. On a affaire ici à de la realpolitik pure et dure et non pas à un vivre-ensemble avant la lettre comme souhaite le laisser entendre Marek Halter.

    En réalité, outre des échanges de cadeaux et d’amabilités, cette ambassade et les suivantes ne donneront pas beaucoup de résultats tangibles. C’est pour cela que l’on parle d’une tentative d’alliance pour décrire la relation entre les Francs carolingiens et les Abbassides.

    Qu’en est-il de la cohabitation ?

    Charlemagne avait son palais à Aix-la-Chapelle, Hâroun ar-Rachîd avait le sien à Bagdad, soit à peu près 4 500 kilomètres de distance. La Méditerranée et l’Empire byzantin les séparaient. À cette époque, il fallait plus d’une année pour faire l’aller-retour. On a connu des « cohabitations » plus rapprochées.

    En réalité, la vraie « cohabitation », c’était celle des habitants de la Septimanie qui vivaient sous la menace permanente des razzias sarrasines. Elles ont été si brutales et les populations civiles emmenées en esclavage si nombreuses qu’elles ont laissé la Provence et le Roussillon exsangues. À tel point que la plupart des vallées côtières, surtout en Bas Languedoc, sont totalement dépeuplées, leurs populations ayant été razziées par les Arabes ou s’étant réfugiées dans les zones montagneuses de l’arrière-pays. Toutes les plaines entre Barcelone et Agde sont retournées en friche. (1)

    La « cohabitation », c’était aussi celle des chrétiens vivant en Espagne sous la domination des Arabes et des Berbères. Le successeur et fils de Charlemagne, Louis le Pieux, appelle tous les Espagnols fuyant « l’oppression inique et le joug cruel des Sarrasins » à s’installer « en Septimanie ainsi que dans la marche d’Espagne ». (2) Voilà ce que pensait l’empereur d’Occident de cette « cohabitation » en Espagne occupée. Suite à son appel, ils seront nombreux à faire le voyage dans ce sens malgré les prétendues lumières d’Al-Andalus.

    Charlemagne, rempart de l’Europe chrétienne

    L’histoire de Charlemagne, de son grand-père Charles Martel, de son père Pépin le Bref et de son fils Louis le Pieux, c’est celle de la résistance du Royaume franc, rempart de l’Europe chrétienne. La libération puis la sécurisation de la Septimanie et la constitution de la marche d’Espagne seront les bases de la Reconquista. Sans la combativité et la puissance des Carolingiens, elle n’aurait sans doute pas été possible. On est ici bien loin des escobarderies de Marek Halter.

    (1) et (2) René de Baumont – Les croisades franques en Espagne

    Jean-David Cattin

    https://www.les-identitaires.com/2019/11/05/charlemagne-quand-marek-halter-dit-encore-une-fois-nimporte-quoi/

  • Louis Aliot : “Le débat sur l’immigration, il n’y a que le RN qui le réglera !”

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    Louis Aliot, député RN des Pyrénées-Orientales et candidat à la mairie de Perpignan, était l’invité politique du Grand Matin Sud Radio de Patrick Roger et Cécile de Ménibus.

    Pour ce dernier, « Le débat sur l’immigration, il n’y a que le RN qui le réglera ! ».

    https://fr.novopress.info/215931/louis-aliot-le-debat-sur-limmigration-il-ny-a-que-le-rn-qui-le-reglera/

  • Emeutes : une petite bande d’imbéciles ?

    Emeutes : une petite bande d’imbéciles ?

    Édouard Philippe a réagi aux violences qui ont eu lieu samedi soir à Chanteloup-les-Vignes, dans les Yvelines. Le Premier ministre a dénoncé… “une petite bande d’imbéciles et d’irresponsables”.

    “Nous déplorons évidemment ces actes imbéciles et violents (…) Je crois qu’en vérité il s’agit d’une petite bande d’imbéciles et d’irresponsables qui pensent que tout casser est une façon de faire avancer les choses”.

    Des imbéciles ou des émeutiers qui veulent conserver leur zone de non-droit ? Alors que des policiers étaient pris pour cible par une trentaine de voyous, le chapiteau de Chanteloup-les-Vignes a été incendié. Plusieurs départs de feu ayant été détectés, il ne s’agit pas d’un accident ou d’un effet collatéral aux violences urbaines. Et c’est ce que le Premier ministre appelle lui-même un “message de fermeté”…

    L’incendie du chapiteau, bâtiment culturel emblématique de la ville, inauguré il y a un an, s’est déclenché vers 22h30. La police compte deux blessés légers dans ses rangs et deux suspects ont été interpellés.

    Le cirque incendié de Chanteloup-les-Vignes avait pour vocation de favoriser le vivre-ensemble. Derrière l’incendie du chapiteau, il y a aussi la croyance lunaire que c’est avec la diffusion de la culture bobo, des cracheurs de feu, du cirque qu’on peut vaincre la délinquance… D’ailleurs, un habitant de Chanteloup soutient ainsi les casseurs :

    « on en a marre, il y a des plages nudistes, je ne vois pas pourquoi il n’y aurait pas des plages islamiques »

    Ces faits ne sont pas isolés. A Béziers par exemple, le maire a déploré l’incendie d’une école. Le député Emmanuelle Ménard alerte le ministre de l’Intérieur, celui qui n’hésite pas à réprimer violemment les gilets jaunes, mais qui n’osent pas faire de même dans les banlieues.

  • Espagne – VOX pourrait doubler son nombre de députés ce 10 novembre

    Plongée dans l’instabilité politique après les élections législatives du 28 avril 2019, l’Espagne votera à nouveau ce 10 novembre.

    Les résultats risquent de ne pas résoudre le problème de la formation d’un gouvernement. Mais le parti populiste VOX pourrait bien, selon les différents sondages, doubler son nombre de députés et passer de 24 à 46 sièges.

    C’est le résultat de la campagne nationaliste menée par son dynamique président Santiago Abascal qui multiplie ces jours-ci les meetings et les débats télévisés.

    Le vote VOX est à la fois l’occasion de dire non au séparatisme, non à l’immigration, et oui à la conservation des traditions espagnoles.        

    https://www.medias-presse.info/espagne-vox-pourrait-doubler-son-nombre-de-deputes-ce-10-novembre/113908/

  • Poitiers, 25 octobre 732 : que célébrons-nous exactement ? – Clément Martin

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    Avant la conquête, la Monarchie d’Espagne était divisée

    Lorsque la bataille de Poitiers intervient, les Maures ont déjà conquis l’Espagne à la tête de 7 000 combattants, majoritairement berbères et convertis de fraiche date à l’islam, de 711 à 714. La monarchie wisigothique d’Espagne était divisée : le roi déchu Akkhila appelle les Arabes à l’aide contre Roderic, le roi légitime, et le comte Julien, gouverneur de Ceuta, place forte byzantine, dernier reste de l’empire romain d’Orient en Afrique du Nord, offre ses navires et ses renseignements. Avec de tels appuis, et une défection importante dans l’armée (les partisans d’Akkhila) au moment de l’affrontement entre Goths et Sarrasins, ces derniers ne pouvaient que l’emporter. Les Pyrénées ne les arrêtent guère et ils conquièrent bientôt toute la Septimanie (le Languedoc) jusqu’à la vallée du Rhône, d’où ils poussent jusqu’à Marseille.

    Et les Francs dans tout cela ?

    Il en reste peu de chose : les derniers rois mérovingiens sont remplacés, dans l’exercice de leurs fonctions sinon dans les titres, par leurs premiers ministres, les Maires du Palais, occupés par les luttes continuelles entre les deux entités franques : la Neustrie à l’ouest et l’Austrasie à l’est, ainsi que par l’Aquitaine au sud-ouest, dont l’autonomie est farouchement défendue par le comte Eudes. Les Vascons, futurs « Basques » à cheval sur les Pyrénées, position-clef dans la lutte contre l’Islam, refusent tout maître étranger. La Bourgogne, théoriquement neustrienne, est indépendante dans les faits, divisée qui plus est en deux clans ennemis. Septimanie et Provence sont gouvernées localement par une myriade de petits seigneurs. Par ailleurs, les Austrasiens, qui tiennent la barre dans ce royaume franc vacillant, sont occupés sur le flanc est par la lutte contre les païens saxons, frisons, alamans et bavarois : tentatives de conquête et d’évangélisation absorbent leurs forces. Charles Martel lui-même, emprisonné dans sa jeunesse sur ordre d’une marâtre, doit faire valoir ses droits légitimes. On le voit : toutes les conditions étaient réunies pour que l’avancée maure soit une promenade de santé. À cela, il faut ajouter l’habileté des premiers chefs arabes, retors, qui ne demandent rien d’autre que l’impôt aux populations soumises et les autorise, pour le moment seulement, à pratiquer leur religion.

    Les Maures ne lancent pas seulement un raid mais une conquête

    En effet, les attaques sur le Midi de la France qui précèdent Poitiers rassemblent trois à cinq mille cavaliers au moins, sans compter les fantassins, et les Arabes installent des wali, gouverneurs, dans les villes qui ont résisté. Les villes qui se sont rendues sans combattre sont immédiatement placées sous l’autorité directe de l’émir de Cordoue, chef de l’Espagne musulmane. Les Arabes ne viennent pas rapiner dans les abbayes avant de s’éparpiller dans les campagnes, ils viennent en Gaule pour y rester. La nouvelle expédition montée par Abd al-rahman, émir de Courdoue, depuis Pampelune (Navarre espagnole), est beaucoup plus importante et vise la Loire et la Seine. Eudes d’Aquitaine, qui avait repoussé les Maures le 9 juin 721, échoue cette fois-ci et Bordeaux est mise à sac. Du côté des Francs, Charles Martel a reconquis l’héritage paternel, soumis Saxons et Francs puis fait l’unité entre Austrasiens et Neustriers contre ces derniers, qui ont reçu le soutien des Aquitains et que le Marteau tient en suspicion. Et pour cause : leur position fragile les fera pencher du côté de l’alliance avec les Sarrasins quelques années plus tard… C’est pourquoi l’unité de la Gaule est si importante : de petits royaumes ou fiefs isolés comme le Midi en compte tant, de la Gironde aux Alpes, ne peuvent rien contre le raz de marée musulman. Charles Martel l’avait compris. À l’évocation de cette situation, on ne peut que penser à l’Europe actuelle divisée sur la politique à tenir en face de l’immigration-invasion, du terrorisme islamiste ou de la guerre économique menée par des géants comme la Chine. L’UE est bien impuissante contre ces menaces et son droit-de-l’hommisme ne suffit pas à mobiliser les consciences, à fédérer les Européens contre un ennemi commun. Il manque à l’Europe un Charles Martel.

    Apparition d’une volonté commune contre l’envahisseur

    Des délégations de Provençaux, entre autres, viennent expliquer aux Francs qu’on ne peut pas traiter avec les musulmans. L’esprit conciliant des premiers temps, de la part d’une partie notable de la noblesse locale, n’est plus de mise : l’heure est à la guerre. La conscience d’un choc de civilisation commence vaguement à se former. Les Francs menés par Charles interceptent l’avant-garde sarrasine avant qu’elle n’ait eu le temps d’atteindre Tours, la métropole religieuse du pays. S’ensuivent sept jours d’observation dans la plaine de Moussais, au nord de Poitiers. Les Arabes sont encombrés par leur butin, qui déborde de toutes parts sur leurs chariots. « Mais, nous dit l’historien René de Beaumont, auteur des Croisades franques en Espagne (2011), les chefs ne sont pas venus cette fois que pour piller, mais aussi pour conquérir le pays. » Le combat est enfin accepté le 25 octobre. Il dure toute la journée, sans succès. Les Arabes se fracassent sur le « mur de glace » décrit par l’un de leurs chroniqueurs. Les Francs avancent soudés, imperturbables. Les Maures fuiront lâchement dans la nuit, abandonnant leur campement. Un chroniqueur du VIIIe siècle parle des europeos, « habitants de l’Europe » plutôt qu’ « Européens » selon le latiniste Serge Stolf, mais c’est toutefois une ébauche de prise de conscience européenne. Le prestige de Charles Martel est total et il se lance dans la reconquête du Languedoc et de la Provence, avec l’aide du roi des Lombards, le pieux Liutprand, contre le duc franc Mauron, traître qui s’est autoproclamé gouverneur de la région avec l’aide des Maures. De 732 à 739, Charles Martel reconquiert le Languedoc et se montre impitoyable : en 736, à Sigean, il achève à coup de javelots les Maures qui surnagent dans l’étang vers leurs barques ; tous les dirigeants qui se sont alliés aux Maures sont exécutés, jusqu’à l’évêque de Viviers, Arconce.

    Le Languedoc est nettoyé ainsi qu’une partie de la Provence (qui ne sera pas réellement occupée avant un siècle et demi), mais Narbonne résiste. Les nécessités du gouvernement franc ainsi que la guerre contre les Germains restés païens rappellent Charles Martel vers le nord, son fils Pépin reprendra le flambeau.
    La bataille de Poitiers fait naître un sentiment d’appartenance à une matrice commune

    Ce que nous fêtons ce 25 octobre n’est donc pas un triomphe final, une apogée, mais un point de départ et une prise de conscience : celle de la nécessité de l’unité et, d’autre part, de l’irréductible choc de civilisation avec le monde afro-musulman. Hier, aujourd’hui et demain.

    Clément Martin

    Texte repris du site de : Les Identitaires

    https://fr.novopress.info/215900/poitiers-25-octobre-732-que-celebrons-nous-exactement-clement-martin-les-identitaires/

  • Des marchés d’esclaves illégaux facilités par les géants du web

     

    AFP / D. Charlet

     

    Les géants du web sont au cœur d’une polémique au Moyen-Orient suite à une enquête de la BBC.Google, Apple, Facebook et Amazon (Gafa) sont accusés de faciliter, via leurs applications, les marchés illégaux d’esclaves, notamment au Koweït, où les domestiques venues d’Afrique sont nombreuses. 
    La BBC a décidé d’enquêter au Koweït, où une grande majorité des foyers dispose de domestiques issues du continent africain.
    Celles-ci entrent dans le pays avec un visa qui nécessite un employeur ou un sponsor officiel. Toutefois, ces tiers retirent par la suite leur visa à ces femmes qui n’ont donc plus la possibilité de changer d’emploi sans l’accord de leurs employeurs.

    Elles deviennent donc des travailleuses invisibles et non-payées.
    Les enquêteurs de la BBC révèlent ainsi qu’un marché illégal s’organise pour les revendre sur internet, dans un vaste réseau qui concernerait des milliers de femmes.
    Sur diverses applications, on retrouve donc des petites annonces pour faire le commerce de ces jeunes femmes.

    Des marchés facilités par les applications
    C’est là que les géants du web interviennent, puisque ces marchés illégaux sont facilités par l’utilisation de leurs applications et servent donc de plateforme de vente et d’achat.
    Urmila Boohly, rapporteuse spéciale de l’Onu, estime d’ailleurs qu’ils doivent être tenus pour responsables.
    « C’est l’exemple par excellence de l’esclavage moderne.
    Google, Apple, Facebook et toute autre entreprise qui hébergent ce type d’application doivent être tenues pour responsables.
    Elles font la promotion d’un marché en ligne d’esclaves », a-t-elle estimé auprès de la BBC.
    Du côté des applications, on prend les mesures que l’on peut pour éviter ces marchés illégaux. Instagram a notamment supprimé le hashtag « bonnes à transférer ».
    Une autre application, 4Sale, a supprimé la catégorie d’offres de ce type, tandis que Google s’est dit alarmé par la problématique.
    Les mesures sont peut-être encore trop légères, mais les mastodontes de la Sillicon Valley n’ont pas encore été inquiétés d’un point de vue judiciaire.
    Lire aussi : Le monde compterait plus de 40 millions d’esclaves
    metrotime

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/des-marches-desclaves-illegaux.html

  • La France terre d’immigration ? Le mensonge de Macron

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    Depuis la fin de l’été et son souhait de s’emparer médiatiquement de la question migratoire, Emmanuel Macron s’applique à répéter que la France a toujours été une terre d’immigration (1). Un élément de langage presque pavlovien dès lors que le président parle du sujet, comme pour mieux justifier l’inaction et les insuffisances de l’exécutif sur ce thème. Les quelques mesures lacunaires annoncées à travers le durcissement des conditions d’accès des clandestins à l’aide médicale d’État sont ainsi aussitôt contrebalancées par cette litanie : « la France a toujours été une terre d’immigration ». La culture du « en même temps » est d’abord l’art de faire accepter les renoncements.

    Un mythe réfuté par la démographie historique

    La démographie historique a pourtant, dès ses origines, démenti cette antienne en affirmant que les Français constituaient historiquement un peuple de sédentaires. Quelle grande vague migratoire en France entre les grandes invasions barbares et la révolution industrielle ? Pendant au moins mille ans, le substrat ethnique du peuple français est remarquablement resté stable.

    Dans son livre « L’Ancien Régime » publié en 1969, l’historien et démographe Pierre Goubert affirmait ainsi que « ce ne sont pas les agitations, les brassages, les migrations d’hommes qui caractérisent l’ancienne France, mais bien la sédentarité ».

    Une affirmation par la suite méticuleusement détaillée par une autre figure majeure de la démographie historique française, Jacques Dupâquier. Dans son ouvrage « La population française aux XVIIe et XVIIIe siècles » (1979), le démographe établit que l’un des principaux traits de la nuptialité française à cette époque est « la très forte endogamie géographique combinée à une très forte homogamie sociale : en moyenne sur dix mariages ruraux, sept impliquent un garçon et une fille de la paroisse ; deux autres un époux né dans un rayon de dix kilomètres, un seul fait intervenir un conjoint d’origine plus lointaine ».

    Un mythe démoli par la généalogie, science des origines

    Chacun peut facilement vérifier l’exactitude de ces travaux scientifiques désormais anciens et incontestés : il suffit pour cela de remonter son arbre généalogique, entreprise aujourd’hui grandement facilitée par les sites de généalogie en ligne et la numérisation des archives.

    Alors que 7 français sur 10 s’intéressent à elle (2), la généalogie s’affirme ainsi comme une science des origines accessible à tous. Une science qui ne peut pas être contredite ni contrefaite puisqu’elle se réfère à la « petite histoire » de chacun. En parcourant leur arbre, les Français peuvent connaitre les noms et les lieux de naissance de leurs ancêtres, le tout en remontant au moins jusqu’au XVIIIe siècle le plus souvent. Et que leur apprend leur arbre généalogique ? Il leur murmure qu’à de rares exceptions près, leurs ancêtres n’étaient pas les fruits de migrations ; que ces derniers venaient très majoritairement des mêmes régions, des mêmes départements, des mêmes villages ; qu’ils exerçaient les mêmes métiers, parcouraient les mêmes chemins, fréquentaient les mêmes églises. Que Goubert et Dupâquier ont raison, et que Macron leur ment. Le fait-il consciemment ? La réponse n’est même pas certaine : en matière d’identité, une contre-vérité infusera toujours mieux chez celui qui ne sait plus qui il est.

    Cyril Raul05/11/2019

    (1) Une première fois énoncée en septembre, cette affirmation a encore été récemment reprise face aux journalistes de Valeurs actuelles.
    (2) Généalogie : grâce au numérique et à l’ADN, les Français se prennent de passion pour leurs origines

    Source : Les Identitaires

    https://www.polemia.com/la-france-terre-dimmigration-le-mensonge-de-macron/

  • Arrêtons de dire « les jeunes » pour dénommer des délinquants !

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    Les mots ont un sens. Et lorsque des journalistes ou responsables politiques les utilisent, ils savent pourquoi. Nous avons déjà abordé l’utilisation abondante du terme « mamans » pour désigner des femmes portant cet étendard qu’est le voile islamiste. L’heure est maintenant venue de décrypter ce qui se cache derrière le mot « jeune ».

    Il désigne généralement un « homme jeune ». Ici placé, il s’agit d’un adjectif qui vient qualifier le nom « homme ». Mais en le mettant dans une phrase telle « des jeunes ont incendié… », il devient substantif. Autrement dit, la substance même du sujet d’une telle phrase serait liée au fait d’être jeune. Est-ce vraiment le problème ? Serait-ce simplement le fait d’être jeune qui pousserait un individu à se munir de cocktails Molotov, de mortiers, de couteaux ou tous autres ustensiles pour dégrader des écoles, des collèges, des fêtes foraines, des commissariats ou menacer des pompiers ? Si on poursuivait le raisonnement, on en déduirait logiquement qu’il s’agirait d’un manque de maturité qui toucherait des personnes immatures de Creuse, des Landes ou du Jura et que tout ceci passerait avec le temps. Or, ceux-là ne se baladent pas encapuchés la nuit avec des bâtons. La pauvreté et le chômage existent pourtant bel et bien en milieu rural.

    Non, les « jeunes » en général et sans raison ne vont pas saccager des bâtiments publics payés avec les impôts de leurs parents. En figure de style, cette utilisation de l’expression « des jeunes » relèverait de la périphrase ou de l’euphémisme, comme pour ne pas voir la responsabilité de ceux qui commettent ces actes. On retrouve aussi cette forme de déni dans l’utilisation volontaire du terme « bêtises » pour nommer des saccages et des agressions.

    Non, « le jeune » n’est pas une catégorie justifiée pour désigner les auteurs de ces faits. Le problème est que les qualificatifs pertinents relèveraient alors de la « stigmatisation », de « l’amalgame », de « l’islamophobie », du « racisme », alors on ne peut les utiliser.

    Ainsi, si on ne peut qualifier ces individus avec leurs véritables adjectifs, utilisons au moins des termes comme « émeutiers », « voyous », « casseurs », « délinquants »… mais, de grâce, arrêtons de dire « les jeunes », car nos jeunes, eux, n’y sont pour rien !

    Axel Vontargier

    https://www.bvoltaire.fr/arretons-de-dire-les-jeunes-pour-denommer-des-delinquants/